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p 001 coqueluche acceleration communautaire portee par les jeunes populations vaccinees titre session pa 01 infections respiratoires epidemiologie et diagnistic auteurs trombert paolantoni s 1 visseaux b 1 roussel m 1 hedbaut e 1 coyaud v 1 verdurme l 1 dhumieres c 1 etablissement 1 cerba frepillon france presentateur visseaux benoit |
P-001 - Coqueluche : accélération communautaire portée par les jeunes populations vaccinées
Titre session : PA-01 Infections respiratoires (épidémiologie et diagnistic)
Auteurs : Trombert-Paolantoni S. (1), Visseaux B. (1), Roussel M. (1), Hedbaut E. (1), Coyaud V. (1), Verdurme L. (1), Dhumières C. (1)
Présentateur : Visseaux Benoit
Etablissement : (1) CERBA, Frépillon, FRANCE
Objectif - IntroductionLa France et l’Europe connaissent, en 2024, une recrudescence des cas de coqueluche après 3 ans d’incidence quasi nulle. Nous décrivons ici l’épidémiologie des cas détectés au laboratoire Cerba de janvier à août 2024 en France alors que l’épidémie suit, depuis mi-juin, une nouvelle accélération communautaire.
MaterielsDu 1er janvier au 24 août, 51 959 prélèvements collectés sur le territoire national ont été testés par PCR (Viasure Bordetella RT PCR) permettant la détection différenciée de B.pertussis, B.parapertussis et B.holmesii. La date de prélèvement, l’âge, le sexe et le département des patients ont été analysés.
ResultatsParmi les 48 607 patients présentant l’ensemble des informations nécessaires, 9 654 (19.9%) étaient positifs. Parmi eux, 290 (3,0%), 1499 (15,5%), 1881 (19,5%) et 2751 (28,5%) étaient respectivement âgés de 0-1 an, 2-5 ans, 6-10 ans et 11-25 ans, et 895 (9,3%) étaient des femmes en âge de procréer. Le nombre mensuel d’infections par B.pertussis a été multiplié par 4 entre janvier et août 2024 avec des taux de positivité passant de 6,5% à 26,6% malgré un ralentissement ponctuel en juin (figure 1). Cette épidémie est très largement dominée par la tranche d’âge des 0 à 25 ans qui représente la majorité des cas et les taux de positivité les plus élevés sur toute la période. Au sein des <25 ans, les 2-5 ans et les 6-10 ans présentent les taux de positivité les plus élevés (respectivement 48,9% et 52,2% en août) malgré le calendrier vaccinal visant à les protéger (i.e. obligation de primovaccination à 2 et 4 mois puis d’un rappel à 11 mois, et recommandation de rappel à 6 ans et à 11-13 ans (figure 2). La nouvelle accélération épidémique observée dès la semaine 25 chez les 2 à 10 ans n'est observée que 3 semaines plus tard chez les 0-1 an.
ConclusionCette étude montre une image actualisée de l’épidémie nationale d‘infection par B.pertussis en milieu communautaire. Les fortes prévalences observées dans les populations jeunes, qui semblent être le moteur de l’épidémie, posent la question de l’efficacité vaccinale. Une future étude spécifique parait nécessaire. En effet, la primovaccination est réalisée dans 2/3 des cas avec un vaccin dépourvu de pertactine, antigène présent dans la très grande majorité des souches de l’épidémie actuelle à la différence des souches circulant avant la pandémie COVID-19.
Mots clesBordetella pertussis
coqueluche
enfants
épidémie
Evolution du taux de positivité dans le temps
Taux de positivité par tranche d'âge dans le temps |
p 002 epidemiologie moleculaire bacteries respiratoires et epidemie de coqueluche en occitanie titre session pa 01 infections respiratoires epidemiologie et diagnistic auteurs rouquet y 1 galinier j 1 garros s 1 naudy v 1 fevre a 1 separt z 2 salse m 1 3 coudene p 4 laborde m 2 jacquez a 3 depape j 1 bruno a 1 fabre a 1 bernier m 1 etablissement 1 inovie cbm muret france 2 inovie biofusion montauban france 3 inovie synairbio toulouse france 4 inovie lxbio rodez france presentateur bernier matthieu |
P-002 - Epidémiologie moléculaire bactéries respiratoires et épidémie de coqueluche en Occitanie
Titre session : PA-01 Infections respiratoires (épidémiologie et diagnistic)
Auteurs : Rouquet Y. (1), Galinier J. (1), Garros S. (1), Naudy V. (1), Fevre A. (1), Separt Z. (2), Salse M. (1,3), Coudene P. (4), Laborde M. (2), Jacquez A. (3), Depape J. (1), Bruno A. (1), Fabre A. (1), Bernier M. (1)
Présentateur : Bernier Matthieu
Etablissement : (1) INOVIE CBM, Muret, FRANCE; (2) INOVIE BIOFUSION, Montauban, FRANCE; (3) INOVIE SYNAIRBIO, Toulouse, FRANCE; (4) INOVIE LXBIO, Rodez, FRANCE
Objectif - IntroductionLes infections des voies respiratoires supérieures et inférieures ont vu leur épidémiologie évoluer récemment : recrudescence post covid des infections à Mycoplasma pneumoniae et forte augmentation des coqueluches depuis avril 2024. Nous décrivons l’épidémiologie par classe d’âge et par sexe des principaux germes recherchés par PCR multiplex dans le cadre de l’épidémie de coqueluche du début d’été 2024 en laboratoire de ville.
MaterielsNous avons analysé 4836 échantillons provenant de 7 départements différents région Occitanie ouest.
Technique : SEEGENE Allplex Pneumobacter Assay.
Bactéries recherchées: Bordetella pertussis, Bordetella parapertussis, Chlamydophila pneumoniae, Mycoplasma pneumoniae, Legionella pneumophila, Haemophilus influenzae, Steptococcus pneumoniae.
Période : 14 juin au 31 juillet 2024
ResultatsBactériologie : prévalence sur cette population testée pour toux pouvant évoquer une coqueluche est de 22,6% pour B.pertussis, 0,3% pour B.parapertussis, 1,6% pour C.pneumoniae,, 4,8% pour M.pneumoniae, <0,01% pour L.pneumophila, 31,0% pour H.influenzae et 21,5% pour S.pneumoniae.
B.pertussis et B.parapertussis : 1110 cas de coqueluche ont été diagnostiqués en 1 mois ½ avec une forte prédominance de B.pertussis 1090/1110 (98,56%). B.parapertussis est rarement retrouvée 16/1110 (1,44%). La répartition par classe d’âge des 1094 coqueluches à B.pertussis montre une prévalence maximale entre 4 et 5 ans à 51% puis entre 9 et 15 ans avec un pic à 10 ans à 62%.
C.pneumoniae, M.pneumoniae : circulation à bas bruit avec une prédominance de M.pneumoniae (236) par rapport à C.pneumoniae (77).
H.influenzae, S.pneumoniae : forte prévalence pour ces germes de la flore ORL largement au-dessus de 20%, dépassant les 30% pour H.influenzae.
L.pneumophila : 0 échantillon positif. ConclusionL’épidémie de coqueluche, presque exclusivement à B.pertussis, circule activement sur la région Occitanie et la vaccination ne semble pas empêcher ni le portage ni les symptômes de coqueluche chez les enfants. Ce travail confirme le besoin de disposer de ces tests PCR en contact des populations concernées pour réaliser un diagnostic rapide et identifier la circulation du B.pertussis dans les foyers familiaux pouvant être la source de contamination d’enfants de moins de 3 mois.
Mots clesEpidémiologie moléculaire, bactéries respiratoires, coqueluche
Demande de PCR coqueluche et prévalence de Bordetella pertussis par âge
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p 003 diagnostic bacteriologique des infections pediatriques a mycoplasma pneumoniae et bordetella pertussis titre session pa 01 infections respiratoires epidemiologie et diagnistic auteurs ok v 1 faury h 1 marques i 1 crempt s 1 figueiredo a 1 kerhouant n 1 labeyrie c 1 lecardonnel c 1 predal c 1 ferroni a 1 etablissement 1 aphp hopital necker enfants malades paris france presentateur ferroni agnes |
P-003 - Diagnostic bactériologique des infections pédiatriques à Mycoplasma pneumoniae et Bordetella pertussis
Titre session : PA-01 Infections respiratoires (épidémiologie et diagnistic)
Auteurs : Ok V. (1), Faury H. (1), Marques I. (1), Crempt S. (1), Figueiredo A. (1), Kerhouant N. (1), Labeyrie C. (1), Lecardonnel C. (1), Predal C. (1), Ferroni A. (1)
Présentateur : Ferroni Agnes
Etablissement : (1) APHP, Hôpital Necker-Enfants Malades, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction Depuis l’hiver 2023, des épidémies d'infections pulmonaires à Mycoplasma pneumoniae (Mp) et Bordetella pertussis (Bp) en pédiatrie nous ont incités à les documenter rapidement pour une prise en charge clinique optimale et débuter précocément un traitement par macrolides. Les panels multiplex sont intéressants car ils permettent de documenter l'infection virale ou bactérienne dans les 2 heures. Dans cette étude, nous avons évalué les performances du panel multiplex (MuP) QIAstat-Dx Respiratory SARS-CoV-2 (QIAGEN*), testant 18 cibles dont Mp et Bp, en comparaison de 2 kits de PCR en temps réel VIASURE testant pour l’un 3 cibles bactériennes dont Mp (Mp-RT), pour l’autre 3 espèces de Bordetella dont Bp (Bp-RT).
Materiels Entre octobre 2023 et juillet 2024, des écouvillons nasopharyngés ont été prélevés chez des enfants <.15 ans examinés aux urgences ou hospitalisés et présentant des symptômes pulmonaires. Les résultats de MuP pour la détection de Mp et de Bp ont été comparés à ceux des RT, à l'aide de l'outil statistique kappa (k).
Resultats Sur les 175 et 69 échantillons prélevés pour Mp et Bp respectivement, 65 (37.1%) et 28 (40.6%) étaient positifs avec MuP pour Mp et Bp, Les résultats étaient concordants avec les RT dans 163 cas (93.1 %, k=0.85, IC95% : 0.76 – 0.93) pour Mp et 55 cas (79.7 %, k=0.54, IC95% : 0.35 – 0.74) pour Bp. Les 12 discordances pour Mp (11 Mup +/RT- et 1 Mup-/RT+) et les 14 discordances pour Bp (Mup +/RT-) concernaient des Ct> 30.
Conclusion La concordance du panel MuP avec la RT est modérée pour Bp mais très bonne pour Mp. Sur les 12 discordances Mp, une seule était Mup-/RT+ (Ct 38.4), montrant une plus grande sensibilité de MuP, possiblement liée à un portage non responsable de la symptomatologie. MuP permet la détection simultanée de Mp et Bp avec un délai de rendu beaucoup plus rapide que la RT (2 H versus >= 12H), ce qui est un réel progrès pour la prise en charge des infections respiratoires en pédiatrie, notamment pour éliminer une infection bactérienne. Cependant elle est beaucoup plus coûteuse, et devrait donc être réservée aux enfants des services d'urgence et aux cas graves à l'hôpital, afin de commencer immédiatement un traitement antibiotique efficace ou éviter un traitement inutile si le résultat est négatif.
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Mots cles Bordetella oertussis
Mycoplasma pneumoniae
PCR multiplexe
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p 004 caracteristiques de la re emergence de cas d infection a mycoplasma pneumoniae en 2023 au chu de marseille titre session pa 01 infections respiratoires epidemiologie et diagnistic auteurs wolski a 1 edouard s 1 cortaredona s 1 cassir n 1 etablissement 1 ihu mediterranee infection marseille france presentateur cassir nadim |
P-004 - Caractéristiques de la ré-emergence de cas d'infection à Mycoplasma pneumoniae en 2023, au CHU de Marseille
Titre session : PA-01 Infections respiratoires (épidémiologie et diagnistic)
Auteurs : Wolski A. (1), Edouard S. (1), Cortaredona S. (1), Cassir N. (1)
Présentateur : Cassir Nadim
Etablissement : (1) IHU Méditerranée Infection, Marseille, FRANCE
Objectif - Introduction Dans un contexte de ré-emergence de cas d'infection à Mycoplasma pneumoniae (Mp) en 2023, les principaux objectifs de cette étude sont:
- Comparer les caractéristiques épidémiologiques et cliniques des cas d'infection à Mp diagnostiqués chez des adultes hospitalisés au CHU de Marseille (2023-2024) par rapport à celles des précédentes épidémies (2017-2022).
- Analyser les facteurs de risque d'infection à Mp sévère sur l'ensemble de notre cohorte de cas d'infection à Mp diagnostiqués chez des adultes hospitalisés au CHU de Marseille (2017-2024).
Materiels Une analyse rétrospective de séries de cas a été réalisée sur les patients adultes, admis au CHU de Marseille de juin 2017 à juin 2024, avec une PCR nasopharyngée et/ou respiratoire positive pour Mycoplasma pneumonie. Les présentations cliniques, biologiques et radiologiques, ainsi que l'évolution ont été analysées. Nous avons, dans un premier temps comparé les caractéristiques épidémiologiques et cliniques des infections à Mp entre 2017 et 2022 (période 1) avec l'épidémie actuelle (période 2). Nous avons, par la suite, déterminé les facteurs de risque d'infection à Mp sévère (pneumonie oxygénorequérante ou formes extrapulmonaires nécessitant une hospitalisation).
Resultats Au total, 202 patients ont été inclus, avec un sex-ratio de 1,7 et un âge moyen de 44 ans. Les caractéristiques cliniques, biologiques et radiologiques ne différaient pas significativement en analyse multivariée entre la période 1 (N=94) et la période 2 (N=108), hormis que les patients de la période 2 étaient moins oxygénorequérants et étaient moins fréquemment fébriles à l'admission. Les facteurs de risque indépendants d'infection sévère à Mp étaient l'âge, la présence d'une tachycardie, d'expectorations purulentes et de co-infection au moment du diagnostic.
Conclusion Au cours de l'épidémie actuelle (2023-2024), un plus grand nombre d'hospitalisations pour une infection à M. pneumoniae ont été observées au CHU de Marseille que pendant les cinq années précédentes. Les caractéristiques cliniques, biologiques et radiologiques demeurent comparables à celles des années antérieures. La co-infection constitue un facteur de risque de forme sévère renforçant l'intérêt de l'utilisation de panels syndromiques.
Mots cles Mycoplasma pneumoniae; émergence; PCR; pneumonie
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p 005 apport de lecouvillon oropharynge chez les patients sous ivacaftor tezacaftor elexacaftor titre session pa 01 infections respiratoires epidemiologie et diagnistic auteurs cardot martin e 1 valotaire e 1 limousin l 1 vasse m 1 grenet d 1 de miranda s 1 etablissement 1 hopital foch suresnes france presentateur cardot martin emilie |
P-005 - Apport de l’écouvillon oropharyngé chez les patients sous ivacaftor-tezacaftor-elexacaftor
Titre session : PA-01 Infections respiratoires (épidémiologie et diagnistic)
Auteurs : Cardot Martin E. (1), Valotaire E. (1), Limousin L. (1), Vasse M. (1), Grenet D. (1), De Miranda S. (1)
Présentateur : Cardot Martin Emilie
Etablissement : (1) HOPITAL FOCH, Suresnes, FRANCE
Objectif - Introduction La mucoviscidose est causée par des mutations du gène de la protéine CFTR. Pour la majorité des patients qui y sont répondeurs, le traitement par ivacaftor-tezacaftor-elexacaftor (Kaftrio, ETI) entraine une nette amélioration de leur état respiratoire et une relative diminution ou disparition rapide des sécrétions bronchiques. L’examen cytobactériologique des crachats (ECBC) est l’examen de référence pour analyser leur colonisation bactérienne bronchique. L’écouvillon oropharyngé (EO) pourrait être une solution pour évaluer la flore bronchique chez les patients devenus non sécrétants et donc non expectorants y compris après une séance de kinésithérapie respiratoire. Dans notre hôpital, les patients n’arrivant pas à expectorer ont eu systématiquement un EO. Le but de cette étude est d’évaluer l’apport de l’EO chez les patients sous ETI.
Materiels Dans cette étude rétrospective, tous les patients suivis au CRCM depuis au moins 1 an avant la mise sous ETI ont été inclus. Trois périodes ont été analysées: les années n-1, n+1, n+2 autour de la mise sous ETI. Les données colligées chaque année ont été : nombre de consultations et d’hospitalisations, nombre d’ECBC et d’EO, prélèvements positifs à S. aureus, P. aeruginosa, Stenotrophomonas spp, Burkholderia spp et Achromobacter spp.
Resultats 63 patients ont été inclus entre février 2020 et aout 2023. Parmi eux, des données étaient disponibles chez 54 patients pour l’année n+2. Les patients ont été vus en consultation de pneumologie en moyenne 5,3, 4,7 et 3,7 fois par an respectivement les années n-1, n+1 et n+2. Le nombre moyen d’hospitalisation annuelle était de 0,8, 0,4 et 0,2 respectivement les années n-1, n+1 et n+2. Le nombre moyen d’ECBC et de EO par patient était respectivement de 5,6 et 0,4 l’année n-1, 3 et 1,6 l’année n+1 et 2,2 et 1,5 l’année n+2. L’ECBC seul permettait de mettre en évidence la colonisation par au moins une bactérie pathogène chez 67% des patients l’année n+1 et 54% des patients l’année n+2. L’ECBC et l’EO permettaient de mettre en évidence une colonisation chez 84% (p=0,04 vs ECBC seul) l’année n+1 et 74% l’année n+2 (p=0,04).
Conclusion L’utilisation de l’EO en remplacement de l’ECBC quand celui-ci n’est pas réalisable améliore la détection de la colonisation par les pathogènes respiratoires après traitement par ETI.
Mots cles Mucoviscidose, Kaftrio, écouvillon oropharyngé, expectoration
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p 006 le portage dhaemophilus influenzae chez les enfants asymptomatiques en algerie titre session pa 01 infections respiratoires epidemiologie et diagnistic auteurs bouguenna i 1 keddari m 2 benkouider w 1 benmimoun a 1 elkrerarfi m 1 belbouab r 2 boukari r 2 ziane h 1 etablissement 1 ehs el hadi flici ex el kettar alger algerie 2 chu mustapha alger algerie presentateur ziane hanifa |
P-006 - Le portage d’Haemophilus influenzae chez les enfants asymptomatiques en Algérie
Titre session : PA-01 Infections respiratoires (épidémiologie et diagnistic)
Auteurs : Bouguenna I. (1), Keddari M. (2), Benkouider W. (1), Benmimoun A. (1), Elkrerarfi M. (1), Belbouab R. (2), Boukari R. (2), Ziane H. (1)
Présentateur : Ziane Hanifa
Etablissement : (1) EHS EL HADI FLICI Ex EL KETTAR, Alger, ALGERIE; (2) CHU MUSTAPHA, Alger, ALGERIE
Objectif - Introduction Haemophilus influenzae est l’une des principales bactéries du nasopharynx pouvant causer des infections en particulier chez les enfants. Le changement du profil bactériologique des souches d’H.influenzae responsables d’infections, ainsi que l’absence des données épidémiologiques en Algérie sur le portage de cette bactérie, soulignent la nécessité de déterminer la prévalence du portage nasopharyngé d’H.influenzae chez les enfants de moins de 5 ans asymptomatiques et d’étudier le profil de sensibilité aux antibiotiques.
Materiels Des prélèvements nasopharyngés ont été collectés chez les enfants au niveau de la PMI du CHU Mustapha à Alger, durant une période de 4 mois allant de 03 Mars au 20 Juin 2024 et analysés au Laboratoire Central de Biologie Médicale (LCBM) à l’EHS EL HADI FLICI (Ex El Kettar). H.influenzae a été identifié par des méthodes microbiologiques standards. L’étude de la sensibilité aux antibiotiques a été réalisée par méthode de diffusion des disques et la détermination de la concentration minimale inhibitrice (CMI) à l’ampicilline par E-test conformément aux recommandations du Clinical and Laboratory Standards Institute (CLSI) 2020. Le sérotypage a été effectué par l’agglutination au latex spécifique du sérotype b. La détermination du biotype s’est faite par la recherche d’urée, indole et ornithine décarboxylase.
Resultats Parmi 159 enfants inclus, 24 (15,1%) étaient porteurs d’Haemophilus spp. avec 16 (10,1%) souches identifiées H.influenzae. Toutes les souches d’H.influenzae étaient de sérotype non b et de biotype différent. La résistance à l’ampicilline était de 37,5% (n=6) par production de pénicillinase (n=3) et modification de PBP3 (BLNAR) (n=3). Les CMI de l’ampicilline étaient entre 1 et 4 µg/ml chez 2 souches et ≥4 µg/ml chez 4 souches. Aucune résistance à l’amoxicilline/acide clavulanique et au céfotaxime n’a été détectée. Six souches étaient résistantes à trimétroprime-sulfaméthoxazole.
Conclusion Cette étude, la première en Algérie, fournit un premier aperçu sur le taux de portage nasopharyngé d’H.influenzae chez les enfants et la résistance aux antibiotiques, notamment aux bêtalactamines. Des enquêtes de portage doivent être poursuivies régulièrement afin d’assurer une surveillance épidémiologique.
Mots cles Nasopharynx, enfants de moins de 5ans, Haemophilus infuenzae, sérotype non b, BLNAR/pénicillinase.
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p 007 observatoire regional pneumocoque pays de la loire donnees 2009 2023 titre session pa 01 infections respiratoires epidemiologie et diagnistic auteurs zins c 1 2 beaudron a 1 bendahan m 1 corvec s 1 de gastines g 1 lemenand o 1 leterrier m 1 milliere l 1 morvan p 1 sansot m 1 touroult jupin p 1 vrain a 1 varon e 3 kempf m 1 2 etablissement 1 observatoire regional du pneumocoque region des pays de la loire angers france 2 departement de biologie des agents infectieux uf de bacteriologie centre coordinateur orp pays de la loire chu angers angers france 3 centre national de reference des pneumocoques cnrp centre hospitalier intercommunal de creteil paris france presentateur zins charlie |
P-007 - Observatoire Régional Pneumocoque Pays de la Loire : données 2009-2023
Titre session : PA-01 Infections respiratoires (épidémiologie et diagnistic)
Auteurs : Zins C. (1,2), Beaudron A. (1), Bendahan M. (1), Corvec S. (1), De Gastines G. (1), Lemenand O. (1), Leterrier M. (1), Milliere L. (1), Morvan P. (1), Sansot M. (1), Touroult-Jupin P. (1), Vrain A. (1), Varon E. (3), Kempf M. (1,2)
Présentateur : Zins Charlie
Etablissement : (1) Observatoire Régional du Pneumocoque région des Pays de la Loire, Angers, FRANCE; (2) Département de Biologie des agents infectieux, UF de Bactériologie, centre coordinateur ORP Pays de la Loire CHU Angers , Angers, FRANCE; (3) Centre National de Référence des Pneumocoques (CNRP), Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil, Paris, FRANCE
Objectif - IntroductionAnalyser les données de résistance aux antibiotiques et les sérotypes des souches de pneumocoque (Sp) isolées d’infections invasives (IIP) entre 2009 et 2023 dans l'Observatoire Régional du Pneumocoque (ORP) Pays de la Loire. MaterielsLes souches isolées de liquide cérébro-spinal (LCS) et d’hémocultures chez l’enfant (E) et l’adulte (A) ont été étudiées pour leur résistance à pénicilline G (PEN), à l’amoxicilline (AMX) et au céfotaxime (CTX) et interprétés selon les recommandations du CASFM/EUCAST 2023. Le sérotypage a été réalisé par le CNRP sur un quota de souches. Nous avons analysé l’année 2009, année avant l’introduction du PCV13 en France puis toutes les années impaires jusqu’en 2023. ResultatsEntre 2009 et 2015, nous avons observé un diminution importante du nombre de souches de Sp, à la fois chez l’A et chez l’E, suivie d’une augmentation jusqu’en 2019, d’une nouvelle baisse liée à la pandémie de COVID puis d’une ré-augmentation en 2023.
La résistance à la PEN reste globalement stable ces dernières années. Concernant les LCS, en 2023, 7% des souches de Sp isolées chez l’A étaient résistantes à l’AMX mais aucune au CTX. Dans les HEM, en 2023, aucune souche résistante à l’AMX ou au CTX n’a été observée, que ce soit chez l’A ou chez l’E.
En 2023, les sérotypes du vaccin PCV13 ne représentent plus que 27% des souches de Sp isolées d’IIP chez l’A et 0% chez l’E. Chez l’A, la plus grande couverture vaccinale est obtenue avec le PPV23 (73%), suivie du PCV20 (64%). Chez l’E, le nouveau vaccin PCV15 couvre 28% des souches de Sp isolées d’IIP et le PCV20, 67%, mais l’effectif est faible (n=17). Chez l’A, les sérotypes 3 et 19A restent encore très présents, ils représentent 24% des souches isolées d’IIP. De plus, on note une augmentation majeure du sérotype 8 qui représente en 2023 17% des souches isolées. Tous ces sérotypes sont compris dans le vaccin PPV23 et dans le PCV20. ConclusionLa poursuite de la surveillance du pneumocoque par les ORP apparaît indispensable du fait de la variation rapide des sérotypes impliqués et de l’évolution des résistances associées, en particulier depuis l’introduction des nouveaux vaccins, notamment PCV15 et PCV20. Mots clesObservatoires Régionaux du Pneumocoque (ORP) ; Pays de la Loire ; épidémiologie pneumocoque ; résistance ; sérotypes
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p 008 tests igra impact de la parution du jo du 19 12 2022 titre session pa 01 infections respiratoires epidemiologie et diagnistic auteurs barbry a 1 ovize a 1 garcia m 1 etablissement 1 eurofins biomnis lyon france presentateur garcia marine |
P-008 - Tests IGRA : impact de la parution du JO du 19/12/2022
Titre session : PA-01 Infections respiratoires (épidémiologie et diagnistic)
Auteurs : Barbry A. (1), Ovize A. (1), Garcia M. (1)
Présentateur : Garcia Marine
Etablissement : (1) EUROFINS BIOMNIS, Lyon, FRANCE
Objectif - IntroductionLa tuberculose est l’une des 10 premières causes de mortalité dans le monde et entraîne 1,8 M de décès chaque année. L’infection tuberculeuse latente (ITL) est définie comme un état de réponse immunitaire persistante à la stimulation par les antigènes de M. tuberculosis sans signes cliniques d’une tuberculose maladie. Le diagnostic de l’ITL s’effectue à l’aide d’un test cutané à la tuberculine (TCT) ou de tests Interféron Gamma Release Assay (IGRA). Au laboratoire Eurofins-Biomnis les tests IGRA sont réalisés avec le kit Quantiféron Gold Plus, Qiagen® (QTF). Les demandes de QTF au sein de notre laboratoire ne cessent de croître ces dernières années (en moyenne +24%/an sur les 3 dernières années). Fin 2022, l’Assurance Maladie a ajouté la mention « exposition documentée à un cas index sujets > 15 ans », dans la liste des indications pour lesquelles les tests IGRA sont pris en charge (JO 16.12.2022). L’objectif de ce travail était d’évaluer l’impact de la parution de ce Journal Officiel sur la prescription des tests IGRA. MaterielsPour cette étude rétrospective nous avons extrait les données suivantes de QTF (Quantiféron Gold Plus, Qiagen®) reçus au laboratoire Eurofins-Biomnis sur la même période (février à avril inclus) pour les années 2022 et 2023 : indication de prescription (cf tableau 1) et résultat du test QTF. Ont été exclus les dossiers pour lesquels l’indication de prescription n’était pas renseignée. Nous avons déterminé les % de croissance entre les deux périodes et comparé les % de QTF positifs sur les 2 périodes étudiées. ResultatsLes résultats sont synthétisés dans le tableau 2. ConclusionNous observons une croissance majeure de la prescription de QTF pour l’indication « exposition à un cas index » (+157.30%) entre les deux périodes. Ces résultats sont en faveur d’un impact positif et immédiat de l’ajout d’une nouvelle indication de remboursement des tests IGRA par l’Assurance Maladie. En outre nous observons une diminution globale du nombre de QTF positifs ainsi qu’une baisse significative du % de QTF positifs entre les deux périodes. Ceci pourrait être le fruit de la stratégie de l’OMS de 2015 visant à réduire de 90% l’incidence de la tuberculose d’ici à 2035 (la prévention de la tuberculose évolutive par le traitement de l’ITL est une composante essentielle de la stratégie de l’OMS pour mettre fin à la tuberculose). Mots clesITL, IGRA, tuberculose
Tableau 1. Les différentes indications de la prescription des tests IGRA
Tableau 2. Synthèse des résultats
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p 009 evaluation de la pcr bactoreal nocardia spp dans des echantillons respiratoires titre session pa 01 infections respiratoires epidemiologie et diagnistic auteurs maubaret c 1 mathar m 1 meunier f 1 rodriguez nava v 2 lebeaux d 1 bercot b 1 camelena f 1 etablissement 1 hopital saint louis lariboisiere aphp paris france 2 observatoire francais des nocardia universite de lyon lyon france presentateur camelena francois |
P-009 - Evaluation de la PCR BactoReal® Nocardia spp dans des échantillons respiratoires
Titre session : PA-01 Infections respiratoires (épidémiologie et diagnistic)
Voir le poster
Auteurs : Maubaret C. (1), Mathar M. (1), Meunier F. (1), Rodriguez-Nava V. (2), Lebeaux D. (1), Berçot B. (1), Camelena F. (1)
Présentateur : Camelena François
Etablissement : (1) Hôpital Saint-Louis - Lariboisière, APHP, Paris, FRANCE; (2) Observatoire Français des Nocardia, Université de Lyon , Lyon, FRANCE
Objectif - IntroductionLe diagnostic bactériologique de nocardiose repose principalement sur la culture qui s’avère longue et fastidieuse. La PCR BactoReal® Nocardia spp. à usage vétérinaire est le seul test de PCR en temps réel commercialisé disponible pour la détection des Nocardia. L’objectif de ce travail a été d’évaluer rétrospectivement les performances de ce kit sur des prélèvements respiratoires enrichis artificiellement en Nocardia et en bactéries apparentées. MaterielsDans un premier temps, le kit a été évalué sur 46 échantillons (23 LBA et 23 crachats) qui ont été artificiellement enrichis à partir de culture de Nocardia. Au total, 15 souches de Nocardia caractérisées (10 espèces différentes) et huit autres bactéries appartenant à la classe des Actinomycetes (4 Actinomyces sp., 3 Gordonia sp. et 1 Detzia) ont été utilisées avec 2 inocula différents (106 et 103 UFC/ml). Dans un second temps, 23 prélèvements cliniques primaires incluant 2 positifs à Nocardia ont été rétrospectivement testés. Chaque échantillon a été extrait en Qiasymphony (DSP Virus/pathogen kit, QIAGEN) et la PCR en temps réel a été réalisée sur Applied 7500 (ThermoFisher) à l’aide du kit BactoReal® Nocardia spp. ResultatsTous les prélèvements enrichis en Nocardia ont été détectés positifs par la PCR, quelle que soit l’espèce testée [Cycle Threeshold (Ct) 19,4-29,7]. Dans les LBA et les crachats enrichis en Nocardia, la moyenne des Ct était de 23,4 (20,8-26,2) et 24,7 (19,4-27,3) pour les inocula à 106 UFC/ml et de 26,1 (23,9-28,0) et 27,3 (24,5-29,7) pour les inocula à 103 UFC/ml, respectivement. Les inocula de Nocardia spp. à 106 UFC/ml avait un Ct significativement plus bas que ceux à 103 UFC/ml. (Fig.1). Dans les LBA enrichis avec d’autres genre bactériens (Actinomycetes), des amplifications tardives étaient observées [moyenne des Ct : 37,7 (32-46)] pour un inoculum de 106 UFC/ml.
Les 2 prélèvements positifs en culture/examen direct avaient une PCR positive avec un Ct à 33,1 et à 28 et les 21 restants négatifs en culture étaient négatifs en PCR. ConclusionLa PCR BactoReal®Nocardia spp. est une technique très sensible et pourrait être positionnée en première intention chez les patients suspects de nocardioses pulmonaires avant la culture. Une évaluation prospective des performances du kit à partir des prélèvements cliniques est en cours. Mots clesNocardia spp. – Diagnostic moléculaire – Actinomycetes
Figure 1 : Comparaison des Ct entre les différents inocula des prélèvements enrichis en Nocardia et en bactéries apparentées (autres actinobactéries).
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p 011 infection sur materiel dosteosynthese orthopedique profil microbiologique titre session pa 02 infections osteo articulaires auteurs benzarti s 1 sallem s 1 bellaaj a 1 bahroun s 3 ernandes h 1 jribi r 1 meddeb m 2 daghfous s 3 mestiri m 2 kooli i 1 etablissement 1 service de maladies infectieuses institut mohamed kassab d ortopedie tunis tunisie 2 service d orthopedie adulte institut mohamed kassab d orthopedie tunis tunisie 3 service d othopedie traumatologique institut mohamed kassab d orthopedie tunis tunisie presentateur kooli ikbal |
P-011 - Infection sur matériel d’ostéosynthèse orthopédique: profil microbiologique
Titre session : PA-02 Infections osteo articulaires
Voir le poster
Auteurs : Benzarti S. (1), Sallem S. (1), Bellaaj A. (1), Bahroun S. (3), Ernandes H. (1), Jribi R. (1), Meddeb M. (2), Daghfous S. (3), Mestiri M. (2), Kooli I. (1)
Présentateur : Kooli Ikbal
Etablissement : (1) service de maladies infectieuses, institut Mohamed Kassab d'ortopédie, Tunis, TUNISIE; (2) service d'orthopédie adulte, institut Mohamed Kassab d'orthopédie, Tunis, TUNISIE; (3) service d'othopédie traumatologique, institut Mohamed Kassab d'orthopédie, Tunis, TUNISIE
Objectif - IntroductionLes infections ostéoarticulaires sur matériel sont une complication de plus en plus fréquente et responsable d’une morbi-mortalité importante. L’objectif de notre travail était de décrire les profils microbiologiques de ces infections.
MaterielsEtude descriptive, rétrospective, portant sur les patients hospitalisés pour infection sur MOS au service des Maladies Infectieuses de l’institut Mohamed Tayeb Kassab d’orthopédie sur une période de 2 ans [juillet2022-juin 2024].
ResultatsNotre étude a concerné 58 cas d’infections sur matériel dont 30 patients sont de sexe masculin. Les examens microbiologiques étaient pratiqués dans 58 cas : hémocultures (n=41,71%), ECBU (n=22, 38%), et prélèvements préopératoires (n=54, 93%). Le germe incriminé était retrouvé dans 47 cas. L’infection était considérée monomicrobienne dans 20 cas. Les hémocultures réalisées chez 41 patients, étaient positives dans 12% des cas. Les germes isolés étaient Escherichia coli (E.coli) de phénotype sauvage dans 2 cas, Staphylococcus aureus métiS (SAMS) dans 1 cas, Klebsiella pneumoniae (Kp) BLSE dans 1 cas, Staphylococcus à coagulase négative (SCN) dans 1 cas et Stenotrophomonas maltophilia dans 1 cas. L’ECBU réalisé chez 22 patients était positif dans 27% des cas. On a isolé E.coli de phénotype sauvage dans 4 cas, E.coli BLSE dans 1 cas, Pseudomonas aeruginosa (PA) de phénotype sauvage dans 1 cas et Kp de phénotype sauvage dans 1 cas. Les prélèvements microbiologiques préopératoires étaient positifs dans 84% des cas. On a isolé SAMS dans 12 cas, SCN métiS dans 6 cas, SCN métiR dans 3cas, Enterococcus feacalis sauvage dans 8 cas, PA sauvage dans 6 cas, Acinetobacter Baumanii dans 2 cas, KP BLSE dans 5 cas, E.coli BLSE dans 3 cas, Proteus mirabilis et Enterobacter cloacae sauvages dans 10 cas et E.coli sauvage dans 5 cas.
ConclusionNotre étude montre une prédominance des BGN avec une place considérable pour les BGN non fermentant. Ce qui rend le traitement de ces infections de plus en plus difficile faisant face parfois à des impasses thérapeutiques.
Mots clesinfection ostéoarticulaire
microbiologie
matériel d'ostéosynthèse
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p 012 infections osteoarticulaires sur materiel souches bacteriennes et resistances aux antibiotiques titre session pa 02 infections osteo articulaires auteurs blaiech a 1 dhraief s 1 maamar b 1 bellil j 1 annabi h 2 thabet l 1 etablissement 1 laboratoire de biologie medicale centre de traumatologie et des grands brules universite tunis el manar faculte de medecine de tunis ur22sp03 tunis tunisie 2 service dorthopedie centre de traumatologie et des grands brules tunis tunisie presentateur bellil jawher |
P-012 - Infections ostéoarticulaires sur matériel : souches bactériennes et résistances aux antibiotiques
Titre session : PA-02 Infections osteo articulaires
Auteurs : Blaiech A. (1), Dhraief S. (1), Maamar B. (1), Bellil J. (1), Annabi H. (2), Thabet L. (1)
Présentateur : Bellil Jawher
Etablissement : (1) Laboratoire de biologie médicale, Centre de traumatologie et des grands brulés, Université Tunis el Manar, Faculté de médecine de Tunis,UR22SP03 , Tunis, TUNISIE; (2) Service d’orthopédie, Centre de traumatologie et des grands brulés, Tunis, TUNISIE
Objectif - Introduction Les infections ostéoarticulaires sur matériels (IOAM) présentent un risque élevé d’échec thérapeutique et de morbidité à long terme, avec une évolution fréquente vers la chronicité ou la récidive. L'antibiothérapie est un pilier fondamental de la prise en charge des infections ostéoarticulaires (IOA). Une antibiothérapie adaptée est cruciale pour favoriser la guérison, éviter les complications, et limiter les risques de rechute.
Materiels Étude rétrospective sur une période de cinq ans (2019-2023), réalisée au Centre de Traumatologie et des Grands Brûlés de Tunis. Tous les prélèvements ostéoarticulaires provenant de patients suspects d’IOAM ont été inclus. L'identification des bactéries a été effectuée par les méthodes conventionnelles. L'antibiogramme a été réalisé par diffusion en milieu gélosé (selon les recommandations CA-SFM annuellement révisées).
Resultats Sur les 495 prélèvements effectués, 624 souches bactériennes ont été isolées, avec un taux de positivité de 80,5 %. Les infections ostéoarticulaires polymicrobiennes représentaient 38,7 % des cas. Staphylococcus aureus était l'agent pathogène le plus fréquemment identifié (20,3 %), suivi de Klebsiella pneumoniae (Kp) (14,6 %) et des staphylocoques à coagulase négative (SCN) (12,8 %). Pseudomonas aeruginosa et Acinetobacter baumannii représentaient respectivement 9 % et 6,1 % des souches. Le taux de résistance à la méticilline était de 21,1 % pour S. aureus, contre 55,9 % pour les SCN p < 0,0001). Toutes les souches de Staphylococcus spp étaient sensibles aux glycopeptides, au linézolide, et à la tigécycline. Concernant Kp, les taux de résistance au céfotaxime, à la pipéracilline-tazobactam et à l’imipénème étaient de 66,7 %, 64,1 % et 16,1 %, respectivement. De plus, 53,5 % des souches étaient résistantes à la gentamicine et 73,7 % à la ciprofloxacine. Deux souches ont montré une résistance à la colistine. P. aeruginosa présentait des résistances à la ceftazidime et à l’imipénème dans 16,7 % et 18,3 % des cas, respectivement. Plus de 90 % des souches d’ A. baumannii étaient résistantes au ceftazidime, à l’imipénème, à la ciprofloxacine et à la gentamicine, avec une seule souche résistante à la colistine.
Conclusion Une surveillance continue des infections ostéoarticulaires sur matériel est essentielle pour orienter l'antibiothérapie probabiliste et améliorer le pronostic des patients.
Mots cles Infections dues aux prothèses, Antibiorésistance
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p 013 calprotectine et crp articulaires nouveaux outils diagnostiques des infections osteo articulaires sur prothese titre session pa 02 infections osteo articulaires auteurs ruffier d epenoux l 1 hervochon c 1 nich c 1 lecomte r 1 robert m 1 paquin a 1 corvec s 1 etablissement 1 chu nantes nantes france presentateur corvec stephane |
P-013 - Calprotectine et CRP articulaires : nouveaux outils diagnostiques des infections ostéo-articulaires sur prothèse
Titre session : PA-02 Infections osteo articulaires
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Auteurs : Ruffier D'epenoux L. (1), Hervochon C. (1), Nich C. (1), Lecomte R. (1), Robert M. (1), Paquin A. (1), Corvec S. (1)
Présentateur : Corvec Stéphane
Etablissement : (1) CHU Nantes, Nantes, FRANCE
Objectif - IntroductionLe diagnostic des infections ostéo-articulaires sur prothèse (IOAP) peut constituer un challenge. L’identification de biomarqueurs articulaires s’avère une option pour optimiser le diagnostic et la prise en charge des patients. L’objectif de cette étude est l’évaluation des performances de la calprotectine et de la CRP articulaires dans le diagnostic des IOAP. MaterielsD’Avril 2022 à Juin 2024, tout patient adulte bénéficiant d’une ponction pré ou per-opératoire sur prothèse était inclus dans cette étude monocentrique puis multicentrique prospective, non interventionnelle. Les patients ayant eu une pose de prothèse datant de moins de 3 mois ou présentant une maladie inflammatoire systémique étaient exclus. Pour chaque liquide articulaire (LA), un dosage de calprotectine (Optilite® Bühlmann, seuil de référence < 50 mg/L) et de CRP articulaire (cobas®800 Roche, seuil de référence < 8,8 mg/L) étaient effectués. Les patients étaient considérés comme infectés (groupe IOAP) ou non infectés (groupe non IOAP) suite à la décision de la RCP IOA. Resultats136 patients ont été inclus. 54 patients ont été exclus (quantité insuffisante de LA ou absence d’adhésion aux critères d’inclusion). 58 LA étaient issus d’une reprise chirurgicale (70,7%, 58/82) et 24 LA d’une ponction à visée diagnostique (29,3%, 24/82). Les patients inclus étaient majoritairement des hommes 70,7% (58/82), avec un âge médian de 70,5 ans. 49 patients (59,8%, 49/82) ont été considérés comme présentant une IOAP suite à la RCP IOA. Les performances de ces deux paramètres sont présentées dans les Figures 1 et 2. Les sensibilité, spécificité, VPP et VPN de la calprotectine articulaire étaient respectivement de 98%, 66,7%, 81,4% et 95,7% et celles de la CRP articulaire étaient de 81,6%, 78,8%, 85,1% et 74,2%. ConclusionDans cette étude un patient avait une valeur faussement négative de calprotectine. Il s’agissait d’un patient admis pour un deuxième temps chirurgical (2T) avec plusieurs prélèvements positifs à Cutibacterium acnes. Certains auteurs ont rapporté lors des 2T que Cutibacterium acnes pouvaient persister en intra-osseux expliquant le faible inoculum bactérien et le déficit de performance des biomarqueurs synoviaux. Malgré ce cas, ces résultats montrent l’intérêt de la calprotectine pour ses excellentes sensibilité et VPN. Mots clesCalprotectine-CRP articulaires
Dosage de la calprotectine synoviale chez les patients infectés et non infectés et courbe ROC.
Dosage de la CRP synoviale chez les patients infectés et non infectés et courbe ROC. |
p 014 diagnostic bacteriologique de la spondylodiscite tuberculeuse titre session pa 02 infections osteo articulaires auteurs selmi m 1 maatouk y 1 dhaou m 1 zaibi o 1 belghouthi a 1 kahloul a 1 boukadida j 1 marzouk m 1 hannachi n 1 etablissement 1 laboratoire de microbiologie hopital farhat hached sousse tunisie presentateur selmi meriam |
P-014 - Diagnostic bactériologique de la spondylodiscite tuberculeuse
Titre session : PA-02 Infections osteo articulaires
Auteurs : Selmi M. (1), Maatouk Y. (1), Dhaou M. (1), Zaibi O. (1), Belghouthi A. (1), Kahloul A. (1), Boukadida J. (1), Marzouk M. (1), Hannachi N. (1)
Présentateur : Selmi Meriam
Etablissement : (1) Laboratoire de microbiologie Hopital Farhat Hached, Sousse, TUNISIE
Objectif - Introduction La tuberculose demeure la principale cause de spondylodiscites infectieuses en Tunisie. Le diagnostic de certitude de cette maladie est exclusivement bactériologique.
L’objectif de notre travail était de comparer les moyens de diagnostic bactériologique de la spondylodiscite tuberculeuse.
Materiels Étude transversale menée sur 10 ans (2013-2022), portant sur les prélèvements de biopsies disco vertébrales (BDV) et les ponctions d’abcès du psoas compliquant une spondylodiscite reçus au laboratoire de Microbiologie du CHU farhat hached de Sousse à visée d’étude mycobactériologique.
L’examen direct (ED) et la culture étaient systématiquement effectués. La PCR était indiquée en cas de doute diagnostic ou de suspicion de tuberculose multirésistante. La technique de PCR utilisée était la PCR en temps réel (qPCR) par le GeneXpert MTB/RIF.
La sensibilité et la spécificité de l’ED et de la qPCR étaient comparées à la culture considérée la technique de référence.
Resultats Nous avons colligé 111 prélèvements. Une prédominance féminine était notée avec un sexe ratio H/F= 0,6. Les services les plus pourvoyeurs étaient le service de rhumatologie (38%) suivi par le service des maladies infectieuses (25%). Les prélèvements reçus étaient à type de BDV (n=79 ;71 %) et de ponctions d’abcès du psoas (n=32 ; 29%).
La culture était positive pour 8 prélèvements, considérés les vrais positifs de notre étude (taux de positivité: 7,2%). Ce taux de positivité était variable selon la nature du prélèvement ostéoarticulaire toutefois la différence était non significative (BDV : n=6; 7,6% versus ponction d’abcès du posas : n=2 ; 6,3% ; p=1).
Un seul ED était positif, issu d’une ponction d’abcès du psoas, déterminant ainsi une sensibilité de l’ED de 12,5% et une spécificité de 100 %.
La qPCR était réalisée pour 64 prélèvements (57,6%) dont 8 étaient positifs présentant une sensibilité et une spécificité absolues (100 %).
Conclusion L’apport de la PCR en temps réel par GeneXpert s’avère être extrêmement important pour le diagnostic de la spondylodiscite tuberculeuse. Toutefois, le recours aux techniques conventionnelles notamment la culture, demeure indispensable.
Mots cles Spondylodiscite, tuberculose vertébrale, biologie moléculaire.
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p 015 modele in vitro d extraction bacterienne d un tissu osseux titre session pa 02 infections osteo articulaires auteurs ribeiro l 3 4 lebidois v 4 rottman m 1 3 4 roux a 2 3 etablissement 1 hopital raymond poincare gh universite paris saclay assistance publique hopitaux de paris garches france 2 hopital ambroise pare gh universite paris saclay assistance publique hopitaux de paris boulogne billancourt france 3 umr u1173 inserm uvsq ufr simone veil universite paris saclay uvsq garches france 4 diagante sas neuilly sur seine france presentateur rottman martin |
P-015 - Modèle in vitro d'extraction bactérienne d'un tissu osseux
Titre session : PA-02 Infections osteo articulaires
Auteurs : Ribeiro L. (3,4), Lebidois V. (4), Rottman M. (1,3,4), Roux A. (2,3)
Présentateur : Rottman Martin
Etablissement : (1) Hôpital Raymond Poincaré, GH Université Paris Saclay, Assistance Publique Hôpitaux de Paris, Garches, FRANCE; (2) Hôpital Ambroise Paré, GH Université Paris Saclay, Assistance Publique Hôpitaux de Paris, Boulogne Billancourt, FRANCE; (3) UMR U1173 INSERM-UVSQ, UFR Simone Veil, Université Paris Saclay UVSQ, Garches, FRANCE; (4) DIAGANTE SAS, Neuilly Sur Seine, FRANCE
Objectif - IntroductionL'évaluation des méthodes de traitement des échantillons périprothétiques est difficile, en partie à cause de la variabilité des échantillons adressés pour analyse. Nous présentons un modèle in vitro permettant de caractériser la quantité de bactéries vivantes et d'ADN bactérien récupéré dans les tissus animaux solides et la performance des dispositifs approuvés CE-IVD disponibles. MaterielsDes stocks titrés de Staphylococcus aureus ont été préparés. Des échantillons ont été préparés à partir de côtes de veau bouchères. L'extrémité costo-sternale des os a été découpée en segments de 1 cm de large à l'aide d'une scie à chantourner et des fragments de 1 cm de long ocoupés aux extrémités supérieure et inférieure de l'os. Un canal a été percé à l'aide d'une aiguille mousse de 18G à travers l'os spongieux en respectant la barrière corticale. 2 x 10 4 UFC ont été injectés dans le canal et l'ouverture obstruée par un bouchon d'alginate. Les échantillons ont été placés dans les dispositifs de dissociation et sur les instruments appropriés : TISSUtainer Diagante sur broyeur Retsch MM400 ; UTX001 Labellians sur IKA UltraTurrax ; ProbeAxe Evolution Axonlab sur Spinax Axonlab. 500 µl des suspensions ont été ensemencées au rateau sur des géloses chromogènes sélectives pour S. aureus (SAIDE) et les UFC dénombrées après 24 heures. 200µl de la suspension ont été utilisés pour la détection moléculaire à l'aide d'une qPCR Spa spécifique de S. aureus. ResultatsL'os utilisé pour l'étude était lourdement contaminé mais exempt de S. aureus lors de l’extraction des échantillons contrôles. Le pourcentage de récupération bactérienne (UFC par organe/UFC inoculumx100) a varié de 30 % à 95% selon les dispositifs utilisés. Les dispositifs de broyage mis en œuvre proposaient des volumes de resuspension différents et les résultats sont exprimés par échantillon et non en concentration. Les ratios des Ct obtenus par qPCR reflétaient les résultats obtenus par culture. ConclusionLe taux de récupération des bactéries est fortement influencé par la methode de broyage employée. La pertinence clinique de ces résultats in vitro doit être confirmée par un essai clinique prospectif dans un contexte réel d'infections ostéo-articulaires. Mots clesProsthetic joint infection
Sample preparation
Infection
Disruption
In vitro Diagnostic
Performance d'extraction bacterienne des dispositifs évalués
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p 016 diagnostic biologique des infections sur materiel non intravasculaire enquete de pratiques 2024 titre session pa 02 infections osteo articulaires auteurs violette j 1 van agt s 2 college de bacteriologie virologie hygiene des hop 3 etablissement 1 groupement de cooperation sanitaire de saintonge laboratoire interhospitalier saintes france 2 laboratoire centre hospitalier de boulogne sur mer boulogne sur mer france 3 college de bacteriologie virologie hygiene des hopitaux col bvh versailles france presentateur van agt stephanie |
P-016 - Diagnostic biologique des infections sur matériel non intravasculaire : enquête de pratiques 2024
Titre session : PA-02 Infections osteo articulaires
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Auteurs : Violette J. (1), Van Agt S. (2), Collège De Bactériologie Virologie Hygiène Des Hôp (. (3)
Présentateur : Van Agt Stéphanie
Etablissement : (1) Groupement de Coopération Sanitaire de Saintonge - laboratoire interhospitalier, Saintes, FRANCE; (2) Laboratoire - Centre Hospitalier de Boulogne-sur-mer, Boulogne-Sur-Mer, FRANCE; (3) Collège de Bactériologie Virologie Hygiène des Hôpitaux (COL.BVH), Versailles, FRANCE
Objectif - Introduction Le COL.BVH a réalisé une enquête de pratiques afin de décrire et comparer les habitudes de chaque structure sur le diagnostic biologique des infections sur matériel autre qu’intravasculaire.
Materiels Un questionnaire a été adressé en avril 2024 aux 180 biologistes adhérents au COL.BVH.
Resultats 39 LBM ont répondu, soit 99 structures hospitalières.
Concernant les infections sur matériel endo-urinaire, 41% des LBM ont modifié leurs pratiques suite aux dernières recommandations. Pour 53%, les renseignements cliniques sont signalés par les services. 62% des LBM ne réalisent pas d'antibiogramme ciblé. 21% ne font pas la leucocyturie pour les ECBU recueillis sur matériel. Si plus de 3 germes en culture en vue d'un changement de sonde urétérale ou avant une chirurgie, les identifications et antibiogrammes sont réalisés peu importe la quantité (38%), sur les 2 espèces majoritaires avec risque de résistances (33%). Sur sonde à demeure chez un patient avec symptomatique, 44% demandent un nouveau prélèvement.
Concernant les infections orthopédiques sur matériel, 92% reçoivent plus de 3 prélèvements (5: 59%; 4: 10%; 3: 23%). 28% des LBM ont des codes d'enregistrements différents (avec/sans matériel). 46% les traitent 24h/24 ;?59% 7j/7, sinon les échantillons sont conservés à 4°C (84%). 79% broient à l’aide d’un homogénéiseur-disperseur, 38% la biopsie est mise dans le tube dès le bloc. 34% des LBM utilisent 2 jeux de géloses, 51% lisent les boîtes sous PSM. La majorité incube 5 j les milieux solides aérobies, 14 j les anaérobies et liquides. 54% des LBM repiquent les milieux liquides systématiquement. Les variants microcolonies sont recherchés systématiquement (51%), avec 2 antibiogrammes distincts (28%). L’antibiogramme des staphylocoques non aureus (même espèce/morphotype) est réalisé sur tous les prélèvements positifs (51%) ou sur 2 (31%).
Concernant les prélèvements pour suspicions de PAVM, 50% les traitent 24h/24, 64% 7j/7, 77% quelle que soit la qualité de l’échantillon. Les aspirations et les LBA sont les plus fréquemment prélevés. 82% des LBM utilisent les seuils pour interpréter les cultures. 69% font des PCR syndromiques ciblant la sphère respiratoire basse, prescription protocolisée pour 54%.
Conclusion Globalement, les pratiques sont hétérogènes selon les structures et peu protocolisées, malgré des recommandations existantes (REMIC).
Mots cles Enquête de pratiques, diagnostic biologique, matériel
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p 017 etude de la sensibilite aux antibiotiques de souches cliniques de cutibacterium acnes par la technique de reference en microdilution impact clinique de concentrations critiques titre session pa 02 infections osteo articulaires auteurs ruffier d epenoux l 1 gouyette l 1 hervochon c 1 rwayane k 1 guillouzouic a 1 persyn e 1 paquin a 1 corvec s 1 etablissement 1 chu nantes nantes france presentateur corvec stephane |
P-017 - Étude de la sensibilité aux antibiotiques de souches cliniques de Cutibacterium acnes par la technique de référence en microdilution : impact clinique de concentrations critiques
Titre session : PA-02 Infections osteo articulaires
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Auteurs : Ruffier D'epenoux L. (1), Gouyette L. (1), Hervochon C. (1), Rwayane K. (1), Guillouzouic A. (1), Persyn E. (1), Paquin A. (1), Corvec S. (1)
Présentateur : Corvec Stéphane
Etablissement : (1) CHU Nantes, Nantes, FRANCE
Objectif - IntroductionC. acnes est impliqué dans différentes pathologies cutanées chroniques inflammatoires mais surtout lors d’infections sur matériel (prothèses d’épaule et instrumentations rachidiennes).
L’objectif de cette étude était d’évaluer par microdilution, l’activité de 12 antibiotiques (pénicilline G, amoxicilline, pipéracilline/tazobactam, ceftriaxone, vancomycine, daptomycine, dalbavancine, clindamycine, doxycycline, lévofloxacine, linézolide, rifampicine) sur une collection d’isolats de C. acnes afin d’en déterminer les CMI et éventuellement d’interpréter en catégorisation clinique: sensible à dose standard, sensible à forte posologie ou résistant.
Materiels484 isolats de C. acnes ont été sélectionnées au CHU de Nantes dont 2 souches de référence (C. acnes ATCC6919 et ATCC11827). Des CMI en milieu liquide ont été réalisées en utilisant des microplaques Sensititre associé à l’automate Thermo Vizion.
ResultatsL’origine et la répartition des souches incluses sont détaillées dans le tableau 1. La pénicilline G et l’amoxicilline sont les β-lactamines ayant les CMI50 et CMI90 les plus basses (0,015 mg/L-0,03 mg/L et 0,06 mg/L-0,12 mg/L respectivement). Les CMI de la vancomycine sont plus élevées avec des CMI50 et CMI90 de 0,25 mg/L et 0,5 mg/L (Fig1).
70% des souches avaient une CMI de clindamycine de 0,06 mg/L et 19 souches sont résistantes avec une CMI >4 mg/L. Enfin, 11 souches présentent des CMI plus élevées entre 1 et 4 mg/L. 86,6 % des souches ont des CMI de doxycycline comprises entre 0,12 et 0,25 mg/L. Enfin, la rifampicine présente des CMI50/CMI90 identiques à 0,015 mg/L (Fig2).
ConclusionLes souches de C. acnes s’avèrent très sensibles aux antibiotiques. Les CMI d’amoxicilline sont relativement basses. Cependant 2 souches présentent des CMI élevées (4-8 mg/L) non retrouvées en bandelettes Etest. Au regard de son activité in vitro sur le biofilm, cette molécule constitue une bonne alternative. Ce travail a permis d’obtenir une base de données robuste et complète avec des valeurs de concentrations critiques par la technique de référence microdilution. Il pourrait permettre de fournir une base pour définir des concentrations critiques pour les antibiotiques non encore présents dans le CA-SFM.
Mots clesCMI, antibiogrammes, microplaque, concentrations critiques, C. acnes
Figure 1 : Comparaison de la distribution des CMI de la Pénicilline G, de l’Amoxicilline, de la Ceftriaxone, de l’association Pipéracilline -tazobactam, de la Vancomycine, de la Dalbavancine pour les 484 souches de Cutibacterium acnes
Figure 2 : Comparaison de la distribution des CMI de la Clindamycine, du Linézolide, de la Lévofloxacine, de la Daptomycine, de la Doxycycline et de la Rifampicine pour les 484 souches de Cutibacterium acnes.
Table 1 : Origine et répartition des souches cliniques de C. acnes sélectionnées. *Souches mutantes : provenant de Takoudju et al., 2017 ainsi que de Furustrand Tafin et al., 2015.
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p 018 epidemiologie bacterienne des infections urinaires masculines en france 2019 2023 titre session pa 03 infections uro genitales auteurs piau c 1 amara m 2 dortet l 3 riverain e 4 caspar y 5 degand n 6 farfour e 7 corvec s 8 barraud o 9 le brun c 10 isnard c 11 jacquier h 12 mizrahi a 13 potron a 14 larreche s 15 merens a 15 cattoir v 1 etablissement 1 chu de rennes rennes france 2 ch de versailles le chesnay france 3 chu de bicetre le kremlin bicetre france 4 ch francois quesnay mantes la jolie mantes la jolie france 5 chu de grenoble grenoble france 6 ch dantibes juan les pins antibes france 7 hopital foch suresnes france 8 chu de nantes nantes france 9 chu de limoges limoges france 10 chru de tours tours france 11 chu de caen caen france 12 hopitaux universitaires henri mondor creteil france 13 hopitaux paris saint joseph marie lannelongue paris france 14 chu de besancon besancon france 15 hia begin saint mande france presentateur cattoir vincent |
P-018 - Epidémiologie bactérienne des infections urinaires masculines en France, 2019-2023
Titre session : PA-03 Infections uro-génitales
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Auteurs : Piau C. (1), Amara M. (2), Dortet L. (3), Riverain E. (4), Caspar Y. (5), Degand N. (6), Farfour E. (7), Corvec S. (8), Barraud O. (9), Le Brun C. (10), Isnard C. (11), Jacquier H. (12), Mizrahi A. (13), Potron A. (14), Larréché S. (15), Mérens A. (15), Cattoir V. (1)
Présentateur : Cattoir Vincent
Etablissement : (1) CHU de Rennes, Rennes, FRANCE; (2) CH de Versailles, Le Chesnay, FRANCE; (3) CHU de Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre, FRANCE; (4) CH François Quesnay-Mantes la Jolie, Mantes La Jolie, FRANCE; (5) CHU de Grenoble, Grenoble, FRANCE; (6) CH d’Antibes-Juan les Pins, Antibes, FRANCE; (7) Hôpital Foch, Suresnes, FRANCE; (8) CHU de Nantes, Nantes, FRANCE; (9) CHU de Limoges, Limoges, FRANCE; (10) CHRU de Tours, Tours, FRANCE; (11) CHU de Caen, Caen, FRANCE; (12) Hôpitaux Universitaires Henri Mondor, Créteil, FRANCE; (13) Hôpitaux Paris Saint-Joseph & Marie-Lannelongue, Paris, FRANCE; (14) CHU de Besançon, Besançon, FRANCE; (15) HIA Bégin, Saint-Mandé, FRANCE
Objectif - IntroductionAlors que 20% des hommes souffriront d’une infection urinaire masculine (IUm) au cours de leur vie, les données microbiologiques (étiologie bactérienne, profils de résistance) sont très limitées, notamment en France. Dans le cadre de l’actualisation des recommandations sur la prise en charge des IUm aiguës de l’adulte en ville, l’objectif de cette étude multicentrique a été de décrire l’épidémiologie bactérienne actuelle des IUm en France avec le profil de sensibilité aux ATB des 7 espèces les plus fréquentes. MaterielsCette étude rétrospective multicentrique (n = 15 centres) incluait, après dédoublonnage, tous les ECBU mictionnels (ou sondages aller-retour) prélevés chez les patients adultes aux urgences ou en ville entre 2019 et 2023, idéalement avec une leucocyturie significative (>104/mL). L’identification était réalisée par spectrométrie de masse MALDI-TOF dans tous les centres. Les antibiogrammes étaient réalisés par diffusion sur milieu gélosé ou par méthode semi-automatisée (Vitek2, bioMérieux ; Phoenix, Becton Dickinson ; Microscan WalkAway, Beckman Coulter) selon les centres, avec interprétation en suivant les recommandations du CA-SFM/EUCAST. ResultatsAu total, 38 174 espèces bactériennes ont été isolées, dont les plus fréquentes étaient Escherichia coli (40,1%), Enterococcus faecalis (13,2%), Klebsiella pneumoniae (7,9%), Proteus mirabilis (5,8%), Pseudomonas aeruginosa (4,7%), Staphylococcus aureus (3,6%) et Enterobacter cloacae complex (3,2%). La prévalence de la résistance aux différents antibiotiques chez ces espèces est indiquée dans le Tableau 1. Concernant les bactéries multi-résistantes, il y avait dans la collection : 8,8%, 22,8%, 1,0% et 19,3% des souches d’E. coli, K. pneumoniae, P. mirabilis et E. cloacae complex productrices de β-lactamases à spectre étendu (BLSE), respectivement ; 20,4% de S. aureus résistants à la méticilline (SARM) ; <0,5% d’entérobactéries productrices de carbapénémases (EPC) ; <0,5% d’entérocoques résistants à la vancomycine (ERV). ConclusionCette étude française apporte des données récentes et inédites sur l’épidémiologie bactérienne dans les IUm, ce qui sera très utile pour l’actualisation des recommandations de prise en charge de ces infections fréquentes. Mots clesIU, prostatites, épidémiologie, résistance.
Tableau 1. Prévalence (en %) de la résistance aux antibiotiques chez les principales espèces bactériennes isolées.
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p 019 pyelonephrites aigues sur derivation urinaire externe apres cystectomie ecologie bacterienne et profil de resistance aux antibiotiques titre session pa 03 infections uro genitales auteurs boutheina m 2 saidani b 1 chakroun m 1 bedoui m 1 hermi a 1 berriche a 2 beji i 2 badreddine k 2 etablissement 1 chu charles nicole service d urologie tunis tunisie 2 chu la rabta service des maladies infectieuses tunis tunisie presentateur boutheina mahdi |
P-019 - Pyélonéphrites aiguës sur dérivation urinaire externe après cystectomie: écologie bactérienne et profil de résistance aux antibiotiques
Titre session : PA-03 Infections uro-génitales
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Auteurs : Boutheina M. (2), Saidani B. (1), Chakroun M. (1), Bedoui M. (1), Hermi A. (1), Berriche A. (2), Beji I. (2), Badreddine K. (2)
Présentateur : Boutheina Mahdi
Etablissement : (1) CHU Charles Nicole, service d'urologie, Tunis, TUNISIE; (2) CHU La Rabta, service des maladies infectieuses, Tunis, TUNISIE
Objectif - Introduction La pyélonéphrite aiguë (PNA) sur dérivation urinaire externe après cystectomie demeure une complication inhérente de cette chirurgie radicale. Le but de notre étude est de déterminer l’écologie bactérienne et le profil de résistance aux antibiotiques au cours des PNA chez les patients opérés par cystectomie radicale avec dérivation urinaire externe non continente (Bricker et urétérostomie).
Materiels Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique incluant 74 patients ayant eu une PNA après cystectomie radicale avec dérivation urinaire externe entre 2013 et 2021. Nous avons décrit les données cliniques, les moyens diagnostiques, les résultats des investigations bactériologiques et les moyens thérapeutiques.
L’identification bactérienne a été effectuée selon les méthodes conventionnelles, l’étude de la sensibilité aux antibiotiques par l’étude des antibiogrammes.
Resultats L’âge moyen était de 58,9 ans avec 87% de genre masculin. Une dérivation urinaire par Bricker avait été réalisée dans 65% des cas contre 35% d’urétérostomie cutanée. Le délai moyen de survenue d’une PNA était de 401 jours (1-6205). Le nombre moyen d’épisode de PNA était de 1,58 (1-9). Dans 25% des cas les patients avaient un ECBU pré-opératoire positif. Un ECBU a été réalisé dans 50% des cas lors de la PNA. Un germe a été isolé dans 51% des cas (ECBU et/ou hémocultures) dont 74% d’entérobactéries (-) avec une prédominance d’E.Coli (34%). Le taux de germes BLSE était de 16%. Le taux de résistance aux fluoroquinolones et aux carbapénèmes étaient respectivement de 19 et 6%. Le recours aux carbapénèmes a été nécessaire chez 30% des patients.
Conclusion Le profil bactériologique des PNA sur dérivation urinaire externe rejoint celui des infections urinaires communautaires. L’isolement de germes dans les prélèvements bactériologiques permet une utilisation plus rationnelle des antibiotiques devant l’émergence de résistances aux fluoroquinolones et aux carbapénèmes.
Mots cles Pyélonéphrites aiguës -dérivation urinaire externe - cystectomie- résistance bactérienne
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p 020 identification precoce de pathogenes urinaires via cpse et colibri titre session pa 03 infections uro genitales auteurs fulchiron c 1 jacob d 1 perretto s 2 durand g 1 etablissement 1 biomerieux la balme les grottes france 2 biomerieux marcy l etoile france presentateur jacob delphine |
P-020 - Identification précoce de pathogènes urinaires via CPSE et Colibri.
Titre session : PA-03 Infections uro-génitales
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Auteurs : Fulchiron C. (1), Jacob D. (1), Perretto S. (2), Durand G. (1)
Présentateur : Jacob Delphine
Etablissement : (1) bioMerieux, La Balme Les Grottes, FRANCE; (2) bioMérieux, Marcy L'etoile, FRANCE
Objectif - Introduction Les infections urinaires (UI) sont les infections bactériennes les plus communes. Un diagnostic rapide et fiable est essentiel pour limiter les complications, représentant 20% à 30% des septicémies.
La gélose CHROMID® CPS®Elite (CPSE) est un milieu chromogénique permettant l’identification directe d’Escherichia coli et l’identification présomptive des espèces Klebsiella, Enterobacter, Citrobacter, Serratia (KESC) et Proteus, Morganella Providencia (PMP).
L’automate Colibri™ automatise de façon fiable et rapide, le prélèvement et le dépôt de colonies à des fins d’analyses d’identification par spectrométrie de masse (MALDI-TOF).
Dans cette étude, les performances d’identification VITEK®MS PRIME pour des espèces de KESC et PMP ont été évaluées à partir de colonies isolées sur gélose CPSE à 12h et 19h d’incubation.et préparé par ColibriTM.
Materiels Un total de 54 souches (24 KESC et 30 PMP) a été inoculé sur gélose CPSE et incubé dans le WASPLab® pendant 12h et 19h.
Aux deux temps d’incubation, les colonies typiques ont été préparées par l’automate Colibri™ pour l’identification VITEK®MS PRIME. Les résultats ont été comparés à l’identification génomique. En cas de discordance, les souches ont été retestées en duplicata pour chaque temps.
Resultats Au total, 68 résultats d’identification ont été générés, incluant les re-tests. A 12h d’incubation, le taux d’identification correct était de 91,2% comparé à 95,2% à 19h. Aucune erreur d’identification n’a été observée à 12h, toutefois 3 souches (6 dépôts) ont été non identifiées (2 E.cloacae complex and 1 E.hormaechei ssp). A 19h, 1 souche a été non identifiée (C.koseri) et 2 souches ont été mal identifiées (1 E.cloacae complex and 1 P.penneri).Le test statistique de Chi2 a été appliqué pour chaque catégorie et aucune différence significative n’a été démontré.
Conclusion L’association du milieu CHROMID®CPSE en lecture précoce à 12h et de l’automate Colibri™ est démontrée pour l’identification VITEK®MS PRIME des espèces KESC et PMP. Un gain d’au moins 6h sur le rendu des résultats est réalisé avec une forte valeur ajoutée pour le management des IU ainsi qu’un impact positif pour la santé du patient.
Mots cles Identification précoce, ColibriTM , CPS®Elite, VITEK® MS PRIME
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p 021 detection rapide de la resistance aux aminopenicillines induite par des beta lactamases dans les urines titre session pa 03 infections uro genitales auteurs helsens n 1 2 duployez c 3 4 poirel l 5 6 7 dessein r 3 4 nordmann p 1 5 6 7 8 etablissement 1 institut europeen des resistances emergentes aux antibiotiques insitut pasteur de lille lille france 2 unite de microbiologie clinique lille france 3 laboratoire de bacteriologie hygiene chu de lille lille france 4 centre d infection et d immunite de lille universite de lille cnrs inserm lille france 5 institut europeen des resistances emergentes aux antibiotiques universite de fribourg fribourg suisse 6 centre national de reference pour la detection precoce des resistances emergentes aux antibiotiques nara universite de fribourg fribourg suisse 7 microbiologie medicale et moleculaire faculte de sciences et de medecine universite de fribourg fribourg suisse 8 institut de microbiologie chuv lausanne et universite de lausanne lausanne suisse presentateur helsens nicolas |
P-021 - Détection rapide de la résistance aux aminopénicillines induite par des beta-lactamases dans les urines
Titre session : PA-03 Infections uro-génitales
Auteurs : Helsens N. (1,2), Duployez C. (3,4), Poirel L. (5,6,7), Dessein R. (3,4), Nordmann P. (1,5,6,7,8)
Présentateur : Helsens Nicolas
Etablissement : (1) Institut Européen Des Résistances Emergentes Aux Antibiotiques, Insitut Pasteur de Lille, Lille, FRANCE; (2) Unité de Microbiologie Clinique, Lille, FRANCE; (3) Laboratoire de Bactériologie-Hygiène, CHU de Lille, Lille, FRANCE; (4) Centre D'infection Et D'immunité De Lille, Université de Lille, CNRS, INSERM, Lille, FRANCE; (5) Institut Européen Des Résistances Emergentes Aux Antibiotiques, Université de Fribourg, Fribourg, SUISSE; (6) Centre National De Référence Pour La Détection Précoce Des Résistances Emergentes Aux Antibiotiques (NARA), Université de Fribourg, Fribourg, SUISSE; (7) Microbiologie Médicale Et Moléculaire, Faculté de Sciences et de Médecine, Université de Fribourg, Fribourg, SUISSE; (8) Institut de microbiologie, CHUV Lausanne et Université de Lausanne, Lausanne, SUISSE
Objectif - Introduction Les infections du tractus urinaires (ITU) sont les infections bactériennes les plus fréquentes chez l’humain. Elles sont principalement causées par Escherichia coli, chez qui la résistance aux β-lactamines est de plus en plus répandues. De ce fait, le traitement des ITU implique l’utilisation d’antibiotiques à large spectres qui sont souvent prescrits sans tests phénotypiques de la résistance aux antibiotiques. Cependant, environ 50 % des souches d’E. coli responsables d’ITU restent sensibles aux, et la détection précoce de la production de β-lactamases chez ces souches dans les urines non-cultivées pourrait contribuer à réduire l’utilisation d’antibiotiques à large spectres. Pour évaluer rapidement la production de β-lactamases et la résistance aux β-lactamines dans des échantillons d’urines non-cultivées de patients atteint d’ITU, un test biochimique rapide, le Rapid Amp NP, a été développé.
Materiels Pour ce test, 125 échantillons d’urines de patients atteints d’ITU ont été testés à l’aide du test Rapid Amp NP. Pour chaque échantillon, 5 mL de l'échantillon ont été centrifugés sur un filtre de 0.22 µM, puis un tampon de lyse et une solution de nitrocéfine ont été ajoutés sur le filtre, suivis d'une incubation à 37°C au cours de laquelle la lecture des résultats a été faite. Les profils de résistance phénotypique et la présence ou non de gènes codant pour une β-lactamase dans les souches isolées des échantillons testés ont été analysés.
Resultats Une corrélation de 97.6 % a été obtenue entre le résultat du test et la présence ou non d’une dans la souche bactérienne présente dans l’échantillon. Seuls 3 échantillons contenant une faible concentration de souches porteuses d’une pénicillinase ont été catégorisées comme sensible par le test. Deux souches possédant des mécanismes de résistance autres que des β-lactamases ont également été catégorisées comme sensibles par le test. Cependant, la présence d’une β-lactamase a été détectée de façon fiable dans les échantillons testés.
Conclusion Ce test peu coûteux et fiable peut être réalisé dans n’importe quel laboratoire de diagnostic. Les résultats sont obtenus en 2 heures ou moins. L’utilisation de ce test pourrait contribuer à réduire l’usage des antibiotiques à large spectre, et par conséquent à réduire la dissémination de la résistance aux antibiotiques
Mots cles β-lactamase, ITU, test rapide, urine non-cultivées
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p 022 infection urinaire monomicrobienne a staphylococcus saprophyticus ou enterococcus faecalis antibiogramme titre session pa 03 infections uro genitales auteurs robert d 1 chevalier a 1 lesthelle s 1 revers m 1 zaffreya s 1 etablissement 1 cerballiance aquitaine nord le haillan france presentateur chevalier alicia |
P-022 - Infection urinaire monomicrobienne à Staphylococcus saprophyticus ou Enterococcus faecalis : antibiogramme ?
Titre session : PA-03 Infections uro-génitales
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Auteurs : Robert D. (1), Chevalier A. (1), Lesthelle S. (1), Revers M. (1), Zaffreya S. (1)
Présentateur : Chevalier Alicia
Etablissement : (1) CERBALLIANCE AQUITAINE NORD , Le Haillan, FRANCE
Objectif - IntroductionMesurer l’intérêt de réaliser en routine un antibiogramme de S. saprophyticus (Ss) ou Enterococcus faecalis (Ef) dans le cadre des infections urinaires monomicrobiennes (IUM) au regard de l’étude rétrospective des résistances acquises aux antibiotiques recommandés dans le traitement probabiliste des IU et proposer une interprétation contextualisée. MaterielsEtude rétrospective des données de l’antibiogramme des 2 taxons isolés à partir d’urines de milieu de jet chez des sujets symptomatiques, tous sexes confondus. entre le 01/01/2019 et 31/07/2024. Méthode automatisée en milieu liquide VITEK2 : cartes AST-P631/P668 (Ss) et AST-P606/P667 (Ef). Interprétation selon les recommandations du CA-SFM. ResultatsPour Ss, niveau très bas de résistance acquise à la nitrofurantoÏne (0 .02 % - n=9809), au cotrimoxazole (0,61 % - n=9809) et aux fluoroquinolones (0,61 % - n=9814).
Pour Ef, aucune résistance acquise à l’amoxicilline (n=22630), niveau très bas de résistance à la nitrofurantoÏne (0.34 % - n=22619) et faible au cotrimoxazole (6,55 % - n=22568) et à la lévofloxacine (3.83 % - n=22655). ConclusionEtant donné le faible niveau de résistance aux molécules recommandées dans le traitement probabiliste des IUM à Ss ou Ef, le laboratoire ne réalise plus l’antibiogramme dans ce contexte. La prestation de conseil permet alors de conforter le prescripteur dans son choix thérapeutique ou d’adapter plus rapidement sa prise en charge, sans attendre le délai supplémentaire inhérent à la réalisation d’un antibiogramme (16 à 24 H). Mots clesInfection urinaire - Antibiogramme - Prestation de conseil
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p 023 apport de la cytometrie en flux dans le diagnostic de linfection urinaire de la personne agee titre session pa 03 infections uro genitales auteurs biguenet a 1 champy e 1 gilis m 1 patry i 1 gbaguidi haore h 1 bouiller k 1 bertrand x 1 etablissement 1 chu de besancon besancon france presentateur biguenet adrien |
P-023 - Apport de la cytométrie en flux dans le diagnostic de l’infection urinaire de la personne âgée
Titre session : PA-03 Infections uro-génitales
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Auteurs : Biguenet A. (1), Champy E. (1), Gilis M. (1), Patry I. (1), Gbaguidi-Haore H. (1), Bouiller K. (1), Bertrand X. (1)
Présentateur : Biguenet Adrien
Etablissement : (1) CHU de Besançon, Besançon, FRANCE
Objectif - IntroductionLe diagnostic des infections urinaires chez la personne âgée est souvent difficile en raison de la présence de symptômes atypiques, d’une dégradation cognitive et d’une colonisation urinaire fréquente. Les automates de cytométrie en flux pourraient aider au diagnostic sans attendre le résultat des cultures mais peu d’études avec un recueil clinique n’ont évalué son intérêt chez la personne âgée.
MaterielsPendant 5 mois, nous avons inclus prospectivement tous les patients de plus de 65 ans hospitalisés aux urgences du CHU de Besançon et ayant eu un examen cytobactériologique des urines. Les données cliniques et biologiques ont été recueillies à partir des dossiers d’hospitalisation. Le diagnostic d’infection urinaire a été retenu sur des critères cliniques et biologiques stricts. Les analyses ont été réalisé sur UF-4000 (Sysmex). Des seuils diagnostics ont été définis pour les paramètres biologiques avec une AUC < 0.8. Un rapport de vraisemblance négatif (LR-) < 0,1 permettait de considérer le seuil comme d’intérêt pour un usage clinique. L’intérêt de la cytométrie en flux a été comparé à la bandelette urinaire.
ResultatsNous avons inclus 456 patients dont 69 patients avec une infection urinaire. La bactériurie (AUC = 0.874) et la leucocyturie (AUC = 0.925) étaient les deux seuls marqueurs biologiques associés à l'infection urinaire chez les patients âgés avec des seuils respectifs de 150 bactéries/µL (LR- < 0,1) et de 50 leucocytes/µL (LR- < 0,1). Les seuils variaient pour les deux paramètres en fonction du sexe. En comparaison à la bandelette urinaire, la cytométrie a montré un intérêt chez la femme pour exclure une infection urinaire.
ConclusionLes recommandations actuelles pour le diagnostic des infections urinaires chez les patients âgés ne sont pas appropriées. La cytométrie de flux urinaire apporte une valeur ajoutée en définissant de nouveaux seuils pour la bactériurie et la leucocyturie permettant d’exclure une infection urinaire avant les résultats de la culture. Des recommandations différentes seraient nécessaires en fonction du sexe du patient. La bandelette urinaire est toujours utile pour exclure une infection urinaire chez les hommes âgés, mais pas chez les femmes âgées.
Mots clesinfection urinaire, Sysmex, personne âgée, diagnostic
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p 024 apport de la culturomique dans letude du microbiote urinaire titre session pa 03 infections uro genitales auteurs villenave c 1 dahyot s 2 roussel g 1 pestel caron m 2 etablissement 1 univ rouen normandie universite de caen normandie inserm normandie univ dynamicure umr 1311 f 76000 rouen france 2 univ rouen normandie universite de caen normandie inserm normandie univ dynamicure umr 1311 chu rouen departement de bacteriologie rouen france presentateur villenave camille |
P-024 - Apport de la culturomique dans l’étude du microbiote urinaire
Titre session : PA-03 Infections uro-génitales
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Auteurs : Villenave C. (1), Dahyot S. (2), Roussel G. (1), Pestel-Caron M. (2)
Présentateur : Villenave Camille
Etablissement : (1) Univ Rouen Normandie, Université de Caen Normandie, INSERM, Normandie Univ, DYNAMICURE UMR 1311 F-76000, Rouen, FRANCE; (2) Univ Rouen Normandie, Université de Caen Normandie, INSERM, Normandie Univ, DYNAMICURE UMR 1311, CHU Rouen, Département de Bactériologie, Rouen, FRANCE
Objectif - IntroductionLa découverte du microbiote urinaire (MU) il y a 10 ans a modifié notre perception de la composition de l'urine, longtemps considérée stérile. Ce changement de paradigme a été rendu possible, entre autres, grâce à la culturomique (CE). Cette étude prospective avait pour but d’étudier l'apport de la CE par rapport à la culture standard (CS) dans la caractérisation du MU de 50 femmes en bonne santé âgées de 18 à 45 ans.
MaterielsCE : 10 et 100µL d’urine de 2nd jet inoculés sur 4 géloses incubées 48h en aérobie (chromogène CPS), sous 5% de CO2 (chocolat), ou en anaérobie (sang acide nalidixique-colistine et Schaedler kanamycine-vancomycine), à 35°C. CS : 10µL inoculés sur gélose CPS incubée 24h (aérobie). Colonies macroscopiquement différentes identifiées par MALDI-TOF. MU classés en urotypes (genre bactérien dominant). Données cliniques relevées via auto-questionnaire. Diversité α (indice de Shannon) calculée avec logiciel R. Comparaisons de moyennes réalisées avec tests t de Student et ANOVA. Seuils de significativité : p < 0,05 ou p < 0,00357 après correction de Bonferroni.
ResultatsLa CE a identifié 106 espèces bactériennes contre 29 en CS, détectant ainsi 79 espèces supplémentaires, dont 45 ≤ 100 UFC/mL. Les milieux de culture et le volume de 100µL utilisés en CE ont contribué significativement à l'étude du MU, avec la détection de 33 espèces anaérobies strictes. Le MU était composé en moyenne de 10 espèces (diversité α = 0,97 ± 0,48) et de 6 genres (diversité α = 0,84 ± 0,48) différents par échantillon. Parmi les 7 urotypes identifiés, les majoritaires étaient Lactobacillus (19/50) et Gardnerella (12/50). Alors que le genre Lactobacillus était majoritairement plus abondant au sein du MU de femmes sans antécédents d’infection urinaire (IU) inférieur à 2 ans (p > 0,00357) et de femmes buvant plus d’1,5L d’eau par jour (p > 0,00357), les genres Alloscardovia, Limosilactobacillus et Finegoldia présentaient une abondance moyenne plus élevée chez les femmes avec des antécédents d’IU, suggérant que ces genres pourraient être associés à une dysbiose urinaire.
ConclusionCette étude démontre l’efficacité de la CE pour caractériser la complexité et la richesse du MU cultivable de femmes en bonne santé. Ces observations seront complétées par des analyses génomique 16S et métagénomique shotgun, pour une caractérisation plus précise et complète du MU.
Mots clesMicrobiote urinaire Culturomique Culture standard
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p 025 infection urinaire communautaire a ben arous profil bacteriologique avant et apres les recommandations tunisiennes titre session pa 03 infections uro genitales auteurs naffouti c 1 zelfani s 1 dhraief s 1 maamar b 1 bellil j 1 thabet l 1 etablissement 1 laboratoire de biologie medicale centre de traumatologie et des grands brules faculte de medecine de tunis universite de tunis el manar ur22sp03 tunis tunisie presentateur bellil jawher |
P-025 - Infection urinaire communautaire à Ben Arous : Profil bactériologique avant et après les recommandations tunisiennes
Titre session : PA-03 Infections uro-génitales
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Auteurs : Naffouti C. (1), Zelfani S. (1), Dhraief S. (1), Maamar B. (1), Bellil J. (1), Thabet L. (1)
Présentateur : Bellil Jawher
Etablissement : (1) Laboratoire de biologie médicale, centre de traumatologie et des grands brulés, Faculté de médecine de Tunis, Université de Tunis El Manar, UR22SP03, Tunis, TUNISIE
Objectif - IntroductionLes infections urinaires communautaires (IUC) représentent une cause fréquente de morbidité, nécessitant souvent une antibiothérapie empirique. En 2018,la Tunisie a mis en place de nouvelles recommandations dans le traitement des IUC,visant à réduire la résistance antimicrobienne.
Objectif :Comparer le profil de résistance aux antibiotiques des infections urinaires communautaires avant et après la mise en œuvre de ces recommandations, afin d’évaluer leur impact sur les taux de résistance. MaterielsEtude rétrospective comparative menée sur une période de dix ans (2014-2023) portant sur les bactéries isolées à partir des ECBU positifs de patients consultants dans les structures de soins de première ligne de la région de Ben Arous. Deux groupes ont été identifiés : G1 pour les ECBU revenus positifs avant les recommandations (2014-2018) et G2 pour les ECBU revenus positifs après les recommandations (2019-2023). L'identification bactérienne a été effectuée selon les méthodes conventionnelles. L'étude de la sensibilité des antibiotiques a été réalisée par méthode de diffusion en milieu gélosé et interprétée selon les recommandations de CA-SFM annuellement révisées. ResultatsAu total, ont été colligés 1030 ECBU positifs pour G1 dont 89,3% étaient des entérobactéries et 719 pour G2 dont 87,2% des entérobactéries. Escherichia coli était l'espèce bactérienne la plus isolée pour les 2 groupes (66,8% et 64,09% respectivement). L'étude de l'antibiorésistance des souches d' E. coli a montré que les taux de résistance à l'amoxicilline-acide clavulanique (AMC) et au nitrofurane ont significativement augmenté. Tandis que,les taux de résistances aux fluoroquinolones,aux aminosides et au triméthoprime-sulfamétoxazole (SXT) ont significativement diminué avec une nette diminution des souches productrices de béta-lactamase à spectre élargi (Annexe 1). Par ailleurs,aucune différence de taux de résistance à l’amoxicilline et aux céphalosporines entre les groupes n’a été observée. ConclusionL'écologie bactérienne des IUC est largement dominée par E.coli. Les recommandations tunisiennes dans le traitement des IUC ont influencé le profil de résistance aux antibiotiques,favorisant les fluoroquinolones,les aminosides et le SXT,mais réduisant l’efficacité de l’AMC et du nitrofurane. Une surveillance régulière et continue permettrait ainsi une révision des protocoles thérapeutiques empiriques Mots clesINFECTION URINAIRE, RESISTANCE
Annexe1: Taux des résistances aux antibiotiques d’Escherichia coli avant et après les recommandations dans le traitement des infections urinaires communautaires
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p 026 detection par pcr de mycoplasma genitalium dans le sperme titre session pa 03 infections uro genitales auteurs arsene s 1 etablissement 1 cerballiance normandie pont l eveque france presentateur arsene stephanie |
P-026 - Détection par PCR de Mycoplasma genitalium dans le sperme
Titre session : PA-03 Infections uro-génitales
Auteurs : Arsene S. (1)
Présentateur : Arsene Stephanie
Etablissement : (1) Cerballiance Normandie, Pont L'eveque, FRANCE
Objectif - Introduction L’objectif de cette étude est d’évaluer la prévalence des différentes IST dans le sperme, notamment pour Mycoplasma genitalium, dont le rôle pathogène dans l’infertilité masculine reste à définir.
Materiels La période de l’étude s’étend de novembre 2023 à mars 2024. 53 échantillons de sperme ont été analysés pour les examens suivants : spermocytogramme, spermoculture, détection de Mycoplasma hominis et Ureaplasma urealyticum par culture, et testés sur l’automate Alinity M Abbott pour le panel multiplex suivant : Chlamydiae trachomatis, Neisseria gonorrhoeae, Mycoplasma genitalium et Trichomonas vaginalis. Pour la technique PCR, 135 µl de sperme ont été transvasés dans le milieu Alinity m multi-collect specimen collection kit, puis analysés avec le kit PCR STI AMP Kit, Abbott.
Resultats Parmi les 53 échantillons testés pour les pathogènes cités ci-dessus : 9,4% sont positifs pour Mycoplasma genitalium, 9,4% sont positifs pour Ureaplasma urealyticum (seuil > 10000 UFC/ml), 1,8% sont positifs pour Chlamydiae trachomatis, 0% sont positifs pour Mycoplasma hominis, 0% pour Neisseria gonorrhoeae, 0% pour Trichomonas vaginalis.
Aucune PCR n’était ininterprétable. Aucune co-infection n’a été retrouvée.
La moyenne d’âge des patients testés est de 35,8 ans. La notion d’infertilité est documentée dans 57% des cas. Parmi ces cas d’infertilité, Mycoplasma genitalium est retrouvé dans 16,7% des cas, associé à une baisse de mobilité des spermatozoïdes sur le spermocytogramme (80%), à une oligospermie (20%) et à une leucospermie (40%). A titre comparatif, Mycoplasma genitalium a été retrouvé dans 5,1% des prélèvements d’urine de 1er jet, et dans 5,9% des prélèvements génitaux.
Conclusion Il apparait que Mycoplasma genitalium est un microorganisme retrouvé fréquemment dans les spermes lors des dossiers d’infertilité, au même titre que Ureaplasma urealyticum, et en proportion supérieure à Chlamydiae trachomatis, Neisseria gonorrhoeae et Mycoplasma hominis. Son rôle pathogène est méconnu, par manque de prescription dans les prises en charge d’infertilité. Cependant, son rôle pathogène reste à définir, en collaboration avec les équipes de PMA.
Mots cles Mycoplasma genitalium / IST / sperme / infertilité
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p 027 comparaison culture versus qpcr pour la detection des mycoplasmes urogenitaux titre session pa 03 infections uro genitales auteurs auclaire j 1 schanen c 1 le hello s 1 malandain d 1 etablissement 1 chu de caen caen france presentateur auclaire julien |
P-027 - Comparaison culture versus qPCR pour la détection des mycoplasmes urogénitaux
Titre session : PA-03 Infections uro-génitales
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Auteurs : Auclaire J. (1), Schanen C. (1), Le Hello S. (1), Malandain D. (1)
Présentateur : Auclaire Julien
Etablissement : (1) CHU de Caen , Caen , FRANCE
Objectif - IntroductionCette étude a pour objectif de comparer les performances de deux méthodes de détection des mycoplasmes urogénitaux ( Ureaplasma parvum (UP), Ureaplasma urealyticum (UU) et Mycoplasma hominis (MH)) en culture versus qPCR.
Les intérêts de ce changement technique sont multiples : un gain de sensibilité, un gain de temps technique et un rendu des résultats plus rapide. MaterielsLa culture sur gélose A7 Agar Elitech (méthode de référence du laboratoire) et la PCR temps réel effectuée grâce au kit UroGen ELITe MGB® Elitech sur automate BeGenius ont été réalisées sur 62 échantillons de sperme.
Pour 7 d’entre eux, la PCR a été réalisées après un cycle de congélation-décongélation. Les 55 autres ont été passés en prospectif.
Les résultats qualitatifs ont été comparés et classés en 3 catégories :
- Concordance qui regroupe les vrais négatifs et les vrais positifs.
- Discordance mineure : qui correspond aux faux positifs obtenus en cas de culture négative et de PCR positive.
- Discordance majeure : qui correspond au faux négatif obtenu en cas de culture positive et de PCR négative.
Les résultats ont également été comparés quantitativement. La culture rend un résultat exprimé en UFC/mL tandis que la PCR rend un résultat en Ct qui est par la suite converti en log d’organisme/mL grâce à un abaque fourni avec le kit. ResultatsOn obtient une concordance de 84% entre les 2 méthodes. (Figure 1)
Un seul faux négatif a été identifié pour un échantillon préalablement congelé et faiblement positif en culture. Il peut s’expliquer par un cycle de congélation-décongélation, une sous-estimation de la quantification par la méthode PCR ou bien par la présence d’un inhibiteur de la PCR.
Neuf faux positifs (culture négative mais PCR positive) ont été trouvés, probablement en raison d'une meilleure sensibilité de la détection par PCR.
Nous avons observé une sous-estimation de la quantification d’un facteur 10 par PCR par rapport à la culture.. ConclusionLa concordance globale est de 84% entre les deux méthodes, avec une augmentation de la sensibilité de la détection des mycoplasmes urogénitaux par PCR.
Néanmoins, il semble y avoir une sous-estimation de la quantification par PCR d’un facteur 10.
La PCR rend possible la différenciation entre UU et UP et permet un rendu en 24h.
L’absence de culture rend la réalisation de l’antibiogramme impossible. Mots clesMycoplasmes génitaux
qPCR
Détection
Figure 1: Flowchart des résultats des échantillons
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p 028 detection du stretocoque b en technique de biologie moleculaire flashdx titre session pa 03 infections uro genitales auteurs collin e 1 hallioua d 1 harich r 2 challier m 2 maisonneuve l 1 etablissement 1 service de biologie medicale centre hospitalier intercommunal robert ballanger aulnay sous bois france 2 service de biologie medicale centre hospitalier intercommunal andre gregoire montreuil france presentateur collin elodie |
P-028 - Detection du stretocoque B en technique de biologie moléculaire FlashDx
Titre session : PA-03 Infections uro-génitales
Auteurs : Collin E. (1), Hallioua D. (1), Harich R. (2), Challier M. (2), Maisonneuve L. (1)
Présentateur : Collin Elodie
Etablissement : (1) Service de Biologie Médicale, Centre Hospitalier Intercommunal Robert Ballanger, Aulnay Sous Bois, FRANCE; (2) Service de Biologie Médicale, Centre Hospitalier Intercommunal André Grégoire, Montreuil, FRANCE
Objectif - Introduction Le dépistage du streptocoque du groupe B (SGB) par PCR intrapartum montre une sensibilité bien supérieure au dépistage antepartum par culture, principalement du fait d’une forte variation de portage du SGB, et permet d’identifier de manière plus ciblée les patientes candidates à l’antibioprophylaxie intrapartum.
Le but de notre étude est de comparer les performances de diagnostic d’un test rapide de PCR en temps réel chez la femme en début de travail avec celles d’un test de référence pour le dépistage du streptocoque du groupe B (SGB).
Materiels Il s’agit d’une étude rétrospective évaluative d’une PCR de détection rapide du Streptocoque B par l’automate POCT Flash-Dx® (société Nephrotek), par rapport au test PCR Xpress GBS du GeneXpert (Cepheid®), considéré comme méthode de référence.
103 prélèvements vaginaux de patientes âgées de 16 à 45 ans, initialement trouvés négatifs ou positifs en PCR (GeneXpert) ont été testés après conservation maximale de 6 jours à 2-8°C. Le prélèvement utilisé est le 2nd écouvillon (les deux écouvillons sont systématiquement et concomitamment prélevés et conservés selon les instructions de collecte).
88 prélèvements positifs ont été sélectionnés sur une plage de valeurs de Ct comprises entre 20.1 et 40.2 (moyenne à 32).
15 prélèvements négatifs ont également été choisis.
L’écouvillon est déchargé dans 1 ml de milieu UTM sans guanidine. 120 µl sont utilisés pour la réalisation du test dont le résultat est obtenu entre 50 et 55 minutes.
Resultats 100% de spécificité sur les 15 échantillons négatifs
98.2% de sensibilité avec 56/57 échantillons positifs pour des valeurs de Ct inférieures à 35.
80% de sensibilité avec 25/31 échantillons positifs pour des valeurs de Ct supérieures à 35.
La recherche de SGB par le Flash-Dx s’avère négative pour 6 sur 31 échantillons, dont le Ct est compris entre 35 et 40.2 en GeneXpert, alors que le Flash-Dx détecte mieux (avec Ct inférieurs) 12 de ces 31 échantillons.
On ne peut éliminer la variabilité due au prélèvement (2nd écouvillon).
Conclusion La trousse de détection du Streptocoque B (Flash-Dx), simple d’utilisation, présente des performances tout à fait satisfaisantes pour un rendu de résultat en moins d’une heure permettant la prise en charge rapide des patientes en salle d’accouchement.
La moindre sensibilité par rapport au CEPHEID (Xpert® GBS) se focalise systématiquement sur des Ct tardifs.
Mots cles Streptocoque B
Streptococcus agalactiae
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p 030 depistage des neisseria gonorrhoeae xdr par pcr en tandem multiplexee mt pcr titre session pa 03 infections uro genitales auteurs braille a 1 2 mainardis m 1 2 meunier f 1 2 mathar m 1 merimeche m 1 2 condamine b 1 2 camelena f 1 2 3 bercot b 1 2 3 etablissement 1 aphp service de bacteriologie gh st louis lariboisiere fernand widal paris france 2 laboratoire associe au centre national de reference des ist bacteriennes paris france 3 universite paris cite inserm iame f 75018 paris france presentateur braille aymeric |
P-030 - Dépistage des Neisseria gonorrhoeae-XDR par PCR en tandem multiplexée (MT-PCR)
Titre session : PA-03 Infections uro-génitales
Auteurs : Braille A. (1,2), Mainardis M. (1,2), Meunier F. (1,2), Mathar M. (1), Mérimèche M. (1,2), Condamine B. (1,2), Caméléna F. (1,2,3), Berçot B. (1,2,3)
Présentateur : Braille Aymeric
Etablissement : (1) APHP, Service de Bactériologie, GH St Louis-Lariboisière-Fernand Widal, Paris, FRANCE; (2) Laboratoire associé au Centre National de Référence des IST bactériennes, Paris, FRANCE; (3) Université Paris Cité, INSERM, IAME, F-75018, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction Le but de cette étude était d'évaluer les performances du kit Urinogenital and Resistance 12 well sur l’automate Highplex AllianceTM (AusDiagnostics) pour la détection du gonocoque (NG) et de la résistance aux céphalosporines de 3ème génération (C3G) sur une collection de souches de référence du CNR des IST bactériennes.
Materiels Le kit Urinogenital and Resistance 12-WELL (AusDiagnostics, Australie) permet la détection de 12 cibles dont 7 cibles d’identification de bactéries responsables d’IST. Concernant NG, le kit met en évidence les gènes spécifiques de NG (opaH et opaJ), et aux C3G (mutation A311V dans la protéine PenA).
Soixante-sept souches de NG dont 8 NG-XDR possédant la mutation A311V ont été extraites par Qiasymphony (Qiagen) pour ensuite être analysées par PCR en multiplex-tandem multiplexé (MT-PCR). Les souches testées ont été sélectionnées parmi la collection du CNR séquencées en séquençage haut débit (NGS) par technologie Illumina ; 48 variants penA ont été inclus.
Resultats Parmi les 67 souches, 64 (95,5%) ont été détectées NG positives pour les 2 cibles (opaJ et opaH), 2 (3%) présentaient une seule cible (opaH) et 1 (1,5%) a été rendu négative par l’automate.
Pour la résistance aux C3G, la mutation A311V a été détectée pour les 8 souches C3G-R liées à la présence de cette mutation par la présence du variant penA60. La mutation A311V a également été détectée chez 11 autres NG (18,6%) négatives cette mutation A311V. Cette détection était liée à la présence d’une mutation en position I312M qui est détectée également par la sonde et correspond au variant penA34 qui confère une diminution de sensibilité au C3G.
Conclusion L’évaluation de ce kit a retrouvé des résultats sensibles (98,5%) pour la détection de NG. Concernant la détection de la résistance aux C3G, le test pourrait permettre un premier screening pour dépister les variants penA60 et penA34. Des analyses complémentaires sont nécessaires pour permettre une évaluation sur prélèvement et ce test reste actuellement positionné en Research Use Only (RUO) pour ce paramètre.
Mots cles Neisseria gonorrhoeae, souches de références, Céphalosporine 3ème génération, résistance, MT-PCR, détection
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p 031 performance bdmax vs elitech pour la detection des ist bacteriennes titre session pa 03 infections uro genitales auteurs bourgeois nicolaos n 1 braille a 2 3 mainardis m 2 3 carlot auje f 1 wagner d 1 meunier f 2 3 camelena f 2 3 bercot b 2 3 etablissement 1 aphp service de bacteriologie hygiene hopital antoine beclere aph universite paris saclay clamart france 2 aphp service de bacteriologie gh st louis lariboisiere fernand widal laboratoire associe au centre national de reference des ist bacteriennes paris france 3 universite paris cite inserm iame f 75018 paris paris france presentateur bourgeois nicolaos nadege |
P-031 - Performance BDMax vs Elitech pour la détection des IST bactériennes
Titre session : PA-03 Infections uro-génitales
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Auteurs : Bourgeois-Nicolaos N. (1), Braille A. (2,3), Mainardis M. (2,3), Carlot-Auje F. (1), Wagner D. (1), Meunier F. (2,3), Caméléna F. (2,3), Bercot B. (2,3)
Présentateur : Bourgeois-Nicolaos Nadège
Etablissement : (1) APHP, Service de Bactériologie-Hygiène, Hôpital Antoine Béclère- APH-Université Paris Saclay, Clamart, FRANCE; (2) APHP, Service de Bactériologie, GH St Louis-Lariboisière-Fernand Widal, Laboratoire associé au Centre National de Référence des IST bactériennes, Paris, FRANCE; (3) Université Paris Cité, INSERM, IAME, F-75018 Paris, Paris, FRANCE
Objectif - IntroductionLa détection de pathogènes responsables d’IST impliquant Chlamydia trachomatis (CT), Neisseria gonorrhoeae (NG), Trichomonas vaginalis (TV) et Mycoplasma genitalium (MG) se fait principalement avec des Technologies d’Amplification des Acides Nucléiques (TAAN).
Le but de cette étude est d’évaluer les performances des automates BDMAX (Becton Dickinson) et Ingenius (Elitech) à partir d’une collection d’échantillons cliniques positifs à CT, NG, MG et/ou TV
MaterielsEntre décembre 2023 et Avril 2024, un total de 200 échantillons cliniques génitaux provenant des patients consultants dans les hôpitaux Saint-Louis-Lariboisière et Antoine Béclère ont été analysés avec les kits CT/NG/TV (Becton Dickinson) et BioGX MG/MH/UU/UP (Launch) sur BDMAX et le kit CT/NG/MG/TV (Elitech). Les échantillons étaient 103 urines, 93 prélèvements vaginaux, 5 urètres et comportaient 120 positifs à 30 CT, 30 à NG, 30 à MG et 30 à TV et 80 négatifs. Le système Cobas®6800 (Roche) a été choisi comme gold standard.
ResultatsLa sensibilité de détection de NG, CT, MG et TV était respectivement de 94,9%, 94,1%, 52,5% et 70,6% pour Le BDMAX vs le Cobas La sensibilité de détection de NG, CT, MG et TV était respectivement de 92,3%, 94,1%, 72,5% et 88,2% pour l’Ingenius vs le Cobas.. La spécificité de l’ensemble des paramètres était de 100% pour les 2 automates sauf pour l’analyse MG sur BDMAX qui était de 99,4%.
ConclusionLes deux automates ont présenté de très bonnes performances pour la détection de CT/NG avec une sensibilité supérieure à 90%. Cependant leurs sensibilités pour détecter MG et TV semblent insuffisantes ou nécessiteraient une technique de confirmation en cas de résultat négatif. Ces résultats ont été obtenus à partir du tube Roche et seront à confirmer avec les tubes de transports des différents fournisseurs.
Mots clesAutomates de détection, IST, prélèvements uro-génitaux
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p 032 performances du kit allplex bacterial vaginosis plus pour le diagnostic de vaginose bacterienne titre session pa 03 infections uro genitales auteurs zas i 1 poivret c 1 guerin f 1 cattoir v 1 piau c 1 etablissement 1 chu de rennes rennes france presentateur zas ines lou |
P-032 - Performances du kit Allplex™ Bacterial Vaginosis plus pour le diagnostic de vaginose bactérienne
Titre session : PA-03 Infections uro-génitales
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Auteurs : Zas I. (1), Poivret C. (1), Guerin F. (1), Cattoir V. (1), Piau C. (1)
Présentateur : Zas Inès-Lou
Etablissement : (1) CHU de Rennes, Rennes, FRANCE
Objectif - Introduction La vaginose bactérienne (VB) est l’affection gynécologique la plus courante dans le monde et responsable de nombreuses infections génitales, de complications post-chirurgicales et obstétricales. Le diagnostic conventionnel est basé sur l’identification microscopique de morphotypes, plus ou moins associée à la culture. Cependant, ces techniques sont subjectives et sources de biais. Par conséquent, l’approche moléculaire dans la qualification et la quantification des microorganismes pourrait s’avérer utile pour le diagnostic de VB. L’objectif de notre étude a été d’évaluer en « vraie vie » les performances diagnostiques d’un kit de PCR multiplex dédié au diagnostic de VB, par rapport au score de Spiegel associé ou non à la culture.
Materiels Un total de 184 prélèvements vaginaux ont été inclus (CHU de Rennes, janvier 2024). Le recueil des données démographiques, cliniques et bactériologiques a été effectué. L’approche conventionnelle (BS) utilisait l’interprétation selon Spiegel et la culture distinguant les flores pauvre, normale, intermédiaire et vaginose. L’approche moléculaire a été réalisée de façon automatisée à l’aide de la technologie Seegene avec le kit Allpex™ BV plus Assay dont les résultats étaient interprétés à l’aide d’un algorithme décisionnel et classés selon le type de flore.
Resultats La prévalence de la VB était de 22,3% selon le score de Spiegel, et seulement 17,9% en culture, liée aux conditions culturales exigeantes. Concernant l’approche moléculaire, la sensibilité du test était à 92,7% par rapport au score de Spiegel et 96,3% comparé à la BS, et la spécificité était à 88,1% et 91,4%, respectivement. Cette dernière pourrait être améliorée en perfectionnant l’algorithme et en ajoutant d’autres germes associé à la VB, comme Candidatus Lachnocurva vaginae (ex-BVAB1), Prevotella spp. ou Lactobacillus iners.
Conclusion L’évaluation des performances du test Allplex™ BV Assay pour le diagnostic de la VB, sur un échantillon représentatif de femmes symptomatiques, a montré qu’il pouvait être un bon test de détection de la VB malgré une spécificité un peu plus faible notamment liée au choix de l’algorithme et des germes de la VB. La bactériologie conventionnelle garde malgré tout une place incontournable dans la caractérisation des flores et le portage de germes à risque néonatal lors de la grossesse.
Mots cles Vaginose, culture, approche moléculaire.
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p 033 evaluation dun test moleculaire de diagnostic de la vaginose bacterienne titre session pa 03 infections uro genitales auteurs tireau b 1 guyonnet c 1 plainvert c 1 poupet h 1 poyart c 1 tazi a 1 loubinoux j 1 etablissement 1 service de bacteriologie hopital cochin paris france presentateur tireau brice |
P-033 - Evaluation d’un test moléculaire de diagnostic de la vaginose bactérienne
Titre session : PA-03 Infections uro-génitales
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Auteurs : Tireau B. (1), Guyonnet C. (1), Plainvert C. (1), Poupet H. (1), Poyart C. (1), Tazi A. (1), Loubinoux J. (1)
Présentateur : Tireau Brice
Etablissement : (1) Service de Bactériologie, Hôpital Cochin, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction La vaginose bactérienne est une dysbiose fréquente (30%) du microbiote vaginal, le plus souvent responsable de leucorrhées. Nous avons évalué le test moléculaire Aptima BV (BV) de diagnostic de la vaginose par rapport au score de Nugent (SN) de l’examen direct (test de référence) et à la culture du prélèvement vaginal (PV). Le test moléculaire Aptima CV/TV, détectant Candida spp et Trichomonas vaginalis, a aussi été évalué.
Materiels De décembre 2023 à janvier 2024, 205 prélèvements vaginaux ont été analysés selon la routine du laboratoire de bactériologie. En parallèle, les tests Aptima BV et CV/TV (Hologic) ont été réalisés.
Resultats Un diagnostic de vaginose a été obtenu respectivement avec le BV, le SN et la culture (présence de Gardnerella vaginalis et d’une flore polymorphe anaérobie) pour n=43 (21%), n=18 (9%) et n=54 PV (26%). Les résultats du BV et du SN étaient concordants (tous les 2 positifs ou négatifs) pour n=141 PV (69%) et avec une discordance majeure (1 test positif et l’autre négatif) pour n=19 PV (9%). Les examens directs des résultats discordants ont donc été relus. Après relecture, les résultats du BV et du SN étaient concordants pour n=152 PV (74%) et avec une discordance majeure pour n=1 PV (<1%). Le SN était intermédiaire ou ininterprétable (1ère-2ème lecture) pour n=45-52 PV (22-26%). En excluant les PV avec un SN intermédiaire ou ininterprétable, les résultats du BV et du SN étaient concordants (1ère-2ème lecture) pour n=141-152 PV (88-99%), et les performances du BV par rapport au SN (1ère-2ème lecture) étaient les suivantes : sensibilité=89-100%, spécificité=88-99%, valeur prédictive positive=48-96% et négative=98-100%. Pour le diagnostic de vaginose, le BV montre une différence significative par rapport au SN mais ne montre pas de différence significative par rapport à la culture (p<0,05). Le second test Aptima (CV/TV) a détecté n=56 (27%) Candida spp (n=16 [8%] à l’examen direct et n=34 [17%] en culture) et n=3 (1%) T. vaginalis (n=0 à l’état frais).
Conclusion Le test moléculaire Aptima BV a une bonne sensibilité et spécificité pour le diagnostic de la vaginose. Il permet de classer les SN intermédiaires et ininterprétables en positifs ou négatifs. Cette étude confirme la subjectivité de la lecture du SN et l’intérêt d’une formation continue pour le personnel.
Mots cles Score de Nugent, vaginose bactérienne, diagnostic moléculaire, candidose, trichomonose.
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p 035 microbiote endometrial endometriose et inoculum bacterien titre session pa 03 infections uro genitales auteurs d humieres c 1 martin f 2 guedon d 1 pitois g 1 hedbaut e 1 mignon godefroy k 3 real c 3 etablissement 1 cerba frepillon france 2 cerba healthcare issy les moulineaux france 3 endodiag paris france presentateur d humieres camille |
P-035 - Microbiote endométrial, endométriose et inoculum bactérien
Titre session : PA-03 Infections uro-génitales
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Auteurs : D'humieres C. (1), Martin F. (2), Guedon D. (1), Pitois G. (1), Hedbaut E. (1), Mignon-Godefroy K. (3), Real C. (3)
Présentateur : D'humieres Camille
Etablissement : (1) Cerba, Frepillon, FRANCE; (2) Cerba Healthcare, Issy-Les-Moulineaux, FRANCE; (3) Endodiag, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction L’utérus a longtemps été considéré comme stérile. Cependant, les preuves démontrent que ce tractus est un système ouvert avec un continuum de bactéries qui évolue progressivement des organes externes vers les organes internes, avec une diminution de l’abondance bactérienne et une augmentation de la diversité bactérienne, du vagin aux ovaires. La composition de la flore endométriale pourrait avoir à un impact sur le taux d’implantation des embryons et le bon déroulement de la grossesse. L’endométriose est une maladie gynécologique affectant environ 10 % des femmes. Elle se manifeste par la douleur et l’infertilité. L’objectif de cette étude est l’analyse et la comparaison des microbiotes endométriaux de femmes atteintes ou non d’endométriose.
Materiels Grâce à une collaboration avec la société Endodiag, 20 biopsies d’endomètres congelées (13 patientes témoins et 7 patientes atteintes d’endométriose) ont été analysées. Voici les différentes étapes de l’analyse du microbiote endométrial : extraction d’ADN (CheMagic), PCR ciblée 16S (gène entier), migration du produit de PCR (Bioanalyzer, Agilent), séquençage NGS des amplicons (Nanopore, MiNION), analyse bio-informatique (Microbiome LifePipe, life and soft).
Resultats La composition bactérienne des microbiotes endométriaux des patientes témoins versus des patientes avec une endométriose n’est pas statistiquement différente. Cependant sur les 20 biopsies, 6 ont une composition très proche du témoin négatif (eau), 7ont entre 10 et 50% de bactéries en commun avec le témoin négatif et 7 échantillons ont une composition bactérienne différentes du témoin négatif. La composition du microbiote endométrial est statiquement dépendante de la quantité d’amplicon post PCR 16S (Anova, p=0,003).
Conclusion Les patientes atteintes d’endométriose ne semblent pas avoir un microbiote endométrial diffèrent des patientes non atteintes. Cependant l’effectif de cette étude est faible, cette observation doit être confirmée avec une étude de plus grande échelle.
L’inoculum bactérien du microbiote endométrial est un facteur majeur pour assurer un résultat pertinent. Il est indispensable de quantifier cet inoculum bactérien et d’inclure un témoin négatif dans les séries.
Mots cles Microbiote endométrial, endometriose, contamination
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p 036 activite des carbapenemes chez neisseria gonorrhoeae sauvage mdr et xdr titre session pa 03 infections uro genitales auteurs brousseau j 1 braille a 1 mainardis m 1 meunier f 1 camelena f 1 bercot b 1 etablissement 1 saint louis aphp paris france presentateur brousseau julie |
P-036 - Activité des carbapénèmes chez Neisseria gonorrhoeae sauvage, MDR et XDR
Titre session : PA-03 Infections uro-génitales
Auteurs : Brousseau J. (1), Braille A. (1), Mainardis M. (1), Meunier F. (1), Caméléna F. (1), Berçot B. (1)
Présentateur : Brousseau Julie
Etablissement : (1) Saint-Louis (APHP), Paris, FRANCE
Objectif - IntroductionNeisseria gonorrhoeae (NG) est une des bactéries les plus fréquentes responsables d’infections sexuellement transmissibles (IST). Le traitement de référence des infections à NG est basé sur l’utilisation de la ceftriaxone (CRO). Cependant, on assiste au niveau mondial à l’émergence de souches résistante à la CRO (classées MDR ou XDR). Dans ce contexte, les carbapénèmes constituent une alternative possible de traitement.
MaterielsNous avons mesuré les CMI (Etest, BioMérieux) à l’ertapénème (ETP), l’imipénème (IMI) et au méropénème (MER) chez 97 souches caractérisées phénotypiquement et génotypiquement au Laboratoire Associé au Centre National de Référence des IST bactériennes. La collection incluait 49 ST (schéma MLST) différents, 42 allèles du gène penA (responsable de la résistance aux céphalosporines) différents, 32 souches productrices de la pénicillinase TEM, 21 souches de sensibilité diminuée au céfixime (FIX) et 9 souches résistantes à la CRO.
ResultatsLes CMI de l’ETP, de l’IMI et du MER variaient respectivement de <0,002 à 0,064, de 0,008 à 1 et de 0,002 à 0,125 mg/L avec des CMI50 de respectivement 0,004, 0,125, et 0,008 mg/L. Chez les souches de sensibilité diminuée au FIX (CMI>0,032mg/L, n=22), les CMI50 à l’ETP, l’IMI et au MER étaient respectivement de 0,016 (0,004-0,064), 0,5 (0,064-1) et 0,032 mg/L (0,008-0,125). Chez les souches résistantes au CRO (CMI>0,125mg/L, n=9), les CMI50 à l’ETP, l’IMI et au MER étaient respectivement de 0,012 (0,004-0,032), 1 (0,125-1) et 0,032 mg/L (0.016-0,064). Les CMI aux trois carbapénèmes étaient significativement plus élevées chez les souches possédant un allèle penA mosaïque vs non-mosaïque (p-value <0,001). Aucune différence significative n'a été retrouvé entre les CMI des carbapénèmes chez les souches possédant ou non une béta-lactamase TEM. Toutes les souches testées étaient sensibles aux 3 carbapénèmes, selon les concentrations cliniques PK/PD non reliées à une espèce (CASFM 2024).
ConclusionLes CMI des carbapénèmes sont globalement basses chez NG quel que soit l’allèle du gène penA. Les carbapénèmes gardent une activité même chez les souches résistantes à la ceftriaxone avec ou sans la présence d’une béta-lactamase. Néanmoins, on observe les CMIs les plus basses pour l’ETP expliquant son positionnement en alternative thérapeutique en cas d’infection à NG résistante à l’administration de 1g de ceftriaxone.
Mots clesGonocoque, Carbapénème, XDR
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p 037 epidemiologie moleculaire des ist selon les sexe et lage en occitanie titre session pa 03 infections uro genitales auteurs rouquet y 1 galinier j 1 depape j 1 separt z 2 salse m 3 coudene p 4 laborde m 2 jacquez a 3 bruno a 1 garros s 1 fabre a 1 bernier m 1 etablissement 1 inovie cbm muret france 2 inovie biofusion montauban france 3 inovie synairbio toulouse france 4 inovie lxbio rodez france presentateur bernier matthieu |
P-037 - Epidémiologie moléculaire des IST selon les sexe et l’âge en Occitanie
Titre session : PA-03 Infections uro-génitales
Auteurs : Rouquet Y. (1), Galinier J. (1), Depape J. (1), Separt Z. (2), Salse M. (3), Coudene P. (4), Laborde M. (2), Jacquez A. (3), Bruno A. (1), Garros S. (1), Fabre A. (1), Bernier M. (1)
Présentateur : Bernier Matthieu
Etablissement : (1) INOVIE CBM, Muret, FRANCE; (2) INOVIE BIOFUSION, Montauban, FRANCE; (3) INOVIE SYNAIRBIO, Toulouse, FRANCE; (4) INOVIE LXBIO, Rodez, FRANCE
Objectif - IntroductionLes infections sexuellement transmissibles restent un enjeu important dans la politique de santé avec une évolution importante de leur prise en charge. Nous décrivons l’épidémiologie par classe d’âge et par sexe des principales IST recherchées en laboratoire de ville, avant l'introduction de leurs dépistages sans ordonnance entre 18 et 26 ans, en Occitanie ouest. MaterielsNous avons analysé 69039 échantillons provenant de 7 départements différents dont 49225 femmes (F) et 19814 hommes (H).
Localisation: vaginale 35119, urinaire 18499 (H 14569, F 3930), urétrale 591 (H 531, F 60); pharyngée 3225 (H 2428, F 797), anale 2492 (H 2091, F 401), autres 9113.
Technique : ABBOTT ALINITY (STI assay)
Pathogènes recherchés: Chlamydia trachomatis (CT), Neisseria gonorrhoeae (NG), Trichomonas vaginalis (TV), Mycoplasma genitalium (MG).
Période: 1 janvier 2024 au 30 juin 2024. ResultatsCT : prévalence varie selon âge sexe et nature du prélèvement avec une moyenne de 3,34% de positifs (H 4,45%, F 2,89%). Chez l’homme la prévalence moyenne est de 1,11% au niveau pharyngé, 4,64% au niveau anal et 4,90% au niveau urinaire. Chez la femme la prévalence est de 2,52% dans les PV et 1,34 % chez la femme enceinte. On note des pics de prévalence au-dessus de 8% chez la femme à 14 ans puis entre 17 et 20 ans et chez l’homme à 15 ans puis entre 18 et 23 ans.
NG : prévalence varie selon âge, sexe et nature du prélèvement avec une moyenne de 1,24% de positifs (H 3,10%, F 0,50%). Chez l’homme la prévalence moyenne est de 6,84% au niveau pharyngé et anal, 1,57% au niveau urinaire et 10,92% au niveau urétral. Chez la femme la prévalence est de 0,45% dans les PV et 0,04 % chez la femme enceinte. Avec une prévalence chez la femme en dessous de 2% sauf à 14 ans où elle est à 4,17%. Chez l’homme la prévalence est au-dessus de 4% à partir de 15 ans avec un maximum de 10% à 68 et 71 ans.
MG : prévalence de 3,50% (H 4,93%, F 2,94%).
TV : prévalence de 0,47% (H 0,36%, F 0,52%). ConclusionAlors que la politique de santé s’oriente sur un dépistage sans ordonnance entre 18 et 26 ans, notre étude montre que la prévalence de IST reste significative après 26 ans en particulier pour NG. Ce dépistage sans ordonnance devrait être simplifié et axé sur les IST de 18 à 65 ans en ciblant en première intention le dépistage génital.
Mots clesEpidémiologie, IST, Chlamydia, gonocoque, trichomonas, M.genitalium
Prévalence Chlamydia trachomatis (CT), Neisseria gonorrhoeae (NG) par âge et par sexe
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p 038 epidemiologie des arthrites a gonocoque en bretagne etude epgar titre session pa 03 infections uro genitales auteurs lemoine v 1 piau c 2 rolland s 3 souffez m 2 favalelli m 2 scavazzin v 1 5 reissier s 2 4 cattoir v 2 4 camelena f 6 7 bercot b 6 7 hery arnaud g 1 5 etablissement 1 departement de bacteriologie virologie hygiene hospitaliere et parasitologie mycologie chu de brest brest france 2 laboratoire de bacteriologie hygiene hospitaliere chu de rennes rennes france 3 service de maladies infectieuses et tropicales chu de brest brest france 4 inserm umr_s1230 brm universite de rennes rennes france 5 inserm umr1078 ggb faculte de medecine et des sciences de la sante universite de bretagne occidentale brest france 6 laboratoire de bacteriologie hygiene bi site des chu saint louis lariboisiere laboratoire associe au centre national de reference des ist bacteriennes expertise gonocoque assistance publique hopitaux de paris paris france 7 inserm umr1137 iame universite de paris paris france presentateur lemoine valentin |
P-038 - Epidémiologie des arthrites à gonocoque en Bretagne (étude EpGAr)
Titre session : PA-03 Infections uro-génitales
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Auteurs : Lemoine V. (1), Piau C. (2), Rolland S. (3), Souffez M. (2), Favalelli M. (2), Scavazzin V. (1,5), Reissier S. (2,4), Cattoir V. (2,4), Caméléna F. (6,7), Berçot B. (6,7), Héry-Arnaud G. (1,5)
Présentateur : Lemoine Valentin
Etablissement : (1) Département de Bactériologie, Virologie, Hygiène hospitalière et Parasitologie-Mycologie, CHU de Brest, Brest, FRANCE; (2) Laboratoire de Bactériologie - Hygiène hospitalière, CHU de Rennes, Rennes, FRANCE; (3) Service de maladies infectieuses et tropicales, CHU de Brest, Brest, FRANCE; (4) INSERM, UMR_S1230 BRM, Université de Rennes, Rennes, FRANCE; (5) INSERM, UMR1078 GGB, Faculté de Médecine et des Sciences de la Santé, Université de Bretagne Occidentale, Brest, FRANCE; (6) Laboratoire de Bactériologie-Hygiène bi-site des CHU Saint-Louis & Lariboisière, Laboratoire Associé au Centre National de Référence des IST bactériennes – expertise gonocoque, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Paris, FRANCE; (7) INSERM, UMR1137, IAME, Université de Paris, Paris, FRANCE
Objectif - IntroductionLes infections à gonocoque sont des infections sexuellement transmissibles (IST) pouvant évoluer en infections disséminées (0,5 à 3% des cas) comme des ténosynovites et arthrites. L’objectif principal de ce travail était de décrire l’épidémiologie des arthrites septiques à Neisseria gonorrhoeae (NG) décrites ces 10 dernières années aux CHU de Brest et Rennes.
MaterielsCette étude est rétrospective et multicentrique. Les données clinico-biologiques ont été extraites via les systèmes d’information des laboratoires des 2 CHU. La requête a porté sur les prélèvements positifs à NG isolés de prélèvements articulaires entre 2014 et 2024. Les souches ont été adressées au CNR pour génotypage par WGS sur MiSeq (Illumina), avec une caractérisation des déterminants de la résistance aux antibiotiques.
ResultatsSur la période, 11 cas d’arthrite/ténosynovite à gonocoque ont été recensés, avec une moyenne d’âge de 45 ans et un sex ratio H/F=4,5. Les prélèvements pharyngés ou rectaux étaient positifs dans seulement 3 cas. Le poignet était l’articulation la plus touchée (36%). Cinq patients avaient des antécédents de comportements sexuels à risque. Le délai entre la survenue des symptômes et l’identification bactérienne était de 12 jours en moyenne. Pour 54% des patients, des hémocultures (sang périphérique) ont été prélevées et étaient négatives. Dans 2/3 des cas, les examens directs sur liquide articulaire (LA) étaient négatifs et la détection de NG était principalement obtenue après culture du LA en flacon d’hémoculture. L’étude phénotype/génotype a montré une sensibilité de 100% aux C3G liée à la présence du gène penA2.001 et une résistance de 80% aux fluoroquinolones expliquée par les mutations S91F/D95A S87R dans les protéines GyrA et ParC, respectivement. L’évolution a été favorable sous antibiothérapie seule chez 78% des patients. Pour 18% des patients, une chirurgie avec drainage et lavage a été réalisée. Une des souches est de génotype ST9362 (MLST) soit le plus fréquent en France en 2022. L’analyse par WGS est en cours pour les autres isolats.
ConclusionDevant la résurgence des cas d’arthrites à NG, il est important de définir si le phénomène est lié à l’émergence de nouveaux clones avec des facteurs de virulence particuliers ou simplement le reflet de l’augmentation des cas d’IST à NG (augmentation de 91% entre 2020 et 2022).
Mots clesArthrite, Neisseria gonorrhoeae, infection ostéo-articulaire, IST
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p 039 recrudescence des cas de syphilis a lhopital la rabta de tunis titre session pa 03 infections uro genitales auteurs mbarki a 1 el jaoui c 1 ben halima m 1 abbes s 1 battikh h 1 zribi m 1 etablissement 1 hopital la microbiologie tunis tunisie presentateur mbarki amel |
P-039 - Recrudescence des cas de syphilis à l’hôpital la Rabta de Tunis
Titre session : PA-03 Infections uro-génitales
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Auteurs : Mbarki A. (1), El Jaoui C. (1), Ben Halima M. (1), Abbes S. (1), Battikh H. (1), Zribi M. (1)
Présentateur : Mbarki Amel
Etablissement : (1) Hopital La / microbiologie, Tunis, TUNISIE
Objectif - Introduction La syphilis est une infection sexuellement transmissible IST dont le diagnostic se base principalement sur la clinique et le diagnostic sérologique. Une recrudescence des cas de syphilis a été notée dans notre service particulièrement chez les patients vivant avec le VIH.
L’objectif de notre travail est l’étude des caractéristiques épidémiologiques et la comparaison des méthodes de diagnostic sérologique.
Materiels Il s’agit d’une étude rétrospective de syphilis menée au laboratoire de Microbiologie la Rabta s’étalant sur une période de deux ans et demi de Janvier 2022 à juin 2024. Chaque malade a subi le dosage quantitatif des anticorps totaux dirigés contre le Treponema pallidum par un test d’électro chimiluminescences Elecsys syphilis (ECLIA) ; une ECLIA positive a été complétée par un test VDRL pour déterminer le titre des anticorps anti lipoïdiques. Et un test d’agglutination passive directe (TPHA) pour déterminer le stade de la syphilis. Le tau de Kendall pour la corrélation entre les trois techniques a été calculé. Les coefficients de corrélation sont compris entre -1 et 1. Une corrélation est considérée positive si elle s’approche de 1.
Resultats Le nombre de cas total positif par au moins une technique est de 117 cas, il est passé de 37 cas en 2022 à 58 cas en 2023. Une comparaison faite entre les 1ers semestres des trois ans a montré que la prévalence de la syphilis est passée de 8,9% à 18,1%. Le sexe ratio H/F était de 3 en 2022, 4 en 2023 et 12 en 2024. Une Co infection par la syphilis et le VIH a été notée dans 40.5% en 2022, à 43% en 2023 et 94% en 2024 des cas. Parmi les 106 patients chez qui nous avons pratiqués les 3 techniques, 48 (45,3%) étaient positifs pour les 3 tests. Le tau de kendall de 0,31 pour ECLIA/TPHA, 0,34 pour TPHA/VDRL et 0,18 pour ECLIA/VDRL. Ces taux sont faibles particulièrement pour ECLIA/VDRL ceci pourrait être expliqué par une forte sensibilité de la technique ECLIA et une négativité de la VDRL lors de syphilis ancienne ou traitée.
Conclusion Une recrudescence des cas de syphilis a été notée et particulièrement en coinfection avec le VIH. Un dépistage systématique des IST même chez les patients vivant avec le VIH même asymptomatiques permettrait d’instaurer un traitement efficace et de réduire ainsi la prévalence de ces IST.
Mots cles Syphilis- Diagnostic-VIH
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p 040 evolution de la resistance aux antibiotiques chez mycoplasma genitalium titre session pa 03 infections uro genitales auteurs ben nejma w 1 benet c 1 grimaldi m 1 kansau i 1 pozzi gaudin s 1 guillet caruba c 1 doucet populaire f 1 bourgeois nicolaos n 1 etablissement 1 aphp universite paris saclay hopital antoine beclere clamart france presentateur bourgeois nicolaos nadege |
P-040 - Evolution de la résistance aux antibiotiques chez Mycoplasma genitalium
Titre session : PA-03 Infections uro-génitales
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Auteurs : Ben Nejma W. (1), Benet C. (1), Grimaldi M. (1), Kansau I. (1), Pozzi-Gaudin S. (1), Guillet-Caruba C. (1), Doucet-Populaire F. (1), Bourgeois-Nicolaos N. (1)
Présentateur : Bourgeois-Nicolaos Nadège
Etablissement : (1) APHP- Université Paris Saclay/ Hôpital Antoine Béclère, Clamart, FRANCE
Objectif - IntroductionMycoplasma genitalium (MG) est une bactérie associée aux infections sexuellement transmissibles. Depuis quelques années, il a été rapporté une augmentation de la prévalence de la résistance aux macrolides et aux fluoroquinolones dans le monde. Cependant les données de résistance aux antibiotiques sont limitées en France pour MG. La résistance aux antibiotiques entraîne une augmentation des taux d'échec du traitement et de la persistance de l'infection.
L’objectif de ce travail était d’étudier l’évolution de la prévalence de la résistance aux macrolides et aux fluoroquinolones dans notre centre hospitalier sur une période de 5 ans.
MaterielsRétrospectivement, nous avons sélectionné un prélèvement par patient MG positif de 2019 à 2024 pour étudier la résistance aux macrolides. La résistance aux macrolides a été recherchée par le kit Macrolide R/MG ELITE-MGB (Elitech®). Pour les MG résistants aux macrolides, la résistance aux fluoroquinolones a été détectée par une PCR ciblant la région QRDR du gène parC suivie d’un séquençage.
ResultatsUn total de 329 échantillons MG-positifs at été analysé. La prévalence de la résistance aux macrolides a augmenté significativement de 23,7 % (18/76) à 50,7 % (38/75) entre 2019 et 2024 (p < 0,001) et était significativement plus élevée chez les hommes 59,4 % (57/96) que chez les femmes 24,4 % (57/233) (p < 0,001).
La résistance aux fluoroquinolones a été étudiée sur 105 échantillons résistants aux macrolides et 21,9 % (23/105) ont montré des mutations, la mutation G248T était la plus répandue (82,6 %). Entre 2019 et 2024 cette prévalence variait de 14,3 % (4/28) à 26,3 % (10/38) et était significativement plus élevée chez les hommes 36,5 % (19/52) que chez les femmes 7,5 % (4/53).
ConclusionCette étude a montré que la prévalence de la résistance aux macrolides a été multipliée par 2 au cours de ces 5 dernières années et était 2,5 fois plus élevée chez les hommes que chez les femmes. La croissance de la résistance du traitement de seconde ligne suggère la nécessité d'une thérapie ciblée.
Mots clesInfections sexuellement transmissible, macrolides, fluoroquinolones
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p 041 in vitro selection of pristinamycin resistance in mycoplasma genitalium titre session pa 03 infections uro genitales auteurs le roy c 1 byambaa o 1 guiraud j 2 balcon c 2 gillet l 2 bebear c 1 2 pereyre s 1 2 etablissement 1 universite de bordeaux umr 5234 bordeaux france 2 chu de bordeaux cnr des ist bacteriennes bordeaux france presentateur pereyre sabine |
P-041 - In vitro selection of pristinamycin resistance in Mycoplasma genitalium
Titre session : PA-03 Infections uro-génitales
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Auteurs : Le Roy C. (1), Byambaa O. (1), Guiraud J. (2), Balcon C. (2), Gillet L. (2), Bébéar C. (1,2), Pereyre S. (1,2)
Présentateur : Pereyre Sabine
Etablissement : (1) Université de Bordeaux - UMR 5234, Bordeaux, FRANCE; (2) CHU de Bordeaux - CNR des IST bactériennes, Bordeaux, FRANCE
Objectif - Introduction Macrolide resistance has emerged in Mycoplasma genitalium. Pristinamycin is part of the recommended third-line treatment according to the European guidelines. No data regarding mechanisms of pristinamycin resistance have been available to date. In M. pneumoniae, a phylogenetically close species, cross resistance to pristinamycin and josamycin was associated with mutations in the 23S rRNA gene at position 2062 (Escherichia coli numbering).
We investigated the in vitro development of resistance in M. genitalium in the presence of subinhibitory concentrations of josamycin and pristinamycin.
Materiels Selection of resistant mutants was performed by serial passages of M. genitalium G37 reference strain in Friis medium containing subinhibitory concentrations of josamycin or pristinamycin. Resistant mutants were characterized by Sanger sequencing of 23S rRNA, L4 and L22 ribosomal protein genes. For each resistant mutant, MICs of seven antibiotics were determined. Whole genome sequencing (WGS) was performed on selected mutants using the Illumina technology.
Resultats A mutant selected in the presence of josamycin harbored an A2059G mutation in 23S rRNA. This mutant showed a strong increase in the MICs of erythromycin, azithromycin, josamycin, and clindamycin (16-32 µg/mL for all four antibiotics), but no changes in MICs of pristinamycin, doxycycline, and moxifloxacin (all three at 0.125 µg/mL).
Two mutants selected in the presence of pristinamycin harbored the mutation A2062C or A2062G. Both mutants showed a strong increase of the MICs of pristinamycin (8 and 2 µg/mL, respectively) and josamycin (32 and 16 µg/mL, respectively) and a slight 4 to 8-fold increase of erythromycin MIC. Azithromycin, clindamycin, doxycycline and moxifloxacin MICs remained unchanged. No mutations in L4 and L22 gene were detected in any mutants.
WGS of the three mutants confirmed the 23S rRNA mutations associated with antibiotic resistance and revealed 6 to 10 additional SNPs per mutant compared to the G37 reference strain sequence. These SNPs were located all around the genome and were not likely to be involved in resistance.
Conclusion This study showed that resistant mutants can be selected in vitro in M. genitalium using josamycin and pristinamycin. These laboratory-derived mutants may predictive for mutations observed in clinical strains.
Mots cles Mycoplasma genitalium, macrolide, pristinamycin, resistance, in vitro selection
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p 042 mycoplasma genitalium et patients vih premiere description en tunisie titre session pa 03 infections uro genitales auteurs abbes s 1 gassara f 2 jelili l 1 achih e 1 rezgui r 2 smaoui o 2 mbarek a 2 battikh h 1 kilani b 2 zribi m 1 etablissement 1 hopital la rabta microbiologie tunis tunisie 2 hopital la rabta maladies infectieuses tunis tunisie presentateur zribi meriam |
P-042 - Mycoplasma genitalium et patients VIH : première description en Tunisie
Titre session : PA-03 Infections uro-génitales
Auteurs : Abbes S. (1), Gassara F. (2), Jelili L. (1), Achih E. (1), Rezgui R. (2), Smaoui O. (2), Mbarek A. (2), Battikh H. (1), Kilani B. (2), Zribi M. (1)
Présentateur : Zribi Meriam
Etablissement : (1) Hopital La rabta/Microbiologie, Tunis, TUNISIE; (2) Hopital La Rabta/maladies infectieuses, Tunis, TUNISIE
Objectif - Introduction Mycoplasma genitalium est fréquent en particulier chez les patients vivant avec le VIH. L’objectif de cette étude étant d’étudier la place de M. genitalium chez une population de patients VIH.
Materiels Différents types de prélèvements (urétral (PU), anal (PA) et vaginal(PV)) ont été réalisés puis cultivés et identifiés selon les recommandations du REMIC à travers une étude prospective que nous avons mené du mois de Mars 2023 à Août 2024 au CHU la Rabta.L'identification moléculaire a été réalisée par PCR multiplexe ciblant les gènes 16srDNA de Chlamydia trachomatis (CT), de Neisseria gonorrhoeae (NG) et de Mycoplasma genitalium (MG) et le gène porA pseudogène de NG.
Resultats Un total de 9 PV, 12PA, 33 PU et d’un prélèvement urinaire à partir de 45 patients ont été collectés. Le sexe ratio de notre population était de 4,5, parmi lesquels 64% des patients appartiennent à la tranche d’âge de 21 à 39 ans. L’examen direct et la culture réalisées étaient tous négatifs, cependant huit patients (17,8%) ont présenté par PCR multiplexe une infection génitale parmi lesquels 2 patients ont présenté deux prélèvements positifs. Un PV, 2PA et 7PU ont été positifs (18,2%). C.trachomatis a occupé la première place avec une prévalence de 11.1% suivi par M.génitalium avec une prévalence de 8.8%. N.gonorrhoeae était retrouvé dans 6,7% des cas, un antécédent d’IST a été noté chez 62.5 des cas et 87.5% des patients avaient des partenaires multiples parmi lequels cinq avaient une orientation bisexuelle (p≤0.05). La distribution des germes identifiés chez notre population de patients a montré une infection de type monomicrobienne (5 C. trachomatis et 2M. genitalium) chez 7 patients, une co-infection (C. trachomatis et M. genitalium) chez deux patients et l’association des trois germes chez un seul patient. Une patiente a présenté C. trachomatis au niveau du prélèvement vaginal et du prélèvement anal et un patient a présenté M. genitaliumau niveau urétral et anal.
Conclusion La prévalence de M. genitalium ainsi que les autres IST chez les patients vivant avec le VIH même asymptomatiques s’avère non négligeable. Un renforcement des stratégies de prévention contre les infections sexuellement transmissibles chez les patients à risque est nécessaire.
Mots cles IST- PCR temps réel-VIH
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p 043 activite des nouveaux antibiotiques sur des souches de corynebacterium isolees dinfections complexes titre session pa 04 nouvelles strategies antibacteriennes auteurs bichali a 1 reissier s 1 penven m 1 lecourt m 1 collet a 1 piau c 1 cattoir v 1 etablissement 1 chu de rennes service de bacteriologie hygiene hospitaliere rennes france presentateur bichali ahmad rami |
P-043 - Activité des nouveaux antibiotiques sur des souches de Corynebacterium isolées d’infections complexes
Titre session : PA-04 Nouvelles stratégies antibactériennes
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Auteurs : Bichali A. (1), Reissier S. (1), Penven M. (1), Lecourt M. (1), Collet A. (1), Piau C. (1), Cattoir V. (1)
Présentateur : Bichali Ahmad Rami
Etablissement : (1) CHU de Rennes, Service de Bactériologie-Hygiène Hospitalière, Rennes, FRANCE
Objectif - IntroductionBien que souvent considérées comme des contaminants, les espèces du genre Corynebacterium peuvent causer des infections complexes (infections ostéo-articulaires [IOA], liées aux cathéters [ILC], de la peau et des tissus mous [IPTM], endocardites infectieuses [EI]…) qui nécessitent souvent une durée de traitement prolongée. Ces espèces étant souvent résistantes à de nombreux antibiotiques, l’utilisation de nouvelles options thérapeutiques peut s’avérer nécessaire. L’objectif de cette étude a été d’évaluer l’activité in vitro de ces nouveaux antibiotiques sur des souches cliniques de Corynebacterium responsables d’infections complexes. MaterielsCette étude rétrospective monocentrique a été conduite de 2021 et 2023 au CHU de Rennes. Les souches collectées étaient isolées d’infections complexes pour lesquelles les données cliniques ont été recueillies. Les CMI de nouveaux antibiotiques ont été determinées par microdilution en milieu liquide (Sensititre) pour ceftaroline&ceftobiprole (C5G), délafloxacine, linézolide, tédizolide, daptomycine et dalbavancine et par diffusion sur milieu solide par bandelettes (E-Test, Liofilchem) pour tigécycline, éravacycline et omadacycline. L’interprétation a été faite selon les seuils du CA-SFM/EUCAST 2024. ResultatsAu total, 116 souches ont été incluses durant la période d’étude. La plupart des souches étaient issues de patients avec une IOA (66%), parmi lesquels 47% étaient sur matériel, suivie par 22% d’IPTM, 8% d’ILC et 2% d’EI. C. striatum était l’espèce la plus retrouvée (58%). Une majorité (75%) des infections étaient polymicrobiennes. L’activité des C5G et de la délafloxacine était plus limitée avec des CMI 90 élevées alors que les autres molécules (linézolide, tédizolide, dalbavancine, tigécycline, éravacycline et omadacycline) présentaient des CMI 50 et CMI 90 significativement moins élevées. A noter 1 souche de C. striatum résistante à haut niveau à la daptomycine (CMI>16 mg/L) sélectionnée sous traitement. ConclusionL’ensemble de ces résultats indiquent une excellente activité in vitro de la plupart des nouveaux antibiotiques excepté C5G et délafloxacine, sur les souches cliniques de Corynebacterium. Malgré l’absence de concentrations critiques, ces nouveaux antibiotiques pourraient constituer une réelle alternative pour le traitement des infections complexes à Corynebacterium. Mots clesCorynebacterium, infections complexes, sensibilité, nouveaux antibiotiques
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p 044 activite in vitro de la gepotidacine sur les souches urinaires denterocoques titre session pa 04 nouvelles strategies antibacteriennes auteurs le divenah f 1 turban a 1 quenet b 2 cattoir v 1 2 etablissement 1 chu de rennes rennes france 2 universite de rennes rennes france presentateur cattoir vincent |
P-044 - Activité in vitro de la gépotidacine sur les souches urinaires d’entérocoques
Titre session : PA-04 Nouvelles stratégies antibactériennes
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Auteurs : Le Divenah F. (1), Turban A. (1), Quenet B. (2), Cattoir V. (1,2)
Présentateur : Cattoir Vincent
Etablissement : (1) CHU de Rennes, Rennes, FRANCE; (2) Université de Rennes, Rennes, FRANCE
Objectif - IntroductionLes entérocoques causent 5 à 15 % des infections urinaires (IU). Leur résistance naturelle aux céphalosporines de 3ème génération et l’augmentation de leur résistance aux fluoroquinolones (FQ) complique la prise en charge des IU masculines à entérocoques. La gépotidacine (GEP) est un nouvel inhibiteur des topoisomérases bactériennes active, grâce à son mécanisme d’action inédit, sur de nombreuses espèces, y compris des souches multirésistantes aux antibiotiques. Le but de ce travail a été d’évaluer l’activité in vitro de la GEP sur des souches d’entérocoques responsables d’IU masculines. MaterielsLa sensibilité à la gépotidacine a été testée sur 109 souches d’entérocoques responsables d’IU masculines précédemment caractérisées pour leur sensibilité aux FQ (lévofloxacine [LVX], moxifloxacine [MXF] et délafloxacine [DLX]). Les souches dont la CMI de la LVX était >4 mg/L étaient catégorisées résistantes aux FQ. Les souches, collectées entre janvier et décembre 2021, comprenaient 86 souches d’E. faecalis et 23 souches d’E. faecium, provenant du CHU de Rennes et du CNR des Entérocoques. Les CMI de la GEP et des FQ ont été déterminées par microdilution en milieu liquide selon les recommandations EUCAST, et les CMB de la GEP par dénombrement sur milieu gélosé (-3 Log10 de l’inoculum initial), en triplicats biologiques. ResultatsParmi les souches d’E. faecalis, 74 (86%) étaient sensibles et 12 (14%) résistantes à la LVX ; toutes les souches d’E. faecium étaient résistantes. Pour les souches d’E. faecalis, les CMI50 et CMI90 de la GEP étaient de 4 mg/L. Sur les souches LVX-sensibles, la GEP avait des CMI50 et CMI90 de 4 mg/L, soit une moins bonne activité in vitro que les FQ. La résistance à la LVX n’impactait pas les CMI50 et CMI90 de la GEP (2 et 4 mg/L). Pour E. faecium, les CMI50 et CMI90 de la GEP étaient de 4 et 32 mg/L. Pour 107 souches (98,2%), le rapport CMB/CMI était ≤ 4. ConclusionLa GEP possède une activité bactéricide sur les entérocoques. Elle est plus active sur les souches d’E. faecalis que sur les souches d’E. faecium. Il ne semble pas exister de résistance croisée entre la GEP et les FQ. La GEP pourrait être une option thérapeutique dans les IU masculines à entérocoques, mais des études cliniques devront le confirmer. Mots clesGépotidacine, fluoroquinolones, Enterococcus.
Tableau 1. CMI50/CMI90 (mg/L) de la GEP et des FQ et CMB50/CMB90 (mg/L) de la GEP vis-à-vis des souches d’entérocoques responsables d’IU masculines.
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p 045 prevalence des parc et evaluation de la sensibilite au ceftolozane tazobactam et ceftazidime avibactam titre session pa 04 nouvelles strategies antibacteriennes auteurs baron s 1 2 3 dubourg g 1 2 gouriet f 1 2 rolain j 1 2 fenollar f 1 2 3 etablissement 1 aix marseille universite marseille france 2 assistance publique hopitaux de marseille aphm marseille france 3 centre regional en antibiotherapie provence alpes cote dazur cratb paca ouest marseille france presentateur baron sophie |
P-045 - Prévalence des PARC et évaluation de la sensibilité au Ceftolozane-Tazobactam et Ceftazidime-Avibactam
Titre session : PA-04 Nouvelles stratégies antibactériennes
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Auteurs : Baron S. (1,2,3), Dubourg G. (1,2), Gouriet F. (1,2), Rolain J. (1,2), Fenollar F. (1,2,3)
Présentateur : Baron Sophie
Etablissement : (1) Aix-Marseille université, Marseille, FRANCE; (2) Assistance Publique Hôpitaux de Marseille (APHM), Marseille, FRANCE; (3) Centre Régional en Antibiothérapie Provence-Alpes-Côte d’Azur (CRATB PACA Ouest), Marseille, FRANCE
Objectif - IntroductionLe contrôle des bactéries multi-résistantes (BMR) est essentiel pour lutter contre la résistance aux antibiotiques. L’incidence des Pseudomonas aeruginosa résistants au ceftazidime (PARC) est à surveiller pour limiter les infections difficiles à traiter. Les associations Ceftolozane-Tazobactam (CT) et Ceftazidime-Avibactam (CZA) représentent une avancée dans le traitement de ces infections. Leur usage est réglementé pour éviter l’apparition de résistances. En laboratoire, ces antibiotiques sont testés uniquement sur les PARC. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’épidémiologie des PARC entre 2014 et 2023 et leur sensibilité à ces traitements. MaterielsNous avons extrait les souches de P. aeruginosa isolées entre 2014 et 2023 à l’aide de notre SGL. Pour chaque patient, seules les souches présentant des profils de résistance différents ont été conservées. Nous avons évalué le taux annuel de PARC, leur résistance au CT et CZA, ainsi que la résistance au céfidérocol, une nouvelle céphalosporine utilisée en dernière intention. Les données ont été analysées sur Excel (Microsoft®). ResultatsNous avons identifié 14199 patients positifs à P. aeruginosa isolés de 24686 prélèvements, dont 24038 cliniques et 648 dépistages. Parmi les prélèvements cliniques, 39% étaient respiratoires, 23% urinaires, 13% des écouvillons superficiels et 5% des hémocultures. Le taux global de PARC était de 15,4% sur 9 ans, restant stable de 2014 à 2022 (min 12,7% en 2021, max 17,1% en 2017) avant d’augmenter à 22,4% en 2023. Les tests de sensibilité au CT et CZA ont été mis en place fin 2017. Parmi les PARC testés, 73,1% (610/834) étaient sensibles au CT et 69,4% (602/868) au CZA (Figure). Depuis 2022, le cefidérocol est testé dans notre laboratoire ; sur 62 souches, 9 étaient résistantes (14,5%). Enfin, 5 souches (5 patients) étaient résistantes aux 3 antibiotiques. ConclusionAprès plusieurs années de stabilité, le taux de PARC a augmenté en 2023. Les antibiotiques de seconde intention (CT et CZA) restent efficaces dans 70% des cas, sans hausse de la résistance. Ces résultats soulignent l’importance d’une surveillance continue des BMR. L’activité du céfidérocol contre la majorité des souches résistantes reste importante, mais une utilisation prudente est nécessaire pour prévenir de nouvelles résistances. Mots clesRésistance aux antibiotiques, Pseudomonas aeruginosa, Ceftazidime, ceftolozane-tazobactam, ceftazidime-avibactam,
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p 046 eravacycline activity against multidrug resistant enterobacterales and acinetobacter in belgium titre session pa 04 nouvelles strategies antibacteriennes auteurs kinet poleur a 1 montesinos hernandez m 1 bogaerts p 1 gilliard n 1 hoebeke m 1 huang t 1 etablissement 1 chu ucl namur godinne yvoir belgique presentateur kinet poleur amelie |
P-046 - Eravacycline activity against multidrug-resistant Enterobacterales and Acinetobacter in Belgium
Titre session : PA-04 Nouvelles stratégies antibactériennes
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Auteurs : Kinet-Poleur A. (1), Montesinos-Hernandez M. (1), Bogaerts P. (1), Gilliard N. (1), Hoebeke M. (1), Huang T. (1)
Présentateur : Kinet-Poleur Amélie
Etablissement : (1) CHU UCL Namur Godinne, Yvoir, BELGIQUE
Objectif - IntroductionTreatment of multidrug-resistant (MDR) bacteria is a growing concern requiring development of novel antibiotics. We aimed to compare the in vitro activity of eravacycline with other last-line agents against MDR Gram-negatives.
MaterielsWe performed susceptibility testing by broth microdilution using Sensititre customized panel (Thermofisher) of antibiotics including eravacycline (ERV), tigecycline (TIG), colistin (COL) and cefiderocol (FDC), against 112 consecutive MDR Gram-negative clinical isolates collected by the National Reference Center for Antibiotic-Resistant Gram-Negative-Bacilli in Belgium mainly during the surveillance period of October 2023 and June 2024. The tested species include K.pneumoniae (n=32), E.coli (n=13), other Enterobacterales species (n=14), A.baumannii (n=50) and other Acinetobacter species (n=3). Carbapenemase was produced by 95% (NDM (n=32), OXA-48 (n=21), KPC (n=6) and VIM (n=5)) of Enterobacterales and 55% (OXA-23 (n=15), OXA-24 (n=6), NDM (n=6) and OXA-58 (n=2)) of Acinetobacter spp. MICs results were interpreted by using EUCAST 2024 clinical breakpoints except TIG (PK/PD breakpoint), ERV (ECOFF) and FDC (PK/PD breakpoint) for Acinetobacter spp.
ResultatsFor Enterobacterales (n=59), ERV and TIG exhibited a MIC range of <0.06 – 4 mg/L and 0.12 – 4 mg/L respectively. MIC50 and MIC90 were 0.25 mg/L and 1 mg/L respectively, for both tetracyclines. COL displayed a MIC range of 0.25 – >16 mg/L, with a MIC50 of 0.5 mg/L and a MIC90 of 1.9 mg/L. FDC showed MIC range of 0.06 – >16 mg/L with a MIC50 of 1 mg/L and a MIC90 of 4 mg/L. 79.7%, 74.6%, 89.7% and 78.6% of Enterobacterales were ERV, TIG, COL and FDC susceptible respectively. For Acinetobacter spp., MIC ranges, MIC50 and MIC90 are respectively <0.06 - 2 mg/L; 0.25 mg/L; 1 mg/L for ERV, <0.06 - 4 mg/L; 0.5 mg/L; 2 mg/L for TIG, 0.5 - >32 mg/L; 1 mg/L; 2 mg/L for COL and <0.03 - >16 mg/L; 0.25 mg/L; 16 mg/L for FDC. 56.6%, 56,6%, 92.5% and 72.7% of Acinetobacter spp. were ERV, TIG, COL and FDC susceptible respectively.
ConclusionOur data suggest that eravacycline may be an interesting therapeutical option against MDR Enterobacterales, with activity rate similar to tigecycline and cefiderocol. Against MDR Acinetobacter spp., eravacycline displayed only moderate activity, despite one dilution lower MIC than tigecycline.
Mots cleseravacycline activity, multidrug resistance.
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p 047 interet de lassociation ceftazidime avibactam aztreonam sur les enterobacteries productrices de carbapenemase chez le brule titre session pa 04 nouvelles strategies antibacteriennes auteurs chelbi y 1 dhraief s 1 megdiche z 1 maamar b 1 messadi a 2 thabet l 1 etablissement 1 laboratoire de biologie medicale centre de traumatologie et des grands brules universite tunis el manar faculte de medecine de tunis ur22sp03 ben arous tunisie 2 service de reanimation des brules centre de traumatologie et des grands brules ben arous tunisie presentateur chelbi yasmine |
P-047 - Intérêt de l’association ceftazidime-avibactam/aztréonam sur les entérobactéries productrices de carbapénèmase chez le brûlé
Titre session : PA-04 Nouvelles stratégies antibactériennes
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Auteurs : Chelbi Y. (1), Dhraïef S. (1), Megdiche Z. (1), Maamar B. (1), Messadi A. (2), Thabet L. (1)
Présentateur : Chelbi Yasmine
Etablissement : (1) Laboratoire de biologie médicale, Centre de traumatologie et des grands brûlés, Université Tunis el Manar, Faculté de médecine de Tunis, UR22SP03 , Ben Arous, TUNISIE; (2) Service de réanimation des brûlés, Centre de traumatologie et des grands brûlés, Ben Arous, TUNISIE
Objectif - Introduction Les infections à entérobactéries productrices de carbapénèmase (EPC) constituent une cause majeure de morbi-mortalité chez le brûlé. Ceftazidime-avibactam (CZA) se présente comme une alternative thérapeutique intéressante visant ces bactéries. L’émergence des souches productrices de métallo-bêtalactamases (MBL) chez le brûlé pourrait limiter l’intérêt de cette molécule en monothérapie. Le but de notre travail était d’étudier l’activité de l’association CZA et aztréonam (AZT) chez le brûlé.
Materiels Étude prospective menée au laboratoire de microbiologie du centre de traumatologie et des grands brûlés entre janvier et juin 2024. Ont été incluses toutes les souches d’entérobactéries potentiellement productrices de carbapénèmase. L’étude de la sensibilité aux antibiotiques a été effectuée selon les recommandations du CA-SFM 2023. Le typage moléculaire des carbapénèmases ont été réalisés par PCR multiplexe GeneXpert® (kit Xpert® Carba-R). Pour les souches catégorisées résistantes à l’AZT et au CZA, l’étude de l’activité de CZA-AZT a été réalisée par deux méthodes : par ellipsométrie en superposant les bandelettes E-test CZA et AZT et par la méthode modifiée de diffusion (1,2).
Resultats Au total 42 souches d’entérobactéries potentiellement productrices de carbapénèmase ont été colligées. Les bactéries les plus incriminées étaient Klebsiella pneumoniae (36%) et Proteus mirabilis (36%). Toutes les souches étaient résistantes à l’ertapénème et à l’imipénème. La résistance au méropénème était de 86%. La fosfomycine conservait une activité sur 46% des souches. Une seule souche de K.pneumoniae était résistante à la colistine. Quarante et une souches étaient porteuses d’au moins un gène de carbapénèmase, majoritairement blaNDM (49%), suivi de blaNDM et blaOXA48 (41%). Une résistance à l’AZT et au CZA à la fois était observée chez 27 souches. L’étude de l’activité de CZA-AZT a révélé une synergie pour l’ensemble des souches testées par les deux méthodes.
Conclusion Cette étude souligne la place de l’association CZA et AZT comme alternative thérapeutique de choix dans le traitement de ces infections à entérobactéries ultrarésistantes chez le patient brûlé, vu leur activité synergique chez les souches productrices de MBL.
Mots cles Entérobactérie, ceftazidime-avibactam, aztréonam, métallobêtalactamase, carbapénèmase, synergie
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p 048 in vitro activity of meso dimercaptosuccinic acid in combination with carbapenems against carbapenem resistant pseudomonas aeruginosa titre session pa 04 nouvelles strategies antibacteriennes auteurs bouvier m 1 freire s 1 findlay j 1 nordmann p 1 etablissement 1 universite de fribourg fribourg suisse presentateur bouvier maxime |
P-048 - In-vitro activity of meso-dimercaptosuccinic acid in combination with carbapenems against carbapenem-resistant Pseudomonas aeruginosa
Titre session : PA-04 Nouvelles stratégies antibactériennes
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Auteurs : Bouvier M. (1), Freire S. (1), Findlay J. (1), Nordmann P. (1)
Présentateur : Bouvier Maxime
Etablissement : (1) Université de Fribourg, Fribourg, SUISSE
Objectif - Introduction Metallo-beta-lactamase-producing Pseudomonas aeruginosa (MBL-PA) have emerged as an urgent threat in the healthcare setting. Meso-dimercaptosuccinic acid (DMSA) is a heavy metal chelator used for over 30 years for the treatment of heavy metals intoxication. Since MBLs harbour zinc ions, DMSA was hypothesised to show activity against MBL-PA. We performed an in-vitro analysis of the effect of DMSA in combination with carbapenems against carbapenemase-producing P. aeruginosa.
Materiels A total of fifty-nine clinical P. aeruginosa strains from the Swiss National reference Center (NARA) and of worldwide origin were analysed, including MBL producers (n=42), isolates producing Ambler class A enzymes (n=2), natural AmpC overproducers (n=1), isolates with decreased permeability (n=7), and wild-type isolates (n=7). Recombinant P. aeruginosa PA14 and PA14 ΔoprD strains harbouring genes (GES-5, KPC-2, IMP-1, NDM-1, VIM-2, AIM-1 and SPM-1) cloned in the pUCP24 shuttle vector were tested under the same conditions. Minimal inhibitory concentrations (MICs) of imipenem (IPM) and meropenem (MEM) alone, and in combination with DMSA 3 mM, were determined by broth microdilution. A time-kill assay was performed against recombinant strain PA14/pUCP24-VIM-2, with MEM at 4 mg/Land 8 mg/L, alone or in combination with 3 mM DMSA.
Resultats For the recombinant strains, MIC results showed that the addition of 3 mM DMSA to both IPM and MEM resulted in significant fold decreases of 4-32 against MBL-producers. However, this effect was largely negated in PA14?oprD against IPM/DMSA. A significant growth inhibition was observed using MEM/DMSA at both half (4 mg/L) of and the MIC (8 mg/L) value when compared to MEM alone, indicating the inhibitory efficacy of DMSA. Within the clinical MBL-PA (n=42), the addition of 3 mM DMSA resulted in significant decreases in MICs to IPM and MEM in 24/42 (57%) and 27/42 (64%) of isolates. Most isolates that did not exhibit significant MIC decreases were OprD deficient (17/18 for IPM and 13/15 for MEM).
Conclusion DMSA addition to MEM lead to a significant decrease in MIC, regardless of the OprD status. This study shows the potential of DMSA-like molecules to be developed for use in treating infections caused by MBL-producing bacteria.
Mots cles DMSA, Pseudomonas aeruginosa, Carbapenems, meso-dimercaptosuccinic acid
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p 049 sensibilisation des souches dacinetobacter baumannii productrices de carbapenemases aux aminoglycosides par le sulfure dhydrogene exogene titre session pa 04 nouvelles strategies antibacteriennes auteurs n helsens n 1 2 findlay j 4 bouvier m 4 5 nordmann p 3 4 5 etablissement 1 unite de microbiologie clinique institut pasteur de lille lille france 2 institut europeen des resistances emergentes aux antibiotiques insitut pasteur de lille lille france 3 institut europeen des resistances emergentes aux antibiotiques universite de fribourg fribourg suisse 4 microbiologie medicale et moleculaire faculte de sciences et de medecine universite de fribourg fribourg suisse 5 centre national de reference pour la detection precoce des resistances emergentes aux antibiotiques nara universite de fribourg fribourg suisse presentateur helsens nicolas |
P-049 - Sensibilisation des souches d’Acinetobacter baumannii productrices de carbapénémases aux aminoglycosides par le sulfure d’hydrogène exogène.
Titre session : PA-04 Nouvelles stratégies antibactériennes
Auteurs : N. (), Helsens N. (1,2), Findlay J. (4), Bouvier M. (4,5), Nordmann P. (3,4,5)
Présentateur : Helsens Nicolas
Etablissement : (1) Unité de Microbiologie Clinique, Institut Pasteur de Lille, Lille, FRANCE; (2) Institut Européen Des Résistances Emergentes Aux Antibiotiques, Insitut Pasteur de Lille, Lille, FRANCE; (3) Institut Européen Des Résistances Emergentes Aux Antibiotiques, Université de Fribourg, Fribourg, SUISSE; (4) Microbiologie Médicale Et Moléculaire, Faculté de Sciences et de Médecine, Université de Fribourg, Fribourg, SUISSE; (5) Centre National De Référence Pour La Détection Précoce Des Résistances Emergentes Aux Antibiotiques (NARA), Université de Fribourg, Fribourg, SUISSE
Objectif - Introduction La dissémination des souches d’Acinetobacter baumannii productrices de carbapénèmases est un enjeu majeur de santé publique. Ces souches présentent de plus une large diversité de phénotypes de résistances aux antibiotiques, ce qui les rend virtuellement résistantes à toutes les classes d’antibiotiques. Le sulfure d’hydrogène (H2S) est un metabolite produit naturellement par un grand nombre d’espèces bactériennes, et son action protectrice contre certains antibiotiques a été décrit. Cependant, il n’est pas produit par A. baumannii, et il est associé à une réversion de la résistance acquise à la gentamicine chez cette espèce. Dans cette étude, les effets de l’H2S exogène sur la résistance de souches cliniques d’A. baumannii aux antibiotiques ont été étudiés.
Materiels Pour évaluer l’effet de l’H2S exogène sur la résistance aux antibiotiques, des souches cliniques d’A. baumannii productrices de carbapénèmases ont été cultivées dans diverses conditions, comprenant la présence d’H2S et/ou d’antibiotiques (gentamicine, azithromycine, ciprofloxacine, tétracycline ou méropénème) à des concentrations sub-inhibitrices (1/2 et 1/4 de la CMI). La cinétique de croissance des souches testées a été analysée grâce à des dénombrements réalisés au cours de l’incubation des souches, dans chaque condition.
Resultats L’H2S exogène seul avait peu d’effet sur la croissance bactérienne, mais une diminution de la CMI des antibiotiques pour les souches testées ainsi qu’une inhibition de la croissance bactérienne ont été observées lorsque l’H2S était associé à la gentamicine, ce qui suggère une sensibilisation des souches à cet antibiotique en présence d’H2S et une synergie entre les deux molécules
Conclusion Le rôle de l’H2S en tant que potentialisateur de l’effet de la gentamicine a été confirmé, suggérant une possible utilisation des deux molécules en synergie, notamment pour traiter des infections pulmonaires causées par A. baumannii ou pour prévenir la colonisation de par cette espèce de matériel médical tel que des cathéters.
Mots cles Acinetobacter baumannii, sulfure d’hydrogène, gentamicine, résistance aux antibiotiques
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p 050 mlva a reliable tool for enterobacter hormaechei genotyping titre session pa 05 epidemiologie desintfections bacteriennes et de leur resistance auteurs guillermard c 1 2 baron a 2 bidet p 1 2 la k 1 gits muselli m 2 courroux c 2 malaure c 4 dortet l 3 birgy a 1 2 bonacorsi s 1 2 etablissement 1 universite paris cite paris france 2 hopital robert debre paris france 3 hopital du kremlin bicetre le kremlin bicetre france 4 hopital saint antoine paris france presentateur baron audrey |
P-050 - MLVA: a reliable tool for Enterobacter hormaechei genotyping
Titre session : PA-05 Epidémiologie desintfections bactériennes et de leur résistance
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Auteurs : Guillermard C. (1,2), Baron A. (2), Bidet P. (1,2), La K. (1), Gits-Muselli M. (2), Courroux C. (2), Malaure C. (4), Dortet L. (3), Birgy A. (1,2), Bonacorsi S. (1,2)
Présentateur : Baron Audrey
Etablissement : (1) Université Paris Cité , Paris, FRANCE; (2) Hopital Robert Debré, Paris, FRANCE; (3) Hopital du Kremlin-Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre, FRANCE; (4) Hopital Saint Antoine, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction Enterobacter hormaechei, a leading species within the Enterobacter cloacae complex, is a significant cause of nosocomial infections and is frequently associated with multidrug resistance. Fast genomic comparison can help manage and implement rapid infection control measures. This study aims to develop a simple, rapid Multiple-Locus Variable-number Tandem-repeat Analysis (MLVA) protocol for the epidemiological surveillance of E. hormaechei.
Materiels We selected eight variable-number tandem-repeat (VNTR) regions for amplification using multiplex PCR, followed by gel electrophoresis. The method's discriminatory power was assessed on 46 unrelated strains from 22 French hospitals. Then, suspected related strains from three potential outbreaks, including ESBL- and/or NDM-producing isolates were compared. An independent collection of 22 VIM- producing strains was also analysed. Whole-genome sequencing (WGS) was used as the gold standard for comparison and Multi-Locus Sequence Type (MLST) analysis.
Resultats Among 46 unrelated E. hormaechei strains, representing the five subspecies, MLVA and MLST had almost similar discriminatory powers (36 profiles and 33 sequence types (STs) respectively). Isolates belonging to one ST had unique MLVA profile except for three profiles similar belonging to different ST. Among ST represented by multiple strains, MLVA was sometimes able to distinguish some strains sharing a same ST. Epidemic strains exhibited a unique MLVA profile, suggesting that this technique could serve as an effective screening tool for identifying clonal groups. Similar results were observed for VIM-producing E. hormaechei, with consistent MLVA profiles within the same STs.
Conclusion The MLVA protocol developed in this study is a rapid (? 4 hours), cost-effective, and reliable method for E. hormaechei epidemiological investigations. Nonetheless, to be more accurate, it remains essential to analyze strains with identical MLVA profiles using a more highly discriminatory technique, such as WGS.
Mots cles Enterobacter hormaechei, Enterobacter cloacae, MLVA, Genotyping method, Outbreak, Epidemic, MLST, WGS
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p 051 comparaison des identifications spectrales et moleculaires de souches de aeromonas issues de pisciculture titre session pa 05 epidemiologie desintfections bacteriennes et de leur resistance auteurs rwayane k 1 navarro gonzalez n 2 hervochon c 1 paquin a 1 guillouzouic a 1 ruffier d epenoux l 1 corvec s 1 etablissement 1 nantes university hospital nantes france 2 oniris nantes france presentateur corvec stephane |
P-051 - Comparaison des identifications spectrales et moléculaires de souches de Aeromonas issues de pisciculture
Titre session : PA-05 Epidémiologie desintfections bactériennes et de leur résistance
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Auteurs : Rwayane K. (1), Navarro-Gonzalez N. (2), Hervochon C. (1), Paquin A. (1), Guillouzouic A. (1), Ruffier D'epenoux L. (1), Corvec S. (1)
Présentateur : Corvec Stephane
Etablissement : (1) Nantes University Hospital, Nantes, FRANCE; (2) ONIRIS, Nantes, FRANCE
Objectif - IntroductionL’équipe APPIFISH d’ONIRIS étudie la pisciculture comme vecteur de résistances bactériennes aux antibiotiques. Après avoir réalisé des prélèvements dans leur station piscicole, l’équipe s’est confrontée à des problèmes d’identification des Aeromonas qu’ils avaient isolés. L’objectif était d’identifier à l’espèce ces souches de Aeromonas grâce à l’amplification/séquençage du gène gyrB. Ces identifications ont été ensuite comparées à celles spectrales initiales obtenues par un spectromètre de masse MALDI-TOF Materiels88 souches ont été identifiées par spectrométrie de masse MALDI-TOF (Bruker). Après extraction d’ADN (Instagene), le gène gyrB a été amplifié puis séquencé. Une électrophorèse en champ pulsé (ECP) a été conduite sur une sélection des souches ResultatsLa technique spectrale a permis d’identifier à l’espèce uniquement 30,7 % des Aeromonas tandis que 69,3 % étaient identifiées seulement au genre. En revanche, le séquençage du gène gyrB a permis d’obtenir une identification à l’espèce pour 98,9 % de l’effectif. L’espèce majoritaire était A. allosacharophila (48,9 %). Pour 11 isolats (12,5 %), la comparaison avec la base de données GenBank n’a pas permis de trancher entre A. allosacharophila et A. veronii. Concernant les souches restantes, 19,3 % ont été identifiées comme étant des A. media, 7,9 % comme des Aeromonas sp. KC6, 6,8 % comme des Aeromonas sp. KC8, 2,3 % comme des A. rivipollensis et enfin, 2,3 % comme des A. eucrenophila. L’arbre phylogénétique réalisé après séquençage a suggéré l’existence de clones (Fig 1). Cette hypothèse a été confirmée par ECP démontrant l’existence de 11 clones de Aeromonas (Fig 2A et 2B). ConclusionLa spectrométrie de masse MALDI-TOF n’est pas une technique de choix pour l’identification à l’espèce des Aeromonas et nécessite une mise à jour de la base de données. Le séquençage du gène gyrB a permis l’identification de la quasi-totalité des souches. Cependant, la comparaison aux séquences de la base de données GenBank n’était pas toujours suffisante en raison d’un manque de diversité et de la présence de séquences de mauvaise qualité ou attribuées à la mauvaise espèce. La présence de 11 clones dans la station piscicole suggérée par ECP devra être confirmée par une analyse de génomique comparative Mots clesAeromonas, séquençage, spectrométrie de masse, pisciculture
Figure 1 - Arbre phylogénétique des 88 souches de Aeromonas, réalisé à partir des séquences du gène gyrB (CLUSTALW). (*) : Aeromonas sp. KC6 ; (**) : Aeromonas sp. KC8
Figure 2 : Exemple d’ECP des 2 espèces majoritaires parmi les Aeromonas de la station piscicole APPIFISH (A) : Dendrogramme des profils de macrorestrictions obtenus par ECP de 13 souches de A. allosaccharophila
FIG2B : Dendrogramme des profils de macrorestrictions obtenus par ECP de 11 souches de A. media |
p 052 description des deux premiers cas humains dinfection a helicobacter zhangjianzhongii un nouvel helicobacter proche de h canis titre session pa 05 epidemiologie desintfections bacteriennes et de leur resistance auteurs wandji s 2 jehanne q 1 benejat l 1 ducournau a 1 aptel j 1 levast m 3 jauvain m 1 4 lehours p 1 4 etablissement 1 chu de bordeaux cnr des campylobacters et des helicobacters bordeaux france 2 chu de bordeaux laboratoire de bacteriologie bordeaux france 3 ch de chambery laboratoire de biologie chambery france 4 univesite de bordeaux inserm umr 1312 bric bordeaux france presentateur wandji sahel |
P-052 - Description des deux premiers cas humains d’infection à Helicobacter zhangjianzhongii, un nouvel Helicobacter proche de H. canis.
Titre session : PA-05 Epidémiologie desintfections bactériennes et de leur résistance
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Auteurs : Wandji S. (2), Jehanne Q. (1), Bénéjat L. (1), Ducournau A. (1), Aptel J. (1), Levast M. (3), Jauvain M. (1,4), Lehours P. (1,4)
Présentateur : Wandji Sahel
Etablissement : (1) CHU de Bordeaux, CNR des Campylobacters et des Hélicobacters, Bordeaux, FRANCE; (2) CHU de Bordeaux, Laboratoire de Bactériologie, Bordeaux, FRANCE; (3) CH de Chambery, Laboratoire de Biologie, Chambery, FRANCE; (4) Univesité de Bordeaux, Inserm, UMR 1312 BRIC, Bordeaux, FRANCE
Objectif - Introduction Helicobacter zhangjianzhongii a été proposé en 2023 comme une nouvelle espèce dans le genre Helicobacter. Nous décrivons ici deux cas de bactériémies à H. zhangjianzhongii ainsi que les analyses complémentaires microbiologiques et génomiques qui ont été effectuées.
Materiels Les caractéristiques cliniques de ces deux cas d’infections ont été collectées auprès de microbiologistes et cliniciens. Les deux isolats ont été caractérisés microbiologiquement en étudiant leur croissance dans différentes atmosphères et températures, et biochimiquement à l’aide d’une galerie ApiCampy (BioMérieux). Le séquençage des génomes sur iSseq 100 (Illumina) et les analyses bioinformatiques ont été réalisés par le CNRCH.
Resultats Le cas n°1 (CHU de Bordeaux, 2017) concernait une femme de 58 ans hospitalisée dans une unité d’oncologie thoracique pour altération de l’état général dans le cadre d’un carcinome à petites cellules. Elle présentait des douleurs abdominales en lien avec une importante hépatomégalie. H. canis a été initialement identifié dans un flacon d’hémoculture aérobie par technique MALDI-TOF. La bactériémie n’a pas été traitée.
Le cas n°2 (CH de Chambéry, 2023) concernait une femme de 78 ans sous Rituximab hospitalisée pour douleurs thoraciques, anémie et syndrome inflammatoire. Un bacille à Gram négatif de forme hélicoïdale non identifiable par la technique MALD-TOF a été retrouvé dans deux flacons d’hémoculture aérobies. La patiente a été traitée par amoxicilline-acide clavulanique pendant 7 jours. Ces deux souches ont des caractéristiques microbiologiques et génomiques très proches : croissance en atmosphère microaérobie à 37°C et 42°C, oxydase positive, uréase et catalase négative. Par NGS nous retrouvons une proximité de ces souches avec l’espèce H. canis, néanmoins insuffisante (ANI <95% et DDH<70%). En revanche, ces souches s’identifient comme un H. zhangjianzhongii (ANI >99% et DDH>94%).
Conclusion H. zhangjianzhongii est une nouvelle espèce proche de H. canis. Nous conseillons d’envoyer au CNRCH tout isolat identifié comme H. canis par MALDI-TOF ou séquençage de l’ADNr 16S pour confirmation. La source de contamination selon la description originelle de H. zhangjianzhongii pourrait être le chien.
Mots cles Helicobacter, bactériémie, NGS
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p 053 etude phylogenique des brucella abortus bv 3 algeriennes par mlva 16 titre session pa 05 epidemiologie desintfections bacteriennes et de leur resistance auteurs lounes n 1 tali maamar h 2 rahal k 2 benamrouche n 2 mick v 3 etablissement 1 ecole nationale superieure veterinaire alger algerie 2 laboratoire de bacteriologie medicale institut pasteur d algerie alger algerie 3 eu oie fao laboratoire de reference brucellose agence nationale de securite sanitaire de lalimentation de lenvironnement et du travail anses maisons alfort france presentateur lounes nedjma |
P-053 - Étude phylogénique des Brucella abortus bv 3 algériennes par MLVA-16
Titre session : PA-05 Epidémiologie desintfections bactériennes et de leur résistance
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Auteurs : Lounes N. (1), Tali Maamar H. (2), Rahal K. (2), Benamrouche N. (2), Mick V. (3)
Présentateur : Lounes Nedjma
Etablissement : (1) Ecole Nationale Supérieure Vétérinaire, Alger, ALGERIE; (2) Laboratoire de bactériologie médicale, Institut Pasteur d'Algérie, Alger, ALGERIE; (3) EU/OIE/FAO Laboratoire de Référence Brucellose, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), Maisons-Alfort, FRANCE
Objectif - IntroductionEn Algérie, la prévalence de la brucellose reste élevée, malgré le programme de prophylaxie mis en place depuis 1995. Chez les bovins, le taux d’infection était de 2% en 2022, le biovar dominant est Brucella abortus bv 3. Toutes les données épidémiologiques relatives à la brucellose, sont principalement issues d’enquêtes sérologiques. Très peu d’études rapportent la caractérisation phénotypique et moléculaire des souches de Brucella existantes dans notre pays. Ainsi, notre étude avait pour objectifs d’identifier les souches de Brucella responsables de la brucellose bovine en Algérie, par une caractérisation phénotypique par la méthode bactériologique et de procéder à leur typage moléculaire afin de les comparer aux souches internationales, par la méthode moléculaire MLVA-16.
MaterielsNous avons étudié 161 bovins séropositifs, des quatre régions d’Algérie, qui ont fait l'objet de 298 prélèvements, dont 109 lait et 189 ganglions lymphatiques. La caractérisation phénotypique a été réalisée selon la norme AFNOR NF U47-105. L’étude moléculaire a concerné 16 souches de B. abortus bv 3, dont 15 souches bovines que nous avons identifié et une souche humaine algérienne issue de la collection du laboratoire de référence CNR/ OIE/ FAO/ UE des Brucelloses (ANSES). Ces souches ont été analysées par la technique MLVA-16. Les résultats obtenus ont été comparés aux génotypes de souches africaines, asiatiques, sud-américaines et européennes (n=187) publiées précédemment. Nous avons également inclus les souches de référence B. melitensis bv 1 16 M et la souche B. abortus bv 3 Tulya.
ResultatsLes analyses moléculaires ont montré que les souches algériennes étaient réparties en deux clusters : un cluster africain et un cluster algéro-européen. Ce qui montre une proximité phylogéographique des souches algériennes et européennes, suggérant que l’origine de la brucellose bovine en Algérie pourrait être en lien avec l’importation d’animaux infectés à partir d’Europe.
ConclusionNotre étude constitue la première enquête moléculaire sur les souches B. abortus bv 3 circulant en Algérie et apporte un éclairage pertinent sur la situation épidémiologique de la brucellose dans notre pays.
Mots clesBrucella abortus bv 3, brucellose, MLVA-16, bovins, Algérie
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p 054 bacteries anaerobies dans l otite moyenne chronique etude retrospective 2000 2023 titre session pa 05 epidemiologie desintfections bacteriennes et de leur resistance auteurs hamda f 1 boucherih d 1 laichouchi a 1 robaine h 1 betatache i 1 hareb l 1 madani n 1 ferrad n 3 guemati m 1 merad a 1 tali maamar h 2 etablissement 1 laboratoire des bacteries anaerobies et du botulisme institut pasteur dalgerie alger algerie 2 laboratoire de bacteriologie medicale et de surveillance de la resistance aux antibiotiques institut pasteur dalgerie alger algerie 3 laboratoire central unite de microbiologie d eph bachir mentouri kouba alger algerie presentateur hamda fatima zohra |
P-054 - Bactéries anaérobies dans l'otite moyenne chronique: étude rétrospective (2000-2023)
Titre session : PA-05 Epidémiologie desintfections bactériennes et de leur résistance
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Auteurs : Hamda F. (1), Boucherih D. (1), Laichouchi A. (1), Robaine H. (1), Betatache I. (1), Hareb L. (1), Madani N. (1), Ferrad N. (3), Guemati M. (1), Merad A. (1), Tali Maamar H. (2)
Présentateur : Hamda Fatima Zohra
Etablissement : (1) Laboratoire des Bactéries Anaérobies et du Botulisme-Institut Pasteur d’Algérie, Alger, ALGERIE; (2) Laboratoire de Bactériologie Médicale et de Surveillance de la résistance aux antibiotiques-Institut Pasteur d’Algérie, Alger, ALGERIE; (3) Laboratoire central, unité de microbiologie d'EPH Bachir Mentouri Kouba, Alger, ALGERIE
Objectif - Introduction Les bactéries anaérobies ont une place non négligeable dans l'otite moyenne chronique (OMC), bien que leur diagnostic soit essentiel, leur fréquence est sous-estimée.L’objectif de ce travail est d’évaluer la place des bactéries anaérobies isolées dans les OMC.
Materiels Etude rétrospective descriptive allant de 2000 à 2023, portée sur les prélèvements auriculaires réalisés chez des patients présentant une OMC et/ou une otite externe maligne purulente. Les échantillons ont été acheminés au laboratoire dans un milieu de transport adéquat.
La recherche de bactéries anaérobies a été faite systématiquement par culture sur gélose Columbia enrichie au sang de mouton avec et sans antibiotiques, et sur gélose au sang laqué, avec incubation en anaérobiose stricte pendant 5 jours. L’identification était réalisée par des galeries Api20A ou Rapid ID32A.
Resultats Un total de 1805 prélèvements a été colligé au laboratoire sur une durée de 23 ans, le taux de culture positive est 87% (1577/1805) dont 29% (464/1577) étaient positifs à bactéries anaérobies strictes.Chez les 464 patients à prélèvements positifs en anaérobie 72% ont plus de 18 ans.Le sexe ratio H/F était de1,05. L’antibiothérapie a été documentée pour 153patients dont plus de 88% avait reçu un traitement récent, en monothérapie dans 66% des cas. L’antibiotique le plus prescrit était l’Amoxicilline-Acide clavulanique.
Parmi les cultures positives aux bactéries anaérobies,85,5% ( 397/464) étaient associées à des bactéries aérobies et/ou à des champignons tandis que 14,5% (67/464) ne retrouvaient que des anaérobies seules. Par ailleurs pour 21%(98/464) des prélèvements positifs,ont été isolés plus d’une espèce de bactéries anaérobies.
La distribution des espèces parmi les 604 souches bactériennes anaérobies est par ordre décroissant :Propionibacterium (25%),Bacteriodes (21%),Peptostreptococcus (20%),Prevotella (9%), Actinomyces (9%),Porphyromonas (8%),Fusobacterium (4%),Clostridium (2%),Eubacterium (1%) et Veillonella (1%); Pseudomonas aeruginosa (50%) et Proteus mirabilis(28%) sont les espèces aérobies prédominantes isolées en association.
Conclusion Notre étude démontre la place importante des bactéries anaérobies (29%) dans les OMC avec prédominance du Propionibacterium,Bacteriodes et Peptostreptococcus.
Leur diagnostic est primordial pour mieux guider l’antibiothérapie probabiliste et limiter les complications.
Mots cles Otite moyenne chronique, Anaérobies
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p 055 description de lepidemiologie bacterienne des prelevements de 248 laboratoires de biologie medicale de ville en 2023 titre session pa 05 epidemiologie desintfections bacteriennes et de leur resistance auteurs coeffic t 1 thibaut s 1 amzalag j 2 bayette j 3 long d 4 rault j 5 thouvenot a 6 lemenand o 1 birgand g 1 etablissement 1 mission primo chu de nantes nantes france 2 laboratoire biogroup biolam lcd saint denis france 3 laboratoire inovie labosud montpellier france 4 laboratoire evorial nevers france 5 laboratoire ouilab espacebio metz france 6 laboratoire eurofins cbm69 villeurbanne france presentateur thibaut sonia |
P-055 - Description de l’épidémiologie bactérienne des prélèvements de 248 laboratoires de biologie médicale de ville en 2023
Titre session : PA-05 Epidémiologie desintfections bactériennes et de leur résistance
Auteurs : Coeffic T. (1), Thibaut S. (1), Amzalag J. (2), Bayette J. (3), Long D. (4), Rault J. (5), Thouvenot A. (6), Lemenand O. (1), Birgand G. (1)
Présentateur : Thibaut Sonia
Etablissement : (1) Mission PRIMO - CHU de Nantes, Nantes, FRANCE; (2) Laboratoire Biogroup Biolam LCD, Saint-Denis, FRANCE; (3) Laboratoire Inovie Labosud, Montpellier, FRANCE; (4) Laboratoire Evorial, Nevers, FRANCE; (5) Laboratoire OuiLab-EspaceBio, Metz, FRANCE; (6) Laboratoire Eurofins CBM69, Villeurbanne, FRANCE
Objectif - IntroductionLes systèmes de surveillance actuels ne permettent pas de décrire l’épidémiologie bactérienne des laboratoires de biologie médicale (LBM) de ville dans son ensemble. Cette étude avait pour objectif d’analyser l’exhaustivité des résultats de prélèvements bactériologiques au sein d’un panel de LBM en 2023. MaterielsLes prélèvements bactériologiques à visée diagnostique pour lesquels un antibiogramme (Atbg) a été réalisé du 1/1/23 au 31/12/23 par 5 regroupements (248 LBM) ont été inclus. Les données recueillies portaient sur : âge, sexe, type d’hébergement (Ehpad vs ville), type de prélèvement, identification bactérienne et Atbg. Les données ont été dédoublonnées : 1 souche de même espèce, même Atbg par type de prélèvement pour 1 patient donné sur la période. Une comparaison de la répartition pour Escherichia coli ( Ecoli) et Klebsiella pneumoniae ( Kp) a été effectuée selon l’hébergement du patient. Analyse descriptive et univariée sur logiciel SAS. ResultatsOnt été inclus 191799 prélèvements bactériologiques positifs avec Atbg, dont 3,6% réalisés pour des résidents en Ehpad. Les prélèvements étaient principalement urinaires (91,7%), de pus superficiel (3,6%) et génitaux (1,2%) (Figure 1). Tous prélèvements confondus, 5 espèces bactériennes représentaient 79,1% des isolats avec 56,4% de Ecoli, 8,8% de Kp, 5,8% de E.faecalis, 4,3% de S.aureus et 3,8% de P.mirabilis. Ecoli représentait 56,6% des souches communautaires contre 50,4% en Ehpad (p<0,001) et Kp 8,7% vs 10,0% en Ehpad (p<0,001). Ecoli était le 1 er pathogène isolé de prélèvements urinaires, avec 4,5% de souches C3G-R chez les femmes et 9,5% C3G-R chez les hommes. Parmi les S.aureus isolés de prélèvements de peau et tissus mous, 8,0% étaient méti-R. H.influenzae était la 1 re espèce pour laquelle un Atbg a été réalisés dans les prélèvements pulmonaires avec 19,5% d’isolats AMC-R et 3,8% C3G-R. Dans les prélèvements génitaux, aucune souche de N.gonorrhoeae (n=207) n’était C3G-R, en revanche 66,2% des isolats étaient ciprofloxacine-R. ConclusionCette analyse exhaustive des prélèvements de bactériologie positifs suggère qu’une attention doit être portée sur d’autres prélèvements que les urines et espèces qu’ Ecoli pour la surveillance de l’antibiorésistance en ville, comme la résistance de N.gonorrhoeae à la ciprofloxacine ou d’ H.influenzae à l’AMC dans les prélèvements pulmonaires. Mots clesépidémiologie bactérienne, prélèvements, résistance
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p 056 epidemiologie des infections de la main au chu de rennes titre session pa 05 epidemiologie desintfections bacteriennes et de leur resistance auteurs souffez m 1 piau c 1 baldeyrou m 2 patrat delon s 2 common h 3 dreano t 3 cattoir v 1 reissier s 1 etablissement 1 laboratoire de bacteriologie hygiene hospitaliere chu de rennes rennes france 2 service de maladies infectieuses et reanimation medicale chu de rennes rennes france 3 service de chirurgie orthopedique reparatrice et traumatologique chu de rennes rennes france presentateur souffez marion |
P-056 - Épidémiologie des infections de la main au CHU de Rennes
Titre session : PA-05 Epidémiologie desintfections bactériennes et de leur résistance
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Auteurs : Souffez M. (1), Piau C. (1), Baldeyrou M. (2), Patrat-Delon S. (2), Common H. (3), Dreano T. (3), Cattoir V. (1), Reissier S. (1)
Présentateur : Souffez Marion
Etablissement : (1) Laboratoire de Bactériologie-Hygiène hospitalière, CHU de Rennes, Rennes, FRANCE; (2) Service de Maladies infectieuses et Réanimation médicale, CHU de Rennes, Rennes, FRANCE; (3) Service de Chirurgie orthopédique, réparatrice et traumatologique, CHU de Rennes, Rennes, FRANCE
Objectif - IntroductionLes infections de la main sont des pathologies fréquentes représentant un défi thérapeutique en raison de la complexité anatomique de cette région et des complications fonctionnelles qui peuvent en résulter. Une meilleure connaissance de l’épidémiologie de ces infections est nécessaire afin d’optimiser la prise en charge de ces patients. L’objectif de cette étude était de décrire l’épidémiologie des infections de la main au CHU de Rennes.
MaterielsTous les prélèvements intéressant une chirurgie de la main, adressés au laboratoire de Bactériologie du CHU de Rennes entre le 1er janvier 2023 et le 31 juillet 2024, ont été étudiés. Les données démographiques, cliniques et microbiologiques ont été recueillies pour chaque patient.
ResultatsSur la période, 250 patients ont été inclus dont 111 (44%) avec des prélèvements positifs. Les patients étaient majoritairement des hommes (77%) âgés de 49 ans en moyenne. Les infections touchaient davantage les doigts (44%). Les infections post-opératoires constituaient l’étiologie principale de l’infection (32%), suivie des traumatismes (23%). Les morsures animales représentaient 7% des infections. Enfin, dans 22% des infections, aucune porte d’entrée n’était identifiée. L’infection était monomicrobienne dans 67% des cas. Staphylococcus aureus était la bactérie la plus fréquemment isolée (58% des prélèvements monomicrobiens et 51% des prélèvements polymicrobiens), avec 11% de souches résistantes à la méticilline ; suivi des streptocoques pyogènes (Streptococcus pyogenes et Streptococcus dysgalactiae) isolés dans 16 et 8% des cultures mono- et polymicrobiennes, respectivement. Une entérobactérie était retrouvée dans 59% des prélèvements polymicrobiens. Parmi les entérobactéries 55% étaient naturellement résistantes à l’amoxicilline-acide clavulanique (entérobactéries du groupe 3). Une flore anaérobie était retrouvée dans 46% des prélèvements polymicrobiens.
ConclusionLes infections de la main sont fréquentes et polymicrobiennes dans un tiers des cas. Les entérobactéries représentent une part importante des bactéries isolées des prélèvements polymicrobiens et peuvent être à l’origine d’échecs thérapeutiques en raison de leur résistance fréquente à l’amoxicilline-acide clavulanique, molécule utilisée en première intention dans les infections de la main communautaires
Mots clesInfections de la main, entérobactéries
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p 057 co detections dagents infectieux communautaires et analyse du reseau social associe sur une decennie a lap hm titre session pa 05 epidemiologie desintfections bacteriennes et de leur resistance auteurs hmidi s 1 colson p 1 2 chaudet h 1 2 etablissement 1 aix marseille universite marseille france 2 assistance publique hopitaux de marseille marseille france presentateur hmidi slim |
P-057 - Co-détections d’agents infectieux communautaires et analyse du réseau social associé sur une décennie à l’AP-HM
Titre session : PA-05 Epidémiologie desintfections bactériennes et de leur résistance
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Auteurs : Hmidi S. (1), Colson P. (1,2), Chaudet H. (1,2)
Présentateur : Hmidi Slim
Etablissement : (1) Aix-Marseille Université, Marseille, FRANCE; (2) Assistance Publique Hôpitaux de Marseille, Marseille, FRANCE
Objectif - Introduction Les co-infections ont de conséquences neutre, négligeable, délétère, ou bénéfique. Or la co-détection d’agents infectieux est de plus en plus fréquente en microbiologie clinique, notamment du fait des nouvelles techniques et surveillances. Ce travail vise à construire une image objective des co-occurrences d’agents infectieux en analysant l’organisation sociale de ceux-ci telle qu’elle est rapportée par les diagnostics d’infections communautaires à l’hôpital.
Materiels Les identifications virales et microbiennes par culture ou PCR du 01/02/2014 au 31/12/2023 (119 mois) pour tous prélèvements de l’Assistance Publique Hôpitaux de Marseille lors des 48 premières heures d’admission ont été retenues. Seules les co-occurrences statistiquement significatives (méthode de Veech, seuil 5%) ont été incluses. L’analyse du réseau social a porté sur les mesures de centralité (laplacienne et vecteurs propres), la recherche de communautés (modularité du réseau) et de passerelles entre communautés. PADS et comité d’éthique AP-HM 24-214.
Resultats Pour 140785 séjours, 162333 identifications dédoublonnées ont été analysées. Les codétections ont concerné 16296 séjours (11,6%) et 490 espèces, sans périodicité de la fréquence des codétections. Finalement 18812 co-occurrences significatives pour 71 espèces ont été retenues pour la construction du réseau. Les 3 codétections les plus fréquentes sont C. albicans/G. vaginalis (1500, 7,9%), Adenovirus/Rhinovirus (589, 3,1%), P. aeruginosa/S. aureus (569, 3%). L’analyse de modularité du réseau montre 5 communautés : flore cutanée, bactéries et virus digestifs et urinaires, virus respiratoires, flore génitale et urinaire, bactéries et levures respiratoires et profondes. Les influenceurs des communautés (plus grande notoriété) sont C. albicans, G. vaginalis, S. agalactiae, S. aureus, P. aeruginosa, H. influenzae et S. epidermidis. La centralité Laplacienne élevée de E. coli, S. aureus, SARS-CoV-2, Rhinovirus, Adénovirus, VRS montre que ce sont les principaux liens entre les communautés.
Conclusion Ce travail montre que les agents infectieux s’organisent en communautés mixtes autour d’espèces représentatives, ces communautés étant connectées par une courte liste d’espèces jouant le rôle de passerelle. De telles approches permettent de mieux décrire les associations et interactions entre agents infectieux.
Mots cles co-détection ; infections communautaires
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p 058 epidemiologie du cholera a mayotte titre session pa 05 epidemiologie desintfections bacteriennes et de leur resistance auteurs lapostolle a 1 soler m 1 mazzilli s 1 figoni j 1 rouard c 4 collet l 2 durand j 3 carvelli j 2 youssouf h 1 etablissement 1 sante publique france saint maurice france 2 centre hospitalier de mayotte mamoudzou france 3 agence de regionale de sante mayotte mamoudzou france 4 institut pasteur paris france presentateur lapostolle annabelle |
P-058 - Epidémiologie du choléra à Mayotte
Titre session : PA-05 Epidémiologie desintfections bactériennes et de leur résistance
Auteurs : Lapostolle A. (1), Soler M. (1), Mazzilli S. (1), Figoni J. (1), Rouard C. (4), Collet L. (2), Durand J. (3), Carvelli J. (2), Youssouf H. (1)
Présentateur : Lapostolle Annabelle
Etablissement : (1) Santé publique France, Saint Maurice, FRANCE; (2) Centre hospitalier de Mayotte, Mamoudzou, FRANCE; (3) Agence de régionale de santé Mayotte, Mamoudzou, FRANCE; (4) Institut Pasteur, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction Mayotte, département français depuis 2011, est située dans l’Océan Indien. Sa proximité avec l’Afrique continentale et la République des Comores et les mouvements de personnes qui en découlent font de ce département un territoire particulièrement vulnérable à l’importation de maladies, dont le choléra en résurgence depuis plusieurs années. Notre étude décrit la surveillance épidémiologique mise en place dans le cadre de l’épidémie de choléra survenue en 2024 et sa dynamique spatio-temporelle.
Materiels L’ensemble des patients suspects de choléra étaient adressées au Centre hospitalier de Mayotte (CHM) pour dépistage, isolement et traitement. Chaque cas suspect était testé par TDR, par PCR puis culture afin d’isoler le vibrion cholérique et permettre de confirmer ou d’invalider le diagnostic. Les souches étaient ensuite envoyés au Centre national de référence (CNR) Vibrions et choléra pour confirmation
Dans le cadre de cette surveillance, les données cliniques et micro-biologiques étaient transmises en temps réel par le CHM à Santé publique France et l’ARS de Mayotte. Chaque cas faisait alors l’objet d’une investigation au moyen d’un questionnaire recueillant des informations démographiques, sur l’histoire de la maladie, les facteurs d’expositions entre autres.
Resultats Entre le 18/03 et le 12/07, date du dernier cas, 214 cas confirmés et 7 cas probables de choléra ont été détectés à Mayotte, dont 22 cas importés.
Les foyers épidémiques sont survenus quasi-exclusivement dans des quartiers péri-urbains, densément peuplés, avec un accès restreint à l’eau potable. Sur 163 cas pour lesquels les données étaient disponibles, 60 % ont déclaré utiliser l’eau de la rivière pour des activités quotidiennes (jusqu’à 87% selon les quartiers).
Une chimioprophylaxie par doxycycline a été administrée aux cas et aux contacts (n=1 457).
Au 14/08, 1187 vaccinations ont été administrées aux contacts et 23065 vaccinations préventives ont été réalisées dans les quartiers touchés ou à haut risque de transmission par l’Agence régionale de santé (ARS).
Conclusion Si la stratégie d’intervention (interventions WASH, chimioprophylaxie et vaccination) mise en œuvre par l’ARS a permis de limiter la propagation de la maladie, l’amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement est essentielle pour le contrôle et l’élimination à long terme du choléra et des maladies hydriques à Mayotte.
Mots cles Choléra, Epidémie
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p 059 observatoire des meningites du colbvh de 2020 a 2023 titre session pa 05 epidemiologie desintfections bacteriennes et de leur resistance auteurs vasseur m 1 vachee a 2 cady a 3 amara m 4 violette j 8 lemenand o 5 marque juillet s 4 lureau p 6 levast m 7 etablissement 1 ch de valenciennes valenciennes france 2 ch de roubaix roubaix france 3 ch de vannes vannes france 4 ch de versailles versailles france 5 ch de saint nazaire saint nazaire france 6 ch de niort niort france 7 ch de chambery chambery france 8 ch de saint angelys saint angelys france presentateur vasseur manica |
P-059 - Observatoire des méningites du COLBVH de 2020 à 2023
Titre session : PA-05 Epidémiologie desintfections bactériennes et de leur résistance
Auteurs : Vasseur M. (1), Vachee A. (2), Cady A. (3), Amara M. (4), Violette J. (8), Lemenand O. (5), Marque Juillet S. (4), Lureau P. (6), Levast M. (7)
Présentateur : Vasseur Manica
Etablissement : (1) CH de Valenciennes, Valenciennes, FRANCE; (2) ch de Roubaix, Roubaix, FRANCE; (3) ch de Vannes, Vannes, FRANCE; (4) ch de Versailles, Versailles, FRANCE; (5) ch de saint nazaire, Saint Nazaire, FRANCE; (6) ch de niort, Niort, FRANCE; (7) Ch de CHambery, Chambery, FRANCE; (8) ch de saint angelys, Saint Angelys, FRANCE
Objectif - Introduction Le collège de bactériologie, virologie, hygiène coordonne l’observatoire des méningites depuis 1988, les données sont saisies par les adhérents sur le module spécifique du site. La base de données est consultable en temps réel sur le site et donne une image instantanée de l’évolution de l’épidémiologie par agent infectieux, par région. Ce poster permet de réaliser un point épidémiologique et de suivre l’évolution de l’utilisation des techniques de biologie moléculaire dans le diagnostic des méningites.
Materiels Le recueil des données est prospectif et volontaire réalisé par les biologistes des centres hospitaliers adhérents sur le site du COLBVH.
Resultats Neisseria meningitidis représente parmi les méningites bactériennes 7% (9) en 2020 ,6,9 % (12) en 2021 , 12,55% (29) en 2022, 16,4% (36) en 2023. La proportion de Streptococcus pneumoniae parmi les espèces isolées reste stable autour de 39%. Il n’est pas constaté d’évolution significative pour les autres agents bactériens. Focus sur Neisseria meningitidis en 2023: dans 3 cas/36 les éléments nucléés étaient inférieurs à 5/mm3, dans 5 cas /36 les diplocoques n’étaient pas visibles au gram, dans 8 cas/ 36 la culture était négative, le diagnostic a été réalisé uniquement par filmarray sur LCR pour 5 de ces 8 cas, le rapport glycorachie sur glycémie était calculable dans 19 cas/36 et toujours < 51%. Focus sur Streptococcus pneumoniae en 2023: dans 10 cas/86 les bactéries n’étaient pas visibles au gram, le diagnostic initial était posé dans 7 cas uniquement grâce aux antigènes solubles, dans 9 cas uniquement à l’aide de la PCR. La déclaration crescendo des méningites virales passant de 14 sites/34 en 2020 à 38 sites/47 en 2023 est en relation avec la diffusion des techniques de biologie moléculaire dans nos établissements. On note une explosion des déclarations de méningites à entérovirus en valeur absolue et en pourcentage parmi les agents viraux (16 (22%) en 2020, 65 (39%) en 2021, 201 (56%) en 2022, 389 ( 74%) en 2023 ). Les méningites associées aux soins représentent 4.56% des déclarations en 2023.
Conclusion L’augmentation des méningites bactériennes est probablement en relation avec la période postcovid. La bonne participation au recueil des méningites virales permet d’avoir une meilleure vision de l’épidémiologie et des techniques de biologie moléculaire utilisées.
Mots cles méningite
épidemiologie
biologie moléculaire
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p 060 epidemiologie moleculaire des gastro enterites aigues en occitanie titre session pa 05 epidemiologie desintfections bacteriennes et de leur resistance auteurs rouquet y 1 galinier j 1 bruno a 1 separt z 2 jacquez a 3 coudene p 4 laborde m 2 salse m 3 depape j 1 garros s 1 fabre a 1 bernier m 1 etablissement 1 inovie cbm muret france 2 inovie biofusion montauban france 3 inovie synairbio toulouse france 4 inovie lxbio rodez france presentateur bernier matthieu |
P-060 - Epidémiologie moléculaire des gastro-entérites aiguës en Occitanie
Titre session : PA-05 Epidémiologie desintfections bactériennes et de leur résistance
Auteurs : Rouquet Y. (1), Galinier J. (1), Bruno A. (1), Separt Z. (2), Jacquez A. (3), Coudene P. (4), Laborde M. (2), Salse M. (3), Depape J. (1), Garros S. (1), Fabre A. (1), Bernier M. (1)
Présentateur : Bernier Matthieu
Etablissement : (1) INOVIE CBM, Muret, FRANCE; (2) INOVIE BIOFUSION, Montauban, FRANCE; (3) INOVIE SYNAIRBIO, Toulouse, FRANCE; (4) INOVIE LXBIO, Rodez, FRANCE
Objectif - IntroductionChaque année, une augmentation des gastro-entérites aiguës (GEA) est observée. Nous décrivons l’épidémiologie par classe d’âge et par sexe des principaux germes de GEA recherchés en biologie moléculaire en laboratoire de ville de l’ouest de la région Occitanie.
MaterielsNous avons analysé 33910 échantillons en bactériologie, 18445 en parasitologie et 4264 en virologie provenant de 82 sites sur 7 départements d’Occitanie Ouest.
Techniques Seegene Allplex GI-Bacteria(I), GI-Helminth(I), GI-Parasite, GI-Virus Assay
Bactéries : Campylobacter, Salmonella, Shigella/ Escherichia coli entéro-invasifs (EIEC), Yersinia, Vibrio, Aeromonas
Parasites: Strongyloides, Cyclospora, Giardia, Entamoeba histolytica, Hymelopsis, microscopidies, oxyures, Necator amiricanus, taenia, cryptosporidies
Virus: adenovirus, astrovirus, norovirus, rotavirus, sapovirus
Période : 1 janvier 2023 au 31 décembre 2023 ResultatsBactériologie : 12,88% des échantillons positifs avec des prévalences : Campylobacter 7,45%, Aeromonas 3,68%, Shigella /EIEC 1,02%, Salmonella 0,98%, Yersinia 0,42% et Vibrio 0,07%.
Prévalence des GEA bactériennes qui varie selon l’âge et le germe :
Campylobacter : maximale dans l’enfance et jeune adulte entre 7 et 22 ans
Aeromonas : maximale petite enfance avant 3 ans et personnes âgées > 75 ans
Salmonella : maximale enfance entre 6 à 9 ans
Shigella/EIEC : maximale entre 10 et 65 ans
Yersinia : maximale entre 11 et 17 ans
Virus : norovirus est retrouvé dans 10,72% des cas devant sapovirus 7,36%, rotavirus 4,53%, astrovirus 2,53% et adénovirus 1,74%.
Parasites : 2 pathogènes majoritairement retrouvés (hors Blastocystis hominis 20,01% et Diantameoba fragilis 15,75%) sont cryptosporidies (1,54%) et Giardia (1,54%) devant les oxyures (0,57%), microsporidies (0,57%) et taenia (0,27%). ConclusionLes techniques moléculaires permettent une réponse rapide pour la recherche des principaux germes responsables de GEA avec un résultat en moins de 24h pour plus de 95% des échantillons. Campylobacter est la bactérie prédominante en Occitanie avec une prévalence plus élevée chez l’enfant et jeune adulte. Le rôle de B.hominis et D.fragilis dans les GEA nécessite encore des investigations complémentaires, surtout si d’autres agents pathogènes sont présents dans l’échantillon. Norovirus est le pathogène avec la plus forte prévalence donnant des infections à tout âge.
Mots clesEpidémiologie, gastro-entérites aiguës, PCR
Tab1a-c : prévalence GEA PCR (bacteriologie, parasitologie, virologie), Occitanie ouest, 2023
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p 061 etude medico economique de la prise en charge au laboratoire dhelicobacter pylori titre session pa 05 epidemiologie desintfections bacteriennes et de leur resistance auteurs de briel d 1 cherrey s 1 le rest n 1 martenot l 1 baradel a 1 veyret m 1 gros v 1 baudu f 1 plastaras l 1 denis b 1 etablissement 1 hopitaux civils de colmar hopital pasteur colmar france presentateur de briel dominique |
P-061 - Etude médico-économique de la prise en charge au laboratoire d’Helicobacter pylori
Titre session : PA-05 Epidémiologie desintfections bactériennes et de leur résistance
Auteurs : De Briel D. (1), Cherrey S. (1), Le Rest N. (1), Martenot L. (1), Baradel A. (1), Veyret M. (1), Gros V. (1), Baudu F. (1), Plastaras L. (1), Denis B. (1)
Présentateur : De Briel Dominique
Etablissement : (1) Hôpitaux civils de Colmar, Hôpital Pasteur, Colmar, FRANCE
Objectif - IntroductionCe travail rétrospectif a pour objectif d’évaluer, pendant les 6ers mois de 2024, les aspects économiques en réactifs et en ressources humaines pour la prise en charge des recherches d’ Helicobacter pylori dans les biopsies antrales et fundiques de façon à encourager la pratique de cet examen bactériologique délicat et d'éviter la prescription massive de Pylera®.
MaterielsDu 12/12/2023 au 12/06/2024, 954 patients naïfs ont eu une gastroscopie avec biopsies acheminées au laboratoire en Portagerm Pylori traitées par broyage (Ultraturrax), systématiquement ensemencées sur géloses Pylori incubées 48 à 72h jusqu’au résultat de la pcr Hp Clari (RidaGene, Rbiopharm) réalisée systématiquemlent en première intention deux fois/semaine. Les cultures à pcr Hp négatives ne sont pas conservées contrairement aux pcr Hp positives. L’identification d’Hp en culture est réalisée par spectrométrie MaldiTof, 4 cmi e-tests clarithromycine, lévofloxacine, tétracycline et rifampicine sont réalisées sur MH-F. Inoculum et lecture sont réalisés selon les recommandations du CA-SFM Eucast 2022.
Resultats160/950 pcr sont positives pour Hp soit 17% et 153/160 cultures sont positives soit 95,6% dont 3 Hp+anaérobies, 2 sont contaminées par des anaérobies seuls et 5 négatives. Le coût réactif d’une culture Hp négative est de 38 € (résultat <5j) et de 68 € si positive avec cmi (résultat <15j). La pcr Clari montre 36/160=22,5% de résistance, en accord avec la cmi Clari 33/153=21,6%. L’extrapolation annuelle à 1920 biopsies couterait 80 808 euros (69%), les temps RH sont respectivement de 23 et 63 minutes sans et avec cmi. L’extrapolation RH annuelle (0,63 ETP) couterait 36 456 euros (31%) avec un coût total de 117 264 €, plus la gestion des CIQ et des EEQ 2 208 € soit 119 472 €. La facturation des 6 actes permet une recette d’environ 99 692 €.
ConclusionLa stratégie choisie se voulait optimale sans aucune congélation des biopsies mises en culture systématiquement. D’autres stratégies sont bien sûr possibles comme la mise en culture si pcr Hp+ mais elles nécessitent alors une congélation forcément délétère pour la culture. Si le coût RH est exclu le bilan de la prise en charge est alors positif de 16 700 euros. Cet examen, certes délicat, permet alors un antibiogramme ciblé. Il peut donc être encouragé par à un projet clinico-biologique solide mais nécessite des moyens et des personnels formés.
Mots clesHelicobacter pylori
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p 062 les bacteries hautement resistantes dans un service de reanimation des brules titre session pa 05 epidemiologie desintfections bacteriennes et de leur resistance auteurs bettayeb s 1 dhraief s 1 maamar b 1 bellil j 1 messadi a 2 thabet l 1 etablissement 1 laboratoire de biologie medicale centre de traumatologie et des grands brules universite tunis el manar faculte de medecine de tunis ur22sp03 ben arous tunisie 2 service de reanimation des brules ben arous tunisie presentateur bellil jawher |
P-062 - Les bactéries hautement résistantes dans un service de réanimation des brûlés
Titre session : PA-05 Epidémiologie desintfections bactériennes et de leur résistance
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Auteurs : Bettayeb S. (1), Dhraief S. (1), Maamar B. (1), Bellil J. (1), Messadi A. (2), Thabet L. (1)
Présentateur : Bellil Jawher
Etablissement : (1) Laboratoire de biologie médicale, Centre de traumatologie et des grands brûlés, Université Tunis el Manar, Faculté de Médecine de Tunis, UR22SP03, Ben Arous, TUNISIE; (2) Service de réanimation des brûlés, Ben Arous, TUNISIE
Objectif - Introduction Les bactéries hautement résistantes (BHR) constituent un problème de santé publique. La résistance à plusieurs antibiotiques rend le traitement des infections causées par ces organismes assez limité. Développer un programme de gestion des antibiotiques est crucial.
Ce travail vise à décrire la prévalence des BHR responsables d’infections chez les brûlés et de dresser leur profil de résistance aux antibiotiques dans le centre de traumatologie et des grands brulés (CTGB) en Tunisie.
Materiels Etude rétrospective réalisée sur une période de 05 ans de (2019 -2023) menée dans le laboratoire de biologie médicale.Elle porte sur les BHR responsables d’infections chez les patients hospitalisés dans le service de réanimation des brûlés.
La BHR se définit comme une bactérie présentant une résistance à au moins un agent dans toutes les classes d’antibiotiques sauf deux ou moins. Les isolats bactériens ne restent sensibles qu'à une ou deux classes.
Resultats Au total 6370 souches ont été isolées durant la période. Les bactéries les plus fréquemment isolées étaient : Klebsiella pneumoniae (n=774), Pseudomonas aeruginosa (n=770), Acinetobacter baumannii (n=690) et Staphylococcus aureus (n=534 ).
Parmi les 6370 souches isolées, 1037 étaient considérées comme hautement résistantes soit une prévalence de 16,3%.
Pour les bacilles gram-négatives (BGN), 20,6 % étaient hautement résistantes (n=959), dominé par A.baumannii (44,5 % ; n =307), K.pneumoniae (31,9 % ;n =247), Providencia rettgeri (22,2 % ;n =26), Providencia stuartii (7,1 % ;n =49) et P.aeruginosa (19,5% ;n=150).
Les cocci gram positif, 4,9% étaient hautement résistantes (n=78), 6,7 % pour S.aureus ( n=36) et 36,5% pour enterococcus faecuim (n=42).Pour A.baumannii et P.aeruginosa , 66,8% et 94,7% respectivement étaient sensibles uniquement à la colistine. La fosfomycine et la colistine étaient les associations les plus actives pour K.pneumoniae (36,1%). Pour P.stuartii, les molécules les plus actives étaient l'ertapénéme ,l'aztréonam et la fosfomycine avec 29,2 %, 14,8% et 41,4% de résistance. S.aureus et E.faecuim, étaient tous sensibles à la tigécycline et au linézolide.
Conclusion La prévalence élevée des BGN hautement résistants principalement A.baumannii (44,5%), souligne la nécessité de mettre en place des mesures de prévention et le renforcement des mesures d’hygiène pour limiter leur propagation.
Mots cles bactérie hautement résistante, brûlé,antibiotique
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p 063 impact de la pandemie covid 2019 sur la resistance bacterienne titre session pa 05 epidemiologie desintfections bacteriennes et de leur resistance auteurs bellil j 1 dhraief s 1 maamar b 1 thabet l 1 etablissement 1 laboratoire de biologie medicale centre de traumatologie et des grands brules universite tunis el manar faculte de medecine de tunis ur22sp03 tunis tunisie presentateur bellil jawher |
P-063 - Impact de la pandémie Covid-2019 sur la résistance bactérienne
Titre session : PA-05 Epidémiologie desintfections bactériennes et de leur résistance
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Auteurs : Bellil J. (1), Dhraief S. (1), Maamar B. (1), Thabet L. (1)
Présentateur : Bellil Jawher
Etablissement : (1) Laboratoire de biologie médicale, Centre de traumatologie et des grands brûlés, Université Tunis el Manar, Faculté de Médecine de Tunis, UR22SP03, Tunis, TUNISIE
Objectif - IntroductionLa pandémie de COVID-19 a eu un impact considérable sur la santé publique notamment sur la résistance aux antimicrobiens (RAM).La RAM est une menace majeure pour la santé publique,l'Organisation mondiale de la santé (OMS) prévoyant une mortalité de 10 millions de personnes par an d'ici 2050.
L’objectif de notre étude est de comparer l’évolution de la RAM de différentes bactéries fréquemment isolées : K.pneumoniae, A.baumannii, E.coli, S.aureus et P.aeruginosa face à la pandémie Covid-19. MaterielsIl s’agit d’une étude rétrospective étendu sur trois périodes :avant le début de la pandémie Covid-19(Janvier-Décembre 2019), pendant la pandémie(Septembre 2020-2022) et après la fin de la pandémie (Mai 2023-2024). L’étude de la sensibilité suit les règles du Comité d’Antibiogramme de la Société Française de Microbiologie.L’analyse statistique d’une différence de résistance bactérienne entre les périodes a été réalisée par le test chi-carré (p<0,05 est considéré comme significatif). ResultatsSur la période d’étude, un total de 5 632 bactéries ont été isolés : 1 431 isolats en pré-Covid, 2 659 pendant la pandémie et 1 542 en post-Covid. Le tableau I résume la répartition des bactéries selon les périodes.
La prévalence de SARM ( S.aureus Résistant à la Méticilline) est restée stable entre les périodes d’étude à 25% .On a observé une diminution dans la résistance aux aminosides, aux lincosamides et aux cyclines (p<0,001). Le taux de CRPA (Carbapenem-Resistant P.aeruginosa) est resté stable à 49% avant et pendant la pandémie. On note cependant une diminution significative des résistances aux aminosides. La prévalence de CRE (Carbapenem-Resistant Enterobacteriales) ont augmenté pendant la période d’étude : pour E.coli (pré-Covid :1%, Covid :2%, post-covid :4% avec p<0,05), pour K.pneumoniae (32%, 36% puis 39% avec p<0,05). La résistance de ces deux germes aux aminosides, aux fluoroquinolones a augmenté de façon significative avec la pandémie. Le taux de CRAB (Carbapenem-Resistant A.baumannii) a augmenté passant de 88% en 2019 à 92% pendant et après la pandémie. ConclusionL'étude a révélé une augmentation des taux de RAM des agents pathogènes à Gram négatif à l'égard de certains antibiotiques pendant la pandémie.Il est essentiel de comprendre la prévalence de la RAM pour prévenir les infections et formuler des politiques de prévention des maladies.
Mots clesRésistance aux antibiotiques,COVID-19,Pandémie,Bactérie
Tableau I: Répartition des isolats bactériens selon la période d'étude
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p 064 evolution de lantibioresistance en nouvelle caledonie de janvier 2005 a decembre 2021 titre session pa 05 epidemiologie desintfections bacteriennes et de leur resistance auteurs ruge t 1 antoniolli a 2 bourles a 2 kainiu m 2 gourinat a 1 biron a 1 fijalkowski c 1 cheval c 1 goarant c 2 colot j 1 2 etablissement 1 centre hospitalier territorial gaston bourret noumea noumea nouvelle caledonie 2 institut pasteur de nouvelle caledonie noumea nouvelle caledonie presentateur colot julien |
P-064 - Evolution de l’antibiorésistance en Nouvelle-Calédonie : de janvier 2005 à décembre 2021
Titre session : PA-05 Epidémiologie desintfections bactériennes et de leur résistance
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Auteurs : Ruge T. (1), Antoniolli A. (2), Bourles A. (2), Kainiu M. (2), Gourinat A. (1), Biron A. (1), Fijalkowski C. (1), Cheval C. (1), Goarant C. (2), Colot J. (1,2)
Présentateur : Colot Julien
Etablissement : (1) Centre Hospitalier Territorial Gaston-Bourret (Nouméa), Noumea, NOUVELLE-CALEDONIE; (2) Institut Pasteur de Nouvelle Calédonie, Noumea, NOUVELLE-CALEDONIE
Objectif - Introduction L’antibiorésistance est reconnu par l‘OMS comme un problème de santé publique. Il est difficile d’avoir une vision claire de l’épidémiologie en raison de la qualité et de l’accessibilité de ces données. A ce jour, les connaissances sur l’antibiorésistance dans le Pacifique et particulièrement en Nouvelle-Calédonie sont limitées.
Materiels Le but de cette étude est de décrire la résistance aux antibiotiques de sept germes d’intérêt (S.aureus, E.faecium, E.coli, P.aeruginosa, A.baumannii, H.influenzae, N.gonorrhoea). Tous les isolats d'intérêt ont été collectés chez des patients adultes et pédiatriques au Centre Hospitalier Gaston Bourret de Nouvelle-Calédonie, entre 2005 et 2021. La sensibilité aux antibiotiques a été évaluée par l'automate Vitek-2, la méthode mini Api ou par diffusion, et interprété selon les directives du CASFM. La proportion de résistance à chaque antibiotique était comparée à la proportion obtenue l'année précédente par un test X² avec correction de Bonferroni. Une comparaison avec la consommation d'antimicrobiens a été réalisée à l'aide d'équations d'estimation généralisées
Resultats Au total, 68443 germes ont été étudiés. Ils ont été isolés à partir de 66912 échantillons prélevés sur 47003 patients. Une diminution de la résistance d'A. baumannii à l'imipénème a été observée. Pour les autres germes, nous avons observé une résistance accrue aux différents antibiotiques étudiés. Pour E.faecium, E.coli et N.gonorrhoeae, la consommation d'antibiotiques a été identifiée comme un facteur de risque d'augmentation de la résistance.
Conclusion Au niveau territorial, ces données ont permis d’améliorer les recommandations locales d’antibiothérapie. Cette étude va également permettre d’améliorer la connaissance sur la résistance aux antibiotiques dans les pays et territoires insulaires du Pacifique.
Mots cles Antibiorésistance, Surveillance, Nouvelle-Calédonie
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p 065 eu jamrai 2 une communaute one health europeenne de lutte contre la resistance aux antimicrobiens titre session pa 05 epidemiologie desintfections bacteriennes et de leur resistance auteurs lacotte y 1 2 3 luis l 1 2 3 ploy m 1 2 3 etablissement 1 inserm limoges france 2 universite de limoges limoges france 3 chu de limoges limoges france presentateur ploy marie cecile |
P-065 - EU-JAMRAI 2, une communauté "One Health" Européenne de lutte contre la résistance aux antimicrobiens
Titre session : PA-05 Epidémiologie desintfections bactériennes et de leur résistance
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Auteurs : Lacotte Y. (1,2,3), Luis L. (1,2,3), Ploy M. (1,2,3)
Présentateur : Ploy Marie-Cécile
Etablissement : (1) Inserm, Limoges, FRANCE; (2) Université de Limoges, Limoges, FRANCE; (3) CHU de Limoges, Limoges, FRANCE
Objectif - IntroductionSuite à son plan d'action "Une seule santé" de lutte contre la résistance aux antimicrobiens (RAM) de 2017, la Commission européenne (CE) a financé, de 2017 à 2021, une action conjointe européenne sur la RAM et les infections associées aux soins (IAS). Cette dernière, baptisée EU-JAMRAI et doté d'un budget de 4 millions €, a été coordonnée avec succès par la France/Inserm en partenariat avec 44 institutions/24 pays. Parmi les réalisations de l'EU-JAMRAI 1 figurent le développement d'un réseau européen de surveillance de la RAM en médecine vétérinaire (EARS-Vet) ; le développement d'outils pour une meilleure gestion des antimicrobiens et prévention des infections (PCI) en Europe ; et la création d'un symbole pour incarner la lutte contre la RAM. MaterielsEn 2024, la Commission européenne a financé une nouvelle action conjointe européenne sur la RAM et les IAS. Baptisée EU-JAMRAI-2 et coordonnée par la France/Inserm jusqu'en 2027, cette action conjointe est dotée d'un budget de 50 millions €. Elle rassemble 128 partenaires issus des 27 pays de l'UE, d'Islande, de Norvège et d'Ukraine. S'appuyant sur l'expérience d'EU-JAMRAI-1, cette action conjointe a pour objectif de créer une communauté One Health Européenne de lutte contre la RAM et vise à aider les pays à développer, améliorer et mettre en oeuvre leurs politiques de lutte contre la RAM. ResultatsDivisée en 10 objectifs thématiques, l'EU-JAMRAI 2 proposera notamment :
- de développer en Europe des normes, exigences, programmes de formation et de renforcement des capacités, pour le bon usage des antimicrobiens (BUA) et la PCI en santé humaine et animale;
- d'identifier les facilitateurs/barrières comportementaux(-ales) au BUA et à la PCI;
- d'étendre le réseau EARS-Vet de surveillance de la résistance chez les animaux malades;
- de créer un réseau de surveillance de la résistance dans l'environnement : EARS-Env;
- de promouvoir les échanges de bonnes pratiques entre pays;
- de mettre à jour et intégrer l'approche "Une seule santé" dans les plans d'action nationaux ;
- d'améliorer l'accès en Europe à des antibiotiques importants;
- de sensibiliser différents publics en promouvant le symbole de la RAM.
ConclusionL'EU-JAMRAI est une opportunité unique de créer une communauté Européenne de lutte contre la RAM, de positionner la France en tant que leader sur la thématique et de faire de l'Europe une région d'excellence. Mots clesRAM - One Health - Santé Publique
Le symbole de la lutte contre la RAM
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p 066 analyse spatiale de la dissemination extra humaine denterobacteries blse au benin titre session pa 05 epidemiologie desintfections bacteriennes et de leur resistance auteurs declerck c 1 2 boccarossa a 4 ferrier l 3 chenouard r 3 johnson h 2 fleuret s 4 marsollier l 2 dubee v 1 2 johnson r 5 marion e 2 eveillard m 2 3 etablissement 1 service des maladies infectieuses et tropicales chu angers angers france 2 unite inserm incit 1302 equipe atomyca angers france 3 laboratoire de biologie des agents infectieux chu angers angers france 4 unite cnrs eso 6590 angers france 5 centre inter facultaire de formation et de recherche en environnement pour le developpement durable cifred universite d abomey calavi cotonou benin presentateur declerck charles |
P-066 - Analyse spatiale de la dissémination extra-humaine d’entérobactéries BLSE au Bénin
Titre session : PA-05 Epidémiologie desintfections bactériennes et de leur résistance
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Auteurs : Declerck C. (1,2), Boccarossa A. (4), Ferrier L. (3), Chenouard R. (3), Johnson H. (2), Fleuret S. (4), Marsollier L. (2), Dubée V. (1,2), Johnson R. (5), Marion E. (2), Eveillard M. (2,3)
Présentateur : Declerck Charles
Etablissement : (1) Service des Maladies infectieuses et tropicales, CHU Angers, Angers, FRANCE; (2) Unité INSERM INCIT 1302, équipe ATOMyCA, Angers, FRANCE; (3) Laboratoire de Biologie des agents infectieux, CHU Angers, Angers, FRANCE; (4) Unité CNRS ESO 6590, Angers, FRANCE; (5) Centre Inter Facultaire de Formation et de Recherche en Environnement pour le Développement Durable (CIFRED), Université d'Abomey Calavi, Cotonou, BENIN
Objectif - Introduction La dissémination des entérobactéries productrices de β-lactamase à spectre élargi (EBLSE) représente un problème de santé publique majeur en Afrique de l’Ouest. Notre objectif était d’étudier la dissémination d’EBLSE dans l’environnement de patients identifiés comme porteurs dans un centre de soins au Bénin avec une interprétation des résultats selon une analyse spatiale. Un typage par électrophorèse en champ pulsé avait montré une absence de clonalité entre les souches des patients.
Materiels Parmi 56 patients du centre colonisés (prévalence = 92%), des prélèvements de selles animales dans l’environnement des quartiers d’habitation de 16 d’entre eux ont été réalisés. La recherche d’EBLSE a été effectuée par culture sur milieux sélectifs (BLSE, bioMérieux). Les types d’animaux ont été identifiés par des collaborateurs locaux et les coordonnées GPS de chaque selle ont été relevées. Une estimation de la surface occupée pat les habitations (400 m2par unité) dans des carrés de 25 ha autour de chaque selle a été réalisée avec le logiciel Qgis®. Le test du chi-2 ou le test exact de Fisher ont été effectués pour les variables discrètes ; le test de Mann-Whitney a été réalisé pour les variables continues.
Resultats La prévalence d’EBLSE dans les 215 selles animales recueillies était de 69,8% avec une majorité d’E. coli (89,2%). La prévalence des EBLSE diminuait significativement lorsque les selles correspondaient à des animaux ayant moins de contact avec l’homme : 85,7% pour les animaux domestiques, 78,2% pour un groupe animaux de basse-cour/porcins, 65,6% pour un groupe ovins-caprins et 35% pour les bovins/animaux sauvages. Parallèlement, dans les zones définies autour de chaque selle, la prévalence était significativement supérieure lorsque les habitations représentaient plus de 70% de la surface, comparativement à celles dans les zones pour lesquelles elles représentaient entre 30% et 70% de la surface et dans les zones où elles représentaient moins de 30% de la surface (94,1% vs. 64,7%, p = 0,04 et 94,1% vs. 54,2%, p = 0,02 respectivement)
Conclusion Les résultats sont en faveur d’une forte prévalence de colonisation par EBLSE chez les animaux avec pour conséquence une contamination de l’environnement. Par ailleurs, cette prévalence semble dépendre de la fréquence des contacts avec l’homme et de l’anthropisation du milieu
Mots cles Epidémiologie / Antibiorésistance / One Health / BLSE
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p 067 antibiogramme vitek2 a partir denterococcus incube 12h sur cpse titre session pa 06 resistance chez les gram auteurs jacob d 1 durand g 1 fulchiron c 1 etablissement 1 biomerieux la balme les grottes france presentateur jacob delphine |
P-067 - Antibiogramme VITEK2 à partir d’Enterococcus incubé 12h sur CPSE
Titre session : PA-06 Résistance chez les Gram (+)
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Auteurs : Jacob D. (1), Durand G. (1), Fulchiron C. (1)
Présentateur : Jacob Delphine
Etablissement : (1) bioMerieux, La Balme Les Grottes, FRANCE
Objectif - Introduction Les infections urinaires (IU) comptent parmi les infections bactériennes les plus courantes. Il est crucial de poser un diagnostic rapide pour détecter les souches multirésistantes de plus en plus fréquentes.
Les espèces d'Enterococcus jouent un rôle croissant dans les infections nosocomiales et restent une cause importante d'infections des voies urinaires et d'endocardites acquises dans la communauté.
L'objectif de l'étude était d'évaluer les performances de la carte VITEK®2 AST-P667 pour les espèces d'Enterococcus faecalis et Enterococcus faecium après 12h d'incubation sur CHROMID® CPS® Elite (CPSE) dans la chaine WASPLAB.
Materiels Vingt-neuf souches d’Enterococcus (23 E.faecalis et 6 E.faecium) ont été inoculées sur CPSE, incubées et photographiées automatiquement dans le WASPLab®. Après incubation 12h et 18-24h, les colonies ont été prélevées manuellement pour réaliser la carte VITEK®2 AST-P667 contenant 9 antibiotiques: Ampicilline (AM), Quinupristine/Dalfopristine (QDA), Linezolide (LNZ), Daptomycine (DAP), Teicoplanine (TEC), Vancomycine (VA), Tigecycline (TGC), Nitrofurantoine (FT) and Trimethoprime/ Sulfamethoxazole (SXT).
Les résultats obtenus à 12h ont été comparés à ceux obtenus entre 18h et 24h, en suivant la norme internationale ISO20776-2 pour l’évaluation de la concordance essentielle (EA) et le biais. La concordance en catégorie (CA) a également été évaluée en se basant sur les breakpoints de la norme EUCAST V12.0.
Resultats Pour chacun des neufs antibiotiques, le critère d’EA (≥ 90%) est atteint. L’évaluation du biais est réalisée sur les deux antibiotiques présentant un nombre d’échantillons “on-scale” ≥ 25. Le biais est acceptable pour QDA et LNZ, il est respectivement de -2,8% et -3,1%.
Pour QDA, le nombre de souches d’E.faecium est insuffisant pour calculer la CA. Pour les autres antibiotiques pour lesquels un breakpoint EUCAST existe (soit 7ATB), la CA est de 100%.
Conclusion Les résultats d’antibiogramme des Enterococcus spp avec la carte VITEK®2 AST-P667 montrent des performances comparables en utilisant des cultures sur CPSE incubées 12h ou 18h-24h dans le WASPLab®. L’association de WASPLab® et d’une incubation réduite de CHROMID® CPSE permet de raccourcir le délai de rendu des résultats VITEK®2 AST avec un impact réel sur la prise en charge des patients atteints d’IU.
Mots cles Identification précoce, CPS®Elite, WASPLab®, VITEK2 AST
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p 068 epidemiologie des enterococcus faecium resistants a la vamcomycine a marseille 2023 2024 titre session pa 06 resistance chez les gram auteurs baron s 1 2 3 petit p 1 2 3 caputo a 1 2 dubourg g 1 2 roux v 1 2 sartor c 2 charrel r 1 2 fenollar f 1 2 3 etablissement 1 aix marseille universite marseille france 2 assistance publique hopitaux de marseille aphm marseille france 3 centre regional en antibiotherapie provence alpes cote dazur ouest cratb paca marseille france presentateur baron sophie |
P-068 - Épidémiologie des Enterococcus faecium résistants à la vamcomycine à Marseille, 2023-2024
Titre session : PA-06 Résistance chez les Gram (+)
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Auteurs : Baron S. (1,2,3), Petit P. (1,2,3), Caputo A. (1,2), Dubourg G. (1,2), Roux V. (1,2), Sartor C. (2), Charrel R. (1,2), Fenollar F. (1,2,3)
Présentateur : Baron Sophie
Etablissement : (1) Aix-Marseille université, Marseille, FRANCE; (2) Assistance Publique Hôpitaux de Marseille (APHM), Marseille, FRANCE; (3) Centre Régional en Antibiothérapie Provence-Alpes-Côte d’Azur Ouest (CRATB PACA), Marseille, FRANCE
Objectif - IntroductionLe contrôle des bactéries hautement résistantes émergentes (BHRe) est crucial dans la lutte contre la résistance aux antibiotiques. Depuis 2023, une émergence rapide des Enterococcus faecium résistants à la vancomycine a été observée dans notre institution. Cette étude vise à décrire cette épidémie locale à l’aide du séquençage génome entier (WGS) pour comprendre la diffusion du pathogène. MaterielsLes patients avec une souche d’ERV isolée entre avril 2023 et juillet 2024 ont été inclus. Le génome des souches a été séquencé avec la technologie Illumina, suivi d'une analyse de MLST et de détection des gènes de résistance. Les comparaisons des souches ont été effectuées par SNPdists après réalisation du pangénome (Roary). En parallèle, le chronogramme des patients a été réalisé. ResultatsUn total de 131 patients infectés ou colonisés par des ERV ont été identifiés (Figure), dont 104 (79,3 %) via dépistage. La répartition des cas par hôpital est : 58 à l'Hôpital 1, 36 à l'Hôpital 2, 21 à l'Hôpital 3, 14 à l'Hôpital 4, et 2 à l'Hôpital 5. Au niveau des services, 36 ont rapporté au moins un cas, 20 plus de 2 cas, et 9 plus de 5 cas. Les spécialités les plus touchées incluent la médecine interne (32 cas), la réanimation (18), la chirurgie vasculaire (17), la transplantation rénale (11), la transplantation pédiatrique (10), et la gastroentérologie (8). Concernant la résistance à la vancomycine, 105 cas (80 %) étaient de type VAN-A et 26 (19,8 %) de type VAN-B. Sur les 110 souches séquencées, 4 ST ont été détectés : ST117 (N=62 ; 56,4 %), ST80 (N=44 ; 36,7 %), un nouveau ST proche du ST1478 (N=6 ; 5 %), ST1478 (N=1), et ST18 (N=1). Les souches ST117 portaient toutes le gène vanA, tandis que celles du ST80 portaient le gène vanB dans 47,7 % des cas. L’analyse comparative des génomes et les chronogrammes sont en cours. ConclusionCette étude confirme l’émergence et la diffusion rapide des ERV à l’APHM. Des souches de ST identiques et porteuses des mêmes gènes de résistances ont été détectées chez des patients sans transmission croisée évidente, montrant les limites du MLST seul pour investiguer les voies de transmission. Le recours au WGS est une approche plus précise et discriminante pour comprendre la dynamique de propagation des ERV et optimiser les stratégies de contrôle des infections dans l'environnement hospitalier Mots clesEntérocoques résistants à la vancomycine ; WGS ; épidémies hospitalières
Figure. Isolement des ERVs entre 2023 et 2024.
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p 069 etude de la synergie amoxicilline ceftriaxone chez enterococcus faecium sensible a lampicilline et enterococcus faecalis titre session pa 06 resistance chez les gram auteurs hagenimana c 1 ashrin a 1 jacquier h 1 ourghanlian c 1 galy a 1 woerther p 1 royer g 1 etablissement 1 hopital henri mondor aphp creteil france presentateur ashrin ahmed |
P-069 - Etude de la synergie amoxicilline – ceftriaxone chez Enterococcus faecium sensible à l’ampicilline et Enterococcus faecalis
Titre session : PA-06 Résistance chez les Gram (+)
Auteurs : Hagenimana C. (1), Ashrin A. (1), Jacquier H. (1), Ourghanlian C. (1), Galy A. (1), Woerther P. (1), Royer G. (1)
Présentateur : Ashrin Ahmed
Etablissement : (1) Hopital Henri Mondor - APHP, Créteil, FRANCE
Objectif - Introduction Depuis la mise en évidence d’une synergie, l’association amoxicilline (AMX) - ceftriaxone (CRO) est devenue le traitement de référence de l’endocardite infectieuse à Enterococcus faecalis (EFS). Peu de données existent sur l’efficacité de cette association chez E. faecium, avec un nombre limité de souches sensibles ou résistantes testées. Afin de caractériser son efficacité chez E. faecium sensible à l’ampicilline (EFM-S), nous avons testé l’activité bactériostatique/bactéricide de l’association AMX – CRO chez des souches d’EFM-S en comparaison avec une collection d’EFS, par la méthode de l’échiquier.
Materiels Nous avons mesuré les CMI de l’AMX et de la CRO seules et en association par microdilution en milieu liquide Mueller-Hinton par la méthode de l’échiquier sur 21 souches d’EFM-S et 10 souches d’EFS. La synergie a été évaluée par détermination du meilleur « fractional inhibitory concentration index » (FIC) (synergie si FIC≤0.5). Le puits correspondant au meilleur FIC a été repiqué sur gélose TSA afin de déterminer le pourcentage de survie et d’estimer l’activité bactéricide.
Resultats Les CMI des antibiotiques seuls étaient identiques entre EFM-S et EFS (CMI50AMX=1 mg/L ; CMI50CRO=512 mg/L). Une synergie AMX-CRO était retrouvée chez l’ensemble des souches d’EFM-S et d’EFS. Pour les souches d’EFM-S, la combinaison la plus synergique nécessitait des concentrations d’AMX et de CRO (CMI50AMX-synergie=0,25 mg/L; CMI50CRO-synergie=32 mg/L) plus élevées que pour les souches d’EFS (CMI50AMX-synergie=0,06 mg/L; CMI50CRO-synergie=16 mg/L). Le pourcentage de survie au meilleur FIC n’était pas significativement différent entre EFM-S (médiane=0,92%, EI=3,28%) et EFS (médiane=0,40%, EI=3,14%) (p=0.29). L’association n’était bactéricide pour aucune souche (% survie > 0.01%).
Conclusion In vitro, la combinaison AMX/CRO présente une activité synergique chez les souches d’EFM-S et d’EFS. Malgré un effet synergique légèrement plus marqué pour les EFS que les EFM-S avec deux dilutions d’écart pour l’amoxicilline et une dilution pour la ceftriaxone, la combinaison la plus synergique n’est bactéricide ni chez EFM-S ni chez EFS. Qu’il s’agisse des EFS et EFM-S, la concentration de ceftriaxone au meilleur FIC est élevée en comparaison aux concentrations atteignables in vivo.
Mots cles Synergie, Enterococcus, bactéricidie, endocardite
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p 070 bactrim et staphylocoques non aureus le piege de la cmi titre session pa 06 resistance chez les gram auteurs penven m 1 rozand a 1 lemoine v 1 gardan o 1 pilard m 1 sauron a 1 creignou e 1 mouchoux a 1 vallendorff g 1 cattoir v 1 etablissement 1 universite de rennes rennes france presentateur penven malo |
P-070 - Bactrim et staphylocoques non-aureus : le piège de la CMI
Titre session : PA-06 Résistance chez les Gram (+)
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Auteurs : Penven M. (1), Rozand A. (1), Lemoine V. (1), Gardan O. (1), Pilard M. (1), Sauron A. (1), Creignou E. (1), Mouchoux A. (1), Vallendorff G. (1), Cattoir V. (1)
Présentateur : Penven Malo
Etablissement : (1) Université de Rennes, Rennes, FRANCE
Objectif - Introduction L’association de sulfaméthoxazole/triméthoprime (SXT) est un antibiotique de recours dans la prise en charge des infections à staphylocoques non-aureus (SNA). L’objectif de ce travail a été de comparer les méthodes de détermination de la sensibilité au SXT en milieu solide et en milieu liquide sur une large collection de souches cliniques de SNA.
Materiels Dans un 1er axe, 30 souches de 6 espèces de SNA (n=180) ont été incluses de manière prospective. Pour chaque souche, la sensibilité au SXT a été testée en diffusion par la méthode des disques (Oxoid). La CMI a été déterminée en diffusion par ellipsométrie (Etest, bioMérieux) et en milieu liquide (FR2STENT, Thermo Fisher). Dans un 2nd axe, une étude rétrospective a été menée entre juillet 2022 et février 2023 sur 312 souches de SNA pour comparer la méthode des disques et la CMI en milieu liquide. Dans un troisième axe, l’étude de la sensibilité au SXT a été réalisée sur des souches préalablement séquencées (n = 5). Pour ces souches, les gènes de résistance ont été recherchés avec ResFinder v4.0. L’analyse des discordances a été réalisée en prenant la méthode des disques comme référence pour le calcul des erreurs très majeures (VME) et majeures (ME).
Resultats Dans le 1er axe, le taux de concordance entre disques combinés et CMI liquide était de 0,6 et 0,73 chez S. epidermidis et S. hominis, respectivement. Pour ces espèces, le pourcentage de VME était de 27,3 % et de 18.2%, et le taux d’erreur mineur (mE) de 30 % et 20% respectivement. Pour les autres espèces, le taux de concordance était excellent (0,97-1). Le taux de concordance entre disques combinés et CMI sur milieu solide était de 0,9 pour S. epidermidis et de 0,73 pour S. hominis. Dans l’axe 2, le taux de concordance était de 0,51, avec un taux de VME et mE à 47,7 % et 19,6 %, respectivement. Dans l’axe 3, le taux de concordance est de 0 (1 VME et 4 mE). Dans toutes les souches, des supports génétiques de résistance au SXT ont été détectés : dfrC (n = 5/5) et mutation dans drfB (n = 3/5).
Conclusion La méthode des disques est la meilleure approche pour détecter les isolats résistants au SXT. Un changement de valeurs seuil de « résistant > 4 mg/L » à « résistant > 1 mg/L » permettrait de corriger la majorité des discordances. Ce changement de valeurs seuil semble également pertinent en regard de la distribution des CMI pour ces espèces bactériennes.
Mots cles SNA, Bactrim
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p 071 dissemination dun clone de staphylococcus epidermidis resistant au linezolide titre session pa 06 resistance chez les gram auteurs lepine n 1 bras cachinho j 1 couratin e 1 lemaire c 1 chaufour l 1 junchat a 1 lartigue m 1 etablissement 1 chru de tours tours france presentateur lepine nadege |
P-071 - Dissémination d’un clone de Staphylococcus epidermidis résistant au linézolide
Titre session : PA-06 Résistance chez les Gram (+)
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Auteurs : Lépine N. (1), Bras-Cachinho J. (1), Couratin E. (1), Lemaire C. (1), Chaufour L. (1), Junchat A. (1), Lartigue M. (1)
Présentateur : Lépine Nadège
Etablissement : (1) CHRU de Tours, Tours, FRANCE
Objectif - IntroductionStaphylococcus epidermidis est un pathogène opportuniste fréquemment impliqué dans les infections associées aux soins. Les oxazolidinones sont couramment utilisés en cas de méticillino-résistance. La résistance au linézolide reste rare, mais plusieurs auteurs ont déjà fait état d'épidémies hospitalières de S. epidermidis résistant au linézolide (LRSE), y compris en France.
La présente étude visait à caractériser rétrospectivement 20 isolats cliniques de LRSE retrouvés au CHRU de Tours entre 2017 et 2021 dans les services de réanimation chirurgicale et de chirurgie orthopédique. Les performances d’une nouvelle méthode de typage bactérien, l’IR-Biotyper® (IRBT), ont également été déterminées pour le typage de S. epidermidis.
Materiels20/34 isolats cliniques de LRSE retrouvés entre 2017 et 2021 ont été inclus dans l’étude.
Les CMI ont été déterminées par microdilution ou E-test conformément aux recommandations du CA-SFM EUCAST. 17/20 LRSE ont été envoyés au CNR des Staphylocoques afin de déterminer le mécanisme de résistance au linézolide.
Un lien clonal a été recherché par PFGE et le séquence-type (ST) a été déterminé par MLST. Les résultats du typage par IRBT ont été comparés à ceux du PFGE, gold-standard dans cette étude. Une transmission croisée entre patients a également été recherchée.
ResultatsLes isolats de LRSE étaient tous hautement résistants au linézolide (CMI ≥ 256 mg/L) et une multirésistance y était associée. La résistance au linézolide était médiée par la mutation G2576U de l’ARNr 23S et aucune des souches n’était porteuse d’un gène de résistance plasmidique parmi cfr, optrA, ou poxtA. 95% des souches de LRSE étaient génétiquement liées et appartenaient au ST2. Le dendrogramme obtenu par IRBT montrait 87% de congruence avec le PFGE. 70% des patients ont reçu du linézolide dans les trois mois précédant l’isolement du clone LRSE. Aucun patient de l’étude n’a partagé successivement la même chambre.
ConclusionCes résultats permettent de conclure à la dissémination d’un clone épidémique de LRSE au CHRU de Tours. L’exposition au linézolide a pu favoriser la dissémination du clone, mais l’existence d’un réservoir dans ces services, ainsi qu’une transmission manuportée par le biais du personnel soignant, ne sont pas exclues.
Mots clesStaphylococcus epidermidis, multi-résistance, linézolide, génotypage, ST-2, IR-Biotyper®
Dendrogramme de 24 isolats de Staphylococcus epidermidis basé sur les spectres générés par IR-Biotyper
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p 072 prevalence de blaz dans les bacteriemies a s aureus titre session pa 06 resistance chez les gram auteurs karray d 1 zribi a 1 camelena f 1 agsous m 1 bercot b 1 etablissement 1 hopital saint louis paris france presentateur karray dhouha |
P-072 - Prévalence de blaZ dans les bactériémies à S. aureus
Titre session : PA-06 Résistance chez les Gram (+)
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Auteurs : Karray D. (1), Zribi A. (1), Camelena F. (1), Agsous M. (1), Berçot B. (1)
Présentateur : Karray Dhouha
Etablissement : (1) Hopital Saint-Louis, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction Staphylococcus aureus (SA) est un pathogène fréquemment isolé dans le cadre de bactériémie. Bien que le dépistage de la sensibilité à la pénicilline des isolats de SA a été délaissé par les microbiologistes, on observe un regain d’intérêt à effectuer cette recherche car la proportion de SA sensible à la pénicilline (SASP) n’est pas négligeable et varie de 20 à 49% en fonction des études. L’objectif de ce travail a été d’effectuer une analyse phénotype/génotype des souches de SA afin de détecter de manière fiable la production de pénicillinase.
Materiels Deux cents SASM, non-redondants, isolés d’hémocultures entre 2023 et 2024 au laboratoire du GH Saint-Louis/Lariboisière ont été sélectionnés. Les antibiogrammes ont été réalisés et interprétés selon les règles du CASFM 2023. La détection phénotypique de la présence de pénicillinase a été faite à l’aide d’un disque de pénicilline G (1UI). L’ADN des souches a été extrait par l’automate Qiasymphony (Qiagen) et la détection du gène blaZ a été effectué par PCR et séquençage Sanger du gène pour identifier les différents variants de blaZ(A,B,C,D).
Resultats Le gène blaZ a été détecté chez 67% (134/200) des souches de SA. Pour les 33% de SASP, la corésistanceétait faible soit de 33%, 6% et 2% aux macrolides,cotrimoxazole et fluoroquinolones, respectivement. Aucune co-résistance n’a été observée chez 62% des SASP et les SASP n’était associés à aucun profil de résistance particulier. Parmi les souches productrices, le variant blaZ de type B était le plus fréquent (45%), suivi du type C (28%), A (26%) et D (1%). Les types A et C décrites comme associés à l’effet inoculum à la céfazoline représentent 54% des pénicillinases identifiés dans notre étude.
Comparé à la PCR, la sensibilité et la spécificité du disque de pénicilline G étaient respectivement de 98,5%/100%, 50%/100%, 99%/100% en prenant en compte uniquement le diamètre, uniquement la bordure et la bordure et le diamètre.
Conclusion Notre étude met en évidence 33% de SASP au sein denotre collection récente dans le GH St Louis Lariboisière.La fiabilité de cette information ne peut reposer que sur le dépistage par PCR car la phénotypie reste trop peu sensible. Cette procédure est simple, peut être implanté facilement au laboratoire et permet d’envisager une déescalade avec l’utilisation de l’amoxicilline en relai dans les infections à SA.
Mots cles Staphylocoque doré, pénicillinase, phénotype/génotype
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p 073 aerococcus viridans caracteristiques cliniques et sensibilite aux antibiotiques titre session pa 06 resistance chez les gram auteurs philippe m 2 bichali a 2 cattoir v 1 2 penven m 1 2 etablissement 1 universite de rennes rennes france 2 chu de rennes rennes france presentateur philippe mathieu |
P-073 - Aerococcus viridans : caractéristiques cliniques et sensibilité aux antibiotiques
Titre session : PA-06 Résistance chez les Gram (+)
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Auteurs : Philippe M. (2), Bichali A. (2), Cattoir V. (1,2), Penven M. (1,2)
Présentateur : Philippe Mathieu
Etablissement : (1) Université de Rennes, Rennes, FRANCE; (2) CHU de Rennes, Rennes, FRANCE
Objectif - Introduction Le genre Aerococcus regroupe 43 espèces parfois responsables d’infections. Les plus fréquentes, A. urinae et A. sanguinicola, espèces sensible à l'amoxicilline, sont reconnues comme agents d'infections urinaires et d'endocardites. Plus rarement, A. viridans est aussi retrouvée dans des prélèvements cliniques. L’objectif de ce travail a été de décrire les caractéristiques cliniques et microbiologiques des souches de A. viridans retrouvées dans des prélèvements humains et d’étudier leurs sensibilité aux antibiotiques.
Materiels Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique conduite entre janvier 2015 et mars 2024. Seules les souches qui ont été conservées ont été incluses dans ce travail. Les données cliniques et microbiologiques ont été recueillies. Les CMI ont été déterminées par ellipsométrie (Etest, bioMérieux) en triplicat et interprétées selon les recommandations du CA-SFM. La recherche de la présence d’une β-lactamase a été réalisée (céfinaseTM, BD).
Resultats Au total, 10 souches ont été collectées durant la période d’étude. La majorité des souches ont été isolées de flacons d’hémocultures (6/9) et de prélèvements ostéo-articulaires (2/9). La plupart des flacons d'hémocultures ont été considéré comme contaminant, devant la positivité unique des flacons (5/6). Dans la plupart des cas, la documentation bactériologique était polymicrobienne (7/9). Aucune endocardite, ni infection urinaire n’a été diagnostiqué chez ces patients. La majorité des souches (8/10) étaient résistantes à la pénicilline G (CMI ≥ 0,125 mg/L) et sensibles à l’amoxicilline (7/10, CMI ≤ 0,125 mg/L). Ces souches étaient sensibles au méropénème (CMI ≤ 0,25 mg/L). La rifampicine (CMI ≤ 0,125), la ciprofloxacine (CMI ≤ 2 mg/L), la lévofloxacine (CMI ≤ 2 mg/L) et le linézolide (CMI ≤ 2 mg/L) conservaient une efficacité constante. Bien qu’il n’existe pas de valeur d’espèce pour les céphalosporines, 2 souches présentaient haut niveau de résistance au céfotaxime (CMI = 32 mg/L) et à la ceftriaxone (CMI ≥256 mg/L). Pour ces 2 souches, la recherche d’une β-lactamase était négative.
Conclusion A. viridans est inconstamment sensible à l’amoxicilline et certaines souches possèdent un haut niveau de résistance aux céphalosporines de 3ème génération. Bien que cette espèce apparaisse peu virulente, la détermination de la sensibilité aux β-lactamines doit être réalisé lors de réelles infections.
Mots cles A. viridans, antibiorésistance
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p 074 emergence dun clone hypervirulent de streptocoque du groupe b hautement resistant a la gentamicine france 2007 2023 titre session pa 06 resistance chez les gram auteurs guyonnet c 1 hernandez martinez m 1 audras v 1 plissonneau c 1 deguilloux m 1 picart a 1 poyart c 1 plainvert c 1 tazi a 1 etablissement 1 aphp cochin paris france presentateur guyonnet cecile |
P-074 - Emergence d’un clone hypervirulent de Streptocoque du groupe B hautement résistant à la gentamicine, France, 2007-2023
Titre session : PA-06 Résistance chez les Gram (+)
Auteurs : Guyonnet C. (1), Hernandez Martinez M. (1), Audras V. (1), Plissonneau C. (1), Deguilloux M. (1), Picart A. (1), Poyart C. (1), Plainvert C. (1), Tazi A. (1)
Présentateur : Guyonnet Cécile
Etablissement : (1) APHP Cochin, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction Décrire l’évolution de la sensibilité aux antibiotiques parmi les souches invasives de Streptocoque du groupe B (SGB) en France.
Materiels Les souches invasives étaient envoyées au Centre National de Référence des Streptocoques par ses correspondants. Un antibiogramme était réalisé selon les recommandations de l’EUCAST. Le typage capsulaire et l’identification du clone hypervirulent CC17 étaient déterminés par PCR. Les gènes de résistance aux macrolides, lincosamides et aminosides étaient recherchés par PCR multiplexe le cas échéant. Un séquençage complet du génome a été réalisé pour toutes les souches hautement résistantes à la gentamicine.
Resultats Entre 2007 et 2023, 5228 cas d’infections invasives à SGB ont été rapportés au CNR, dont 3431 chez l’adulte (Ad) (65,6%) et 1797 chez le nouveau-né (Nn) (34,4%). Chez l’Ad, les manifestations cliniques les plus fréquentes étaient les bactériémies sans point d’appel (n=1884, 54,9%) et les infections ostéo-articulaires (n=424, 12,4%). Chez le Nn, 568 cas étaient des infections précoces (31,6%) et 1229 des infections tardives (68,4%). Une méningite était rapportée dans 21,5 % et 45,3 % des cas respectivement. Toutes les souches étaient sensibles aux bêta-lactamines et à la vancomycine. Entre 2007 et 2023, la résistance aux macrolides et lincosamides est restée stable chez l’Ad, autour de 31%, tout en progressant chez les Nn de 21,8% à 31,9% (p<0,001), en lien avec l’expansion d’un sous-clone CC17 de capsule III ayant acquis un élément conjugatif intégratif comportant les déterminants tet(O), erm(B) et aphA-3. La résistance de haut niveau à la gentamicine est restée sporadique jusqu’en 2018 (<0,5%) puis a progressé parmi les souches Ad et Nn pour atteindre 2,8% des isolats en 2023 (p=0,02), en lien avec l’expansion clonale d’un autre sous-type CC17 de capsule IV possédant un élément conjugatif intégratif positif comportant le déterminant aac(6’)Ie-aph(2’’)Ia.
Conclusion La résistance aux macrolides, lincosamides et aminosides chez le SGB est en augmentation régulière depuis 20 ans. Celle-ci concerne en particulier le clone hypervirulent CC17 responsable de près de 70% des infections néonatales, renforçant la nécessité d’une surveillance épidémiologique accrue.
Mots cles Streptocoque du groupe B ; épidémiologie ; antibiorésistance.
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p 075 sarm multiresistants entre 2012 et 2023 emergence du clone st45 mrsa v agr4 sur un territoire normand titre session pa 06 resistance chez les gram auteurs martin e 1 maucotel a 2 daniel a 1 lebel a 1 etablissement 1 chi elbeuf louviers val de reuil saint aubin les elbeuf france 2 cnr des staphylocoques hospices civils de lyon lyon france presentateur martin emmanuelle |
P-075 - SARM multirésistants entre 2012 et 2023 : émergence du clone ST45-MRSA-V(agr4) sur un territoire normand ?
Titre session : PA-06 Résistance chez les Gram (+)
Auteurs : Martin E. (1), Maucotel A. (2), Daniel A. (1), Lebel A. (1)
Présentateur : Martin Emmanuelle
Etablissement : (1) CHI Elbeuf Louviers Val de Reuil , Saint Aubin Les Elbeuf , FRANCE; (2) CNR des Staphylocoques Hospices civils de Lyon, Lyon, FRANCE
Objectif - Introduction L’incidence des SARM en établissement de santé est en constante baisse depuis 2003 avec l’usage des solutions hydroalcooliques et la politique de lutte contre les BMR dont le bon usage des antibiotiques. Leur surveillance est menée dans notre centre hospitalier depuis 2012 ce qui a permis de détecter une augmentation depuis 2019 des cas de SARM résistants aux aminosides, à la fucidine et à la levofloxacine que nous avons étudiés.
Materiels Analyse clinique de tous les dossiers des patients ayant eu au moins un SARM avec cet antibiotype dans un prélèvement à visée diagnostic entre le 01/01/12 et le 25/08/24 ,en recherchant la provenance des patients, les ATCD d’hospitalisation avant la 1ère détection, le type d’infection, le pronostic à 1 mois. Sept souches isolées entre janvier 2023 et avril 2024 ont été séquencées par le CNR des Staphylocoques en mai 2024.
Resultats 38 patients ont été inclus, moyenne d’âge 78 ans, 45 % provenaient d’un EMS ou d'EHPADs. Six patients détectés entre 2012 et 2018, 32 patients entre 2019 et août 2024 (5 fois plus sur cette deuxième période). Dans 66 % des cas le diagnostic est fait en cours d’hospitalisation, 18% aux urgences et 14% en EHPAD. Dix-neuf patients (52%) présentaient des plaies aigües ou chroniques dont 3 étaient colonisés ou infectés depuis plus d’un an. Les infections étaient urinaires dans 42% des cas, cutanéomuqueuses 26%, du site opératoire 16%, liées à un cathéter 5%, bronchopulmonaires 5% (18% d’entre elles avec une bactériémie). 23% des patients sont décédés dans les 30j. Les 7 souches adressées au CNR pour séquençage appartiennent au clone ST45-MRSA-V(agr4) dont 6 souches présentent une distance génétique comprise entre 6 et 30 SNPs d’écart entre elles. Des liens épidémiologiques étroits prouvent des transmissions nosocomiales mais aussi en EHPAD et une intrafamiliale.
Conclusion Même si les infections à SARM sont en nette régression, la surveillance de ces BMR doit se poursuivre pour détecter l’émergence de clones particuliers. Ces SARM multirésistants responsables d’infections sévères et en augmentation depuis 2019 sur notre territoire semblent liés à la circulation du clone ST 45MRSA-V autour de patients porteurs, en hospitalisation, en EHPAD et en communautaire. Des mesures de prévention autour de ces patients sont à définir pour freiner leur transmission.
Mots cles SARM BMR clone ST 45MRSA-V gériatrie EHPAD
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p 076 mutations impliquees dans la resistance a la delafloxacine chez enterococcus faecalis titre session pa 06 resistance chez les gram auteurs turban a 1 2 quenet b 2 guerin f 1 2 3 cattoir v 1 2 3 etablissement 1 service de bacteriologie hygiene hospitaliere chu de rennes rennes france 2 unite inserm u1230 brm universite de rennes rennes france 3 cnr resistance aux antibiotiques laboratoire associe enterocoques chu de rennes rennes france presentateur turban adrien |
P-076 - Mutations impliquées dans la résistance à la délafloxacine chez Enterococcus faecalis
Titre session : PA-06 Résistance chez les Gram (+)
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Auteurs : Turban A. (1,2), Quenet B. (2), Guérin F. (1,2,3), Cattoir V. (1,2,3)
Présentateur : Turban Adrien
Etablissement : (1) Service de Bactériologie-Hygiène Hospitalière, CHU de Rennes, Rennes, FRANCE; (2) Unité Inserm U1230 BRM, Université de Rennes, Rennes, FRANCE; (3) CNR Résistance aux Antibiotiques (laboratoire associé ‘Entérocoques’), CHU de Rennes, Rennes, FRANCE
Objectif - Introduction La délafloxacine (DLX) est une fluoroquinolone (FQ) aux propriétés intéressantes : activité augmentée sur les bactéries à Gram positif et en pH acide, associée à un ciblage quasi-équivalent des 2 topoisomérases de type II bactériennes. Cette dernière propriété peut participer à diminuer la probabilité d’émergence de souches résistantes, qui nécessiterait alors plusieurs mutations simultanées sur les 2 cibles. La plupart des souches bactériennes résistantes aux FQ montrent des mutations au niveau des QRDR (quinolone resistance-determining regions) des gènes gyrA et/ou parC. L’objectif de ce travail a été de générer in vitro des mutants à la lévofloxacine (LVX), moxifloxacine (MXF) et à la DLX sur des souches cliniques d’Enterococcus faecalis responsables d’infections urinaires masculines, puis d’identifier par génomique comparative, les mutations impliquées dans la résistance à la DLX.
Materiels Huit souches cliniques d’E. faecalis avec des fonds génétiques différents ont été utilisées. Brièvement, environ 109 UFC étaient étalées sur géloses ‘Brain-Heart Infusion’ contenant des concentrations croissantes de LVX, MXF et DLX (2 à 16 fois la CMI). Les géloses étaient incubées à 37°C pendant 72 h. Les mutants étaient confirmés par détermination des CMI en milieu liquide. Les génomes des mutants et des souches parentales ont été séquencés (BGI) puis une analyse génomique comparative a été réalisée à l’aide du logiciel CLC Genomics Workbench (Qiagen).
Resultats La fréquence de sélection des mutants résistants à la DLX était <109. Les données de séquençage semblent montrer l’importance de la position 84 de gyrA dans l’émergence de la résistance à la DLX chez E. faecalis. La majorité des mutants à la DLX générés in vitro présentaient des substitutions en acides aminés à cette position (Ser84Arg, Ser84Ile ou Ser84Phe), entraînant une diminution de sensibilité aux 3 FQ (augmentations des CMI entre 2 à 5 dilutions pour la DLX). A noter que d’autres mutations ponctuelles ont également été identifiées chez certains mutants (ex. Glu88Lys sur gyrA ou Ser442Pro sur gyrB), entraînant aussi une augmentation de CMI aux 3 FQ testées.
Conclusion Ces données semblent montrer le rôle important des mutations en position 84 de gyrA dans l’émergence de la résistance à la DLX chez E. faecalis. De plus, la DLX semble montrer une faible fréquence de sélection de mutants résistants.
Mots cles E. faecalis, délafloxacine, GyrA.
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p 077 frequence elevee de sarm lie au sccmec iii mercury chuc algerie titre session pa 06 resistance chez les gram auteurs aouati h 1 bousseboua h 2 aouati f 3 hadjadj l 4 bentchouala c 5 diene s 6 rolain j 7 etablissement 1 universite de constantine 1 constantine algerie 2 ecole nationale de biotechnologie constantine algerie 3 hopital beaujon departement d anesthesie paris france 4 universite aix marseille marseille france 5 universite salah boubnider constantine algerie 6 universite aix marseille marseille france 7 universite aix marseille marseille france presentateur aouati hanane |
P-077 - Fréquence élevée de SARM lié au SCCmec-III mercury CHUC-Algérie
Titre session : PA-06 Résistance chez les Gram (+)
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Auteurs : Aouati H. (1), Bousseboua H. (2), Aouati F. (3), Hadjadj L. (4), Bentchouala C. (5), Diene S. (6), Rolain J. (7)
Présentateur : Aouati Hanane
Etablissement : (1) UNIVERSITE DE CONSTANTINE 1, Constantine, ALGERIE; (2) ECOLE NATIONALE DE BIOTECHNOLOGIE, Constantine, ALGERIE; (3) HOPITAL BEAUJON DEPARTEMENT D'ANESTHESIE, Paris, FRANCE; (4) UNIVERSITE AIX MARSEILLE, Marseille, FRANCE; (5) UNIVERSITE SALAH BOUBNIDER, Constantine, ALGERIE; (6) UNIVERSITE AIX MARSEILLE, Marseille, FRANCE; (7) UNIVERSITE AIX MARSEILLE, Marseille, FRANCE
Objectif - Introduction Les infections à Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) constituent un défi majeur dans les hôpitaux, en particulier dans les unités de brûlés. L'utilisation de méthodes de typage moléculaire est essentielle pour suivre la propagation de l'infection à S. aureus et les enquêtes épidémiologiques. L'objectif de cette étude était de d’évaluer le taux de résistance vis-à-vis des autres familles d’antibiotiques et de caractériser les souches de S. aureus impliqués dans les infections survenant chez les patients brûlés hospitalisés au Centre des brûlés du CHU de Constantine en Algérie.
Materiels Au total, 74 S. aureus non dupliqués ont été isolés chez des patients brûlés entre Janvier 2012 et Décembre 2014. La sensibilité des isolats à 21 antibiotiques différents a été testée par la méthode de diffusion de disque sur gélose. Les souches de SARM ont été identifiées par amplification du gène mecA. La technique par polymérase de réaction en chaîne (PCR) en temps réel a été utilisée pour déterminer les types SCCmec des souches de SARM et tous les isolats de S. aureus ont été typés par la méthode de typage du gène spa.
Resultats La détection du gène mecA a montré que 68 (91,9 %) des isolats étaient des SARM. Six profils présentent une multirésistance importante Le taux de résistance le plus élevé a été observé pour l’anti-biotype défini par une résistance simultanée à la pénicilline, à la kanamycine, à la tobramycine, à la gentamicine, à la ciprofloxacine et à la tétracycline avec une fréquence élevée de 48,5% (n = 33). Aucun des isolats n'était résistant à la vancomycine. Cinquante-quatre des 68 isolats de SARM contenaient SCCmec de type III mercury et quatorze isolats comportaient SCCmec de type IV. Huit types spa différents ont été détectés. Le types spa le plus courant était t037 (73,5 %) et n'a été trouvé que dans les isolats de SARM.
Conclusion Bien que les souches de SARM aient un réservoir hospitalier, une surveillance régulière est nécessaire de ces souches SARM lié au SCCmec-III mercury.
Mots cles SCCmec type; Staphylococcus aureus; patient brûlés; spa gène.
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p 078 observatoire regional du pneumocoque midi pyrenees donnees 2023 titre session pa 06 resistance chez les gram auteurs petit c 1 gaudru c 1 billon l 1 frayssinoux m 2 wilhelm n 3 montalegre r 4 rolland a 4 delpech m 8 laurens s 5 boijout h 6 guyomard s 6 jomier m 7 dubois d 1 guet revillet h 1 etablissement 1 chu de toulouse toulouse france 2 ch d albi albi france 3 ch de cahors cahors france 4 ch intercommunal des vallees de l ariege foix france 5 ch dauch auch france 6 ch tarbes lourdes tarbes france 7 ch de millau millau france 8 ch comminges pyrenees saint gaudins france presentateur petit clara |
P-078 - Observatoire Régional du Pneumocoque Midi-Pyrénées : données 2023
Titre session : PA-06 Résistance chez les Gram (+)
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Auteurs : Petit C. (1), Gaudru C. (1), Billon L. (1), Frayssinoux M. (2), Wilhelm N. (3), Montalegre R. (4), Rolland A. (4), Delpech M. (8), Laurens S. (5), Boijout H. (6), Guyomard S. (6), Jomier M. (7), Dubois D. (1), Guet-Revillet H. (1)
Présentateur : Petit Clara
Etablissement : (1) CHU de Toulouse, Toulouse, FRANCE; (2) CH d'Albi, Albi, FRANCE; (3) CH de Cahors, Cahors, FRANCE; (4) CH Intercommunal des vallées de l'Ariège, Foix, FRANCE; (5) CH d’Auch, Auch, FRANCE; (6) CH Tarbes-Lourdes, Tarbes, FRANCE; (7) CH de Millau, Millau, FRANCE; (8) CH Comminges Pyrénées, Saint-Gaudins, FRANCE
Objectif - Introduction L’Observatoire régional du pneumocoque Midi-Pyrénées (ORP-MD) collecte les souches de Streptococcus pneumoniae pour la surveillance de la résistance aux antibiotiques et de l’évolution des sérogroupes.
Materiels En 2023, l’ORP-MD a collecté les souches de pneumocoque responsables d’infections invasives (II) (Hémoculture (HC), liquide céphalo-rachidien, liquides pleuraux et pus d’otite moyenne aiguë (OMA)) chez l’enfant et l’adulte. Les sensibilités à la pénicilline (P), à l’amoxicilline (AMX) et aux céphalosporines (C3G) ont été déterminées par dilution en milieu liquide (plaques Sensititre®) et par diffusion en milieu gélosé pour les autres antibiotiques, puis interprétées selon les recommandations du CASFM-EUCAST 2023. Le sérogroupage a été déterminé par agglutination latex.
Resultats En 2023, 158 souches d’II ont été collectées chez 34 enfants < 16 ans (21.5%) et 124 adultes (78.5%), soit 2 fois plus de souches d’II invasives qu’en 2021, avec une augmentation exclusivement observée chez l’adulte. Les souches provenaient principalement d’OMA chez l’enfant (64.7%) et d’HC (76,5%) chez l’adulte. La proportion de pneumocoque de sensibilité diminuée à la pénicilline (PSDP : CMI> 0,06 mg/L) était de 30.4% (Sensible Forte Posologie (SFP) : 24.7% et Résistant (R) : 5,7%) pour l’ensemble des II (enfant : 41.2% et adulte : 27.4%). Pour l’AMX 12% des souches étaient SFP/R contre 7 à 9% pour les C3G (Céfotaxime : 6.97% ; Ceftriaxone : 8.85%), en diminution par rapport à 2019 et 2021. Le pourcentage de PSDP ainsi que de souches SFP/R à l’AMX/C3G restait plus important chez l’enfants que chez l’adulte. La résistance aux beta-lactamines semblait également régresser chez les souches de portage. Globalement, on notait une baisse de la résistance à tous les antibiotiques depuis 2015, après d’importantes augmentations en 2017 et 2021. Parmi les souches agglutinables, le sérogroupe 19 était en recul depuis 2015. Les sérogroupes majoritaires sont maintenant le 11 et le 15 chez l’enfant et restent les sérogroupes 8 et 3 chez l’adulte. Le sérotype majoritaire des HC était le 8 et celui des OMA le 11.
Conclusion Les II invasives à pneumocoque sont en nette recrudescence chez l’adulte. La résistance aux beta-lactamines a diminué depuis 2021, se rapprochant des taux de 2015. Ces tendances s’appliquent aussi aux autres classes d’antibiotiques.
Mots cles Pneumocoque – PSDP – ORP – Midi-Pyrénées – Résistances
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p 079 epidemiologie et profils de resistance aux antibiotiques des enterocoques au ctgb titre session pa 06 resistance chez les gram auteurs ghourabi i 1 dhraief s 1 maamar b 1 bellil j 1 thabet l 1 etablissement 1 1 laboratoire de biologie medicale centre de traumatologie et des grands brules universite tunis el manar faculte de medecine de tunis ur22sp03 tunis tunisie presentateur bellil jawher |
P-079 - Epidémiologie et profils de résistance aux antibiotiques des entérocoques au CTGB
Titre session : PA-06 Résistance chez les Gram (+)
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Auteurs : Ghourabi I. (1), Dhraief S. (1), Maamar B. (1), Bellil J. (1), Thabet L. (1)
Présentateur : Bellil Jawher
Etablissement : (1) (1) Laboratoire de biologie médicale, Centre de traumatologie et des grands brûlés, Université Tunis el Manar, Faculté de Médecine de Tunis, UR22SP03, Tunis, TUNISIE
Objectif - Introduction Les entérocoques sont des pathogènes responsables essentiellement d’infections associés aux soins. Ces bactéries présentent une résistance intrinsèque à divers antibiotiques. Leur capacité à acquérir plusieurs résistances complique encore leur traitement.
L’objectif de ce travail était d’étudier l’épidémiologie ainsi que les profils de résistance aux antibiotiques des entérocoques isolés au centre de traumatologie et des grands brûlés (CTGB).
Materiels Il s’agit d’une étude rétrospective menée sur une période de cinq ans (2019-2023) incluant toutes les souches non répétitives d’Enterococcus sp, au CTGB à Ben Arous. L’identification bactérienne était faite par les méthodes conventionnelles. La sensibilité aux antibiotiques était étudiée selon les recommandations du CA-SFM annuellement révisées.
Resultats Au total, nous avons colligé 420 souches non redondantes d’Enterococcus sp soit 3,2% des germes isolés. Les souches provenaient essentiellement du service de réanimation des brûlés (51,9%), puis des services d’orthopédie (10,7%), neurochirurgie (9,1%) et anesthésie-réanimation (8,6%).
Les entérocoques étaient isolés principalement dans les hémocultures (45,7%) et l’urine (21,7%).
Enterococcus faecalis était l’espèce prédominante (52%) suivie par Enterococcus faecium (39,1%).
E.faecalis était globalement sensible avec une résistance de 1,9% à l’ampicilline, 16% à la gentamicine, 48,5% à l’érythromycine 20,4% à la lévofloxacine et 0,8% à la fosfomycine.
E. faecium présentait une fréquence élevée de résistances : 66% à l'ampicilline, 51,6% à la gentamicine, 77% à l'érythromycine, 61% à la lévofloxacine et 6,5% à la fosfomycine.
Les taux des entérocoques résistants à la vancomycine (ERV) étaient de 42,8% pour E. faecium et 1,9% pour E.faecalis.
Aucune résistance au linezolide ni à la tigécycline n’était détectée.
L’évolution des taux de résistance pour E.faecium était marquée par une augmentation des résistances pour l’ampicilline (de 53,1% à 59%),la lévofloxacine(de 61,5% à 63,6%) et l’érythromycine (de 66,7% à 70,5%).
Néanmoins une décroissance des ERV était notée de 53,8% à 39,3% pour E.faecium et de 9,3% à 0% pour E.faecalis.
Conclusion Face aux taux importants des ERV ainsi qu’aux niveaux élevés des résistances aux antimicrobiens notamment pour E.feacium, un renforcement des mesures de lutte est primordial.
Mots cles Entérocoques,résistance,ERV
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p 080 orp nordpas de calais resistance de streptococcus pneumoniae en 2023 titre session pa 06 resistance chez les gram auteurs charlet a 1 paluch m 2 georgel a 2 vachee a 2 descamps d 2 nadji s 2 patoz p 2 beze f 2 dumoulard b 2 vanagt s 2 hochart a 2 menouar m 2 vasseur m 2 rolland c 2 noulard m 2 hilmoine a 2 duployez c 1 loiez c 1 wallet f 1 etablissement 1 chu lille servive de bacteriologie hygiene lille france 2 hopitaux generaux nord pas de calais france presentateur wallet frederic |
P-080 - ORP Nord–Pas-de-Calais : résistance de Streptococcus pneumoniae en 2023
Titre session : PA-06 Résistance chez les Gram (+)
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Auteurs : Charlet A. (1), Paluch M. (2), Georgel A. (2), Vachée A. (2), Descamps D. (2), Nadji S. (2), Patoz P. (2), Beze F. (2), Dumoulard B. (2), Vanagt S. (2), Hochart A. (2), Menouar M. (2), Vasseur M. (2), Rolland C. (2), Noulard M. (2), Hilmoine A. (2), Duployez C. (1), Loiez C. (1), Wallet F. (1)
Présentateur : Wallet Frederic
Etablissement : (1) CHU Lille, Servive de Bactériologie Hygiène, Lille, FRANCE; (2) Hopitaux Généraux, Nord- Pas-De-Calais, FRANCE
Objectif - Introduction Présenter les données en Nord–Pas-de-Calais de la résistance aux antibiotiques des souches de Streptococcus pneumoniae (Sp) isolées dans les infections invasives et les otites moyennes aiguës (OMA) chez l’adulte (A) et l’enfant (E).
Materiels En 2023, 211 souches de Sp isolées d’hémocultures (171A/9E), de LCR (9A/2E) et d’OMA (20E) ont été recueillies. Les CMI de la pénicilline, amoxicilline (AMX) et céfotaxime (CTX) ont été déterminées par la méthode de référence. La sensibilité à l’érythromycine (ERY), triméthoprime-sulfaméthoxazole (SXT), tétracycline (TET) et norfloxacine (NOR) a été étudiée par diffusion en gélose, ATB pneumo ou VITEK 2. Le sérogroupage a été déterminé par agglutination latex.
Resultats Le nombre total de souches de Sp a augmenté en 2023 dépassant le nombre de 200 souches comme en 2019 période pré-COVID alors qu’une baisse de plus de 50% avait été notée en 2021 (127 souches). Le pourcentage PSDP en 2023 diminue à 36,1% (46,5% en 2021). Les souches sensibles à forte posologie (SFP)+R à AMX et CTX sont de 11,7% et 12,2% respectivement (24,4% et 19,7% en 2021). Quinze souches étaient résistantes à AMX et 3 au CTX. Le taux de PSDP issus d’OMA est de 60% (66,7% en 2021). Les hémocultures présentent un taux de PSDP de 33,5% (44,6% en 2021) avec un pourcentage de SFP+R à AMX et CTX de 12,1% et 11% (22,3% et 17,8% en 2021) respectivement. Les souches de PSDP issues de LCR diminuent avec un taux de 27,3% (61,5% en 2021). La résistance à ERY, SXT, TET et NOR est de 24,8%, 7%, 22,5% et 0% respectivement versus 29,1%, 4,7%, 28,6% et 0% en 2021. En 2023, le sérogroupe 3 est en hausse (15% vs 7% en 2021) tandis que les sérogroupes 19 et 23 diminuent (6% vs 11% et 5,6% vs 8,6% en 2021 respectivement). Parmi les sérogroupes non vaccinaux, le sérogroupe 8 diminue (2,3% vs 6,3% en 2021) alors que sérogroupe 15 augmente (7,5% vs 5,5% en 2021).
Conclusion : Au cours de l’année 2023, le taux de PSDP diminue en Nord–Pas-de-Calais (36,1%) retrouvant un taux pré COVID de 2019 à 32,7% avec une ascension du nombre de souches collectées. Ce taux de PSDP est supérieur à la moyenne nationale (30%). La résistance des antibiotiques reste stable par rapport à 2021. Il est à noter la diminution des sérogroupes 8 et 23. La surveillance reste de mise afin de confirmer la baisse des PSDP suite à la hausse de 2021 marquée par le COVID
Mots cles Nord–Pas-de-Calais, Résistance, Streptococcus pneumoniae, 2023
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p 081 reseau des observatoires regionaux du pneumocoquecnrp donnees france 2009 2023 titre session pa 06 resistance chez les gram auteurs zins c 1 plainvert c 2 auger g 3 brieu n 4 cattoir v 3 chabaud a 5 cremniter j 6 gravet a 7 grelaud c 5 hamdad f 8 isnard c 9 labrunie a 5 lanotte p 10 laurens c 11 lemaitre n 12 luce s 5 mueggo a 13 patry i 14 pelloux i 15 peuchant o 16 ploy m 5 reibel f 17 revillet h 18 robin f 19 ruimy r 20 tetu j 21 wallet f 22 viriot d 23 kempf m 1 varon e 24 etablissement 1 observatoires regionaux du pneumocoque orp pays de la loire angers france 2 orp ile de france ouest paris france 3 orp bretagne rennes france 4 orp provence aix en provence france 5 orp limousin limoges france 6 orp poitou charentes poitiers france 7 orp alsace mulhouse france 8 orp lorraine nancy france 9 orp normandie caen france 10 orp centre tours france 11 orp languedoc roussillon montpellier france 12 orp picardie amiens france 13 orp champagne ardenne reims france 14 orp franche comte besancon france 15 orp rhone alpes grenoble france 16 orp aquitaine bordeaux france 17 orp ile de france est creteil france 18 orp midi pyrenees toulouse france 19 orp auvergne clermont ferrand france 20 orp cote dazur nice france 21 orp bourgogne dijon france 22 orp nord pas de calais lille france 23 sante publique france saint maurice france 24 centre national de reference des pneumocoques cnrp centre de recherche clinique et biologique centre hospitalier intercommunal de creteil creteil france presentateur zins charlie |
P-081 - Réseau des Observatoires Régionaux du Pneumocoque–CNRP : données France 2009-2023
Titre session : PA-06 Résistance chez les Gram (+)
Auteurs : Zins C. (1), Plainvert C. (2), Auger G. (3), Brieu N. (4), Cattoir V. (3), Chabaud A. (5), Cremniter J. (6), Gravet A. (7), Grelaud C. (5), Hamdad F. (8), Isnard C. (9), Labrunie A. (5), Lanotte P. (10), Laurens C. (11), Lemaitre N. (12), Luce S. (5), Mueggo A. (13), Patry I. (14), Pelloux I. (15), Peuchant O. (16), Ploy M. (5), Reibel F. (17), Revillet H. (18), Robin F. (19), Ruimy R. (20), Tetu J. (21), Wallet F. (22), Viriot D. (23), Kempf M. (1), Varon E. (24)
Présentateur : Zins Charlie
Etablissement : (1) Observatoires Régionaux du Pneumocoque (ORP) Pays de la Loire, Angers, FRANCE; (2) ORP Ile-de-France ouest, Paris, FRANCE; (3) ORP Bretagne, Rennes, FRANCE; (4) ORP Provence, Aix En Provence, FRANCE; (5) ORP Limousin, Limoges, FRANCE; (6) ORP Poitou-Charentes, Poitiers, FRANCE; (7) ORP Alsace, Mulhouse, FRANCE; (8) ORP Lorraine, Nancy, FRANCE; (9) ORP Normandie, Caen, FRANCE; (10) ORP Centre, Tours, FRANCE; (11) ORP Languedoc Roussillon, Montpellier, FRANCE; (12) ORP Picardie, Amiens, FRANCE; (13) ORP Champagne-Ardenne, Reims, FRANCE; (14) ORP Franche-Comté, Besançon, FRANCE; (15) ORP Rhône-Alpes, Grenoble, FRANCE; (16) ORP Aquitaine, Bordeaux, FRANCE; (17) ORP Ile-de-France Est, Créteil, FRANCE; (18) ORP Midi-Pyrénées, Toulouse, FRANCE; (19) ORP Auvergne, Clermont-Ferrand, FRANCE; (20) ORP Côte d’Azur, Nice, FRANCE; (21) ORP Bourgogne, Dijon, FRANCE; (22) ORP Nord-pas de Calais, Lille, FRANCE; (23) Santé Publique France, Saint Maurice, FRANCE; (24) Centre National de Référence des Pneumocoques (CNRP), Centre de Recherche Clinique et Biologique, Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil, Créteil, FRANCE
Objectif - IntroductionAnalyser l’évolution entre 2009 et 2023 de la résistance aux béta-lactamines et de la distribution des sérotypes des souches de pneumocoque (Sp) isolées d’infections invasives (IIP). Les données analysées ont été générées à partir d’un programme national de surveillance du pneumocoque. MaterielsLes souches isolées de liquide cérébro-spinal (LCS) et d’hémoculture (HEM) chez l’enfant (E ; n= 2232) et l’adulte (A ; n=19578) ont été étudiées pour leur résistance (R) à pénicilline G (PEN), à l’amoxicilline (AMX) et au céfotaxime (CTX) et interprétées selon les recommandations du CASFM/EUCAST 2023. Le sérotypage a été réalisé par le CNRP sur un quota de 9076 souches. Nous avons analysé 2009, année avant l’introduction du PCV13 en France puis 1 an sur 2 jusqu’en 2023. ResultatsDe 2009 à 2015, nous avons observé une baisse de 49% du nombre de Sp, suivie d’une relative stabilité jusqu’en 2019, d’une nouvelle baisse en 2021 (-44%) en lien avec la pandémie COVID, puis d’un rebond en 2023 (+ 47% /2021).
Depuis 2017, les souches R à PEN augmentent chez l’E et l’A. La R à l’AMX reste globalement stable chez l’A et l’E excepté en 2021. Concernant le CTX, on note une augmentation des souches R dans les LCS ces dernières années, à la fois chez l’A et chez l’E.
En 2009, les sérotypes du vaccin PCV13 représentaient 76% des Sp isolés d’IIP chez l’E et 59% chez l’A, versus 9% chez l’E et 26% chez l’A en 2023. Chez l’E en 2023, les vaccins PCV15 et PCV20 couvraient respectivement 16% et 40% des Sp. Chez l’A en 2023, le PCV20 couvrait 62% des Sp. Le PPV23 quant à lui couvrait 70% des Sp.
En 2023, les sérotypes les plus fréquents chez l’E étaient les 24F (21,6%) 12F (8,4%) et 10A (7,6%), non couverts par le PCV15 mais couverts par le PCV20 pour les 12F et 10A. Chez l’A, les sérotypes les plus fréquents étaient le 3 (16,7%), 8 (14,8%), 22F (8,3%), couverts par le PCV20, puis le sérotype 9N (5,9%) non inclus dans le PCV20. ConclusionLa distribution des sérotypes continue de se modifier dans le temps et la place des souches invasives à sérotype non vaccinal progresse ainsi que l’évolution de la résistance des Sp aux antibiotiques. Cette surveillance conjointe de la sensibilité aux antibiotiques et de la distribution des sérotypes est indispensable afin de guider le choix des vaccins conjugués et d’évaluer l’impact de la politique vaccinale. Mots clesPneumocoques, Antibiorésistance, sérotypes, vaccins, ORP ; CNRP
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p 082 observatoire regional pneumocoque ile de france ouest donnees 2009 2023 titre session pa 06 resistance chez les gram auteurs plainvert c 1 2 amara m 2 bidet p 2 carrer causeret a 2 compain f 2 drieux l 2 farfour e 2 gastli n 2 grall n 2 guillet caruba c 2 jomli a 2 lafeuille e 2 lecuyer h 2 liberge m 2 anne claire m 2 pean de ponfilly g 2 riverain gillet e 2 sivadon tardy v 2 vimont s 2 varon e 3 raymond j 1 2 etablissement 1 service de bacteriologie groupe hospitalier paris centre site cochin ap hp paris france 2 observatoire regional du pneumocoque region ile de france ouest paris france 3 centre national de reference des pneumocoques centre hospitalier intercommunal de creteil creteil france presentateur plainvert celine |
P-082 - Observatoire Régional Pneumocoque Île-de-France Ouest : données 2009-2023
Titre session : PA-06 Résistance chez les Gram (+)
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Auteurs : Plainvert C. (1,2), Amara M. (2), Bidet P. (2), Carrer-Causeret A. (2), Compain F. (2), Drieux L. (2), Farfour E. (2), Gastli N. (2), Grall N. (2), Guillet-Caruba C. (2), Jomli A. (2), Lafeuille E. (2), Lecuyer H. (2), Liberge M. (2), Anne-Claire M. (2), Pean De Ponfilly G. (2), Riverain-Gillet E. (2), Sivadon-Tardy V. (2), Vimont S. (2), Varon E. (3), Raymond J. (1,2)
Présentateur : Plainvert Céline
Etablissement : (1) Service de bactériologie, Groupe hospitalier Paris centre site Cochin, AP-HP, Paris, FRANCE; (2) Observatoire Régional du Pneumocoque région Île-de-France Ouest, Paris, FRANCE; (3) Centre National de Référence des Pneumocoques, Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil, Créteil, FRANCE
Objectif - IntroductionAnalyser les données de résistance aux antibiotiques et les sérotypes des souches de pneumocoque (Sp) isolées d’infections invasives (IIP) entre 2009 et 2023 dans l'Observatoire Régional du Pneumocoque (ORP) Île-de-France Ouest. MaterielsLes souches isolées de liquide cérébro-spinal (LCS) et d’hémocultures chez l’enfant (E) et l’adulte (A) ont été étudiées pour leur résistance à pénicilline G (PEN), à l’amoxicilline (AMX) et au céfotaxime (CTX) et interprétés selon les recommandations du CASFM/EUCAST 2023. Le sérotypage a été réalisé par le CNRP sur un quota de souches. L’année 2009 précédent l’introduction du PCV13 en France, puis toutes les années impaires jusqu’en 2023 ont été analysées. ResultatsEntre 2009 et 2013, une diminution de 52% du nombre de souches de Sp a été observée, à la fois chez l’A et chez l’E, suivie d’une augmentation en 2021 et 2023.
La résistance à la PEN reste globalement stable ces dernières années. Dans les LCS, 11% des Sp isolées chez l’A étaient résistantes au CTX. Dans les HEM, 5% des souches isolées chez l’E et 4% de celles isolées chez l’A étaient résistantes à l’AMX.
En 2023, les sérotypes du vaccin PCV13 ne représent plus que 29% des souches de Sp isolées d’IIP chez l’A et 5% chez l’E. Chez l’A, la plus grande couverture vaccinale est obtenue avec le PPV23 (73%), suivie du PCV20 (66%). Chez l’E, le nouveau vaccin PCV15 couvre seulement 5% des souches de Sp isolées d’IIP. Chez l’A, le sérotype 3 reste encore très présent, représentant 21% des souches. De plus, on note une augmentation majeure du sérotype non vaccinal 24F qui représente en 2023 12% des souches. ConclusionLa poursuite de la surveillance du pneumocoque par les ORP apparaît indispensable du fait de la variation rapide des sérotypes impliqués et de l’évolution des résistances associées, en particulier depuis l’introduction des nouveaux vaccins, notamment PCV15 et PCV20. Mots clesObservatoires Régionaux du Pneumocoque (ORP) ; Île-de-France Ouest ; épidémiologie pneumocoque ; résistance ; sérotypes
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p 083 orp limousin surveillance des resistances et serotypes des pneumocoques 2017 2023 titre session pa 06 resistance chez les gram auteurs grelaud c 1 garnier f 1 guindre l 2 kdiss i 3 micas f 4 maach barbarie s 5 sevin e 5 sevin o 6 sommabere a 2 vergne a 4 ploy m 1 chabaud a 1 etablissement 1 cbrs limoges limoges france 2 ch brive brive la gaillarde france 3 ch tulle tulle france 4 astralab biogroup limoges france 5 inovie biolyss limoges france 6 ch gueret gueret france presentateur grelaud carole |
P-083 - ORP Limousin : Surveillance des résistances et sérotypes des pneumocoques 2017-2023
Titre session : PA-06 Résistance chez les Gram (+)
Auteurs : Grélaud C. (1), Garnier F. (1), Guindre L. (2), Kdiss I. (3), Micas F. (4), Maach-Barbarie S. (5), Sevin E. (5), Sevin O. (6), Sommabere A. (2), Vergne A. (4), Ploy M. (1), Chabaud A. (1)
Présentateur : Grélaud Carole
Etablissement : (1) CBRS Limoges, Limoges, FRANCE; (2) CH Brive, Brive La Gaillarde, FRANCE; (3) CH Tulle, Tulle, FRANCE; (4) Astralab Biogroup, Limoges, FRANCE; (5) Inovie Biolyss, Limoges, FRANCE; (6) CH Guéret, Guéret, FRANCE
Objectif - Introduction Le réseau ORP Limousin regroupe 6 laboratoires,4 publics (1 CHU, 3 CH) et 2 privés sur les 3 départements de la Corrèze, Creuse, Haute-Vienne. Il participe à la surveillance de la résistance aux antibiotiques du pneumocoque et à l’étude de l’évolution des sérotypes isolés en clinique.
Materiels L’ORP Limousin a recueilli les souches de Streptococcus pneumoniae isolées de LCS, d’hémoculture, d’otite moyenne aigue (OMA) et de prélèvement respiratoire chez les adultes (A) et les enfants (<16 ans) (E). Les CMI de la pénicilline G, de l’amoxicilline (AMX), du céfotaxime (CTX) et de la ceftriaxone (CRO) ont été déterminées par microdilution en milieu liquide. Les sensibilités à l’érythromycine (E), au cotrimoxazole (SXT) et à la pristinamycine (P) ont été réalisées par diffusion en milieu gélosé ou en milieu liquide sur automate Vitek2 (bioMérieux). Les résultats ont été analysés selon les recommandations du CA-SFM 2023. Les sérotypes ont été déterminés par le CNRP.
Resultats On observe une augmentation du nombre de souches en 2023 par rapport à 2021 (+ 38) pour atteindre des valeurs proches de celles observées avant le Covid.
Parmi les souches reçues 1/3 étaient des hémocultures A, 10% E. Huit LCS ont été recueillis (7A et 1E).
Le pourcentage de pneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline (PSDP) a augmenté (29,27% en 2021, 37,93% en 2023) et devient supérieur à la valeur nationale (29,91%).
La résistance à l’AMX (IV et PO) dans les hémocultures et OMA, a diminué (< 2% depuis 2021).
Quelle que soit l’origine des souches, aucune souche résistante à la CRO et au CTX n’a été isolée en 2021 et 2023.
Depuis 2017, aucune souche résistante à la P n’a été isolée et la résistance au SXT a progressivement diminué (0% en 2021 et 2023). La résistance à l’E était en augmentation depuis 2021 (30% en 2023).
On observe une diminution des souches invasives de sérotypes contenus dans le PCV13 excepté pour les 3, 19F et 19A (respectivement 18%, 7%, et 7%). On observe aussi une émergence de sérotypes non PCV13, tels que le 8 (25%).
Conclusion L’augmentation des pourcentages de PSDP et de la résistance à l'E se confirme en 2023 avec environ un tiers des souches concernées. Les résistances à l’AMX, au CTX, à la CRO, au SXT demeurent très faibles.
La surveillance continue des sérotypes est très importante afin d’adapter la stratégie vaccinale anti-pneumococcique.
Mots cles Streptococcus pneumoniae, ORP, Résistance, Sérotype
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p 084 observatoire regional du pneumocoque en region centre val de loire epidemiologie 2023 titre session pa 06 resistance chez les gram auteurs caillavet v 1 vincent s 1 ballerat m 1 bourlier j 1 lequellec a 1 morin g 1 courtellemont l 2 guinard j 2 lartigue m 3 hombrouck alet c 4 nicola n 5 holstein a 6 laudignon c 7 bras cachinho j 8 noel l 8 zamfir o 8 gaschet a 9 robert s 10 bouvet d 10 pastuszka a 1 lanotte p 1 etablissement 1 hopital bretonneau chu de tours tours france 2 chu orleans orleans france 3 hopital trousseau chu de tours tours france 4 ch de blois blois france 5 ch de montargis montargis france 6 laborizon centre chambray les tours france 7 medibiolab saran france 8 ch louis pasteur chartres france 9 ch jousselin dreux france 10 biomediqual centre saint aignan sur cher france presentateur lanotte philippe |
P-084 - Observatoire Régional du Pneumocoque en région Centre-Val de Loire : épidémiologie 2023
Titre session : PA-06 Résistance chez les Gram (+)
Auteurs : Caillavet V. (1), Vincent S. (1), Ballerat M. (1), Bourlier J. (1), Lequellec A. (1), Morin G. (1), Courtellemont L. (2), Guinard J. (2), Lartigue M. (3), Hombrouck-Alet C. (4), Nicola N. (5), Holstein A. (6), Laudignon C. (7), Bras-Cachinho J. (8), Noel L. (8), Zamfir O. (8), Gaschet A. (9), Robert S. (10), Bouvet D. (10), Pastuszka A. (1), Lanotte P. (1)
Présentateur : Lanotte Philippe
Etablissement : (1) Hopital Bretonneau, CHU de Tours, Tours, FRANCE; (2) CHU Orléans, Orléans, FRANCE; (3) Hopital Trousseau, CHU de Tours, Tours, FRANCE; (4) CH de Blois, Blois, FRANCE; (5) CH de Montargis, Montargis, FRANCE; (6) Laborizon Centre, Chambray Les Tours, FRANCE; (7) Medibiolab, Saran, FRANCE; (8) CH Louis Pasteur, Chartres, FRANCE; (9) CH Jousselin, Dreux, FRANCE; (10) BioMediQual Centre, Saint Aignan Sur Cher, FRANCE
Objectif - Introduction Analyser les données de résistance aux antibiotiques et de sérogroupe des souches de Streptococcus pneumoniae isolées en région Centre-Val de Loire (CVL) en 2023.
Materiels Les souches isolées d’hémocultures, de liquides céphalo-rachidiens (LCR), de liquides pleuraux et de pus d’oreille moyenne collectées par 9 laboratoires publics et privés de la région Centre-Val de Loire participants à l’Observatoire Régional du Pneumocoque (ORP) sont transmises au centre coordonnateur qui enregistre les données de sensibilité aux antibiotiques, détermine les CMI en milieu liquide (Sensititre) pour la pénicilline, l'amoxicilline, le céfotaxime et la ceftriaxone et détermine le sérogroupe.
Resultats En 2023, les souches provenant de 146 patients ont été analysées. Elles provenaient de 127 adultes (A) et de 19 enfants de moins de 16 ans (E). Il s’agissait de 120 hémocultures (A=110 / E=10), 20 LCR (A=14 / E=6), 3 pus d’oreille moyenne (E=3) et 3 liquides pleuraux (A=3). La proportion de pneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline G (PSDP) (CMI > 0,064 mg/L) est de 30,8% pour l'ensemble des souches (PSDP enfants : 47,4% et PSDP adultes : 30,6%). Hors LCR, 6 souches (5%) étaient résistantes à l'amoxicilline (CMI> 2 mg/L) et 4 souches (3,2%) avaient une CMI égale à 2 mg/L. Hors LCR, 13 souches avaient une CMI égale à 1 ou 2 mg/L pour le céfotaxime sans souche résistante. Trois des 20 souches de LCR (15%) (A=1 / E=2) étaient résistantes à l’amoxicilline et au céfotaxime (CMI > 2mg/L). Parmi les souches agglutinables, le sérogroupe 8 est majoritaire (12%) et devance les sérogroupes 15 (10%), 19 (7,5%) et 3 (6%).
Conclusion Le nombre d’infection à pneumocoque observé en 2023 a augmenté significativement par rapport à 2021 mais retrouve les valeurs des années précédentes. Le nombre de méningite reste élevé en 2023 en région CVL (17 en 2019, 16 en 2021 et 20 en 2023). Après une importante diminution depuis 2001, la proportion de PSDP observée reste stable (30%). Le sérogroupe 8, absent dans le vaccin conjugué à 13 valences mais présent dans les vaccins conjugués 15 et 20 valences, est le plus fréquent. L’arrivée en 2024 de ces nouveaux vaccins aura probablement un impact sur ce sérogroupe. La poursuite de la surveillance apparaît indispensable du fait de la variation rapide des sérogroupes/sérotypes en lien avec la vaccination.
Mots cles Pneumocoque – PSDP - épidémiologie – résistance aux antibiotiques - sérogroupe
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p 085 premiere evaluation de lactivite de la ceftaroline sur les sarm isoles au chu mustapha dalger titre session pa 06 resistance chez les gram auteurs bachtarzi m 1 antri k 2 bezzi a 2 bekktache s 1 amhis w 1 gourari s 1 etablissement 1 mustapha bacha hospital of algiers alger algerie 2 1 universite des sciences et de la technologie houari boumediene laboratoire de biologie cellulaire et moleculaire equipe microbiologie alger algerie presentateur bachtarzi mohamed azzedine |
P-085 - Première évaluation de l’activité de la ceftaroline sur les SARM isolés au CHU Mustapha d’Alger
Titre session : PA-06 Résistance chez les Gram (+)
Auteurs : Bachtarzi M. (1), Antri K. (2), Bezzi A. (2), Bekktache S. (1), Amhis W. (1), Gourari S. (1)
Présentateur : Bachtarzi Mohamed Azzedine
Etablissement : (1) Mustapha Bacha hospital of Algiers, Alger, ALGERIE; (2) 1 Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene, Laboratoire de Biologie Cellulaire et Moléculaire « équipe Microbiologie », Alger, ALGERIE
Objectif - IntroductionLa ceftaroline, ?-lactamine anti-SARM (S.aureus résistant à la méticilline) n’a jusqu’à ce jour pas encore été introduite en Algérie, malgré cela, des résistances commencent déjà à apparaitre. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’activité de cette molécule pour la première fois dans notre pays et de rapporter les niveaux de résistance.
MaterielsIl s’agit d’une étude prospective menée au CHU Mustapha d’Alger sur trois ans de Janvier 2020 à novembre 2023 où tous SARM isolé d’un prélèvement clinique de patients (doublon patient exclu) a bénéficié d’un antibiogramme standard incluant un disque de ceftaroline à 5 µg. Toute souche catégorisée comme résistante à l’antibiogramme (diamètre < 17mm selon CA-SFM2024) a été confirmée par détermination de CMI par bandelette E-test® de Biomérieux® et catégorisée résistante si sa CMI > 2µg/ml. Enfin toute souche a bénéficié d’une caractérisation moléculaire pour les gènes agr, pvl et tst.
ResultatsAu cours de ces trois ans : un taux de SARM de 39,9% (316 / 856) est à rapporter parmi lesquels 42/150 SARM non répétitifs ont montré une résistance à la ceftaroline à l’antibiogramme. La CMI réalisée pour ces souches a montré :
Groupe 1 (CMI> 2µg/ml) : une concordance d’interprétation CMI/ antibiogramme que pour six souches (6/42) d’une CMI de 3 à 4µg/ml. Les résistances associées étaient importantes notamment P,OX,FOX,E,CMN,Q/D,OFX,CIP,LVX,NXN,TET,AMK,KMN,GMN,TMN,FD et RIF. Tous ont montré un profil moléculaire mecA+, agr1, pvl - , tst –
Groupe 2 (CMI < 1µg/ml) : une discordance d’interprétation CMI/ antibiogramme a été obtenue pour seize souches (16/42) d’une CMI de 0,19 à 1µg/ml.
Groupe 3 (ZIT ou CMI ≥ 1µg/ml ) : une ZIT dans la CMI a été obtenue pour vingt souches (20/42) d’une CMI de 1 à 1,5µg/ml.
ConclusionCette étude préliminaire démontre l’existence en Algérie d’une résistance à la ceftaroline avant son introduction au pays à un taux de 4% (6/150) parmi les SARM. Elle démontre également l’obligation d’une détermination de CMI au vu d’un nombre important de discordance relevées avec l’antibiogramme. Enfin un nombre important de cas d’incertitudes techniques est également important à signaler.
Mots clesCeftaroline, SARM , resistance.
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p 086 primo etude de la resistance a la meticilline de s aureus en ville titre session pa 06 resistance chez les gram auteurs youenou b 1 2 dupieux chabert c 1 2 3 lemenand o 4 thibaut s 4 kolenda c 1 2 3 ranc a 1 martins simoes p 1 2 vandenesch f 1 2 3 laurent f 1 2 3 tristan a 1 2 3 etablissement 1 hospices civils de lyon lyon france 2 centre international de recherche en infectiologie lyon france 3 universite lyon 1 lyon france 4 centre d appui a la prevention des infections associees aux soins des pays de la loire chu nantes france presentateur tristan anne |
P-086 - PRIMO : étude de la résistance à la méticilline de S. aureus en ville
Titre session : PA-06 Résistance chez les Gram (+)
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Auteurs : Youenou B. (1,2), Dupieux-Chabert C. (1,2,3), Lemenand O. (4), Thibaut S. (4), Kolenda C. (1,2,3), Ranc A. (1), Martins-Simoes P. (1,2), Vandenesch F. (1,2,3), Laurent F. (1,2,3), Tristan A. (1,2,3)
Présentateur : Tristan Anne
Etablissement : (1) Hospices Civils de Lyon, Lyon, FRANCE; (2) Centre International de Recherche en Infectiologie, Lyon, FRANCE; (3) Université Lyon 1, Lyon, FRANCE; (4) Centre d'appui à la prévention des infections associées aux soins des Pays de la Loire- CHU, Nantes, FRANCE
Objectif - IntroductionLa surveillance de la résistance réalisée par la mission PRIMO repose sur la collecte de données au sein des laboratoires de ville du réseau MedQual-Ville. Santé Publique France et le Centre National de Référence des Staphylocoques souhaitaient mieux connaître les clones et les mécanismes de résistance des S. aureus présents en ville et comprendre leur diffusion.
MaterielsUne collecte de souches de S. aureus résistants à la méticilline (SARM) non redondantes isolées de prélèvements à visée diagnostique chez des patients de ville (hors secteur médico-social) et les métadonnées associées a été organisée au sein du réseau MedQual-Ville sur la base du volontariat (Figure 1). Ces souches ont bénéficié d’une analyse phénotypique et génotypique (NGS) avec caractérisation des mécanismes de résistance, des facteurs de virulence et des fonds génétiques.
ResultatsEntre le 02/10/2023 et le 17/11/2023, 194 SARM ont été collectés au sein de 25 laboratoires. L’origine des prélèvements était : cutanée (47%), urogénitale (41%), portage (5%), ORL (4%), respiratoire (2%), autre (1%). Concernant la résistance, pour les aminosides : 26% des souches étaient résistantes à la kanamycine, 19.3% kanamycine/tobramycine et 9.9% kanamycine/tobramycine/gentamicine. La prévalence de la résistance à l’érythromycine était de 27,6% et de 15,6% à la clindamycine. 13% des souches possédaient les gènes codant la leucocidine de Panton Valentine. Les fonds génétiques étaient variés avec des souches de SARM communautaires mais également associées aux soins (Figure2). 2% des socuhes appartiennent au CC121-MRSA-V producteur d’exfoliatines et multirésistants aux antibiotiques.
ConclusionCette étude nous a permis de faire un état des lieux des clones de SARM circulants en France dont le clone CC121-MRSA-V producteur d’exfoliatines actuellement émergent. Il sera pertinent de refaire cette étude afin de réaliser à terme un suivi dans le temps et l’espace des SARM de ville.
Mots clesS. aureus, résistance, communauté, méticilline
Répartition géographique des laboratoires participants
Clones de SARM retrouvés en ville
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p 087 caracterisation dynamique de biofilms bacteriens sur dispositif vasculaire in vitro titre session pa 06 resistance chez les gram auteurs teston e 2 fauvre m 5 podac b 7 josse j 3 laurent f 3 4 quenot j 8 neuwirth c 5 6 maldiney t 1 2 etablissement 1 departement de medecine intensive et reanimation centre hospitalier william morey chalon sur saone france 2 centre de recherche translationnelle en medecine moleculaire inserm umr1231 dijon france 3 centre international de recherche en infectiologie inserm u1111 cnrs umr5308 ens lyon universite lyon 1 lyon france 4 institut des agents infectieux departement de bacteriologie centre national de reference des staphylocoques hospices civils de lyon lyon france 5 departement de bacteriologie chu dijon bourgogne dijon france 6 cnrs umr6248 chrono environnement ubfc dijon france 7 laboratoire de biologie medicale centre hospitalier william morey chalon sur saone france 8 departement de medecine intensive et reanimation chu dijon bourgogne dijon france presentateur teston eliott |
P-087 - Caractérisation dynamique de biofilms bactériens sur dispositif vasculaire in vitro
Titre session : PA-06 Résistance chez les Gram (+)
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Auteurs : Teston E. (2), Fauvre M. (5), Podac B. (7), Josse J. (3), Laurent F. (3,4), Quenot J. (8), Neuwirth C. (5,6), Maldiney T. (1,2)
Présentateur : Teston Eliott
Etablissement : (1) Département de Médecine Intensive et Réanimation, Centre Hospitalier William Morey, Chalon-Sur-Saône, FRANCE; (2) Centre de recherche Translationnelle en Médecine moléculaire, Inserm UMR1231, Dijon, FRANCE; (3) Centre International de Recherche en Infectiologie, INSERM U1111 - CNRS UMR5308 - ENS Lyon - Université Lyon 1, Lyon, FRANCE; (4) Institut des Agents Infectieux, Département de Bactériologie, Centre National de Référence des Staphylocoques, Hospices Civils de Lyon, Lyon, FRANCE; (5) Département de Bactériologie, CHU Dijon Bourgogne, Dijon, FRANCE; (6) CNRS UMR6248 Chrono-Environnement, UBFC, Dijon, FRANCE; (7) Laboratoire de Biologie Médicale, Centre Hospitalier William Morey, Chalon-Sur-Saône, FRANCE; (8) Département de Médecine Intensive et Réanimation, CHU Dijon Bourgogne, Dijon, FRANCE
Objectif - IntroductionLe biofilm est largement reconnu comme facteur de risque associé à la survenue d’infections associées aux dispositifs médicaux invasifs (DMI). Parmi les DMI vasculaires utilisés en réanimation, la littérature identifie le recours aux voies veineuses centrales (VVC) comme risque potentiel d’infection associée au biofilm, et le S. aureus parmi les principales espèces en cause
Cependant, les modalités de formation de ce biofilm restent méconnues, ainsi que les paramètres pouvant favoriser son apparition. Nous proposons l’utilisation de la tomographie de cohérence optique (OCT) pour caractériser la formation de biofilms bactériens à S. aureus, et évaluer les facteurs susceptibles de favoriser son développement sur VVC MaterielsDes sections de VVC (ARROW CV-15703) ont été préincubés (2h) dans différents solutés (sérum salé isotonique, glucose 5%, propofol 10 mg/mL, smofkabiven) avant d’être mis au contact d’un inoculum de S. aureus (10 6 CFU/mL de SH1000 WT ou ΔagrA fourni par le CNR des Staphylocoques). Les tronçons sont ensuite incubés jusqu’à 4 jours dans du BHI (BioRad) avec un suivi quotidien de la formation du biofilm en OCT . Le biofilm a été quantifié par numération (Brun Buisson) et sa surface analysée à partir des données acquises en OCT ResultatsLe propofol et la nutrition parentérale (NP) augmentent la surface occupée par le biofilm au sein d'un facteur 10 (p<0.01) en surface des DMI, contrairement au sérum physiologique ou au G5. Nous n’avons pas observé de différence significative entre les deux souches de S. aureus utilisées, cela quel que soit le soluté testé. De plus, les numérations réalisées confirment que les DMI ne sont pas colonisés de manière équivalente en fonction du soluté de pré-incubation
ConclusionCes premiers résultats in vitro identifient le propofol et la NP comme facteurs de risque potentiels associés à la formation du biofilm sur VVC. Ils suggèrent une possible modification des propriétés antibactériennes de surface des VVC après leur exposition à des solutés lipidiques tels que le propofol ou la NP, et laissent entrevoir l’OCT comme une modalité d’imagerie efficace pour suivre la formation du biofilm en temps-réel in vitro
Mots clesbiofilm, S. aureus, dispositifs médicaux invasifs
Quantification de biofilm à S. aureus formé en surface de VVC après préincubation dans différents solutés (A, C, D : propofol ; B : témoin). E : comparaison de la quantité de biofilm dans les lumières de VVC colonisées par du S. aureus
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p 088 infections nosocomiales a e blse dans un centre hospitalier universitaire titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs faivre v 1 regad m 1 florentin a 1 etablissement 1 chru nancy vandoeuvre les nancy cedex france presentateur regad marie |
P-088 - Infections nosocomiales à E.BLSE dans un Centre Hospitalier Universitaire
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
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Auteurs : Faivre V. (1), Regad M. (1), Florentin A. (1)
Présentateur : Regad Marie
Etablissement : (1) CHRU Nancy, Vandoeuvre Les Nancy Cedex, FRANCE
Objectif - IntroductionL'émergence des entérobactérales productrices de béta-lactamases à spectre étendu (E. BLSE) constitue un enjeu majeur de santé publique en raison de leur transmission intensive et du risque de retard thérapeutique associé. La surveillance constante de ces agents pathogènes devient ainsi impérative.
Cette étude vise à évaluer et quantifier la présence des E. BLSE isolées d’infections associées aux soins (IAS) et plus précisément d’infections nosocomiales (IN) afin de mieux appréhender leur évolution.
MaterielsUne étude épidémiologique observationnelle rétrospective a été réalisée sur tous les patients ayant acquis une IN à E. BLSE entre le 1er janvier 2019 et le 31 décembre 2022 au sein de notre établissement.
ResultatsMalgré une augmentation du nombre de patient infecté, nous n’observons pas de différence significative sur la proportion d’infection entre 2019 et 2022. De plus, une diminution globale de l’isolement de souches E. BLSE est observée (p<0,001). Les infections urinaires sont majoritairement observées et le germe principalement isolé est Escherichia coli quel que soit l’année observée On retrouve une augmentation significative de Klebsiella pneumoniae corrélée à une augmentation de la proportion d’infections des voies respiratoires entre 2019 et 2021, principalement au niveau des services de réanimation et de soins continus (Réa/Sc). Une augmentation significative des autres E. BLSE est observée sur tous les types d’infections entre 2019 et 2022 issus de secteurs conventionnels, représentant désormais jusque 21% des infections (p<0,001).
ConclusionCette étude a permis d'analyser de manière approfondie l'évolution épidémiologique des E. BLSE acquises en milieu de soins sur une période de quatre ans. Les résultats soulignent l'importance continue de la surveillance et de la gestion de ces infections pour une prise en charge efficace des patients et le maintien de la qualité des soins.
Mots clesEntérobactérales, bêta-lactamase, épidémiologie, hygiène, microbiologie
Evolution des types d'infections nosocomiales à E.BLSE (2019-2022)
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p 089 nouveau mecanisme de resistance aux cephalosporines chez haemophilus parainfluenzae titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs penven m 1 2 quenet b 2 michaux c 2 zouari a 1 cattoir v 1 2 etablissement 1 chu de rennes rennes france 2 universite de rennes rennes france presentateur penven malo |
P-089 - Nouveau mécanisme de résistance aux céphalosporines chez Haemophilus parainfluenzae
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
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Auteurs : Penven M. (1,2), Quenet B. (2), Michaux C. (2), Zouari A. (1), Cattoir V. (1,2)
Présentateur : Penven Malo
Etablissement : (1) CHU de Rennes, Rennes, FRANCE; (2) Université de Rennes, Rennes, FRANCE
Objectif - IntroductionHaemophilus parainfluenzae est un pathogène opportuniste responsable d’endocardites infectieuses (EI) dont le traitement de repose sur les β-lactamines. La résistance aux β-lactamines est liée à l’acquisition d’un gène de β-lactamase et/ou à des mutations ponctuelles dans le gène ftsI encodant la PLP3. Cependant, la résistance aux céphalosporines de 3ème génération (C3G) reste exceptionnelle. Dans ce travail, nous rapportons l’identification d’un nouveau mécanisme de résistance aux C3G dans un isolat clinique de H. parainfluenzae impliqué dans une rechute d’EI.
MaterielsDeux souches de H. parainfluenzae ont été isolées d'hémocultures prélevées à 2 mois d’intervalle chez le même patient au cours de deux épisodes d'EI. Le 1er épisode a été traité par 8 jours de céfotaxime puis 4 semaines d’amoxicilline. La sensibilité aux antibiotiques a été déterminée par Etest (bioMérieux). Les génomes des 2 souches ont été séquencés par Illumina MiSeq (2 x 300 bp). La recherche de gènes de résistance aux antibiotiques a été effectuée (base de données CARD) ainsi qu’une analyse génomique comparative (AGC) grâce au logiciel CLC Genomics Workbench (Qiagen). Les cinétiques de croissance ont été évaluées en microplaques (BioTeck Epoch 2, Agilent) et la production de biofilm a été mesurée avec la méthode au crystal violet.
ResultatsLa souche isolée lors de la rechute présentait à 48 h un haut niveau de résistance aux C3G (CMI = 8->32 mg/L), sauf à la ceftriaxone (CMI = 0,5 mg/L) alors qu’aucune β-lactamase ou mutation au sein du gène ftsI n’a été mise en évidence. L’AGC a révélé la présence de 3 mutations non synonymes au sein des gènes pnp (p.Ser190*), rpsI (p.Gly71Cys) et thiQ (p.Val17fs). Le gène pnp code pour la polynucléotidyl phosphorylase (Pnpase) qui est impliquée dans le métabolisme et la dégradation de l'ARN. Ainsi, la mutation stop au sein de ce gène semble être la plus probable pour expliquer la résistance. Phénotypiquement, la souche résistante présentait un défaut de croissance par rapport à la souche sensible tandis que ces 2 souches produisaient plus de biofilm que la souche de référence. ConclusionCe profil original de résistance aux C3G, sélectionné in vivo chez H. parainfluenzae, ne repose pas sur les mécanismes connus et des expériences de mutagénèse dirigée sont en cours pour valider l’implication de la mutation dans le gène pnp. Mots clesEndocardite, rechute, H. parainfluenzae, C3G.
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p 090 comparaison des escherichia coli blse d origine communautaire et nosocomiale titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs uhlrich i 1 dubee v 1 eveillard m 1 legeay c 1 etablissement 1 chu angers angers france presentateur legeay clement |
P-090 - Comparaison des Escherichia coli BLSE d'origine communautaire et nosocomiale
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
Auteurs : Uhlrich I. (1), Dubée V. (1), Eveillard M. (1), Legeay C. (1)
Présentateur : Legeay Clément
Etablissement : (1) CHU Angers, Angers, FRANCE
Objectif - Introduction Les Escherichia coli producteur d’une bêta-lactamase à spectre étendu (ESBLEC) sont régulièrement détectés dans des infections urinaires.
L’objectif de cette étude était de comparer le profil de résistance des ESBLEC issus respectivement de prélèvements urinaires nosocomiaux (HA-ESBLEC) et communautaires (CA-ESBLEC), ainsi qu’une évaluation de la pertinence des antibiothérapies associées.
Materiels Cette étude comparative rétrospective s’est déroulée dans un hôpital de 1500 lits entre janvier 2017 et décembre 2021.
Les prélèvements d’urines positifs à ESBLEC étaient classés en CA-ESBLEC si i) le prélèvement était recueilli dans les 48h après l’admission, ii) que le patient n’avait pas eu d’hospitalisation dans les 14 jours précédents, et iii) n’était pas un résident d’EHPAD ou de soins de longue durée.
Ils étaient classés en HA-ESBLEC si le prélèvement était recueilli au moins 5 jours après l’admission.
Tous les prélèvements n’entrant pas dans ces définitions étaient exclus.
Les comparaisons étaient réalisées par test du Khi² ou test exact de Fisher.
Resultats Nous avons inclus 106 patients dans le groupe CA-ESBLEC et 118 dans le groupe HA-ESBLEC avec respectivement 54 (50.9%) et 45 (38.1%) d’infections urinaires.
Les 2 populations étaient comparables en termes de comorbidités à l’exception d’antécédents d’hospitalisation plus fréquents dans le groupe HA (17.0% vs 32.2% ; p = 0.013).
La comparaison des résistances aux antibiotiques n’a montré aucune différence entre ces 2 groupes d’ESBLEC à l’exception de l’amikacine (17% de résistance dans le groupe HA vs 6% dans le groupe CA p = 0.02).
4% des colonisations ont fait l’objet d’un traitement. Parmi les infections, un traitement probabiliste était prescrit dans 46.5% des cas, celui-ci n’était efficace que pour 17.8% des cas. Des complications ont été observées dans 3% des cas.
Conclusion Nous ne mettons pas en évidence de différence majeure de résistance aux antibiotiques entre des souches hospitalières et communautaires d’ESBLEC pour une population de patients hospitalisés.
Seulement 17.8% des prescriptions empiriques étaient efficaces sur les souches finalement isolées, il y aurait un intérêt à une identification précoce de la production d’une BLSE et/ou de facteurs de risque d’infection à BLSE chez des patients à risque d’évolution défavorable.
Mots cles BLSE; infection urinaire
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p 091 production dune blse chez une souche invasive de capnocytophaga gingivalis titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs penven m 1 2 leroyer gravet h 2 cisse a 2 cattoir v 1 2 etablissement 1 universite de rennes rennes france 2 chu de rennes rennes france presentateur penven malo |
P-091 - Production d’une BLSE chez une souche invasive de Capnocytophaga gingivalis
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
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Auteurs : Penven M. (1,2), Leroyer-Gravet H. (2), Cisse A. (2), Cattoir V. (1,2)
Présentateur : Penven Malo
Etablissement : (1) Université de Rennes, Rennes, FRANCE; (2) CHU de Rennes, Rennes, FRANCE
Objectif - Introduction Au sein des espèces de Capnocytophaga commensales de l’homme, la présence d’une β-lactamase est fréquente (+/-30 %), conduisant à l'utilisation de combinaisons β-lactamine/inhibiteur de β-lactamases, de céphalosporines ou de carbapénèmes. Dans ce travail, nous rapportons l’identification phénotypique et génotypique de CSP-1, une BLSE décrite une seule fois chez Capnocytophaga gingivalis. MaterielsLa souche de C. gingivalis a été isolée de plusieurs flacons d’hémocultures (BD Bactec FX). La sensibilité aux antibiotiques a été réalisée en utilisant la technique d’ellipsométrie (Etest, bioMérieux). La présence d’une β-lactamase a été recherchée par un disque de nitrocéfine (BD BBL Cefinase). Le séquençage du génome entier a été réalisée par technologie Illumina (MiSeq, 2×300 bp). Les gènes de résistance ont été recherchés (CARD, [https://card.mcmaster.ca/]). Après alignements des 10 séquences présentant la plus grande homologie (NCBI et BLDB) sur MAFFT.v7 des arbres phylogénétiques ont été construits selon le maximum de vraisemblance avec un « bootstrapping » de 1000. ResultatsLa souche était sensible à l’amoxicilline (CMI = 2 mg/L), à l’amoxicilline-acide clavulanique (CMI = 0,064 mg/L), au méropénème (CMI = 0,016 mg/L) et résistante au céfotaxime (CMI = 16 mg/L). La présence d’une β-lactamase a été détectée par le test à la nitrocéfine. L’analyse génomique a mis en évidence la présence d’un gène codant une BLSE de classe A, CSP-1. Aucun autre gène de résistance n’a été retrouvé. L’analyse phylogénétique de CSP-1 avec les autres BLSE de classe A montrait une plus grande homologie de séquence (59 %) avec RAA-1 isolée chez Riemerella anatipestifer, un pathogène vétérinaire (Fig. 1). Toutefois, une plus grande homologie est observée (>99 %) avec trois séquences issus de données métagénomiques du microbiome gingivo-dentaire de l’homme (bactéries non cultivables) a été mis en évidence (MBF1096788.1., WP_299575122.1 et ACT97447.1) (Fig. 2). Cette homologie suggère un transfert horizontal de la BLSE CSP-1 d’un réservoir non caractérisé au sein du microbiote gingivo-dentaire. ConclusionChez Capnocytophaga spp., des souches productrices de BLSE de type CSP-1 sont exceptionnelles mais devant tout test de céfinase positif, la sensibilité des céphalosporines devrait être évaluée avant toute utilisation. Mots clesC. gingivalis, BLSE, CSP-1
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p 092 prevalence and antibiotic resistance profile of extended spectrum b lactamases producing e coli and klebsiella pneumoniae isolated from aquatic environments in morocco titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs aiddi a 1 zerdani i 2 khazaz 3 benzaarate i 4 mguild h 5 bourjilat 6 nayme k 7 etablissement 1 microbiology unit laboratory of ecology and environment department of biology faculty of sciences ben msik hassan ii university molecular bacteriology laboratory centre de serums et vaccins institut pasteur du maroc casablanca maroc 2 microbiology unit laboratory of ecology and environment department of biology faculty of sciences ben msik hassan ii university casablanca maroc 3 microbiology and antimicrobial agents research team lb2ve department of biology faculty of sciences chouaib doukkali university molecular bacteriology laboratory centre de serums et vaccins institut pasteur du maroc el jadida maroc 4 microbiology and antimicrobial agents research team lb2ve department of biology faculty of sciences chouaib doukkali university molecular bacteriology laboratory centre de serums et vaccins institut pasteur du maroc el jadida maroc 5 research laboratory in microbiology infectiology allergology and pathogenic surveillance larmias mohammed vi university of sciences and health um6ss molecular bacteriology laboratory centre de serums et vaccins institut pasteur du maroc casablanca maroc 6 bacteriology laboratory centre de serums et vaccins institut pasteur du maroc casablanca maroc 7 molecular bacteriology laboratory centre de serums et vaccins institut pasteur du maroc casablanca maroc presentateur khazaz aboubakr |
P-092 - Prevalence and Antibiotic resistance profile of extended spectrum B-Lactamases producing E.coli and Klebsiella pneumoniae isolated from Aquatic environments in Morocco.
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
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Auteurs : Aiddi A. (1), Zerdani I. (2), Khazaz . (3), Benzaarate I. (4), Mguild H. (5), Bourjilat . (6), Nayme K. (7)
Présentateur : Khazaz Aboubakr
Etablissement : (1) Microbiology Unit, Laboratory of Ecology and Environment, Department of Biology, Faculty of Sciences Ben M’sik, Hassan II University. Molecular Bacteriology Laboratory, Centre de sérums et vaccins (Institut Pasteur du Maroc),, Casablanca, MAROC; (2) Microbiology Unit, Laboratory of Ecology and Environment, Department of Biology, Faculty of Sciences Ben M’sik, Hassan II University, Casablanca, MAROC; (3) Microbiology and Antimicrobial Agents research team, LB2VE, Department of Biology, Faculty of Sciences, Chouaib Doukkali University, Molecular Bacteriology Laboratory, Centre de sérums et vaccins (Institut Pasteur du Maroc),, El Jadida, MAROC; (4) Microbiology and Antimicrobial Agents research team, LB2VE, Department of Biology, Faculty of Sciences, Chouaib Doukkali University. Molecular Bacteriology Laboratory, Centre de sérums et vaccins (Institut Pasteur du Maroc), El Jadida, MAROC; (5) Research laboratory in microbiology, infectiology, allergology and pathogenic surveillance (Larmias) Mohammed VI University of Sciences and Health (UM6SS), Molecular Bacteriology Laboratory, Centre de sérums et vaccins (Institut Pasteur du Maroc), Casablanca, MAROC; (6) Bacteriology Laboratory, Centre de sérums et vaccins (Institut Pasteur du Maroc), , Casablanca, MAROC; (7) Molecular Bacteriology Laboratory, Centre de sérums et vaccins (Institut Pasteur du Maroc), Casablanca, MAROC
Objectif - Introduction The rise of antibiotic resistance poses a global public health challenge. Aquatic
environments, often overlooked, serve as reservoirs for antibiotic-resistant bacteria, fostering
the dissemination of resistance genes and posing health risks through various exposure routes.
Our study conducted in Morocco, focuses on the prevalence and the phenotypic
characterization of antibiotic resistance in extended spectrum β-Lactamases (ESBL)
producing Escherichia coli (E. coli) and Klebsiella pneumoniae (k.pneumoniae) strains
isolated from aquatic environments. This study aims to elucidate the distribution and
antibiotic resistance patterns of these pathogens in Moroccan aquatic environments,.
Materiels Over a period of two months, from the 1 st February to 31 st March 2024, water
samples were systematically collected from two distinct sites, estuary of Oued Merzeg and a
sewage canal, situated in the Casablanca city, Morocco. These sites were purposefully chosen
for their, representativeness in terms of effluents originating from both human and animal
sources. The geographical coordinates of the sampling sites are as follows: Site A: estuary of
Oued Merzeg and Site B: sewage canal. Isolation of E. coli and klebsiella pneumoniae
strains involved the use of a chromogenic medium Brilliance UTI Clarity Agar (Oxoid)
supplemented with 2µg/ml of Ceftazidime. Identification was achieved through biochemical
and 16S rRNA . The Antimicrobial susceptibility was performed according to
EUCAST 2023 guidelines, by disc diffusion method on Mueller-Hinton (MH) agar (Bio-Rad).
ESBL production was detected by the double-disc synergy test.
Resultats In this study, a total of 34 ESBL producing strains were isolated, comprising 18
Escherichia coli (E. coli) strains, accounting for 52.94% of the isolates, and 16 Klebsiella
pneumoniae (K. pneumoniae) strains, accounting for 47.06%. Analysis of the antibiotic
resistance profile of E. coli strains revealed significant resistance rates: 87.50% to cefepime,
12.50% to ertapenem, 50% to ciprofloxacin, and 75% to co-trimoxazole. For K. pneumoniae
strains, 75% were resistant to ertapenem, and 56.25% were resistant to co-trimoxazole.
Conclusion These findings emphasize the importance of comprehensive monitoring and
intervention measures to mitigate the spread of antibiotic resistance in aquatic environments
and safeguard human health.
Mots cles Antimicrobial resistance, ESBL, Aquatic environments
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p 093 epidemiologie et profil de resistance des souches de klebsiella pneumoniae au ctgb titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs khalfa b 1 dhraief s 1 maamar b 1 bellil j 1 thabet l 1 etablissement 1 laboratoire de biologie medicale centre de traumatologie et des grands brules universite tunis el manar faculte de medecine de tunis ur22sp03 ben arous tunisie presentateur bellil jawher |
P-093 - Épidémiologie et profil de résistance des souches de Klebsiella pneumoniae au CTGB
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
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Auteurs : Khalfa B. (1), Dhraief S. (1), Maamar B. (1), Bellil J. (1), Thabet L. (1)
Présentateur : Bellil Jawher
Etablissement : (1) Laboratoire de biologie médicale, Centre de Traumatologie et des Grands Brulés, Université Tunis el Manar, Faculté de Médecine de Tunis, UR22SP03, Ben Arous, TUNISIE
Objectif - IntroductionKlebsiella pneumoniae est un germe pathogène opportuniste souvent impliqué dans des infections sévères. K.pneumoniae est considérée comme agent pathogène prioritaire par l'organisation mondiale de santé (OMS) de part son implication dans les infections graves et sa résistance aux antibiotiques.
L’objectif de notre étude était de déterminer la prévalence et la sensibilité aux antibiotiques des souches de K.pneumoniae isolées au Centre de Traumatologie et des Grands Brûlés de Ben Arous (CTGB). MaterielsEtude rétrospective sur cinq ans (2019 à 2023).L’identification bactérienne a été faite moyennant les méthodes conventionnelles. L’étude de la sensibilité aux antibiotiques a été réalisée selon les recommandations de CA-SFM annuellement révisées. La concentration minimale inhibitrice (CMI) de la colistine a été déterminée par micro dilution en milieu liquide (UMIC,Biocentric).
ResultatsK.pneumoniae était l'espèce la plus prévalente avec 1822 souches non répétitives représentant 56% des entérobactéries et 13,5% de l’ensemble des germes isolés. La majorité des souches provenait du service de réanimation des brûlés ( 44%), suivi du service d'anesthésie-réanimation ( 17%) et du service d'orthopédie ( 11%). La distribution des souches de K.pneumoniae dans les différents sites de prélèvement est illustrée dans le tableau I.
Les résistances des souches de K.pneumoniae à l’amoxicilline-acide clavulanique, au céfotaxime, ceftazidime, céfépime, ertapénème, imipenème et méropénème étaient de 70%, 62 %, 60%, 48%, 38%, 25% et 28%, respectivement. Le taux de bêta-lactamase à spectre élargi était de 25%. Pour les aminosides, la résistance à la gentamicine et à l’amikacine était de 51% et 36%, respectivement. La figure 1 résume les taux de résistances vis-à-vis des différents antibiotiques.
Pour la colistine, une augmentation alarmante de la résistance en 2023, atteignant 15% limite les options thérapeutiques disponibles. Cette résistance croissante complique davantage la prise en charge des patients. ConclusionLe profil de résistance des souches de K.pneumoniae souligne l'urgence de renforcer les stratégies thérapeutiques afin de mieux gérer les infections nosocomiales dues à cette bactérie. Mots clesKlebsiella pneumoniae, Résistance, Antibiothérapie
Tableau I : Répartition des Sites de Prélèvement des souches de Klebsiella pneumoniae / Figure 1 : Taux de résistances de Klebsiella pneumoniae aux différents antibiotiques
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p 094 emergence de serratia marcescens ndm au cours dune epidemie depc titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs lemee n 1 vuotto f 1 berthon c 1 loukili n 1 blanckaert k 1 faure e 1 cotteau leroy a 1 charlet a 1 alfandari s 3 dortet l 2 titecat m 1 etablissement 1 chu lille lille france 2 hopital bicetre paris france 3 ch dron tourcoing france presentateur lemee noemie |
P-094 - Émergence de Serratia marcescens NDM au cours d’une épidémie d’EPC
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
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Auteurs : Lemée N. (1), Vuotto F. (1), Berthon C. (1), Loukili N. (1), Blanckaert K. (1), Faure E. (1), Cotteau-Leroy A. (1), Charlet A. (1), Alfandari S. (3), Dortet L. (2), Titecat M. (1)
Présentateur : Lemée Noémie
Etablissement : (1) CHU Lille, Lille, FRANCE; (2) Hôpital Bicêtre, Paris, FRANCE; (3) CH Dron, Tourcoing, FRANCE
Objectif - IntroductionL’incidence des entérobactéries productrices de carbapénèmase (EPC) de type New Delhi Metallo-betalactamase (NDM) augmente en France. Serratia marcescens (Sm) est une entérobactérie présente dans l’environnement, résistante à la colistine et responsable d’infections de patients immunodéprimés. Cette étude décrit l’émergence de Sm NDM en Hématologie adulte au cours d’une épidémie d’EPC NDM.
MaterielsCette étude observationnelle rétrospective a recensé les patients colonisés ou infectés par une EPC NDM au CHU de Lille du 01/01/20 au 31/12/23. Pour chaque isolat, un antibiogramme était effectué et le typage NDM confirmé par technique immunochromatographique. Les souches étaient transmises au CNR. La consommation d’antibiotiques était relevée sur le logiciel GEF®. ResultatsUne augmentation de l’incidence des EPC NDM (x10) était observée entre 2020 et 2023 au CHU de Lille impliquant 144 patients en 2023 dont 55 en Hématologie.
En 2023, les principales espèces NDM isolées en Hématologie étaient Enterobacter cloacae complex 44,7%, Escherischia coli 20,2%, Sm 14% isolée à partir d’août 2023 et Klebsiella pneumoniae 6,4%, cette répartition n’étant pas superposable à celle des autres services du CHU. Les patients d’Hématologie étaient plus souvent multi-colonisés (16% vs 10% CHU).
Comparativement aux autres espèces, les souches de Sm étaient isolées uniquement en portage anal pour 5 patients (38,5% vs 50%), d’ECBU pour 4 patients (30,8% vs 36%) et d’hémocultures chez 3 patients (23,1 % vs 18%). Le délai d’acquisition moyen de Sm était de 12 jours, contre 21 jours pour les autres espèces. Toutes les souches de Sm étaient sensibles à l’association AZTREONAM-AVIBACTAM et résistantes au CEFIDEROCOL.
En plus du manuportage, l’enquête mettait en évidence un réservoir environnemental avec une persistance des souches dans les siphons. Le génotypage du CNR confirmait le sous-type NDM-1. ConclusionL’augmentation de l’incidence des EPC NDM n’était pas expliquée par les données de consommation de CEFTAZIDIME-AVIBACTAM au cours du temps ni entre les services. L’épidémie reposerait sur un transfert de plasmide environnemental et/ou par conjugaison digestive. L’émergence de Sm NDM quasi toto résistante est problématique du fait de sa virulence et dans le contexte actuel de pénurie d’AZTREONAM. Mots clesEPC, New Delhi Metallo-betalactamase, Serratia marcescens
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p 095 enterobacteries productrices de carbapenemase epidemiologie recente et facteurs de risque d infection titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs boisseau m 2 gravier dumonceau r 2 gouriet f 1 2 fenollar f 1 2 balandraud a 1 2 dubourg g 1 2 etablissement 1 ihu mediterranee infection marseille france 2 assistance publique des hopitaux de marseille ap hm marseille france presentateur boisseau marie |
P-095 - Entérobactéries productrices de carbapénémase : épidémiologie récente et facteurs de risque d'infection
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
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Auteurs : Boisseau M. (2), Gravier Dumonceau R. (2), Gouriet F. (1,2), Fenollar F. (1,2), Balandraud A. (1,2), Dubourg G. (1,2)
Présentateur : Boisseau Marie
Etablissement : (1) IHU -- Méditerranée Infection, Marseille, FRANCE; (2) Assistance Publique des Hopitaux de Marseille -- AP-HM, Marseille, FRANCE
Objectif - Introduction La propagation des bactéries multirésistantes (BMR) et des bactéries hautement résistantes émergentes (BHRe), exacerbée par l'usage excessif d'antibiotiques, constitue un défi majeur. La diminution de l'efficacité des carbapénèmes, face à l'augmentation des entérobactéries productrices de carbapénémases (EPC) réduit les options thérapeutiques, augmentant ainsi la morbidité. Cette étude analyse l'épidémiologie récente des colonisations et infections à EPC à l'AP-HM et vise à identifier les facteurs de risque d'infection chez les patients colonisés.
Materiels Cette étude rétrospective a été menée dans plusieurs hôpitaux de Marseille, couvrant la période 2018-2023. Les données collectées incluaient des informations épidémiologiques et microbiologiques. Les patients ont été catégorisés comme "colonisés" ou "infectés" en fonction du type d’échantillon (prélèvement de dépistage ou clinique) à partir duquel les EPC ont été isolées. Les échantillons positifs ont ensuite été analysés pour identifier les espèces bactériennes et les types de carbapénémases, avec confirmation par des tests spécifiques.
Resultats Sur les six années de l'étude, la prévalence des EPC était de 0,7 % (784/115 733) des entérobactéries et de 0,4 % de la population hospitalière (243/58 622), avec un pic notable en 2023. La prévalence des infections post-colonisation était de 15,2 % (37/243) pour tous les patients inclus. L'intervalle médian entre les deux premiers échantillons était de 7 jours [5-19]. Les carbapénémases de type NDM, les colonisations polymicrobiennes et les hospitalisations en service de chirurgie étaient les facteurs les plus fréquemment associés à une infection par EPC chez les patients colonisés. Enfin, 18.5% des patients infectés n’ont pas bénéficié de dépistage.
Conclusion La probabilité d'infection après colonisation est de 24,8 %, avec un risque accru pour les enzymes de type NDM, représentant une probabilité de 38 %. Notre étude révèle peu de facteurs de risque significatifs, principalement en raison du manque de données cliniques, mais offre un aperçu récent de l'évolution de la circulation des carbapénémases à l'AP-HM. Le dépistage est crucial pour détecter rapidement les porteurs, permettant ainsi une gestion efficace du risque infectieux et des épidémies.
Mots cles Bactérie Multi-Résistante, Bactérie Hyper Résistante et Emergente, Colonisation, Carbapénémase
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p 096 organismes producteurs de carbapenemase quelle place pour la biologie moleculaire titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs potvin m 1 dekeyser m 1 schatt p 1 grimmelprez a 1 etablissement 1 clinique notre dame de grace gosselies belgique presentateur potvin manon |
P-096 - Organismes producteurs de carbapénèmase: quelle place pour la biologie moléculaire?
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
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Auteurs : Potvin M. (1), Dekeyser M. (1), Schatt P. (1), Grimmelprez A. (1)
Présentateur : Potvin Manon
Etablissement : (1) Clinique Notre-Dame de Grâce, Gosselies, BELGIQUE
Objectif - Introduction Les organismes producteurs de carbapénèmase (CPO) constituent une problématique de santé publique. Accélérer leur détection devient crucial afin de prévenir leur dissémination en milieu hospitalier et la survenue d’infections nosocomiales. Notre étude évalue les performances, mais aussi le potentiel impact clinique et financier du kit BD MAX Check-Points CPO (PCR multiplex) permettant la mise en évidence rapide des CPO.
Materiels Le kit BD MAX Check-Points CPO a été directement testé sur 30 souches d’espèces bactériennes préalablement identifiées (dont 23 expriment une carbapénèmase). Ensuite, sur une période de 12 semaines, la technique a été incorporée à notre méthode de routine, utilisant comme screening des milieux sélectifs chromogènes (CHROMID® CARBA SMART, Biomérieux, FR). Ces milieux, ensemencés au départ de frottis rectaux de dépistage, sont lus à 24h. Sur les colonies d’intérêt, une identification et un antibiogramme sont réalisés, mais aussi une PCR (dans le cadre de l’étude), afin de pouvoir évaluer la sensibilité (Se), la spécificité (Sp) du kit ainsi que la différence de TAT entre les méthodes. Une analyse financière est également réalisée entre notre méthode de routine, l’utilisation du kit directement sur frottis rectal ou après culture sur colonies.
Resultats Le kit BD MAX Check-Points CPO obtient une Se de 95,7% et une Sp de 100% ; une souche sur les 30 testées a donné un résultat discordant. Pendant la période d’évaluation, 506 frottis ont été analysés. Une croissance bactérienne sur le milieu sélectif chromogène a été observée pour 11.5% d’entre eux (59/506) et 6 bactéries productrices de carbapénémase (1.2%) ont pu être identifiées par PCR. Cette technique permet un gain de TAT de minimum 24h par rapport à la méthode de routine initiale. Enfin, la combinaison de milieux sélectifs chromogènes et d’une PCR sur colonies est la méthode la plus avantageuse financièrement, contrairement à la réalisation de la PCR directement sur frottis.
Conclusion Le kit BD MAX Check-Points CPO permet la détection rapide de CPO par biologie moléculaire, de façon sensible et spécifique. Son incorporation à notre méthode de routine initiale est financièrement envisageable et permet un gain de minimum 24h sur la mise en place de précautions additionnelles en milieu hospitalier, participant ainsi activement à la lutte contre la dissémination des bactéries productrices de carbapénèmase.
Mots cles CPO
BMR
PCR
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p 097 premiere description du variant oxa 244 carbapenemase difficilement detectable chez e coli titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs bachtarzi m 1 arabi z 1 bekktache s 1 amhis w 1 gourari s 1 etablissement 1 mustapha bacha hospital of algiers alger algerie presentateur bachtarzi mohamed azzedine |
P-097 - Première description du variant OXA-244 : carbapénèmase difficilement détectable chez E.coli
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
Auteurs : Bachtarzi M. (1), Arabi Z. (1), Bekktache S. (1), Amhis W. (1), Gourari S. (1)
Présentateur : Bachtarzi Mohamed Azzedine
Etablissement : (1) Mustapha Bacha hospital of Algiers, Alger, ALGERIE
Objectif - IntroductionL’OXA-244 est un variant de l’OXA-48 rapporté récemmen comme très difficile à détecter en pratique au laboratoire. L’objectif de ce travail est de rapporter pour la première fois en Algérie, l’existence de ce variant de carbapénèmase qui pourrait par méconnaissance ne pas être détecter.
MaterielsIl s’agit d’une étude prospective menée au CHU Mustapha sur une année (Sept 2022- Sept2023) où tout E.coli susceptible de produire une oxacillinase a été incluse. Le screening s’est basé sur le fait que les oxacillinases (de classe D) ne se restaurent pas en présence d’acide clavulanique. Toutes les souches d’E.coli AMC(R) et montrant une sensibilité à l’ertapénème ont bénéficié d’un test Coris Bioconcept® OXA-48. Toutes les souches ayant montré un test OXA-48 positif ont bénéficié d’un séquençage par méthode Sanger pour en déterminer le variant.
ResultatsParmi les 187 souches étudiées, 37/187 soit 19,8% ont présenté un profil AMC(R) / ETP(S) et parmi lesquelles une souche a montré un test OXA-48 positif. A l’antibiogramme, cette souche a donné un diamètre à l’ertapénème et au méropénème de 25 mm avec des CMI respectives de 0,125 µg/ml et de 0,094 µg/ml respectivement la catégorisant comme sensible aux carbapénèmes. La témocilline a montré par contre un diamètre de 13mm.
La PCR a confirmé que la souche était OXA-48 (+) et son séquençage a permis de déterminer qu’il s’agissait bien du variant OXA-244 jamais rapporté dans notre pays.
ConclusionCette première description de la carbapénèmase OXA-244 témoigne de son existence de notre pays, laquelle doit être certainement sous-estimée. Ce variant constitue par son faible niveau d’expression phénotypique un véritable challenge pour sa détection par les laboratoires. Ce variant bien qu’ayant aujourd’hui un faible impact thérapeutique est à suivre de près car pourrait à l’avenir avoir des niveaux d’expression plus élevé.
Mots clesOXA-244, Carbapénèmase, E.coli, variant OXA-48
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p 098 tolerance aux carbapenemes chez enterobacter bugandensis dans le sepsis neonatal titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs etienne m 1 2 aubourg m 1 augusto l 1 tissieres p 1 doucet populaire f 1 2 bourgeois nicolaos n 1 2 etablissement 1 institut de biologie integrative de la cellule i2bc cnrs gif sur yvette france 2 service de bacteriologie hygiene antoine beclere clamart france 3 service de soins intensifs en pediatrie et de medecine neonatale ap hp universite paris saclay hopital bicetre kremlin bicetre france presentateur etienne marie liesse |
P-098 - Tolérance aux carbapénèmes chez Enterobacter bugandensis dans le sepsis néonatal
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
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Auteurs : Etienne M. (1,2), Aubourg M. (1), Augusto L. (1), Tissières P. (1), Doucet-Populaire F. (1,2), Bourgeois-Nicolaos N. (1,2)
Présentateur : Etienne Marie-Liesse
Etablissement : (1) Institut de Biologie Intégrative de la Cellule (I2BC) - CNRS, Gif Sur Yvette , FRANCE; (2) Service de bactériologie-hygiène Antoine Béclère, Clamart, FRANCE; (3) Service de soins intensifs en pédiatrie et de médecine néonatale, AP-HP Université Paris-Saclay, Hôpital Bicêtre, Kremlin-Bicêtre, FRANCE
Objectif - IntroductionE. bugandensis est une espèce particulièrement virulente impliquée dans le sepsis sévère chez les nouveau-nés prématurés en réanimation néonatale. Les carbapénèmes font partie de l'arsenal thérapeutique dans le traitement du sepsis néonatal, notamment en première intention.
L'objectif de ce travail est l'étude du comportement de souches cliniques d’ E. bugandensis responsables de sepsis chez le nouveau-né prématuré vis-à-vis des carbapénèmes, en particulier le méropénème et l’imipénème. Materiels4 souches cliniques d’ E. bugandensis responsables de sepsis chez des nouveau-nés ont été étudiées. En parallèle de 2 souches contrôles : E. coli ATCC 25922, une souche sauvage et E. cloacae ATCC 13047, souche tolérante au méropénème.
Les souches sont cultivées dans du bouillon Brain Heart Infusion à 37°C pendant 18 heures. Puis sont incubées dans une plaque 96 puits à 37°C en présence de 10 fois la concentration minimale inhibitrice (CMI) du méropénème et 10 fois la CMI de l’imipénème pendant 24 heures, avec une mesure de la densité optique (DO) à 600 nm toutes les heures. Les CMI des souches cliniques ont été mesurées par E-Test à T0 et à T24h. ResultatsAprès 24 heures d’incubation, l’augmentation de la DO objective une croissance bactérienne chez les souches cliniques incubées en présence de 10 fois la CMI du méropénème et de l’imipénème bien que les souches soient sensibles à ces antibiotiques (CMI < 2 mg/L), contrairement à la souche sauvage.
Les CMI du méropénème (0,016 mg/L) et de l’imipénème (0,19 mg/L) sont identiques à T0 et T24h pour les 4 souches cliniques. ConclusionLes souches cliniques d’ E. bugandensis associées à un sepsis sévère chez des nouveau-nés prématurés peuvent développer un phénomène de tolérance vis-à-vis de l’imipénème et du méropénème. Ce phénomène peut être responsable d’un échec thérapeutique, et remet en question le choix du bon antibiotique dans le traitement du sepsis à E. bugandensis. Mots clesSepsis, nouveau-né, tolérance, carbapénème, Enterobacter
Le tableau présente les DO à 600 nm des souches contrôles et des souches cliniques au cours du temps.
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p 099 the first detection of xdr carbapenem resistant pseudomonas aeruginosa high risk clones st308 and st773 in community settings of morocco titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs benzaarate i 1 2 el otmani f 1 khazaz a 1 2 brisse s 3 nayme k 2 etablissement 1 universite chouaib doukkali faculte des sciences el jadida el jadida maroc 2 institut pasteur du maroc casablanca maroc 3 institut pasteur paris paris france presentateur benzaarate ihssane |
P-099 - The first detection of XDR-Carbapenem-Resistant Pseudomonas aeruginosa high-risk clones ST308 and ST773 in community settings of Morocco
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
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Auteurs : Benzaarate I. (1,2), El Otmani F. (1), Khazaz A. (1,2), Brisse S. (3), Nayme K. (2)
Présentateur : Benzaarate Ihssane
Etablissement : (1) Université Chouaib Doukkali , Faculté des sciences El Jadida, El Jadida, MAROC; (2) Institut Pasteur du Maroc, Casablanca, MAROC; (3) Institut Pasteur Paris, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction The dissemination of Pseudomonas aeruginosa (Pa) from hospitals to the community presents a major challenge, given its ability to cause infections and its propensity to develop antibiotic resistance. Pa, as an opportunistic pathogen, can exploit hospital environments to evolve into high-risk clones, often displaying greater resistance to conventional treatments.
Materiels This study involved 8 Pa isolates from community (n=8) selected based on their alarming resistance profiles from 88 isolates collected between January to December 2021 in Casablanca Morocco. Whole genome sequencing revealed their antimicrobial resistance determinants, virulence factors, and phylogenetic relationships.
Resultats 2 lineages were represented: ST773 (n=4) and ST308 (n=4). The resistance of this Pa collection to β-lactams, fluoroquinolones and aminoglycosides antibiotics resulted from a combination of enzymatic and non-enzymatic mechanisms. Carbapenem resistance was primarily attributed to acquired carbapenemases in Pa isolates (NDM-1 in ST773 and ST 308 clones associated with carriage of pKpANDM-1), while one isolates evolved resistance due to mutations in outermembrane protein. Fluoroquinolone resistance was associated with the carriage of QnrVC1 and CrpP genes along with mutations in the quinolone resistance-determining region (QRDR). Pa strains exhibited various aminoglycoside modifying enzymes and 16S rRNA methyltransferase (rmtD2 and rmtB). Moreover, all of analyzed strains carried the virulence gene exoU. The phylogenetic analysis revealed the presence of community Pa strains closely genetically related to each other.
Conclusion The spread of high-risk clones and XDR Pa is a global and critical threat on public health. The results underscore the critical need for enhanced surveillance, infection control measures, and targeted strategies to contain the spread of these highly resistant pathogens.
Mots cles Pseudomonas aeruginosa, community, carbapenem-resistant, extensively drug resistant, whole genome sequencing, high-risk clone, Morocco
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p 100 trois carbapenemases sur un meme plasmide dans trois especes d acinetobacter titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs bogaerts p 1 evrard s 1 gilliard n 1 meex c 2 degosserie j 1 huang t 1 etablissement 1 chu ucl namur university of louvain yvoir belgique 2 uliege liege belgique presentateur bogaerts pierre |
P-100 - Trois carbapénèmases sur un même plasmide dans trois espèces d'Acinetobacter
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
Auteurs : Bogaerts P. (1), Evrard S. (1), Gilliard N. (1), Meex C. (2), Degosserie J. (1), Huang T. (1)
Présentateur : Bogaerts Pierre
Etablissement : (1) CHU UCL NAMUR University of Louvain, Yvoir, BELGIQUE; (2) ULiège, Liège, BELGIQUE
Objectif - Introduction Acinetobacter spp., en particulier Acinetobacter baumannii, sont des agents responsables d'infections nosocomiales qui peuvent entraîner des impasses thérapeutiques Nous rapportons ici le cas de trois espèces différentes d'Acinetobacter présentant trois carbapénémases plasmidiques identiques.
Materiels L'identification des espèces a été effectuée initialement par MALDI-TOF (Bruker). Le profil de résistance phénotypique a été déterminé par diffusion de disques en agar et par la détermination des CMI par microdilution (Sensititre). La détection des carbapénémases a été réalisée par immunochromatographie (Coris bioConcept) et par PCR. Le génome des trois isolats a été séquençé en Illumina et Nanopore.
Resultats En l'espace de cinq jours en novembre 2022, trois souches MDR d'Acinetobacter ont été isolées chez trois patients différents hospitalisés dans deux services distincts d’un même hôpital. A. pittii a été isolé d'une hémoculture, A. nosocomialis d'un cathéter veineux central, et A. baumannii d'un échantillon des voies respiratoires inférieures. Tous les isolats ont montré une résistance aux aminosides et à toutes les bêta-lactamines testées, y compris les carbapénèmes, sauf pour le céfidérocol, auquel seul A. baumannii était résistant. Cependant, ils sont restés sensibles à la lévofloxacine, la tigécycline et la colistine. Les tests moléculaires ont confirmé la présence des carbapénémases OXA-58, IMP et NDM dans chaque isolat. Le séquençage du génome a révélé la présence d'un plasmide de plus de 300 kb portant les gènes blaOXA-58, blaIMP-14 et blaNDM-1, avec des séquences presque identiques dans les trois souches (maximum 10 SNPs). Le gène blaOXA-58 faisait partie d'un transposon composite encadré par deux éléments ISAba3, tandis que blaNDM-1 était associé au transposon classique ISAba125. Le gène blaIMP-14 était intégré dans un intégron de classe 1.
Conclusion La détection de gènes codant les carbapénémases OXA-58, NDM-1 et IMP-14 sur un seul plasmide dans trois espèces différentes d'Acinetobacter isolées chez des patients distincts indique le transfert horizontal. Ceci suggère l'existence d'un réservoir environnemental et met en évidence la capacité remarquable des plasmides d'Acinetobacter à accumuler plusieurs mécanismes de résistance.
Mots cles Carbapénémases, Acinetobacter, épidémie, plasmide, multi-résistance
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p 101 caracterisation phenotypique et genotypique du pseudomonas aeruginosa resistants aux beta lactamines et ou a la colistine titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs chefai a 1 assaous f 2 mimoune a 1 djedjig f 2 tali maamar h 2 korichi ouar m 1 etablissement 1 ehs pierre et marie curie alger algerie 2 institut pasteur dalgerie alger algerie presentateur djedjig fatiha |
P-101 - Caractérisation phénotypique et génotypique du Pseudomonas aeruginosa résistants aux béta-lactamines et/ou à la colistine
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
Voir le poster
Auteurs : Chefai A. (1), Assaous F. (2), Mimoune A. (1), Djedjig F. (2), Tali Maamar H. (2), Korichi Ouar M. (1)
Présentateur : Djedjig Fatiha
Etablissement : (1) EHS Pierre et Marie Curie, Alger, ALGERIE; (2) Institut Pasteur d’Algérie, Alger, ALGERIE
Objectif - Introduction L’objectif de ce travail est d’étudier le profil phénotypique et génotypique du P.aeruginosa résistant aux β-lactamines et/ou à la colistine isolés à l’EHS Pierre et Marie Curie.
Materiels Entre janvier 2020 et février 2023,35 souches de P.aeruginosa non dupliquées résistantes à la céftazidime et/ou aux carbapénèmes et/ou à la colistine ont été sélectionnées.Les tests de sensibilité aux antibiotiques ont été réalisés par le Vitek-2TM(BioMérieux®).La CMI de la colistine a été déterminée par la technique de microdilution en milieu liquide.
Des tests phénotypiques ont été réalisées pour la détection des mécanismes de résistance aux β-lactamines: test à la cloxacilline,test de double disque TDD sur milieu à la cloxacilline,test combiné «test maison» c’est un test utilisant la méthode des disques en combinant les inhibiteurs la cloxacilline et l’EDTA pour les souches productrices de métallo β-lactamase MβL,mCIM,CarbaNP® et Coris® à la recherche d’une carbapénèmase et du typage de cette dernière.
Des PCR conventionnelles ont été réalisées à la recherche de gènes de résistance aux carbapénèmes bla VIM, BLSE (bla TEM,bla SHV,bla CTX-M-1,bla CTX-M-2,bla PER,bla GES,bla VEB)et à la colistine mcr-1.
Resultats Au total,17 souches étaient productrices de céphalosporinase hyperproduite (CHN) avec un test à la cloxacilline positif, 3 souches produisaient une CHN associée à une BLSE,le gène bla GES a été identifié chez une souche.7 souches étaient productrices de CHN associée à une MβL(7 tests combinés positifs).
La recherche des carbapénemases par les différents tests ont révélés que 12 souches produisaient des MβL(IPM/EDTA positif) dont 8 étaient CarbaNP® positif, ces dernières ont été typées par le test Coris® et confirmées par PCR comme carbapénèmase de type VIM .
Les tests mCIM ont révélés un taux de positivité variable avec 5 tests mCIM positifs pour le méropénème et 9 pour l’imipénème.
La recherche du gène mcr-1 était négative pour les 7 souches résistantes à la colistine.
Conclusion les tests phénotypiques utilisés dans l'étude ont permis de détecter les différents mécanismes de résistance impliqués par le P.aeruginosa,ils peuvent être utilisés en routine pour un screening des mécanismes de résistance aux β-lactamines.Cependant,le typage et la confirmation par l’outil moléculaire reste indispensable pour la caractérisation des mécanismes de résistance.
Mots cles P.aeruginosa,Tests phénotypiques et génotypiques
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p 102 caracterisation phenotypique et moleculaire des carbapenemases produites par les enterobacterales titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs ennaceur m 1 2 ben moussa m 3 kaidi m 1 2 hammami z 1 2 houari m 1 2 najeh m 1 2 chouaieb s 1 2 etablissement 1 hopital habib thamer de tunis tunisie tunis tunisie 2 faculte de pharmacie de monastir tunisie monastir tunisie 3 faculte de medecine de tunis tunis tunisie presentateur ben moussa mouna louiza |
P-102 - Caractérisation phénotypique et moléculaire des carbapénèmases produites par les Enterobacterales
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
Voir le poster
Auteurs : Ennaceur M. (1,2), Ben Moussa M. (3), Kaidi M. (1,2), Hammami Z. (1,2), Houari M. (1,2), Najeh M. (1,2), Chouaieb S. (1,2)
Présentateur : Ben Moussa Mouna Louiza
Etablissement : (1) Hôpital Habib Thamer de Tunis , Tunisie, Tunis, TUNISIE; (2) Faculté de Pharmacie de Monastir , Tunisie, Monastir, TUNISIE; (3) Faculté de médecine de Tunis , Tunis, TUNISIE
Objectif - Introduction Les carbapénémes sont des betalactamines à large spectre utilisés pour traiter les infections graves à entérobactéries. Cependant, leur efficacité peut être compromise notamment par la production de carbapénémases. Il est crucial de détecter rapidement et efficacement ces Entérobactéries Productrices de carbapénémases (EPC) pour limiter leur diffusion au sein des services cliniques. L'objectif de cette étude était de rechercher et de typer les carbapénémases chez les souches d'entérobactéries isolées et d’étudier la sensibilité de celles-ci à la ceftazidime-avibactam (CZA).
Materiels Il s'agissait d'une première étude prospective analytique menée à l’unité de bactériologie du CHU Habib Thamer de Tunis, Tunisie sur une période de 5 mois (Mars -Aout 2024) et portant sur les souches d'entérobactéries résistantes aux carbapénèmes. L’étude de la sensibilité aux antibiotiques a été réalisée selon les recommandations du CASFM/EUCAST 2023. La recherche de carbapénémase a été réalisée par une méthode phénotypique (NG-Test® CARBA-5) et par méthode moléculaire (PCR multiplex). L’étude de la sensibilité à la CZA a été réalisée la méthode de diffusion en milieu gélosé.
Resultats Pendant la période d’étude, 31 souches d'entérobactéries productrices de carbapénémases (EPC) ont été colligées, représentées principalement par Klebsiella pneumoniae (81%) suivie d’Escherichia coli (16%) et de Proteus.mirabilis (3%). Au sein des EPC, 5 souches (16%) étaient productrices de NDM et 9 (29%) étaient productrices d'OXA 48 like. L'association des deux carbapénèmaeses (NDM+OXA 48 like) a été trouvées dans 17 (55%) des souches. Les souches productrices de NDM étaient résistantes au CZA dans 60% des cas. Les souches productrices de OXA48 like étaient sensible au CZA dans 100% des cas.
Conclusion La métallo-β-lactamase type NDM est la carbapénèmase la plus isolée au sein de notre hôpital. Il est essentiel d’identifier le type de carbapénèmases isolées pour optimiser l’utilisation des antibiotiques, et de mettre en place des mesures d’hygiène afin de limité l’émergence de ces bactéries hautement résistantes et protéger notre arsenal médical.
Mots cles Carbapenemases, enterobacterales, NDM, OXA48 like
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p 103 emergence de la resistance a la colistine vers une nouvelle impasse titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs ennaceur m 1 2 ben moussa m 3 haouari m 1 2 kaidi m 1 2 hammami z 1 2 chouaieb s 1 2 etablissement 1 hopital habib thamer de tunis tunisie tunis tunisie 2 faculte de pharmacie de monastir tunisie monastir tunisie 3 faculte de medecine de tunis tunis tunisie presentateur ben moussa mouna louiza |
P-103 - Emergence de la résistance à la colistine : vers une nouvelle impasse
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
Voir le poster
Auteurs : Ennaceur M. (1,2), Ben Moussa M. (3), Haouari M. (1,2), Kaidi M. (1,2), Hammami Z. (1,2), Chouaieb S. (1,2)
Présentateur : Ben Moussa Mouna Louiza
Etablissement : (1) Hôpital Habib Thamer de Tunis , Tunisie, Tunis, TUNISIE; (2) Faculté de Pharmacie de Monastir , Tunisie, Monastir, TUNISIE; (3) Faculté de Médecine de Tunis, Tunis, TUNISIE
Objectif - Introduction La colistine est souvent utilisée dans le traitement des infections bactériennes à Gram négatif multirésistantes. Cependant, depuis quelques années, la résistance à la colistine chez les bacilles à gram négatif a émergé dans de nombreux pays y compris la Tunisie. L’objectif de cette étude est de déterminer le taux de résistance à la colistine chez les souches de Klebsiella pneumonaie (Kp) et Acinetobacter baumannii (A.b) et leur profil de sensiblité aux autres antibiotiques isolées au niveau de l’hôpital Habib Thamer de Tunis, Tunisie.
Materiels Toutes les souches de Kp et A.b isolées à partir des différents prélèvements ont été incluses dans l’étude (allant d’octobre 2023 jusqu’à aout 2024). La méthode de microdilution en milieu liquide a été réalisée pour l’étude de la résistance à la colistine. L’étude de la sensibilité aux autres antibiotiques a été faite par la méthode de diffusion sur milieu gélosé. Les antibiogrammes et les valeurs des CMI ont été interprétés selon les recommandations du CASFM -2023.
Resultats Quatre cent dix-neuf patients ont été inclus. L’âge moyen était 58 ans et le sexe ration H/F = 1,3. On a reçu principalement des prélèvements d’origine urinaire (179), d’origine respiratoire (101) et des hémocultures (42). 47% des prélèvement provenaient de l’urgences-réanimation. Les souches de Kp étaient isolées chez 321 patients dont 59 secrétées une carbapénémase et 98 souches étaient des Ab dont 78 étaient résistantes à l’imipinème. La détermination de la CMI de la colistine a été réalisé pour 68 souches dont 31 Ab et 37 Kp. Parmi eux 51% des souches de Kp et 13% des souches d’Ab étaient résistantes à la colistine.
Conclusion Cette étude tire la sonnette d’alerme et met en évidence une émergence de la résistance des Kp et A.b à la colistine. Des mesures de prévention urgentes doivent être mises en place pour éviter la dissémination de telles souches qui, de par leur résistance aux antibiotiques rend très compliqué le traitement des infections qu’elles occasionnent.
Mots cles Résistance, colistine, carbapénèmase, bactéries multi-résistantes.
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p 104 emergence de la resistance plasmidique a la fosfomycine en algerie titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs bachtarzi m 1 arabi z 1 bekktache s 1 afer l 1 zerouati r 1 amhis w 1 gourari s 1 etablissement 1 mustapha bacha hospital of algiers alger algerie presentateur bachtarzi mohamed azzedine |
P-104 - Emergence de la résistance plasmidique à la fosfomycine en Algérie
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
Auteurs : Bachtarzi M. (1), Arabi Z. (1), Bekktache S. (1), Afer L. (1), Zerouati R. (1), Amhis W. (1), Gourari S. (1)
Présentateur : Bachtarzi Mohamed Azzedine
Etablissement : (1) Mustapha Bacha hospital of Algiers, Alger, ALGERIE
Objectif - IntroductionEn Algérie, l’utilisation de la fosfomycine reste limitée au traitement des infections urinaires communautaires. Malgré cela, des résistances commencent à émerger chez nous. L’objectif de ce travail est de déterminer les taux de résistance à la fosfomycine chez E.coli (principal uropathogène communautaire) et de détecter éventuellement un mécanisme de résistance plasmidique à cette molécule.
MaterielsIl s’agit d’une étude prospective menée sur un échantillon de 200 E.coli consécutives isolés d’infections urinaires au CHU Mustapha sur une période d’une année (Février 2023 à Février 2024) où toute E.coli résistante à la fosfomycine a bénéficié d’une détermination de CMI par Bandelette E-test®.
Les souches résistantes à la fosfomycine (R) ont bénéficié également du test phénotypique au phosphonoformate dont une restauration de plus de 5mm témoigne de l’existence possible d’un support plasmidique à cette résistance. Toutes ces souches fosfomycine(R) ont bénéficié d’une recherche par PCR des gènes de résistance plasmidique fosA, fosC et fosL.
ResultatsParmi les 200 souches étudiées, 13/200 soit 6,5% ont présenté une résistance à la fosfomycine. Toutes ces souches à l’exception d’une seule (12/13) ont montré un niveau de CMI élevé ≥ 128 µg/ml et 9/13 ont montré un test au phosphonoformate positive suggérant la présence d’un support plasmidique. La PCR a confirmé l’existence uniquement du gène fosA chez ces neuf souches, aucune souche fos C ou fos L n’a été détectée. Enfin concernant leur profil de résistances associées à ces neuf souches : 7/9 ne possédaient qu’une pénicillinase alors que les deux autres avaient une BLSE associée.
ConclusionCette résistance plasmidique à la fosfomycine peut compromettre son utilisation future dans le traitement d’infection nosocomiale à BMR. En effet, la fosfomycine IV, non encore disponible chez nous, représente dans d’autres pays une excellente option thérapeutique des infections invasives à Entérobactéries productrices de carbapénèmases. La dissémination à bas bruit chez ces BMR de ce mécanisme pourrait limiter le recours à cette molécule.
Mots clesFosfomycine, résistance plasmidique, E.coli
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p 106 acinetobacter baumannii epidemiologie et profil de resistance aux antibiotiques titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs zelfani s 1 dhraief s 1 maamar b 1 bellil j 1 messadi a 2 thabet l 1 etablissement 1 laboratoire de biologie medicale centre de traumatologie et des grands brules universite tunis el manar faculte de medecine de tunis ur22sp03 tunis tunisie 2 service de reanimation des brules centre de traumatologie et des grands brules de ben arous tunis tunisie presentateur bellil jawher |
P-106 - Acinetobacter baumannii : épidémiologie et profil de résistance aux antibiotiques
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
Voir le poster
Auteurs : Zelfani S. (1), Dhraief S. (1), Maamar B. (1), Bellil J. (1), Messadi A. (2), Thabet L. (1)
Présentateur : Bellil Jawher
Etablissement : (1) Laboratoire de biologie médicale, Centre de traumatologie et des grands brûlés, Université Tunis el Manar, Faculté de Médecine de Tunis, UR22SP03, Tunis, TUNISIE; (2) Service de réanimation des brûlés, Centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous, Tunis, TUNISIE
Objectif - Introduction Acinetobacter baumannii est un bacille gram négatif (BGN) non fermentaire, principalement responsable d'infections nosocomiales. Sa capacité à survivre dans des environnements hospitaliers et sa résistance aux antibiotiques en font un pathogène préoccupant dans les établissements de santé.
L'objectif de notre étude était de décrire le profil épidémiologique et de déterminer le profil de résistance aux antibiotiques des souches d'A. baumannii isolées au Centre de Traumatologie et des Grands Brûlés (CTGB).
Materiels Nous avons réalisé une étude rétrospective descriptive couvrant une période de cinq ans (2019-2023) au laboratoire de biologie du CTGB. L'identification bactérienne a été effectuée par des méthodes conventionnelles. La sensibilité aux antibiotiques a été évaluée selon les recommandations annuelles du CA-SFM. La concentration minimale inhibitrice de la colistine a été déterminée par micro-dilution en milieu liquide (Umic, Biocentric).
Resultats Au total, 1060 souches d'A. baumannii ont été isolées, représentant 8,3 % de l'ensemble des bactéries isolées, 12,1 % des BGN et 36 % des BGN non fermentaires. Les souches provenaient principalement des cultures de cathéters (26,7 %), des hémocultures (20,4 %) et des prélèvements respiratoires (18 %). Les services les plus touchés étaient la réanimation des brûlés (64,9 %) et l'anesthésie-réanimation (16,2 %). A. baumannii présentait un état endémique avec des pics épidémiques au CTGB. Nous avons observé des taux de résistance élevés : imipénème (92 %), céftazidime (94,4 %), pipéracilline-tazobactam (95,2 %), amikacine (87,9 %) et ciprofloxacine (97,2 %). La résistance à la ciprofloxacine et à la céftazidime était en augmentation (87,7 % et 89,6 % respectivement en 2019 contre 100 % et 95,6 % en 2023). Six souches étaient résistantes à la colistine, dont quatre provenaient du service d'anesthésie-réanimation.
Conclusion Les taux élevés de résistance d'A. baumannii observés dans notre centre soulignent l'importance de renforcer les mesures d'hygiène et de mettre en place une surveillance continue afin de limiter la diffusion de cette bactérie.
Mots cles Bactérie, antibiorésistance, Acinetobacter baumannii
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p 107 emergence des enterobacteries productrices de carbapenemases dans la ville de batna algerie 2019 a 2023 titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs benbouza a 1 2 righi n 1 3 chelaghma w 1 loucif l 1 etablissement 1 universite batna 2 mostepha ben boulaid batna algerie 2 centre de lutte contre le cancer batna algerie 3 etablissement publique hospitalier batna algerie presentateur benbouza amel |
P-107 - Emergence des entérobactéries productrices de carbapénémases dans la ville de Batna (Algérie), (2019 à 2023)
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
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Auteurs : Benbouza A. (1,2), Righi N. (1,3), Chelaghma W. (1), Loucif L. (1)
Présentateur : Benbouza Amel
Etablissement : (1) Université Batna 2 Mostepha Ben Boulaid-, Batna, ALGERIE; (2) Centre de Lutte Contre le Cancer, Batna, ALGERIE; (3) Etablissement Publique Hospitalier, Batna, ALGERIE
Objectif - Introduction Les carbapénèmes sont considérés comme les antibiotiques de dernier recours pour le traitement des infections bactériennes. La résistance aux carbapénèmes par la production de carbapénémase conduit à une impasse thérapeutique et à une augmentation de la mortalité. L'objectif était de décrire les déterminants génétiques de la carbapénémase dans les souches d'entérobactéries isolées chez des patients hospitalisés dans les hôpitaux de la ville de Batna, en Algérie.
Materiels du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2023, 182 isolats cliniques non redondants d'entérobactéries présentant une sensibilité réduite à l'ertapénème et/ou à l'imipénème ont été isolés chez des patients hospitalisés. Les isolats ont d'abord été identifiés par le système API, puis confirmés par le système Vitek 2. La sensibilité au antibiotiques a été étudiée par la méthode de diffusion sur gélose et par le système Vitek 2. Tous les isolats résistants aux carbapénèmes ont été phénotypés par la détection de la production de carbapénémase à l'aide des tests de Hodge modifié et de carba NP modifié. Les gènes codant pour les carbapénémases et les BLSE ont été identifiés par RT- PCR.
Resultats Au total, 182 isolats ont montré une activité carbapénémase avec une prédominance des espèces suivantes : Klebsiella pneumoniae (n = 104), Escherichia coli (n = 41) et Enterobacter cloacae (n = 14). Les résultats de la PCR ont montré que l'OXA-48 était la carbapénémase la plus détectée dans 116 isolats d'Enterobacteriaceae, parmi lesquels 14 isolats coproduisaient d'autres enzymes carbapénémases telles que les types KPC, VIM et/ou NDM. Cependant, les autres isolats étaient positifs pour les enzymes métallo-β-lactamase, y compris le type NDM (n = 9) et le type VIM (n = 2). En outre, deux isolats ont montré la coexistence des associations NDM, VIM et KPC, et NDM, VIM, respectivement.
Conclusion Cette étude a mis en évidence l'émergence d'entérobactéries productrices de carbapénémases dans les hôpitaux de la ville de Batna. Cette étude corrobore l'importance de l'engagement d'une équipe multidisciplinaire et soulève l'urgence de la mise en place d'un programme national de surveillance pour lutter contre les infections nosocomiales causées par ces bactéries multirésistantes afin de limiter leur propagation.
Mots cles Carbapénèmes, Résistance, Carbapénémases, RT-PCR, Batna
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p 108 spread of colistin resistant klebsiella pneumoniae coproducing ndm 5 and oxa 48 in a teaching hospital in tunisia titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs jaidane n 1 2 3 mansour w 1 8 ben lamine y 3 7 oueslati s 2 5 lazzem a 3 7 francois p 9 mehidi i 2 berriri a 3 7 trabelsi h 3 7 dortet l 2 4 5 naija w 6 8 bonnin r 2 4 5 tilouche l 1 3 7 naas t 2 4 5 etablissement 1 laboratoire de biophysique metabolique faculte de medecine de sousse sousse tunisie 2 team resist umr1184 immunology of viral auto immune hematological and bacterial diseases imva hb inserm universite paris saclay cea labex lermit faculty of medicine le kremlin bicetre france 3 clinical microbiology laboratory university hospital of sahloul sousse tunisie 4 french national reference center for antibiotic resistance carbapenemase producing enterobacterales le kremlin bicetre france france 5 department of bacteriology hygiene bicetre hospital aphp paris saclay le kremlin bicetre france 6 department of anesthesia and intensive care university hospital sahloul sousse tunisie 7 faculty of pharmacy university of monastir monastir tunisie 8 faculty of medicine ibn el jazzar university of sousse sousse tunisie 9 unite antibioresistance et virulence bacteriennes anses universite de lyon 69007 lyon france presentateur jaidane nadia |
P-108 - Spread of Colistin resistant klebsiella pneumoniae coproducing NDM-5 and OXA-48 in a teaching hospital in Tunisia
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
Auteurs : Jaidane N. (1,2,3), Mansour W. (1,8), Ben Lamine Y. (3,7), Oueslati S. (2,5), Lazzem A. (3,7), François P. (9), Mehidi I. (2), Berriri A. (3,7), Trabelsi H. (3,7), Dortet L. (2,4,5), Naija W. (6,8), Bonnin R. (2,4,5), Tilouche L. (1,3,7), Naas T. (2,4,5)
Présentateur : Jaidane Nadia
Etablissement : (1) Laboratoire de biophysique métabolique. Faculté de médecine de Sousse, Sousse, TUNISIE; (2) Team 'Resist', UMR1184 'Immunology of Viral, Auto-Immune, Hematological and Bacterial diseases (IMVA-HB),' INSERM, Université Paris-Saclay, CEA, LabEx LERMIT, Faculty of Medicine,, Le Kremlin-Bicêtre, FRANCE; (3) Clinical Microbiology Laboratory, University Hospital of Sahloul, , Sousse, TUNISIE; (4) French National Reference Center for Antibiotic Resistance: Carbapenemase-producing Enterobacterales, , Le Kremlin-Bicêtre, France., FRANCE; (5) Department of Bacteriology-Hygiene, Bicêtre Hospital, APHP Paris-Saclay,, Le Kremlin-Bicêtre, FRANCE; (6) Department of Anesthesia and Intensive Care, University Hospital Sahloul, , Sousse, TUNISIE; (7) Faculty of Pharmacy, University of Monastir, Monastir, TUNISIE; (8) Faculty of Medicine Ibn El Jazzar, University of Sousse, Sousse, TUNISIE; (9) Unité Antibiorésistance et Virulence Bactériennes, ANSES-Université de Lyon, 69007 , Lyon, FRANCE
Objectif - Introduction The global dissemination of Carbapenemase Producing Klebsiella pneumoniae (CPKp) represents a major public health issue. While a few novel antibiotics are now available to curb with this problem, colistin remains a last resort antibiotic, especially in Low and Middle income countries were newer molecules are not available. Here we investigated an outbreak of K. pneumoniae co-resistant to carbapenem and colistin (CCRKp) at an University hospital in Tunisia from January to June 2023.
Materiels Isolates were characterized by BMD susceptibility testing, NG-Test Carba5 LFIA, Carba NP test, plasmid analysis, and by WGS that allowed MLST, genetic relatedness and resistome characterization.
Resultats During the study period, 263 clinical K. pneumoniae isolates were collected, among which 38,4% (n=101) were carbapenem resistant (CRKp) and 12.9% (n=34) were carbapenem and colistin resistant. Twenty one isolates 21 could be recultered and screened Using NG-Test Carba5, 12 were OXA-48-like and NDM-like coproducers.
These 12 isolates came from patients hospitalized in different wards with several comorbidities.These isolates were pandrug resistant and remained susceptible only to Apramycin, Atm-Avi, molecules not available in Tunisia.Ten patients were treated with broad-spectrum antibiotics including colistin and imipenem, and among all 9 of them died. WGS sequencing of these 12 isolates revealed in addition to the co-production of OXA-48 and NDM-5, 9/12 harboured blaCTX-M-15, blaTEM-1C, and all of them showed aminoglycoside resistance genes (aac(6')-Ib,aph(3')-VI, armA), mutations in genes coding for fluoroquinolone resistance (parC, gyrA and qnrS1).The resistome was in accordance with the antibiotic susceptibility testing results. In addition several mutations in genes known to be involved in colistin-resistance such as mgrB, pmr and phoPQ operons are likely at the origin of colistin resistance. Genetic relatedness revealed that these isolates belonged to three STs: ST 101 (n=5), ST147 (n=3) and ST 383 (n=4) thus suggesting multi-clonal outbreak
Conclusion The spread of CCRKp represents a major issue for countries with limited therapeutic options against CPEs. Major efforts are needed in infection control and availability of novel molecules in LMICs to restore safe conditions in hospitals
Mots cles WGS, resistome, OXA-48, NDM-5, colistin-resistance, mgrB, BasR, BasS, phoP phoQ
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p 109 expression dampc et effet inoculum chez enterobacter cloacae complex titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs keranflec h m 1 cattoir v 1 guerin f 1 etablissement 1 chu de rennes rennes france presentateur keranflec h melanie |
P-109 - Expression d’AmpC et effet inoculum chez Enterobacter cloacae complex
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
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Auteurs : Keranflec'h M. (1), Cattoir V. (1), Guerin F. (1)
Présentateur : Keranflec'h Mélanie
Etablissement : (1) CHU de Rennes, Rennes, FRANCE
Objectif - Introduction Toutes les espèces appartenant au complexe Enterobacter cloacae (CEC) hébergent un gène chromosomique inductible, blaAmpC, codant pour la céphalosporinase AmpC. Chez les souches de CEC hyper-productrices d’AmpC, un effet inoculum par hydrolyse des β-lactamines a été montré mais pas chez les souches présentant un phénotype sauvage (WT). De plus, cet effet est non évalué lors de la détermination des CMI basée sur un inoculum standard (5.105 UFC/mL). Notre objectif a donc été de déterminer si la présence ou non de ce gène ampC ou de ses régulateurs participaient dans ce mécanisme de résistance associé à l’effet inoculum.
Materiels La souche E. cloacae ATCC 13047 (phénotype WT) et 3 mutants isogéniques ΔampC, ΔampR (régulateur transcriptionnel local d’ampC) et ΔampG (perméase pour les fragments impliqués dans la régulation d’ampC) ont été utilisées. La détermination de l'effet d'inoculum a été effectuée un utilisant une gamme sériée d’inocula allant de 2.108 UFC/mL à 5.105 UFC/mL. La détermination des CMI de pipéracilline/tazobactam (PTZ), céfépime (FEP), méropénème (MEM), imipénème (IMP), ertapénème (ERT) et ceftazidime/avibactam (CZA) a été réalisée en triplicat par microdilution en milieu liquide. L’effet inoculum a été défini comme une augmentation de la CMI par un facteur ≥8 pour un inoculum de 5.107 UFC/mL.
Resultats La souche ATCC 13047 exprimant AmpC présentait un effet inoculum pour toutes les molécules testées à partir de 5.106 UFC/mL pour TZP, 107 UFC/mL pour ERT, IPM, MEM et 5.107 UFC/mL pour FEP et CZA. Pour les mutants isogéniques (?ampC, ?ampR et ?ampG), aucun effet inoculum n’a été observé en dessous de 5.107 UFC/mL mais uniquement à partir de 108 UFC/mL, soit une concentration bactérienne 10 à 100 fois supérieure par comparaison à la souche de référence, à l’exception de FEP. Pour cette molécule, l’effet inoculum était observé pour ATCC 13047 et les 3 mutants isogéniques à 5.107 UFC/mL.
Conclusion L’expression d’AmpC contribue activement à l’effet inoculum de la souche ATCC 13047, ce qui pourrait être étendu aux autres membres du CEC. Les gènes impliqués dans la régulation d’ampC (i.e. ampR et ampG) contribuent également à la modulation de cet effet. Un traitement modulant directement ou indirectement l’expression d’ampC pourrait être une alternative thérapeutique intéressante pour le traitement des infections à fort inoculum dues à CEC.
Mots cles E. cloacae, effet inoculum, ampC.
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p 110 carbapenemase producing gram negative bacteria involved in hospital outbreaks in portugal titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs riviere r 1 teixeira p 1 ramos m 1 manageiro v 1 2 3 canica m 1 2 3 4 etablissement 1 national institute of health dr ricardo jorge lisboa portugal 2 centre for the studies of animal science institute of agrarian and agri food sciences and technologies porto portugal 3 al4animals associate laboratory for animal and veterinary sciences lisboa portugal 4 ciisa center for interdisciplinary research in animal health faculty of veterinary medicine lisboa portugal presentateur riviere rani |
P-110 - Carbapenemase-producing Gram-negative bacteria involved in hospital outbreaks in Portugal
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
Auteurs : Rivière R. (1), Teixeira P. (1), Ramos M. (1), Manageiro V. (1,2,3), Caniça M. (1,2,3,4)
Présentateur : Rivière Rani
Etablissement : (1) National Institute of Health Dr. Ricardo Jorge, Lisboa, PORTUGAL; (2) Centre for the Studies of Animal Science, Institute of Agrarian and Agri-Food Sciences and Technologies, Porto, PORTUGAL; (3) AL4AnimalS, Associate Laboratory for Animal and Veterinary Sciences, Lisboa, PORTUGAL; (4) CIISA, Center for Interdisciplinary Research in Animal Health, Faculty of Veterinary Medicine, Lisboa, PORTUGAL
Objectif - Introduction The rise in carbapenemase-producing bacteria (CPB) is becoming a significant concern in healthcare facilities, as limited treatment options contribute to higher mortality rates.
The aim of this study was to investigate the presence of antibiotic resistance genes (ARGs) within priority pathogens, while also analysing plasmids carrying and transferring these genes between bacteria.
Materiels In total, we studied 44 CPB isolates with indicative phenotype, confirmed by multiplex PCR, collected from patients and environment during major outbreaks in Portuguese hospitals. Species identification was conducted using MALDI-TOF, and genomic characterization was carried out by whole-genome sequencing using Illumina NextSeq and Nanopore MinION platforms. Bioinformatics analysis involved the concatenation of FASTQ file obtained from Illumina and Nanopore. The quality of the assembly was confirmed, and ARGs and plasmids were identified using bioinformatics tools.
Resultats All identified isolates (13 Klebsiella pneumoniae, 2 K. variicola, 1 K. quasipneumoniae, 1 K. oxytoca, 9 Enterobacter hormaechei, 4 E. cloacae, 2 E. asburiae, 2 E. roggenkampii, 4 Citrobacter freundii, 2 Raoultella ornithinolytica, 1 Serratia nevei, 1 Escherichia coli, 1 Pantoea eucrina, 1 Aeromonas caviae) carried the blaVIM-1 gene. Four isolates had blaVIM-1 chromosomally encoded, 37 harbored blaVIM-1 on a plasmid and in three cases the origin of the gene could not be identified; mcr-9.1 gene was detected in four isolates, among which one E. asburiae harbored mcr-9.1 and blaVIM-1 on the same plasmid, and mcr-10.1 on another. Additional carbapenem-resistance genes were identified, including plasmid-encoded blaOXA-181 (3 isolates), blaIMP-2, blaKPC-3, blaNDM-1 and blaNDM-5. Extended-spectrum β-lactamases included blaCTX-M-15 (11 isolates), blaSHV-12 (3), and blaSHV-27 (1). All isolates carried sul1 genes and either qnrS or qnrB types; most isolates had variants of the tet gene, along with other ARGs.
Conclusion This study suggests an increased risk of intra- and inter-species dissemination of CPB in Portuguese hospitals due to the predominance of plasmid-encoded genes with high identity between isolates. The identification of multiple ARGs, to last resort antibiotics, across various species highlights the urgent need for effective infection control measures
Mots cles Carbapenemase-producing bacteria, VIM β-lactamase, Plasmid dissemination, outbreak
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p 111 analytical performance for detecting carbapenemase classes with vitek2 titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs gustave c 1 pages monteiro l 1 rivat s 1 nougier l 1 franceschi c 1 schuermeyer l 2 zambardi g 1 etablissement 1 biomerieux la balme les grottes france 2 biomerieux saint louis etats unis presentateur gustave claude alexandre |
P-111 - Analytical performance for detecting carbapenemase classes with VITEK2
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
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Auteurs : Gustave C. (1), Pages Monteiro L. (1), Rivat S. (1), Nougier L. (1), Franceschi C. (1), Schuermeyer L. (2), Zambardi G. (1)
Présentateur : Gustave Claude-Alexandre
Etablissement : (1) BioMerieux, La Balme Les Grottes, FRANCE; (2) Biomerieux, Saint Louis, ETATS-UNIS
Objectif - IntroductionThe spread of carbapenemase-producing Enterobacterales (CPE) creates a public health threat. Three classes of carbapenemases are incriminated: classes A (mainly KPC), B (MBL) and D (related OXA-48). Their detection makes it possible to guide the results of antibiograms, confirmation tests and treatment. Expertise rules (BIOARTTM system) associated with VITEK®2 in addition to the AESTM expertise system, were evaluated to detect these classes using commercial AST cards containing key markers (ceftazidime-avibactam (CZA), meropenem+/-vaborbactam (MEM, MEV) and imipenem+/-relebactam (IPM, IPR)). MaterielsThree groups of expert rules were defined based on the MICs of marker antibiotics for 3 types of carbapenemases (KPC, MBL, OXA-48 like) and applied to a system with AESTM 9.04. A total of 90 CPE (40 Class A (31 KPC, 7 SME, 2 NMC-A), 29 Class B (4 IMP, 7 VIM, 18 NDM including 1 associated with an OXA-48 like), 22 Class D (22 OXA-48 like including 1 associated with an NDM)), and 40 carbapenem resistant by impermeability strains, characterized by PCR or sequencing, were assessed using the MICs obtained with VITEK®2 (AST-N439 or AST-N812+XN33). Sensitivity (overall and single choice), and specificity were calculated for each phenotype. ResultatsThe detection sensitivity (overall and single choice) and specificity, are presented in the table below.
Performances are similar between the 2 AST card configurations. Sensitivities and specificities are greater than or close to 90% for all classes. For MBLs, sensitivity as a single choice would make it possible to frequently dispense with confirmation tests via the elimination of resistance by impermeability. The low sensitivities at single choice for KPC and OXA-48 are mostly due to the low discrimination with the carbapenem resistant impermeability phenotype.
ConclusionThe introduction of new antibiotics in VITEK®2 cards permit to screen carbapenemase classes without requiring additional tests. The results being simultaneous with the antibiogram, allows suppression of imipenem+relebactam and meropenem+vaborbactam results for isolates producing MBL or OXA-48 in accordance with the CASFM 2024 recommendations. Mots clesCARBAPENEMASE, KPC, MBL, OXA-48, VITEK®2, AES, screening
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p 112 when oxa 48 like carbapenemases meet with pseudomonas first description of oxa 204 in a pseudomonas sp clinical isolate titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs jaidane n 1 3 5 mansour w 1 9 tilouche l 3 10 ben lamine y 3 francois p 4 oueslati s 5 7 lazzem a 3 10 chatre p 4 karaborni s 3 fraysseix l 4 mahdhi n 8 9 trabelsi h 3 10 madec j 4 marisa 3 naas t 5 6 7 etablissement 1 laboratory of metabolic biophysics and applied pharmacology lr12es02 department of biophysics faculty of medicine ibn el jazzar of sousse university of sousse sousse tunisie 2 laboratory of metabolic biophysics and applied pharmacology lr12es02 department of biophysics faculty of medicine ibn el jazzar of sousse university of sousse sousse tunisie 3 clinical microbiology laboratory university hospital of sahloul sousse tunisie 4 anses universite de lyon unite antibioresistance et virulence bacteriennes lyon france sousse tunisie 5 team resist umr1184 immunology of viral auto immune hematological and bacterial diseases imva hb inserm universite paris saclay cea labex lermit faculty of medicine le kremlin bicetre france 6 french national reference center for antibiotic resistance carbapenemase producing enterobacterales le kremlin bicetre france 7 department of bacteriology hygiene bicetre hospital aphp paris saclay kremlin bicetre paris france 8 burn unit university hospital sahloul sousse tunisie 9 faculty of medicine ibn el jazzar university of sousse sousse tunisie 10 faculty of pharmacy university of monastir monastir tunisie presentateur jaidane nadia |
P-112 - When OXA-48-like carbapenemases meet with Pseudomonas: first description of OXA-204 in a Pseudomonas sp clinical isolate
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
Auteurs : Jaidane N. (1,3,5), Mansour W. (1,9), Tilouche L. (3,10), Ben Lamine Y. (3), François P. (4), Oueslati S. (5,7), Lazzem A. (3,10), Châtre P. (4), Karaborni S. (3), Fraysseix L. (4), Mahdhi N. (8,9), Trabelsi H. (3,10), Madec J. (4), Marisa . (3), Naas T. (5,6,7)
Présentateur : Jaidane Nadia
Etablissement : (1) Laboratory of Metabolic Biophysics and Applied Pharmacology (LR12ES02), Department of Biophysics, Faculty of Medicine Ibn El Jazzar of Sousse, University of Sousse, Sousse, TUNISIE; (2) Laboratory of Metabolic Biophysics and Applied Pharmacology (LR12ES02), Department of Biophysics, Faculty of Medicine Ibn El Jazzar of Sousse, University of Sousse, Sousse, TUNISIE; (3) Clinical Microbiology Laboratory, University Hospital of Sahloul, Sousse, TUNISIE; (4) ANSES - Université de Lyon, Unité Antibiorésistance et Virulence Bactériennes, Lyon, France, Sousse, TUNISIE; (5) Team 'Resist', UMR1184 'Immunology of Viral, Auto-Immune, Hematological and Bacterial diseases (IMVA-HB),' INSERM, Université Paris-Saclay, CEA, LabEx LERMIT, Faculty of Medicine, , Le Kremlin-Bicêtre,, FRANCE; (6) French National Reference Center for Antibiotic Resistance: Carbapenemase-producing Enterobacterales, , Le Kremlin-Bicêtre, , FRANCE; (7) Department of Bacteriology-Hygiene, Bicêtre Hospital, APHP Paris-Saclay, Kremlin-Bicêtre-Paris, FRANCE; (8) Burn Unit, University Hospital Sahloul, Sousse, TUNISIE; (9) Faculty of Medicine Ibn El Jazzar, University of Sousse, Sousse, TUNISIE; (10) Faculty of Pharmacy, University of Monastir, , Monastir, TUNISIE
Objectif - Introduction Multidrug-resistant (MDR) Pseudomonas species are major causes of life-threatening infections in severe burn victims. Carbapenem resistance in these bacteria is often linked to OprD2 mutations and production of carbapenemases, particularly class B. This study aimed to identify the genetic factors behind carbapenem resistance in a clinical Pseudomonas isolate from the blood of a 10-year-old girl, five months after she sustained extensive third-degree burns due to high-voltage electrocution.
Materiels Ceftazidime- and carbapenem-resistant presumptive P. aeruginosa (CCRPa) isolates collected between January 2019 and March 2023 from a teaching hospital in Sousse, Tunisia, were analyzed using PCR and NG-Test Carba 5 lateral flow immunochromatography (LFIA) to detect major carbapenemases (KPC, OXA-48-like, NDM, VIM, IMP). Positive isolates underwent antibiotic susceptibility testing and whole-genome sequencing (WGS) for resistome and multilocus sequence typing (MLST) analysis. Additional genetic studies were conducted through electroporation, mating-out assays, and long-read WGS.
Resultats In total, 1,006 presumptive P. aeruginosa isolates were identified, with 10.8% (109) being CCRPa. The majority (86.2%) exhibited extensively drug-resistant phenotypes and were mainly isolated from ICU and surgical patients. NG-Test Carba 5 detected carbapenemases in five isolates: four with VIM-like enzymes and one with OXA-48-like. WGS confirmed the presence of VIM-2 or VIM-5 in four P. aeruginosa isolates and identified an OXA-204-producing Pseudomonas guariconensis (OXA-204-Pg) isolate. The OXA-204-Pg strain showed resistance to nearly all antibiotics except colistin and cefiderocol, with a resistome comprising multiple acquired resistance genes.
Conclusion This study is the first to describe an OXA-204-producing Pseudomonas species, underscoring the potential for OXA-48-like carbapenemases to spread to non-fermenters and highlighting the effectiveness of LFIA for initial carbapenemase screening in such bacteria.
Mots cles Pseudomonas sp., OXA-204, CMY-4, Burn-Unit.
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p 113 epidemiology and phenotypic detection of aac 6 ib cr gene in esbl producing enterobacterales titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs baron a 1 madhi f 2 bidet p 1 levy c 2 cohen r 2 la k 1 bonacorsi s 1 birgy a 1 etablissement 1 ap hp hopital robert debre service de microbiologie paris france 2 centre hospitalier intercommunal de creteil creteil france presentateur baron audrey |
P-113 - Epidemiology and phenotypic detection of AAC(6’)-Ib-cr gene in ESBL-producing Enterobacterales
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
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Auteurs : Baron A. (1), Madhi F. (2), Bidet P. (1), Levy C. (2), Cohen R. (2), La K. (1), Bonacorsi S. (1), Birgy A. (1)
Présentateur : Baron Audrey
Etablissement : (1) AP-HP, Hôpital Robert Debré, Service de Microbiologie, Paris, FRANCE; (2) Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil, Créteil, FRANCE
Objectif - IntroductionThe rising prevalence of ESBL-producing Enterobacterales (ESBLE) limits treatment options for febrile urinary tract infections (FUTIs) in children. The AAC(6’)-Ib-cr gene, often associated with ESBL, significantly impacts amikacin susceptibility, reducing its in vitro bactericidal effect, even at concentrations over 4-times the MIC. This warrants caution when using amikacin as monotherapy. Current EUCAST breakpoints do not allow the detection of this gene, and amikacin is frequently considered susceptible. We assessed the epidemiology and phenotypic impact of AAC(6’)-Ib-cr and proposed a simple phenotypic method for its detection.
MaterielsWe analyzed 251 ESBLE isolates from pediatric FUTIs across 24 centers in France (2014-2017), all whole-genome sequenced. Antibiotic susceptibility was tested by disk diffusion (Biorad). Amikacin MICs were determined by E-test and broth microdilution at standard inoculum (105 CFU/mL) and at 100-fold increased inoculum (107 CFU/mL). Results were interpreted using EUCAST breakpoints.
ResultatsAmong the isolates, 31.1% (n=78) carried the AAC(6’)-Ib-cr gene, which was associated with other aminoglycoside resistance genes in 94.9% (n=74) of cases. Amikacin MICs were significantly higher in strains with the AAC(6’)-Ib-cr gene, with a median MIC of 8 mg/L [IQR 4; 8] compared to 2 mg/L [IQR 2; 2] in strains without the gene (p<0.001). Only 7 isolates (9%) were categorized as resistant by EUCAST (>8 mg/L). Notably, 100% of AAC(6’)-Ib-cr positive isolates were resistant at high inoculum. We proposed an algorithm to phenotypically detect AAC(6’)-Ib-cr, using the “cliff-like” amikacin zone edge and tobramycin zone diameter inhibition.
ConclusionAAC(6’)-Ib-cr gene in ESBLE often combined with other resistance genes (including those for fluoroquinolones, complicating analysis of zone diameter differences between ciprofloxacin and levofloxacin) challenges phenotypic detection when relying solely on EUCAST breakpoints. Our proposed detection algorithm identifies AAC(6’)-Ib-cr in 99% of cases. The presence of AAC(6’)-Ib-cr increases amikacin MICs and higher inoculum significantly elevates these MICs, which can pose a challenge when managing infections with high bacterial loads. Our algorithm could alert the clinician to the presence of this gene with potential clinical impact.
Mots clesAAC(6’)-Ib-cr gene, amikacin resistance, ESBL, pediatric urinary tract infections
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p 114 analyse genomique de la dissemination extra humaine denterobacteries blse au benin titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs declerck c 1 2 ferrier l 3 boccarossa a 4 michaux c 5 chenouard r 3 dubee v 1 2 marsollier l 2 johnson r 7 cattoir v 5 6 marion e 2 eveillard m 2 3 etablissement 1 service des maladies infectieuses et tropicales chu angers angers france 2 unite inserm incit 1302 equipe atomyca angers france 3 laboratoire de biologie des agents infectieux chu angers angers france 4 unite cnrs eso 6590 angers france 5 unite inserm umrs_1230 rennes france 6 service de bacteriologie et hygiene hospitaliere chu rennes rennes france 7 centre inter facultaire de formation et de recherche en environnement pour le developpement durable cifred universite d abomey calavi cotonou benin presentateur declerck charles |
P-114 - Analyse génomique de la dissémination extra-humaine d’entérobactéries BLSE au Bénin
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
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Auteurs : Declerck C. (1,2), Ferrier L. (3), Boccarossa A. (4), Michaux C. (5), Chenouard R. (3), Dubée V. (1,2), Marsollier L. (2), Johnson R. (7), Cattoir V. (5,6), Marion E. (2), Eveillard M. (2,3)
Présentateur : Declerck Charles
Etablissement : (1) Service des Maladies infectieuses et tropicales CHU Angers, Angers, FRANCE; (2) Unité INSERM INCIT 1302, équipe ATOMyCA, Angers, FRANCE; (3) Laboratoire de Biologie des agents infectieux CHU Angers, Angers, FRANCE; (4) Unité CNRS ESO 6590, Angers, FRANCE; (5) Unité INSERM UMRS_1230, Rennes, FRANCE; (6) Service de Bactériologie et hygiène hospitalière CHU Rennes, Rennes, FRANCE; (7) Centre Inter Facultaire de Formation et de Recherche en Environnement pour le Développement Durable (CIFRED), Université d'Abomey Calavi, Cotonou, BENIN
Objectif - Introduction La diffusion de l’antibiorésistance en Afrique est un problème de santé publique majeur, pour lequel le rôle des réservoirs extra-humains est peu connu. Notre objectif est d’étudier la diffusion des entérobactéries productrices de β-lactamase à spectre élargi (E-BLSE) entre des patients d’un centre de santé au Bénin et les animaux vivant autour de leur domicile par l’étude de la clonalité entre les souches isolées, peu démontrée à ce jour. Un typage moléculaire des souches des patients montrait une hétérogénéité importante.
Materiels Après dépistage du portage digestif humain d’E-BLSE chez les patients du centre (56/61 ; 92%), 10 à 15 selles animales ont été échantillonnées dans le quartier de 16 d’entre eux sélectionnés. Après ensemencement sur milieux gélosés sélectifs, un test phénotypique de confirmation par disques combinés, une identification bactérienne par spectrométrie de masse MALDI-TOF et un antibiogramme ciblé ont été réalisés. Les souches d’Escherichia coli (E.coli) de 10 binômes patients/quartiers investigués ont ensuite été séquencées pour analyse génomique et phylogénétique.
Resultats La prévalence de la colonisation animale par E-BLSE était de 69,7% (150/215). Un total de 94 souches d’E.coli ont été séquencées (animaux n=84 ; homme n=10). Les génomes séquencés avaient en médiane 2 gènes codant pour des BLSE avec une majorité de blaCTX-M (100% des souches, n=94) ainsi que 5 gènes de résistance pour d’autres classes d’antibiotiques avec une résistance aux quinolones prédominante (90,4% des souches ; n=84) sans différence entre les souches humaines et animales. Une grande diversité a été observée avec 46 Sequence Type (ST) observés, dont le ST3580 était le plus fréquent (13,2% ; n=12) et isolé chez des souches humaines et animales. Vingt-trois souches clonales ont été identifiées au sein de 9 clusters sans lien direct homme/animal. Des souches clonales étaient cependant observées chez des espèces animales différentes ainsi que des quartiers différents suggérant une diffusion à large échelle.
Conclusion Il existe une contamination humaine et animale massive à E-BLSE en Afrique de l’Ouest sans dissémination directe entre les 2 groupes, suggérant un rôle du secteur environnemental dans la sélection avec des concentrations résiduelles d’antibiotiques et/ou dans la contamination/transmission par des gènes de résistance.
Mots cles Epidémiologie / Antibiorésistance / One Health / BLSE
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p 115 epidemie depc nosocomiales transmission croisee environnementale ou plasmidique titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs deleume m 1 colomb cotinat m 1 2 fischer a 1 2 cassier p 1 2 rasigade j 1 2 dananche c 2 3 etablissement 1 institut des agents infectieux hopital de la croix rousse lyon france 2 ciri inserm cnrs ens lyon universite de lyon lyon france 3 unite dhygiene et depidemiologie hospices civils de lyon lyon france presentateur rasigade jean philippe |
P-115 - Epidémie d’EPC nosocomiales : transmission croisée, environnementale, ou plasmidique ?
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
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Auteurs : Deleume M. (1), Colomb-Cotinat M. (1,2), Fischer A. (1,2), Cassier P. (1,2), Rasigade J. (1,2), Dananché C. (2,3)
Présentateur : Rasigade Jean-Philippe
Etablissement : (1) Institut des agents infectieux, Hôpital de la Croix-Rousse, Lyon, FRANCE; (2) CIRI, INSERM, CNRS, ENS Lyon, Université de Lyon, Lyon, FRANCE; (3) Unité d’hygiène et d’épidémiologie, Hospices Civils de Lyon, Lyon, FRANCE
Objectif - IntroductionNous décrivons l’investigation épidémiologique et moléculaire d’une épidémie multi-espèces d’entérobactéries productrices de carbapénèmase (EPC) survenue en 2022 dans un service de chirurgie. La persistance de l’épidémie et la diversité des espèces et carbapénémases rencontrées nous ont poussé à explorer l’hypothèse d’un réservoir environnemental combiné à des échanges de plasmides de résistance entre espèces. MaterielsDix-huit souches d’EPC issues du dépistage des 9 patients impliqués dans cette épidémie ont fait l’objet d’un séquençage génomique complet (Illumina). La recherche d’EPC dans l’environnement abiotique du service (19 siphons de douche) a détecté 32 souches dont 30 ont pu être séquencées. Les séquences chromosomiques des souches ont été comparées deux à deux. Un lien épidémique récent entre deux souches est confirmé si leurs séquences présentent moins de 15 variants nucléotidiques (SNPs). Les gènes de résistance sont analysés avec AMRFinderPlus, les plasmides typés avec MOB-Suite. ResultatsParmi les paires de souches de dépistage et d’environnement présentant moins de 15 SNPs de distance génétique, une paire implique des isolats de dépistage EPC, évoquant une transmission croisée entre patients ; deux paires impliquent chacune un isolat de dépistage EPC et un isolat environnemental, évoquant une transmission environnementale ; et quatre paires impliquent uniquement des isolats environnementaux. E. coli et K. pneumoniae sont préférentiellement retrouvées dans les dépistages EPC, E. cloacae complexe et C. freundii complexe préférentiellement dans l’environnement. L’analyse des plasmides montre une grande diversité dans les gènes de résistance. Une comparaison phylogénétique des plasmides permettrait d’apporter de nouveaux arguments pour étayer les hypothèses de transmission. ConclusionNous avons documenté la coexistence, au cours d’un même évènement épidémique, de transmissions impliquant à la fois l’environnement humide et les patients dépistés. La diversité de plasmides et d’espèces d’EPC suggèrent la présence d’un réservoir persistant dans l’environnement humide des chambres. Nous soulignons l’importance de développer des outils d’intégration des données de localisation dans le service et de séquençage pour aboutir à une investigation efficiente au plus près d’une épidémie. Mots clesépidémie, EPC, réservoir, environnement, séquençage NGS, plasmide
Synoptique
Effectifs des souches séquencées
EPC environnementales
Caractéristiques plasmidiques |
p 116 dv crem datavisualisation regionale de la genomique des bmr et bhre titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs gery f 1 gravey f 2 messidor l 1 borgey f 1 guet l 1 zouari a 3 cattoir v 3 le hello s 2 thibon p 1 etablissement 1 cpias normandie chu de caen caen france 2 service de microbiologie chu de caen caen france 3 cnr resistance aux antibiotiques chu de rennes rennes france presentateur gery florian |
P-116 - DV-CREM : datavisualisation régionale de la génomique des BMR et BHRe
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
Auteurs : Gery F. (1), Gravey F. (2), Messidor L. (1), Borgey F. (1), Guet L. (1), Zouari A. (3), Cattoir V. (3), Le Hello S. (2), Thibon P. (1)
Présentateur : Gery Florian
Etablissement : (1) CPias Normandie, CHU de Caen, Caen, FRANCE; (2) Service de Microbiologie, CHU de Caen, Caen, FRANCE; (3) CNR Résistance aux antibiotiques , CHU de Rennes, Rennes, FRANCE
Objectif - Introduction La lutte contre l’émergence et la diffusion des bactéries multi-résistantes (BMR) et hautement résistantes (BHRe) aux antibiotiques est une priorité de santé publique. Dans notre région, une veille génomique est assurée par la cellule régionale d’épidémiologie génomique, la CREM. Le développement de la génomique bactérienne, favorisé par l’apparition du Next-Generation Sequencing (NGS) permet désormais l’étude des souches bactériennes à l’échelle du nucléotide. Parallèlement, les outils de data-visualisation (DV) se sont développés depuis la pandémie de COVID-19. Notre objectif était de développer un outil de DV pour permettre aux professionnels de mieux visualiser la répartition des souches et les éventuels liens entre elles.
Materiels La base de données de la CREM rassemble depuis 2019 les données de génomique des entérobactéries BMR et BHRe de 3 sources : a) les souches envoyées par les établissements de santé de la région pour l’investigation d’épidémies, b) l’ensemble des souches d’un des 2 CHU de la région, c) les souches recueillies dans le cadre d’une enquête transversale régionale réalisée dans les 3 secteurs de soins (enquête FLASH). Après consultation des biologistes et hygiénistes de la région par questionnaire, l’outil DV-CREM a été développé avec les outils R Shiny et ShinyApps.
Resultats Deux onglets permettent de visualiser sous forme de tableau, de graphiques et de carte le contenu de la base de données pour les BMR (N=1128 souches) et les entérobactéries productrices de carbapénemases (N=198), avec possibilité de sélectionner le laboratoire de provenance, le gène responsable de la résistance et la période. Un autre onglet permet de rechercher un sequence type (ST) pour en voir la diffusion régionale. Un glossaire permet aux utilisateurs d’obtenir des informations sur les données génomiques présentées.
Conclusion L’outil DV-CREM permet aux professionnels concernés de visualiser la répartition régionale des souches, le lien génomique entre elles. Les perspectives sont d’intégrer dans l’outil : les antibiogrammes des souches, l’identification de souches responsables de clusters épidémiques, l’épidémiologie plasmidique ainsi que les données des entérocoques résistants à la vancomycine (ERV) en collaboration avec le CNR.
Mots cles Antibiorésistance, Data-visualisation, génomique, épidémiologie régionale
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p 117 mobilisation de licepa6523 porteur du gene de la carbapenemase imp 13 titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs bientz l 1 2 guyet u 3 guiraud j 1 2 metifiot m 2 moulieras m 2 aillerie s 2 coulange mayonnove l 2 boureima abdou b 2 groppi a 3 nikolski m 3 bebear c 1 2 pereyre s 1 2 dubois v 1 2 etablissement 1 chu de bordeaux bordeaux france 2 umr5234 universite de bordeaux bordeaux france 3 cbib universite de bordeaux bordeaux france presentateur bientz lea |
P-117 - Mobilisation de l’ICEPa6523 porteur du gène de la carbapénémase IMP-13
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
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Auteurs : Bientz L. (1,2), Guyet U. (3), Guiraud J. (1,2), Metifiot M. (2), Moulieras M. (2), Aillerie S. (2), Coulange-Mayonnove L. (2), Boureima Abdou B. (2), Groppi A. (3), Nikolski M. (3), Bebear C. (1,2), Pereyre S. (1,2), Dubois V. (1,2)
Présentateur : Bientz Léa
Etablissement : (1) CHU de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (2) UMR5234 Université de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (3) CBIB Université de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE
Objectif - Introduction Les éléments intégratifs et conjugatifs (ICEs) sont des éléments génétiques mobiles intégrés dans le chromosome, capables de s’exciser sous forme extra-chromosomique circulaire, de s’autotransférer par conjugaison et de se réintégrer dans un autre chromosome pour se répliquer. Ces dernières années, il a été mis en évidence que les gènes codant pour les carbapénémases chez Pseudomonas aeruginosa étaient fréquemment retrouvés sur des ICEs. L’objective de ce travail était d’analyser la mobilisation d’un ICE (ICEPa6523) et d’évaluer son rôle dans la dissémination du gène blaIMP-13.
Materiels Une analyse rétrospective menée entre 2010 et 2020 à Bordeaux a mis en évidence huit isolats de P. aeruginosa multirésistants par la production de la carbapénémase IMP-13, dont le gène était porté par un ICE. Des tests de conjugaison dans la souche PAO1 ont été réalisés à différents moments de la croissance exponentielle à partir d’une des souches cliniques, et les génomes des transconjugants et des isolats cliniques parentaux ont été séquencés (WGS : whole genome sequencing) par les techniques Illumina et Oxford Nanopore.
Resultats Tous les isolats cliniques se sont révélés être des souches ST621. Les données ont révélé que blaIMP-13 était porté par un ICEclc-like de 88589 pb avec une teneur en GC de 62% abritant 85 CDS, et qu'il était inséré au locus ARNtGly PA0729.1. L'ICE, nommé ICEPa6523, était identique dans les huit isolats cliniques étudiés et dans toutes les souches ST621 trouvées dans les bases de données. Les tests de conjugaison ont été fructueux mais le taux de conjugaison était très faible, environ 10-8 transconjugants par donneur. Le WGS a montré que les transconjugants obtenus étaient variés. Ils étaient tous insérés au locus ARNtGly PA0729.1 de PAO1, mais les extrémités 3’ étaient différentes, donnant des ICE insérés de taille variable. Dans certains cas, le transfert de l'ICE semblait mobiliser voire échanger certains gènes parentaux adjacents situés immédiatement en aval de l'ICE.
Conclusion En conclusion, ces résultats suggèrent que même si la propagation de blaIMP-13 est principalement due à un clone épidémique de ST621, la mobilisation d'un élément de type ICEclc porteur de blaIMP-13 est possible à taux faible, selon un mécanisme complexe entrainant la formation d’extrémité 3’ variable.
Mots cles ICE, IMP-13, conjugaison, whole-genome sequencing, Pseudomonas aeruginosa
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p 118 variabilite du gene oprd chez pseudomonas aeruginosa titre session pa 07 resistance chez les gram auteurs bientz l 1 2 guyet u 3 boissier a 2 aillerie s 2 coulange mayonnove l 2 groppi a 3 nikolski m 3 dubois v 1 2 etablissement 1 chu de bordeaux bordeaux france 2 umr5234 universite de bordeaux bordeaux france 3 cbib universite de bordeaux bordeaux france presentateur bientz lea |
P-118 - Variabilité du gène oprD chez Pseudomonas aeruginosa
Titre session : PA-07 Résistance chez les Gram (-)
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Auteurs : Bientz L. (1,2), Guyet U. (3), Boissier A. (2), Aillerie S. (2), Coulange-Mayonnove L. (2), Groppi A. (3), Nikolski M. (3), Dubois V. (1,2)
Présentateur : Bientz Léa
Etablissement : (1) CHU de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (2) UMR5234 Université de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (3) CBIB Université de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE
Objectif - Introduction Grâce au projet international MAGITICS (MAchine learning for diGItal diagnosTICS of antimicrobial resistance), nous avons pu obtenir les caractéristiques phénotypiques et génomiques de 319 isolats de P. aeruginosa collectés entre 2000 et 2023 dans la région Nouvelle-Aquitaine. L’objectif était de caractériser les modifications présentes dans le gène oprD et de les corréler avec la résistance phénotypique.
Materiels Les antibiogrammes des 319 isolats ont été réalisés en milieu gélosé MH, et les CMI déterminées par microdilution en milieu liquide pour l’imipénème. Les ADN ont été extraits avec le kit DNeasy®PowerSoil®Pro (Qiagen), les librairies préparées avec le Nextera XT DNA Library Preparation Kit et le séquençage effectué sur Nextseq2000 system (Illumina). L’analyse du gène oprD a été réalisée grâce à l’outil PorinPredict. Dans certains cas des PCR et un séquençage Sanger a été nécessaire pour vérifier l’organisation du gène.
Resultats Les CMI ont montré que 51,1% des 319 isolats étaient résistants à l’imipénème (CMI > 4mg/L). Les variants OprD les plus fréquents étaient OprD_1 (33,9%) et OprD_2 (32,3%). Le gène oprD était modifié pour 140 isolats (43,9%). Les types de modification étaient surtout l’insertion d’une séquence d'insertion (IS) (35%), l’apparition d’un codon stop prématuré (16,4%) ou la délétion d’une base (16,4%). Au total 23 IS différentes ont pu être identifiées principalement insérées dans oprD_2. Parmi les 140 isolats, 11 étaient aussi producteurs d’une carbapénémase et 20 possédaient une ESAC (extended spectrum AmpC) conférant une résistance au ceftolozane/tazobactam. Hors isolats porteurs d’une carbapénèmase ou d’une ESAC, la modification du gène de la porine entrainait une résistance à l’imipénème, à l’exception d’un isolat ayant une CMI à 4 mg/L, malgré l’insertion d’une IS dans oprD_2. Par contre 15 des 20 isolats présentant une ESAC étaient sensibles à forte posologie à l’imipénème en lien avec une diminution de l’affinité de la céphalosporinase pour l’imipénème, restaurant la sensibilité de la bactérie pour cet antibiotique.
Conclusion Ce travail nous a permis d’évaluer l’intérêt de l’outil PorinPredict pour typer le gène oprD. Cela nous a aidé à caractériser la nature et la fréquence des modifications responsables de la résistance à l’imipénème, avec une prédominance de l’insertion d’IS dans oprD_2.
Mots cles Résistance à l’imipénème, OprD, Pseudomonas aeruginosa, WGS, IS
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p 119 diagnostic moleculaire des infections digestives bacteriennes sur cobas 5800 titre session pa 08 multiplexage et diagnostic microbiologique auteurs ngo c 1 lemarie j 1 lavollay m 1 compain f 1 etablissement 1 institut mutualiste montsouris paris france presentateur compain fabrice |
P-119 - DIAGNOSTIC MOLECULAIRE DES INFECTIONS DIGESTIVES BACTERIENNES SUR COBAS® 5800
Titre session : PA-08 Multiplexage et diagnostic microbiologique
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Auteurs : Ngo C. (1), Lemarie J. (1), Lavollay M. (1), Compain F. (1)
Présentateur : Compain Fabrice
Etablissement : (1) Institut Mutualiste Montsouris, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction La détection des bactéries entéropathogènes communes (Salmonella, Shigella, Campylobacter, Yersinia) par les méthodes bactériologiques standards est fastidieuse et peut parfois conduire à un rendu tardif des résultats. L’approche moléculaire est susceptible de pallier à ces inconvénients.
Materiels Sur l’ensemble des selles reçues au laboratoire pour coproculture standard (examen direct+culture sur milieux sélectifs), le panel PCR UC-TIB-Gastro-BAC (Salmonella /Yersinia enterocolitica-pseudotuberculosis/ Campylobacter / Shigella) était systématiquement réalisé en parallèle sur l’automate Cobas®5800 (Roche), après mise en suspension d’environ 1mL de selle en milieu Cobas® PCR Media. En cas de discordance, une 2ème méthode de biologie moléculaire (BM) et un recueil des informations cliniques pouvaient être réalisés.
Resultats Entre juillet et aout 2024, 122 coprocultures ont été réalisées. En culture standard, 1 Shigella sonnei et 4 Campylobacter jejuni ont été retrouvés, contre 5 Shigella spp/EIEC et 11 Campylobacter spp en BM. Toutes les selles positives en culture étaient positives en PCR.Parmi les résultats discordants (BM positive et culture négative) pour Shigella spp/EIEC et Campylobacter spp, respectivement 2/4 et 3/7 ont été confirmés par une autre méthode de BM. Les discordants restants (2/4 Shigella spp/EIEC et 4/7 Campylobacter spp) présentaient une faible quantité d’ADN initiale (CT>35), un résultat non reproductible (PCR négative lors d’un deuxième passage) et un contexte clinique peu évocateur de diarrhée aigue bactérienne.
Conclusion Cette étude confirme la bonne sensibilité du panel Cobas® UC-TIB-Gastro-BAC pour la détection des entéropathogènes communs. Sa facilité d’utilisation et la rapidité de rendu de résultats en font un test fiable pour le diagnostic en routine de ces infections. La pertinence clinique des résultats faiblement positifs (CT entre 35 et 40) reste à définir pour fixer un seuil d’interprétation.
Mots cles Salmonelle, Shigelle, Campylobacter, Cobas, selles
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p 120 diagnostic des diarrhees infectieuses aigues comparaison bdmax versus qiastat dx titre session pa 08 multiplexage et diagnostic microbiologique auteurs deleume m 1 cousin l 1 ribier q 1 pelletier rimbert t 1 bride s 1 roussel gaillard t 1 2 souche a 1 2 vandenesch f 1 2 laurent f 1 2 bouchiat c 1 2 salord h 1 2 dauwalder o 1 2 etablissement 1 hospices civils de lyon plateau de microbiologie moleculaire institut des agents infectieux centre de biologie et pathologie nord lyon france 2 hospices civils de lyon plateau de microbiologie 24 24 institut des agents infectieux centre de biologie et pathologie nord lyon france presentateur cousin leo |
P-120 - Diagnostic des diarrhées infectieuses aiguës : comparaison BDMAX® versus QIAstat-Dx®
Titre session : PA-08 Multiplexage et diagnostic microbiologique
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Auteurs : Deleume* M. (1), Cousin* L. (1), Ribier Q. (1), Pelletier-Rimbert T. (1), Bride S. (1), Roussel Gaillard T. (1,2), Souche A. (1,2), Vandenesch F. (1,2), Laurent F. (1,2), Bouchiat C. (1,2), Salord H. (1,2), Dauwalder O. (1,2)
Présentateur : Cousin* Léo
Etablissement : (1) Hospices Civils de Lyon - Plateau de Microbiologie Moléculaire - Institut des Agents Infectieux - Centre de Biologie et Pathologie Nord, Lyon, FRANCE; (2) Hospices Civils de Lyon - Plateau de Microbiologie 24/24 - Institut des Agents Infectieux - Centre de Biologie et Pathologie Nord, Lyon, FRANCE
Objectif - IntroductionLes gastro-entérites (GEA) infectieuses peuvent avoir une étiologie bactérienne, virale et/ou parasitaire sans que les signes cliniques permettent un diagnostic de certitude.
Aux Hospices Civils de Lyon (HCL), le diagnostic des GEA et la détection de Clostridium difficile (CD) sont réalisés à l’aide des 3 panels EBP, EVP et CD sur le système BD MAXTM (BD) au choix des cliniciens pouvant induire un risque de sous-diagnostic. Centralisés au sein de l’Institut des Agents Infectieux (IAI) pour l’ensemble des HCL, le délai moyen de résultats (TTR) est proche de 10-12h bien que réalisé 24h/24 grevant toute valeur médicale pour le patient des services d’urgences. Ce travail a pour but de comparer les apports médicaux et organisationnels d’une PCR syndromique QIAstat-Dx (QIAGEN, QS) par rapport à BD. MaterielsLe test GI sur QS détectant 2 cibles bactériennes et 4 cibles parasitaires supplémentaires a été réalisé sur une collection de 163 selles (44% de positifs) sur lesquelles au moins 1 panel BD avait été prescrit. En cas de discordance, une nouvelle analyse a été effectuée sur l’analyseur pris en défaut. Le TTR est calculé sur la différence entre l’heure d’enregistrement et l’heure de validation des résultats dans le système informatique du laboratoire (GLIMS). ResultatsAvec 5 tests invalides (3%), le QS a permis la détection de 26 cibles infectieuses non recherchées par la prescription initiale sur 19 (11%) prélèvements différents : 2 CD, 1 Campylobacter spp, 7 EAEC, 11 EPEC, 2 Cryptosporidium spp et 3 Giardia spp. Par rapport à BD, 15 discordances ont été détectées avec QS (Tableau 1). Sur 30 échantillons (i.e. volumétrie moyenne journalière à l’IAI), le test QS a permis de gagner 2 heures 18 (+/-43) min sur le TTR par rapport au BD dans notre organisation (Tableau 2). ConclusionComparé à la combinaison de 1 à 3 panels du BD, le test syndromique QS montre des performances supérieures à iso-cibles et permet la détection d’étiologies supplémentaires à la GEA. Bien qu’unitaire, il est également plus praticable (facilité d'utilisation, interprétation automatisée des courbes) et efficient permettant un gain d’au moins 2h sur le TTR se rapprochant de la durée moyenne de séjour aux urgences (8-10h). Mots clesPCR multiplex, GEA, microbiologie 24/24, Qia-Stat, BDMax, Selles
*co-premiers auteurs |
p 121 biofirefilmarraypneumonia panel plus interet dans le diagnostic des infections respiratoires basses titre session pa 08 multiplexage et diagnostic microbiologique auteurs gargouri o 1 bouchaala k 2 bahloul m 2 ben hmida c 2 mnif b 1 etablissement 1 laboratoire de microbiologie chu habib bourguiba sfax tunisie 2 service de reanimation medicale sfax tunisie presentateur gargouri olfa |
P-121 - BioFireFilmArrayPneumonia Panel plus®:intérêt dans le diagnostic des infections respiratoires basses
Titre session : PA-08 Multiplexage et diagnostic microbiologique
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Auteurs : Gargouri O. (1), Bouchaala K. (2), Bahloul M. (2), Ben Hmida C. (2), Mnif B. (1)
Présentateur : Gargouri Olfa
Etablissement : (1) Laboratoire de microbiologie CHU Habib Bourguiba , Sfax, TUNISIE; (2) service de réanimation médicale, Sfax, TUNISIE
Objectif - Introduction La prise en charge des infections respiratoires basses (IRB) en milieu de réanimation est difficile et compliquée par la diversité des pathogènes. Le pronostic dépend étroitement de la rapidité de la mise en place d’une antibiothérapie adaptée.Evaluer l’apport du Panel BioFire® FilmArray® Pneumonia Panel plus (BPPP) (Biomérieux) détectant 27 agents pathogènes impliqués dans les IRB et 7 marqueurs de résistance aux antibiotiques en une heure environ avec un résultat semi-quantitatif pour les 15 bactéries, dans la prise en charge des IRB en comparaison à la culture conventionnelle
Materiels Etude rétrospective incluant 44 patients hospitalisés au service de réanimation et ayant bénéficié du panel PBPP conjointement à la culture conventionnelle. L’étude de la sensibilité aux antibiotiques a été réalisée selon les normes du CA/SFM
Resultats 44 patients ont fait l’objet de cette étude avec un Sex-ratio H/F= 1,8. Les critères d’inclusion étaient la pneumopathie hypoxémiante dès l’admission ou l’aggravation de la fonction respiratoire malgré une antibiothérapie à large spectre. Le BPPP était négatif pour 20%. Pour les 35 autres cas, le panel a permis de détecter 77 bactéries, 17 virus et 44 gènes de résistance. Les bactéries les plus détectées étaient A.baumannii (16) suivis de P.aeruginosa (11), K. pneumoniae (11) et S.aureus (11). Le virus le plus détecté était Human Rhinovirus/Enterovirus. Le résultat fourni par le BPPP a permis une adaptation précoce de l’antibiothérapie dans plus de 50% des cas. En comparaison à la culture standard, le BPPP a permis de détecter 77 bactéries contre 26 détectées par la culture dénotant de son intérêt dans le diagnostic des IRB décapitées. Deux bactéries ont été détectées uniquement par la culture: Burkholderia cepacia et Achromobacter xylosoxidans qui ne sont pas incluses dans le BPPP. Le seuil de détection des bactéries était concordant dans 75%. La concordance entre les gènes de résistance et la résistance phénotypique était de 76%
Conclusion Le BPPP est un outil précieux dans la détection des pathogènes respiratoires permettant un diagnostic non seulement rapide mais aussi étiologique des IRB décapitées avec une détection conjointe des agents pathogènes viraux et bactériens. Malgré son coût élevé, son utilisation s’avère pleinement justifiée dans la prise en charge des IRB sévères
Mots cles Panel BioFire®FilmArray®Pneumonia Panel plus,culture conventionnelle
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p 122 diagnostic rapide de la colonisation pulmonaire a ureaplasma chez le nouveau ne par pcr avec lautomate flashdx titre session pa 08 multiplexage et diagnostic microbiologique auteurs bidet p 1 baron a 1 frerot a 1 cointe a 1 biran v 1 bonacorsi s 1 etablissement 1 hopital robert debre aphp paris france presentateur bonacorsi stephane |
P-122 - Diagnostic rapide de la colonisation pulmonaire à Ureaplasma chez le nouveau-né par PCR avec l’automate FlashDX.
Titre session : PA-08 Multiplexage et diagnostic microbiologique
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Auteurs : Bidet P. (1), Baron A. (1), Frerot A. (1), Cointe A. (1), Biran V. (1), Bonacorsi S. (1)
Présentateur : Bonacorsi Stéphane
Etablissement : (1) Hôpital Robert Debré, APHP, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction La colonisation pulmonaire des nouveau-nés prématurés par des mycoplasmes du genre Ureaplasma a été associée à un risque majoré de développer une dysplasie broncho-pulmonaire. Les méthodes de détection actuellement utilisées sur secrétions trachéales reposent sur la culture qui présente certains désavantages : rendu de résultat retardé, spécificité médiocre ou difficulté de lecture. Le but de cette étude était de comparer un automate de PCR rapide aux résultats de la culture.
Materiels 33 prélèvements d’aspirations trachéales chez des enfants âgés de 0 à 89 jours (médiane 9 jours) hospitalisés en réanimation néonatale à l’hôpital Robert-Debré entre 2021 et 2024 ont été analysés en culture sur milieu solide (A7) et milieu liquide (Galerie Mycoplasma DUO, Bio-Rad) ainsi que par PCR rapide avec le kit sSPRT™ STI Panel sur l’automate FlashDx pour la détection de mycoplasmes urogénitaux (Ureaplasma et Mycoplasma hominis). Les prélèvements avaient été mélangés par le service avec du milieu de transport pour recherche de mycoplasmes (Milieu de suspension-transport, Bio-Rad) avant analyse sauf pour 3 prélèvements.
Resultats Sur les 33 prélèvements, 14 étaient positifs en PCR Ureaplasma dont 3 également positifs en PCR M. hominis. La PCR était valide sur les prélèvements prétraités (addition de milieu de transport) ou sans additif (2 PCR négatives et une PCR positive) ou sur UTM.
Les 14 positifs en PCR Ureaplasma, étaient tous positifs en culture.
Sur les 3 également positifs en PCR M. hominis la culture ne retrouvait M. hominis que dans 2 cas.
Sur les 19 négatifs en PCR, la culture était négative dans 12 cas et contaminée (ininterprétable) dans 7 cas.
Le résultat était obtenu en 54 minutes par PCR et en 48-72 h par la culture.
Conclusion La PCR FlashDx STI, sur aspiration trachéale pure ou additionnée de milieu de transport, permet un diagnostic plus fiable que la culture (ininterprétable car contaminée dans 21% des cas), en <1h, de colonisation respiratoire par Ureaplasma. Les désavantages sont le prix (~30€ le test) et l’absence de marquage IVD. Le traitement par azithromycine en cas de colonisation par Ureaplasma des voies respiratoires pourrait être remis en cause. L’intérêt du diagnostic reste à discuter si d’autres thérapeutiques s’avéraient utiles pour limiter le développement d’une dysplasie broncho-pulmonaire.
Mots cles Ureaplasma, PCR automatisée, nouveau-né, dysplasie bronchopulmonaire
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p 123 evaluation du kit gi bacterial plus elite mgb en routine titre session pa 08 multiplexage et diagnostic microbiologique auteurs darles c 1 otto m 1 menier l 1 valero e 1 l hermitte e 1 saline c 1 belgrioui a 1 kermorvant j 1 mirabel l 1 janvier f 1 etablissement 1 hopital national d instruction des armees sainte anne toulon france presentateur janvier frederic |
P-123 - Evaluation du kit GI Bacterial PLUS ELITe MGB® en routine
Titre session : PA-08 Multiplexage et diagnostic microbiologique
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Auteurs : Darles C. (1), Otto M. (1), Menier L. (1), Valero E. (1), L'hermitte E. (1), Saliné C. (1), Belgrioui A. (1), Kermorvant J. (1), Mirabel L. (1), Janvier F. (1)
Présentateur : Janvier Frédéric
Etablissement : (1) Hôpital National d'Instruction des Armées Sainte-Anne, Toulon, FRANCE
Objectif - Introduction La coproculture peut représenter un défi technique pour les laboratoires. Certaines techniques PCR permettent une recherche spécifique plus rapide que la coproculture. L’objectif de cette étude est d’évaluer en routine la PCR GI Bacterial PLUS ELITe MGB® Kit, Elitech® (PCR GI).
Materiels Etude prospective de mai à juin 2023 avec inclusion de toutes les coprocultures.
Réalisation de la PCR GI à partir de selles en milieu fecal Swab (Copan®) en plus de la méthode de routine qui repose sur la culture sur milieux Hektoen (Biomérieux®), Campylobater (Biomérieux®), Yersinia CIN (Biomérieux®), enrichissement sur sélénite (Biomérieux®) et milieu ChromID Salmonella (Biomérieux®).
Les selles avec recherche spécifique de C. difficile n’ont pas été incluses dans l’étude.
Analyse des résultats par agent bactérien et calcul des performances de la PCR.
Resultats Cent trente neuf coprocultures ont été réalisées.
Trente et une PCR étaient positives avec 12 C. difficile, 11 Campylobacter, 4 Salmonella, 2 Shigella et 2 Yersinia. La culture a permis d’identifier 4 Salmonella, 2 Shigella et 1 Yersinia.
La 2ème Yersinia identifiée par PCR a été retenue comme un faux positif. Uniquement cinq Campylobacter ont été identifiés en culture.
L’étude des 12 selles positives à C. difficile en PCR a permis de confirmer 4 selles comme positives avec GDH et toxine A/B +, 7 selles comme douteuses initialement GDH+/toxines - mais positives en PCR Xpert® C. difficile et 1 selle négative en GDH/toxines/PCR Xpert® C. difficile considérée comme un faux positif de la PCR GI.
Enfin, 1 Plesiomonas shigelloides a été identifié en culture puis par PCR spécifique. La sensibilité, spécificité, VPN, VPP et le coefficient Kappa de la PCR GI, en excluant les C. difficile non recherchés initialement (n=127) sont respectivement de 95,8%, 93,2%, 77,7%, 98,9% et 0,88.
Conclusion Les données de cette étude permettent de conclure aux bonnes performances globales de la PCR GI avec une performance équivalente à la culture pour les Salmonelles, Shigelles, Yersinia et une performance supérieure à la culture pour les Campylobacter.
La PCR GI a permis de détecter 12 C. difficile alors qu’aucune recherche spécifique n’avait été prescrite. En terme de performance pour C. difficile, la PCR GI est équivalente à la stratégie classique avec cependant un faux positif.
Mots cles Coproculture
GI Bacterial PLUS ELITe MGB® Kit
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p 124 detection des bacteries enteropathogenes par qpcr multiplex interet du ct titre session pa 08 multiplexage et diagnostic microbiologique auteurs robert d 1 chevalier a 1 lesthelle s 1 revers m 1 zaffreya s 1 etablissement 1 cerballiance aquitaine nord le haillan france presentateur chevalier alicia |
P-124 - Détection des bactéries entéropathogènes par qPCR multiplex : intérêt du Ct
Titre session : PA-08 Multiplexage et diagnostic microbiologique
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Auteurs : Robert D. (1), Chevalier A. (1), Lesthelle S. (1), Revers M. (1), Zaffreya S. (1)
Présentateur : Chevalier Alicia
Etablissement : (1) CERBALLIANCE AQUITAINE NORD , Le Haillan, FRANCE
Objectif - IntroductionFaire une revue des valeurs de Ct en cas de détection moléculaire des bactéries entéropathogènes : Campylobacter (Cam), Salmonella spp. (Sal), Shigella/EIEC (Shi), Yersinia enterocolitica (Yer), Vibrio spp. (Vib) et Aeromonas (Aer).
Etudier la rélation potentielle entre la valeur du Ct et l'âge pour chaque cible détectée.
Evaluer l’association entre la valeur de Ct et le résultat de la culture orientée en cas de positivité des cibles Sal, Shi, Yer et Vib. Le laboratoire n'ensemence pas les échantillons en cas de détection des cibles Cam et Aer (prestation de conseils). MaterielsEtude rétrospective entre le 01/07/ 2020 et le 30/06/2024 des données de la qPCR multiplex (réactif Allplex GI-Bacteria(I) Assay) et des résultats (négatif/positif) de la culture orientée en cas de détection d’une des cibles suivantes : Salmonella spp. (Sal), Shigella/EIEC (Shi), Yersinia enterocolitica (Yer) et Vibrio spp. (Vib). Resultats81727 tests réalisés : 8,8% de positifs avec au moins 1 cible détectée (n=9727).
Une seule cible détectée dans 96 % dans cas : Cam (64.4%), Aer (16,7%), Sal (7,4%), Shi (7,7), Yer (4.2%) et Vib (1,2%). La valeur de Ct moyenne se situe entre 30 et 35 sauf pour Vib (29,61) et Aeromonas (39,27) (Fig. 1)
La valeur du Ct tend à augmenter avec l’âge pour les cibles Cam et Yer et a diminué pour la cible Sal. L'âge est sans influence pour les autres cibles (Fig. 2).
En cas de culture orientée positive, la valeur moyenne du Ct est significativement plus basse qu’en cas de culture négative (4 à 10 Ct selon la cible) mais aucune valeur seuil ne permet de prédire un résultat de culture négatif sauf la cible Shi : Ct ≥ 37 (Fig. 3). ConclusionLa valeur moyenne du Ct tend à augmenter avec l’âge pour les cibles Cam et Yer et a dimuné pour la cible Sal alors qu'elle reste globalement stable pour les autres cibles, quel que soit la tranche d'âge considérée.
La valeur du Ct ne permet pas de prédire le résultat de la culture sauf pour la cible Shi : la culture est toujours négative en cas de Ct supérieur ou égal à 37.
Mots clesqPCR multiplex – Bactéries entéropathogènes - Culture
Figure 1. Détection d'une cible unique : répartition des valeurs de Ct (valeur moyenne ± écart-type)
Figure 2. Répartition des valeurs de Ct selon l'âge en fonction de la cible
Figure 3. Répartition des valeurs de Ct selon le résultat de la culture (positif/négatif) en fonction de la cible
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p 125 evaluation des performances du kit biosynex ampliquick fecal bacteriology dans le diagnostic des infections bacteriennes intestinales titre session pa 08 multiplexage et diagnostic microbiologique auteurs beaufils q 4 benejat l 1 ducournau a 1 aptel j 1 chevalier a 3 jauvain m 1 2 lehours p 1 2 etablissement 1 chu de bordeaux cnr des campylobacters et des helicobacters bordeaux france 2 univesite de bordeaux inserm umr 1312 bric bordeaux france 3 labm cerballiance le haillan france 4 chu de bordeaux laboratoire de bacteriologie bordeaux france presentateur beaufils quentin |
P-125 - Évaluation des performances du kit BIOSYNEX AMPLIQUICK® Fecal Bacteriology dans le diagnostic des infections bactériennes intestinales
Titre session : PA-08 Multiplexage et diagnostic microbiologique
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Auteurs : Beaufils Q. (4), Bénéjat L. (1), Ducournau A. (1), Aptel J. (1), Chevalier A. (3), Jauvain M. (1,2), Lehours P. (1,2)
Présentateur : Beaufils Quentin
Etablissement : (1) CHU de Bordeaux, CNR des Campylobacters et des Hélicobacters, Bordeaux, FRANCE; (2) Univesité de Bordeaux, Inserm, UMR 1312 BRIC, Bordeaux, FRANCE; (3) LABM Cerballiance, Le Haillan, FRANCE; (4) CHU de Bordeaux, Laboratoire de Bactériologie, Bordeaux, FRANCE
Objectif - Introduction Notre étude visait à évaluer les performances cliniques du kit AMPLIQUICK® Fecal Bacteriology du laboratoire Biosynex pour la détection des bactéries entéropathogènes dans les cas de diarrhées aiguës communautaires.
Materiels Dans cette étude, 194 échantillons de selles ont été inclus rétrospectivement et 207 prospectivement, portant ainsi le nombre total d’échantillons testés à 401. Parmi les 194 échantillons rétrospectifs, 181 provenaient du CHU de Bordeaux et 13 d’une précédente étude. Pour les 207 échantillons prospectifs, 143 provenaient de la routine du CHU de Bordeaux et 64 d’un laboratoire privé de la région bordelaise.
Tous ces échantillons avaient été analysés par PCR multiplex syndromique, utilisant soit le kit BDMax panel standard (Becton Dickinson) soit le kit Allplex GI-Bacteria(I) Assay (Seegene).
En cas de discordance des résultats obtenus par technique AMPLIQUICK® Fecal Bacteriology avec les résultats attendus, les échantillons ont été retestés à l'aide des kits Seegene Gastrointestinal panel 1 et 2 ou par des PCR ciblées.
Resultats Sur les 401 échantillons, 190 étaient attendus positifs à Campylobacter sp (C. jejuni ou C. coli), 48 à Salmonella spp, 39 à Shigella spp/EIEC, 21 à Yersinia enterocolitica, 30 à E. coli Stx-pos et 64 étaient attendus négatifs. Neuf autres échantillons étaient soit positifs à d’autres entéropathogènes (Pleisiomonas, Vibrio spp et C. difficile) soit positifs à 2 entéropathogènes.
Seules 4 discordances (3 échantillons) ont été répertoriées sur AMPLIQUICK® : 1 faux positif à ETEC, 1 faux négatif à EHEC et 1 à la fois faux positif Salmonella spp et faux négatif EHEC.
Globalement pour Campylobacter spp, Salmonella spp, Yersinia, C. difficile, Aeromonas spp, ECEH, EPEC, EAEC et Shigella spp, les sensibilités et les spécificités allaient de 99 à 100%. Les sensibilités et spécificités des C. difficile hypervirulent, toxine cholérique, Vibrio spp, ETEC et Pleisiomonas shigelloides non pas pu être calculées faute de cas positifs suffisants.
Conclusion Le kit BIOSYNEX AMPLIQUICK® Fecal Bacteriology permet en une seule PCR le criblage complet des principales bactéries des infections gastrointestinales avec une excellente performance clinique, ce qui en fait un outil fiable pour le diagnostic rapide des gastro-entérites bactériennes en pratique courante.
Mots cles Ampliquick - Selles –PCR syndromique- Entérophathogènes
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p 126 detection de kingella kingae dans les liquides articulaires par le kit biofire titre session pa 08 multiplexage et diagnostic microbiologique auteurs terracol l 1 baron a 1 mallet c 1 mallart e 1 caseris m 1 hamdani d 1 dorryhee a 1 felix c 1 canivez s 1 courroux c 1 bonacorsi s 1 bidet p 1 etablissement 1 hopital robert debre service de microbiologie nogent sur marne france presentateur bonacorsi stephane |
P-126 - Détection de Kingella kingae dans les liquides articulaires par le Kit BioFire®
Titre session : PA-08 Multiplexage et diagnostic microbiologique
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Auteurs : Terracol L. (1), Baron A. (1), Mallet C. (1), Mallart E. (1), Caseris M. (1), Hamdani D. (1), Dorryhee A. (1), Felix C. (1), Canivez S. (1), Courroux C. (1), Bonacorsi S. (1), Bidet P. (1)
Présentateur : Bonacorsi Stéphane
Etablissement : (1) Hopital Robert-Debre, Service de Microbiologie, Nogent Sur Marne, FRANCE
Objectif - Introduction K. kingae (Kk) est la première espèce bactérienne responsable d’arthrite septique (AS) chez l’enfant entre 4 mois et 3 ans. La culture du liquide articulaire (LA) présente un faible rendement (10-20%) et la méthode diagnostique recommandée est la PCR. Les AS à Kk ont une évolution rapidement favorable sous amoxicilline. Un diagnostic rapide permet d’adapter l’antibiothérapie et de raccourcir éventuellement la durée de l’antibiothérapie et de l’hospitalisation. En cas de PCR négative, l’antibiothérapie probabiliste pourra être stopper rapidement sous certaines conditions.
Objectif: Evaluer les performances du kit Biofire joint infection panel de Biomérieux sur la détection de Kk dans les LA de l’enfant.
Materiels
les LA d’enfants suspects d’AS à l’hôpital Robert Debré et stériles ont été testés prospectivement en parallèle avec le kit Biofire et la PCR du LBMR. Le kit Biofire détecte les principaux pathogènes responsables d’AS dont Kk en une seule étape de préparation d’une cassette en ~2 min et un résultat obtenu en ~1heure. La technique du LBMR comporte une extraction sur automate Qiagen EZ1 (DNA tissue kit) puis une amplification à l’aide du kit King-U de Progénie sur thermocycleur CFX96 de BIORAD. Des dilutions sériées d’échantillon et de suspension d’une souche ATCC ont également été testées.
Resultats 33 LA d’enfants de 7 mois à 5 ans ont été inclus du 09/2022 au 04/2024. 9 avaient une PCR LBMR négative et une PCR BioFire négative. 24/33 (68%) avaient une PCR LBMR positive mais 5/24 (21%) avaient une PCR BioFire négative. Ces 5 PCR BioFire faussement négatives avaient des CT élevés en PCR LBMR (CT>33). La réalisation des PCR sur des dilutions sériées d’échantillon ou de solution de souche de Kk ATCC a confirmé la moindre sensibilité du Kit BioFire® par rapport à la PCR LBMR lorsque le CT est >33.
Conclusion En cas de test positif, le Kit BioFire® permet un diagnostic spécifique rapide des d’AS à Kk conduisant à une adaptation de l’antibiothérapie précoce. Toutefois en raison d’une sensibilité imparfaite (79%), une PCR négative ne permet pas d’éliminer ce diagnostic. Une approche en 2 temps, par BioFire puis, en cas de résultat négatif, par PCR spécifique, serait une option mais pourrait être limitée par le volume de liquide articulaire disponible et le surcoût.
Mots cles arthrite septique, pédiatrie, Kingella kingae, PCR
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p 127 pcr multiplex sur selles apport diagnostique et analyse des discordances titre session pa 08 multiplexage et diagnostic microbiologique auteurs bergon l 1 burel s 1 sottil p 1 tchamwa bamini g 1 foissac m 1 etablissement 1 ch castres mazamet castres france presentateur foissac maud |
P-127 - PCR multiplex sur selles : apport diagnostique et analyse des discordances
Titre session : PA-08 Multiplexage et diagnostic microbiologique
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Auteurs : Bergon L. (1), Burel S. (1), Sottil P. (1), Tchamwa Bamini G. (1), Foissac M. (1)
Présentateur : Foissac Maud
Etablissement : (1) CH Castres-Mazamet, Castres, FRANCE
Objectif - IntroductionSuite à la mise en place au laboratoire d’une PCR multiplex (PCRm) ciblant les bactéries entéropathogènes courantes nous avons étudié son apport diagnostique et les facteurs influençant la discordance entre les résultats de la PCRm et ceux de la coproculture conventionnelle. MaterielsEtude prospective monocentrique incluant les échantillons de selles analysés pour coproculture dans notre CH, sur 14 mois.
Une PCRm (panels enteric et extended bacterial, BDMAX™) était réalisée en 1 ère intention (en journée, 5 j/7) suivie d’une mise en culture sur milieu spécifique en cas de PCR+ afin de préciser l’espèce, le sérotype et l’antibiogramme.
Pour chaque selle positive en PCR nous avons étudié la concordance PCR/culture, les valeurs de cycle seuil (C t), le délai entre prélèvement et ensemencement et la prise d’antibiotique (ATB) avant le prélèvement. ResultatsEn 14 mois 1471 selles furent techniquées dont 159 positives en PCR pour ≥1 bactérie pathogène potentielle (moyenne de rendu du résultat : 1,02 j). Ont ainsi été identifiés 85 Campylobacter (5,8%), 26 Salmonella (1,8%), 23 E. coli shigatox+ (EHEC) (1,6%), 13 Yersinia (0.9%), 9 ETEC, 4 Vibrio et 3 Shigella, soit au final 36 germes difficilement/non cultivables (EHEC, ETEC, Vibrio) détectés en PCRm.
Parmi les 4 principaux pathogènes cultivables les résultats étaient discordants (PCR+/culture-) dans 42/127 cas ( 33,1%). Les facteurs associés à une culture négative malgré une PCR+ étaient une plus faible charge bactérienne dans les selles et une prise d'ATB préalable, tandis que le délai d’ensemencement ne différait pas significativement entre ces groupes (Tab.1).
Parmi les diarrhées à Campylobacter les 2 mêmes facteurs de discordance ont été retrouvés. Idem pour les Salmonelloses, bien que l’étude manque de puissance pour le facteur "antibiothérapie préalable" (Tab.2). ConclusionEtant plus sensible que la culture sur milieux sélectifs la PCRm offre une plus-value diagnostique réelle (42 bactéries supplémentaires identifiées malgré une culture négative). Les principaux facteurs de discordance étaient en effet une plus faible quantité bactérienne et une prise d’ATB préalable.
?Etonnamment ici le délai d’ensemencement semblait peu influer sur le résultat de la culture.
Enfin, selon notre organisation interne, la PCRm raccourcit le rendu des résultats de 24h et permet de réduire grandement le nombre de géloses ensemencées. Mots clesPCR multiplex
coproculture
diarrhée
Tableau 1 : Concordance des résultats parmi les infections dues aux 4 pathogènes les plus facilement cultivables (Campylobacter, Salmonella, Shigella, Yersinia).
Tableau 2 : Concordance des résultats parmi les infections dues aux 2 germes les plus fréquemment retrouvés : Campylobacter spp. et Salmonella spp. |
p 128 pcr multiplex respiratoire en reanimation analyse a 15 mois titre session pa 08 multiplexage et diagnostic microbiologique auteurs foissac m 1 bergon l 1 etablissement 1 ch castres mazamet castres france presentateur foissac maud |
P-128 - PCR multiplex respiratoire en réanimation : analyse à 15 mois
Titre session : PA-08 Multiplexage et diagnostic microbiologique
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Auteurs : Foissac M. (1), Bergon L. (1)
Présentateur : Foissac Maud
Etablissement : (1) CH Castres-Mazamet, Castres, FRANCE
Objectif - IntroductionAprès 15 mois d’utilisation en Réanimation d’une PCR multiplex respiratoire basse (Panel Pneumoniae Plus FilmArray®, BioMérieux) l’objectif était d’étudier la concordance "culture bactérienne/PCR" et l'impact de celle-ci sur l’antibiothérapie (ATBth). MaterielsEtude monocentrique observationnelle menée du 01.10.21 au 31.12.22 incluant tous les patients de Réanimation de notre CH ayant eu 1 PCR multiplex respiratoire basse pour probable pneumopathie (PNP). Un duo microbiologiste/infectiologue a ensuite étudié la concordance stricte culture/PCR (2 tests – ou 2 tests + aux mêmes bactéries au seuil de 10 4 copies/ml en PCR) et l’impact de la PCR sur l’ATBth. Resultats86 patients ont été inclus (âge médian 70 ans), et 100 PCR réalisées sur 45 ECBC, 27 aspirations bronchiques, 23 LBA et 5 prélèvements indéterminés. On notait 7 PAVM et une mortalité à J28 de 26,7% (20/75).
Sur l'ensemble des patients la concordance stricte culture/PCR était de 53.8% (50/93).
Parmi les PNP documentées la concordance stricte était de seulement 12/55 ( 21,8%), les cultures étant souvent négativées par l’ATBth préalable.
Malgré l’apport de la PCR on note 8 cas discordants/55 ( 14,5%) avec culture+/PCR- : 4 PCR négatives à cause de germes non inclus dans le panel (dont S. maltophilia) et 4 faux négatifs de la PCR ( K. aerogenes, K. oxytoca, Pneumocoque présents dans le panel mais isolés uniquement en culture). Par ailleurs cette PCR a détecté les 2 SARM isolés en culture mais pas la seule BLSE de l'étude.
Parmi les PNP documentées la PCR a impacté précocement l'ATBth dans 21/53 cas ( 39,6%, tab.1).
Parmi les 31 cas où la PCR semblait permettre la désescalade précoce de la ß-lactamine (ßL) elle n'a été faite que 3 fois. Sur ces 31 PNP il y a eu 7 échecs de traitement (7/28, 25%), dont 6 survenus malgré la poursuite de la βL large spectre.
Parmi les PNP non documentées (avec 2 tests -) la négativité de la PCR a eu un impact rapide sur l'ATBth dans 9/37 cas ( 24,3%) et 9 échecs de traitement sont survenus, sans association significative avec la réduction du spectre de la ßL ou son arrêt. ConclusionLa PCR multiplex a permis l'escalade rapide de l'ATBth dans ≈20% des PNP documentées lorsque l’ATB initial était inadapté.
A l'inverse la désescalade des ATB grâce à la PCR a été rare, et la question "comment désescalader malgré les trous dans le panel de la PCR ?" demeure, surtout pour de tels patients. Mots clesPCR multiplex
Pneumonie
Réanimation
Tableau 1 : Impact du résultat de la PCR multiplex respiratoire sur l’antibiothérapie, selon que la pneumopathie soit documentée ou non.
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p 129 evaluation prospective des performances du panel liquidarray gastrointestinal titre session pa 08 multiplexage et diagnostic microbiologique auteurs courboules c 1 sivadon tardy v 1 moreau f 1 noussair l 2 gault e 1 rottman m 2 roux a 1 etablissement 1 service de microbiologie hopital ambroise pare boulogne billancourt france 2 service de microbiologie hopital raymond poincare garches france presentateur roux anne laure |
P-129 - Evaluation prospective des performances du panel LiquidArray® Gastrointestinal
Titre session : PA-08 Multiplexage et diagnostic microbiologique
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Auteurs : Courboulès C. (1), Sivadon-Tardy V. (1), Moreau F. (1), Noussair L. (2), Gault E. (1), Rottman M. (2), Roux A. (1)
Présentateur : Roux Anne-Laure
Etablissement : (1) Service de Microbiologie - Hôpital Ambroise Paré, Boulogne Billancourt, FRANCE; (2) Service de Microbiologie - Hôpital Raymond Poincaré, Garches, FRANCE
Objectif - Introduction Les laboratoires de Microbiologie ont de plus en plus souvent recours au diagnostic syndromique par PCR multiplex pour les infections gastrointestinales pour un gain de temps et de sensibilité. Notre objectif dans cette étude était d'évaluer les performances du panel LiquidArray® Gastrointestinal (LA GI) Bruker pour la détection de micro-organismes (bactéries, virus et parasites) entéro-pathogènes dans le cadre de diarrhées aiguës infectieuses.
Materiels 209 selles issues des services de Microbiologie de l’Hôpital Ambroise Paré et de l’Hôpital Raymond Poincaré ont été testées de façon prospective dans cette étude. Le protocole d’étude a été adapté à l’utilisation des Fecalswab® pour le recueil des selles. Une première étape d’extraction sur l’automate GenoXtract® Bruker avec le kit GXT NA extraction kit était nécessaire. Les résultats ont été comparés aux résultats obtenus avec le test BioFire® FA Gastrointestinal et aux résultats de culture pour les bactéries entéro-pathogènes (Salmonella sp., Campylobacter sp., Shigella sp., et Yersinia sp.).
Resultats Les sensibilité et spécificité du LA GI comparativement au test BioFire® étaient de 78.01% et de 99,41% respectivement. En excluant les résultats positifs pour les EPEC (Escherichia coli entéropathogène, résultat non rendu dans nos laboratoires), les sensibilité et spécificité étaient alors de 81,48% et de 99,4% respectivement. 5 des résultats faussement négatifs rapportés pour le panel LA GI étaient probablement des faux positifs du test BioFire® avec des Ct élevés et des résultats négatifs en culture (2 Salmonella sp et 3 Yersinia sp.).
Si l’on s’intéresse aux résultats des bactéries entéropathogènes (Salmonella sp., Campylobacter sp., Shigella sp., et Yersinia sp.) les sensibilité et spécificité étaient de 100% et de 89% respectivement.
Conclusion Les performances cliniques du panel LiquidArray® Gastrointestinal Bruker sont satisfaisantes. Il peut être utilisé comme un outil de routine dans le diagnostic rapide des diarrhées aiguës infectieuses. Cette étude met aussi en avant l’excès de sensibilité des méthodes de biologie moléculaire dans le diagnostic des diarrhées aiguës infectieuses et l’intérêt de confirmer ces résultats par la mise en culture pour la recherche des bactéries entéro-pathogènes.
Mots cles LiquidArray® Gastrointestinal - Selles – Entéro-pathogènes
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p 130 panther fusion open access automatisation des pcrs didentification et de serogroupage de neisseria meningitidis titre session pa 08 multiplexage et diagnostic microbiologique auteurs patry a 1 boineau d 1 ducher v 1 gadeaud e 1 dupont m 1 garnier f 1 etablissement 1 chu de limoges limoges france presentateur garnier fabien |
P-130 - Panther Fusion Open Access : automatisation des PCRs d’identification et de sérogroupage de Neisseria Meningitidis
Titre session : PA-08 Multiplexage et diagnostic microbiologique
Auteurs : Patry A. (1), Boineau D. (1), Ducher V. (1), Gadeaud E. (1), Dupont M. (1), Garnier F. (1)
Présentateur : Garnier Fabien
Etablissement : (1) CHU de Limoges, Limoges, FRANCE
Objectif - Introduction Les infections invasives à Neisseria meningitidis (IINM) sont des infections graves nécessitant une prise en charge rapide par injection d’une céphalosporine de troisième génération avant même la réalisation des prélèvements à visée diagnostique. De ce fait, l’isolement de la bactérie à partir des prélèvements est difficile. La spectrométrie de masse ne permet pas une identification fiable de NM ; seule une technique d’amplification génique permet l’identification du germe par l’intermédiaire de son ADN. Automatiser les PCRs d’identification et de sérogroupage de NM (à partir de souches et de LCR), sur l’automate Panther Fusion Open Access nous permettra de répondre rapidement à cette urgence diagnostique.
Materiels Pour l’identification, les amorces et sonde taqman déjà utilisées au laboratoire sur CFX96® ont été conservées. Pour les sérogroupes, des sondes ont été choisies pour être associées aux amorces des différents sérogroupes (B, C, W et Y) utilisant la chimie syber green au sein d’une seule PCR. Les différents sérogroupes ont été testés à partir d’une solution en NaCl à 0,5 Mac Farland. Les tests classiques de validation de méthode ont été réalisés (répétabilité, reproductibilité, contamination croisée, spécificité). Pour la limite de détection, des dilutions de 10-1 à 10-6 ont été utilisées. Du LCR a été spiké afin de tester l’absence d’interférence avec cette matrice.
Resultats Les variations de Ct pour la répétabilité et la fidélité intermédiaire étaient comprises entre 0,30 et 0,58, nettement inférieures à 1,66 (correspondant à une variation égale à 0,5 log), valeur limite acceptée. Les tests de contamination ont permis de montrer l’absence de contamination des échantillons négatifs par les échantillons positifs. La spécificité obtenue était de 100% pour la PCR d’identification et la PCR multiplex de sérogroupage. La limite de détection était de 10-5 pour la PCR d’identification et variait de 10-3 à 10-5 selon le sérogroupe pour la PCR multiplex. Les tests réalisés à partir de souches et de LCR ont montré des résultats équivalents.
Conclusion Cette méthode a été validée, permettant d’automatiser des PCRs d’identification et de sérogroupage du méningocoque sur souche et à partir de LCR en utilisant le Panther Fusion Open Access avec un résultat en environ 2h30.
Mots cles Neisseria meningitidis, Panther Fusion Open Access, identification, sérogroupe, PCR temps réel, PCR temps réel multiplex
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p 131 place des tests pcr rapides de detection de la resistance aux antituberculeux dans la prise en charge de la tuberculose titre session pa 08 multiplexage et diagnostic microbiologique auteurs christelle g 1 benet c 1 farhat s 1 bourgeois nicolaos n 1 doucet populaire f 1 etablissement 1 aphp universite paris sacly antoine beclere clamart france presentateur doucet populaire florence |
P-131 - Place des tests PCR rapides de détection de la résistance aux antituberculeux dans la prise en charge de la tuberculose
Titre session : PA-08 Multiplexage et diagnostic microbiologique
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Auteurs : Christelle G. (1), Benet C. (1), Farhat S. (1), Bourgeois-Nicolaos N. (1), Doucet-Populaire F. (1)
Présentateur : Doucet-Populaire Florence
Etablissement : (1) APHP Université Paris-Sacly/Antoine Beclere, Clamart, FRANCE
Objectif - Introduction Les résultats des tests de sensibilité phénotypique et génotypique conventionnels du fait du délai d'obtention ne sont pas toujours accessibles pour initier et adapter rapidement le traitement de la tuberculose maladie (TB). Les souches monorésistantes à l'isoniazide (INH) (5.7 % en France en 2023 (CNR)) sont associées à des risques d'échec thérapeutique et de rechute. Les effets secondaires des antituberculeux traditionnels conduisent parfois à l’utilisation de fluoroquinolones. Le nouveau test Xpert MTB/XDR® (XDR) (Cepheid) détecte notamment les principales mutations associées à la résistance à l’INH et aux fluoroquinolones en 90 minutes. Notre étude rétrospective multicentrique vise à évaluer l’impact de ce nouveau test PCR réflexe dans la prise en charge de la TB.
Materiels Notre laboratoire a intégré le test XDR dans son algorithme de diagnostic. Suite à un test Xpert MTB/RIF Ultra® positif (ULTRA) (sauf résultat traces), le test XDR est réalisé sur échantillon clinique ou culture positive. Un test de sensibilité phénotypique (DST) sur milieu MGIT est toujours réalisé en parallèle.
Resultats D’octobre 2022 à décembre 2023, nous avons inclus 100 patients (43 TB pulmonaires, 36 TB extra-pulmonaires et 21 formes mixtes). Le test XDR a pu être réalisé directement sur l’échantillon pour 50 patients. Pour la sensibilité à l’INH, nous avons observé 100% de concordance entre le test XDR et le DST phénotypique. Le test XDR a identifié des mutations associées à une résistance de bas niveau à l’INH dans 5 cas (4 TB pulmonaires et 1 TB ganglionnaire) et à une résistance de haut niveau dans 6 cas (2 TB pulmonaires, 4 TB ganglionnaires). 7 cas de mono-résistance à l’INH ont été mis en évidence. Quatre souches MDR ont été détectées dont 2 à partir du prélèvement (3 TB pulmonaires, 1 TB ganglionnaire). Un cas de résistance isolée aux fluoroquinolones a été détectée à partir du prélèvement. Les résultats de ce test XDR ont permis une modification documentée précoce (dans les 72h post prélèvement) du traitement chez 1/3 des patients.
Conclusion Notre nouvel algorithme, combinant le test XDR après un test ULTRA positif, permet d’initier un traitement adéquat en moyenne un mois avant les résultats du DST conventionnel. Il permet d’ adapter précocemment le traitement. Cependant, la complémentarité des DST génotypiques et phénotypiques reste indispensable.
Mots cles Tuberculose, Isoniazide, PCR, multi-résistance
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p 132 evaluation du filmarray bcid2 dans le diagnostic des infections de la peau et des tissus mous titre session pa 08 multiplexage et diagnostic microbiologique auteurs menier l 1 janvier f 1 etablissement 1 hopital national d instruction des armees sainte anne toulon france presentateur janvier frederic |
P-132 - Evaluation du FilmArray BCID2® dans le diagnostic des infections de la peau et des tissus mous
Titre session : PA-08 Multiplexage et diagnostic microbiologique
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Auteurs : Menier L. (1), Janvier F. (1)
Présentateur : Janvier Frédéric
Etablissement : (1) Hôpital National d'Instruction des Armées Sainte-Anne, Toulon, FRANCE
Objectif - IntroductionLes infections de la peau et des tissus mous (IPTM) représentent plus de 50% des infections retrouvées chez les militaires blessés lors des conflits armés. La technique diagnostique de référence est la culture, mais celle-ci est difficile à déployer en opérations. Le panel PCR FilmArray Blood Culture Identification 2® (BCID2®) dédié aux hémocultures montre des performances satisfaisantes sur d’autres matrices (LCR, liquides de ponctions). L'objectif de notre étude est d'évaluer la faisabilité et la performance de ce panel dans le diagnostic des IPTM. MaterielsSoixante prélèvements positifs de patients pris en charge au sein de l’HNIA Sainte-Anne entre janvier et août 2024 pour une IPTM (figure 1).
Comparaison des résultats de la PCR à la culture (C) avec PCR=C, PCR<C et PCR>C puis analyse par type de prélèvements et d’infections.
Calcul de 2 sensibilités, une « sensibilité globale » (SG) prenant en compte une concordance parfaite entre les résultats PCR et C, une « sensibilité adaptée » (SA) lorsque la PCR a identifié au moins une des bactéries retrouvées en C. ResultatsNous avons isolé 196 bactéries en culture (183 incluses dans le panel BCID2®) et détecté 112 (61,2%) en PCR. Le délai de rendu de la PCR était inférieur à 2h.
Les SG et SA pour les 60 prélèvements étaient de 48% et 73%.
Pour les biopsies, les résultats PCR et C étaient identiques dans 21% des cas, PCR<C dans 70% des cas et PCR>C dans 9% des cas. La SG était de 30% et la SA de 61%.
Pour les pus, les résultats PCR et C étaient identiques dans 48% des cas, PCR<C dans 30% des cas et PCR>C dans 22% des cas. La SG était de 70% et la SA de 74%.
Pour les prélèvements monomicrobiens les SG et SA étaient de 71% alors qu’elles étaient de 36% et 74% pour les prélèvements polymicrobiens.
En terme de résistance aux antibiotiques :
- 1 SARM a été détecté en PCR et C
- 1 seul des 2 SCN méticilline résistant isolé a été détecté en PCR
- aucune des 2 K. pneumoniae NDM n’a été détectée en PCR ConclusionDans 73% des cas la PCR a identifié au moins une des bactéries responsables de l’infection ce qui rejoint les études déjà publiées. On peut cependant noter de meilleures performances avec les prélèvements de pus ou monomicrobiens. La réalisation de la PCR a été simple et pourrait s’envisager en situation opérationnelle chez les blessés présentant une IPTM. Mots clesBCID2®
Infections peau et tissus mous
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p 134 culture microbiologique ou biologie moleculaire comparaison du resultat des coprocultures titre session pa 08 multiplexage et diagnostic microbiologique auteurs flao t 1 lamaison m 1 etablissement 1 chic marmande tonneins marmande france presentateur flao tanguy |
P-134 - Culture microbiologique ou biologie moléculaire: comparaison du résultat des coprocultures
Titre session : PA-08 Multiplexage et diagnostic microbiologique
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Auteurs : Flao T. (1), Lamaison M. (1)
Présentateur : Flao Tanguy
Etablissement : (1) CHIC Marmande-Tonneins, Marmande, FRANCE
Objectif - IntroductionAu Centre Hospitalier Intercommunal Marmande-Tonneins, les performances de notre technique de coproculture standard ont été évaluées comparativement à la PCR multiplex du panel Gastrointestinal 2 sur QIAstat-Dx® Analyzer 1.0 (Qiagen®, Hilden, Allemagne) afin d’évaluer si la technique de coproculture impacte la prise en charge des patients. MaterielsDu 24 Janvier au 3 Avril 2023, le laboratoire analysait les coprocultures standard par culture sur gélose. La recherche de C. difficile était réalisée par immunoessai rapide. Sur toute selle d’enfant de moins de cinq ans ou sur prescription spécifique était réalisée une recherche antigénique de Rotavirus et Adénovirus. Du 24 Janvier au 3 Avril 2024, les coprocultures standard ont été analysées par PCR syndromique. Dès lors, la prescription de coproculture est révisée par le biologiste. En cas d’hospitalisation de plus de 72 heures, seule une recherche de C. difficile est réalisée. Les résultats des coprocultures ainsi que les modalités de prise en charge des patients ont été analysés. ResultatsSur la période étudiée en 2023, 8 des 125 (2,5%) coprocultures étaient positives, tandis que 65 des 115 (56%) étaient positives sur la période de 2024. La biologie moléculaire a permis l’identification de 56 pathogènes non recherchés en coproculture standard (Tableau 1). Dans 10 cas, la biologie moléculaire a permis l’adaptation de la prise en charge grâce à sa précocité diagnostique, tandis que l’adaptation de la prise en charge n’a été réalisée que dans 1 cas chez les patients ayant bénéficié de la coproculture standard (Tableau 2). ConclusionLa biologie moléculaire élargit le panel de germes recherchés par coproculture standard, bien que certains ne nécessitent pas de prise en charge spécifique. Néanmoins, dans deux cas la PCR a permis la détection d’ E. coli producteur de shigatoxines, dont l’issue peut s’avérer fatale en l’absence de surveillance et/ou prise en charge adéquate. Les coûts de cette technique, largement supérieurs à ceux de la coproculture standard semblent être contrebalancés par la rapidité de prise en charge des patients et les coûts potentiellement induits d’une prise en charge inadaptée. Mots clesCoproculture
Syndromique
Biologie moléculaire
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p 135 evaluation du test biosynex ampliquick pour la coprologie parasitaire titre session pa 08 multiplexage et diagnostic microbiologique auteurs monpierre l 1 2 roux a 1 suyyagh albouz s 1 lecoq a 1 louboutin n 1 foulet f 1 angebault c 1 2 botterel f 1 2 etablissement 1 hopitaux universitaires henri mondor assistance publique des hopitaux de paris ap hp creteil france 2 faculte de sante universite paris est creteil creteil france presentateur monpierre lorra |
P-135 - Evaluation du test BIOSYNEX AMPLIQUICK® pour la coprologie parasitaire
Titre session : PA-08 Multiplexage et diagnostic microbiologique
Voir le poster
Auteurs : Monpierre L. (1,2), Roux A. (1), Suyyagh-Albouz S. (1), Lecoq A. (1), Louboutin N. (1), Foulet F. (1), Angebault C. (1,2), Botterel F. (1,2)
Présentateur : Monpierre Lorra
Etablissement : (1) Hôpitaux Universitaires Henri Mondor, Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP), Créteil, FRANCE; (2) Faculté de Santé, Université Paris-Est Créteil, Créteil, FRANCE
Objectif - Introduction Le BIOSYNEX AMPLIQUICK® Fecal Parasitology (BA) est un kit PCR multiplex, incluant 2 panels, détectant des protozoaires, des helminthes et des microsporidies dans les selles. Cette étude vise à évaluer les performances de ces kits pour une utilisation en routine.
Materiels En mai et juin 2024, une période d’évaluation (PE) a permis de comparer les selles analysées par les panels BA aux techniques de concentration (TC) (MIF, Baermann...) réalisées sur la selle N°1 de chaque patient et sur les selles N°2 et N°3 positives pour des parasites pathogènes. En juillet et août 2024 (période de suivi, PS), les TC étaient réalisés uniquement sur les selles positives pour des parasites pathogènes.
Resultats Au total, 578 selles (n= 398 patients) ont été testées : 294 durant la PE et 284 durant la PS. Parmi ces selles, 472 (81,7%) étaient négatives avec BA. Dudant la PE, toutes les selles négatives par BA (n=208) ont été confirmées négatives par les TC. Durant toute l’étude (PE + PS), 106 selles ont été trouvées positives par BA, dont 67 ont bénéficié des TC alors que 39 (selles N°2 et 3 positives à Blastocystis hominis ou Dientamoeba fragilis) n’ont pas eu de TC. Sur les selles positives, les TC ont confirmé 18/67 (27%) identifications parasitaires. Dans 49 (73%) cas, BA a identifié des parasites non détectés par les TC. Les parasites les plus fréquemment détectés étaient B. hominis (n=70, 66%), D. fragilis (n=7, 7%), Schistosoma mansoni (n=6, 6%), Cryptosporidium spp. (n=5, 5%), Entamoeba histolytica et Giardia intestinalis (n=4, 4% chacun), Encephalitozoon spp. et Strongyloides stercoralis (n=3, 3% chacun), Cyclospora spp. (n=2, 2%), Enterocytozoon bieneusi et Cystoisospora belli (n=1, 1% chacun). Les panels BA ont aussi permis de détecter 7 co-infections. La technique BA est simple à utiliser mais chronophage (75 min/6 selles). Elle présente, à ce jour, un problème récurrent de fausse positivité de la cible G. intestinalis lorsque des B. hominis sont détectés simultanément. La specificité est en cours d’évaluation.
Conclusion Le BA constitue une alternative à la microscopie pour la détection parasitaire dans les selles. Elle permet de réduire le temps de lecture des concentrations de selles. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour continuer d’évaluer la sensibilité et la spécificité des panels BA.
Mots cles BIOSYNEX AMPLIQUICK®, PCR multiplex, selles, parasites intestinaux
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p 136 evaluation des performances du kit gi viral plus elite sur ingenius titre session pa 08 multiplexage et diagnostic microbiologique auteurs patarot d 1 thery l 1 moine c 1 kaplon j 1 balay k 1 de rougemont a 1 etablissement 1 chu dijon dijon france presentateur patarot delphine |
P-136 - Evaluation des performances du kit GI-Viral PLUS ELITe sur InGenius®
Titre session : PA-08 Multiplexage et diagnostic microbiologique
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Auteurs : Patarot D. (1), Thery L. (1), Moine C. (1), Kaplon J. (1), Balay K. (1), De Rougemont A. (1)
Présentateur : Patarot Delphine
Etablissement : (1) CHU Dijon, Dijon, FRANCE
Objectif - IntroductionLes gastro-entérites aiguës (GEA), majoritairement virales sont une des principales causes de mortalité dans le monde et de morbidité en France. Le diagnostic repose encore principalement sur des tests antigénique, dont les performances sont variables et le spectre viral restreint. L’automatisation des techniques de biologie moléculaire favorise l’accès en routine au diagnostic syndromique par (RT)-PCR multiplexe, à l’hôpital comme en ville.
L’objectif de ce travail était l’évaluation des performances du kit GI-Viral PLUS ELITe sur InGenius® pour le diagnostic simultané des GEA à rotavirus, norovirus, sapovirus, astrovirus et adénovirus entériques.
MaterielsLe kit a été testé sur 404 prélèvements de selles caractérisées (100 négatifs et 304 positifs) provenant de la collection du CNR des virus gastro-entériques. Les résultats ont été comparés à ceux obtenus par les techniques du CNR-vge.
ResultatsLa spécificité du kit était de 100% et la sensibilité variait de 50 à 94% en fonction des virus. Certains échantillons présentaient une charge virale élevée et une détection d’amplification très précoce. Ce signal d’amplification était inférieur au seuil fixé par le fournisseur (visant à réduire le nombre de faux positifs qui présenteraient un signal de fluorescence non spécifique) et entrainait des résultats interprétés « négatif » à tort par l’automate. La modification du seuil d’interprétation pourrait permettre d’améliorer les sensibilités pour rotavirus de 86 à 100%, astrovirus de 94 à 100% et adénovirus de 50 à 98%. Ce problème n’a pas été observé pour norovirus et sapovirus dont la sensibilité de détection était de 84% et 92%, respectivement.
Le kit permet également la distinction des norovirus des génogroupes I et II, ainsi que des adénovirus entériques des sérotypes F40 et F41. Cependant des discordances de génotypages ont été constatées pour les deux virus 5/89 pour norovirus et 2/53 pour adénovirus.
ConclusionLes performances et la facilité d’utilisation du kit GI Viral PLUS ELITe sont compatibles avec un usage en routine pour le diagnostic des principales infections virales intestinales bien qu’une optimisation de l’interprétation des courbes d’amplification précoce (Ct faible) soit souhaitable. Des tests supplémentaires sont en revanche nécessaires pour améliorer les résultats de génotypage obtenus.
Mots clesgastro-entérite aiguë virale ; diarrhée ; diagnostic syndromique ; PCR multiplex
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p 137 evaluation des performances du panel multiplex liquidarray gastrointestinal bruker titre session pa 08 multiplexage et diagnostic microbiologique auteurs poisson l 1 derose m 1 costa d 1 lemee l 1 de rougemeont a 2 alessandri gradt e 1 gueudin m 1 etablissement 1 chu rouen rouen france 2 chu dijon bourgogne dijon france presentateur poisson lucie |
P-137 - Evaluation des performances du panel multiplex LiquidArray® Gastrointestinal (Bruker)
Titre session : PA-08 Multiplexage et diagnostic microbiologique
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Auteurs : Poisson L. (1), Derose M. (1), Costa D. (1), Lemee L. (1), De Rougemeont A. (2), Alessandri-Gradt E. (1), Gueudin M. (1)
Présentateur : Poisson Lucie
Etablissement : (1) CHU Rouen, Rouen, FRANCE; (2) CHU Dijon Bourgogne, Dijon, FRANCE
Objectif - IntroductionLes gastroentérites infectieuses sont une des principales causes de morbidité et de mortalité dans le monde. Les panels multiplex gastro-intestinaux offrent de nombreux avantages malgré un manque de consensus sur leurs recommandations d’utilisation. L’objectif de l’étude était d’évaluer les performances du panel LiquidArray ® Gastrointestinal de Bruker qui détecte 26 pathogènes gastroentériques grâce à l’extracteur semi-automatisé GenoXtract ® et au thermocycleur FluoroCyler ® XT. Materiels105 selles ont été sélectionnées : 38 selles positives pour au moins un parasite, 34 pour un virus, 16 pour une bactérie ou une toxine et 22 négatives. 6 étaient positives pour 2 micro-organismes différents (parasite/virus).
Elles avaient été initialement caractérisées par les techniques de référence des laboratoires de microbiologie respectifs (microscopie, qPCR et séquençage Sanger en parasitologie, (RT-)PCR spécifiques en virologie et coproculture, Liaison®XL C. difficile GDH et Toxin A/B et PCR spécifiques pour la bactériologie). Elles ont été conservées à +4°C ou à -20°C avant analyse sur LiquidArray ®. La préparation, l’extraction et l’amplification ont été réalisées selon les préconisations du fabricant. ResultatsLa concordance entre le LiquidArray ® et la technique de référence était de 23/23 pour Cryptosporidium spp, de 11/15 pour Giardia lamblia, de 30/34 pour les virus et de 6/7 pour C. difficile, de 4/6 pour Campylobacter et de 2/4 pour Salmonella. Les performances par cible sont résumées dans le tableau.
Les discordances peuvent s’expliquer par une dégradation des formes parasitaires lors de la conservation des prélèvements, notamment pour Giardia lamblia, par une moindre sensibilité pour les faibles charges en salmonelles, shigelles et adénovirus. La sensibilité était modeste pour des gammes de dilutions de bactéries entéropathogènes. En outre, 3 selles ont été faussement rendues positives pour sapovirus et norovirus. En revanche, le LiquidArray ® a mis en évidence la présence avérée de C. difficile toxinogène dans une selle. ConclusionLe panel LiquidArray ® Gastrointestinal permet un rendu de résultat rapide pour un large spectre de pathogènes par rapport aux techniques de référence, mais avec une sensibilité moindre sur certains paramètres. Une nouvelle version du kit annoncée par Bruker devrait améliorer ce point. Mots clesDiagnostic, multiplex, gastroentérites, LiquidArray ®, parasites, virus, bactéries
Tableau des performances du LiquidArray® pour les cibles attendues positives avec n>=4
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p 138 pertinence de prescription des recherches dagents enteropathogenes bacteriens dans les selles en medecine de ville et hospitaliere titre session pa 08 multiplexage et diagnostic microbiologique auteurs prots l 1 barrieu moussat s 1 etablissement 1 cerballiance provence azur nice france presentateur prots laurence |
P-138 - Pertinence de prescription des recherches d’agents entéropathogènes bactériens dans les selles en médecine de ville et hospitalière
Titre session : PA-08 Multiplexage et diagnostic microbiologique
Auteurs : Prots L. (1), Barrieu-Moussat S. (1)
Présentateur : Prots Laurence
Etablissement : (1) Cerballiance Provence Azur, Nice, FRANCE
Objectif - IntroductionLa dernière évaluation de la pertinence de prescription des examens de selles en France date de 2003 (ANAES), suivie de recommandations émises entre autres par les sociétés savantes (REMIC 2022) actualisées des techniques de biologie moléculaire (BM). La coproculture est dans le top 5 des examens de microbiologie prescrits et sa prise en charge, disparate selon les laboratoires, dans l’attente d’une évaluation à venir des techniques multiplex par l’HAS et d’une mise à jour de la NABM encadrant son utilisation. Notre objectif était d’évaluer la pertinence des renseignements cliniques (RC) obtenus via un questionnaire et de les corréler aux résultats de la recherche de 5 agents bactériens par BM et/ou de Clostridium difficile toxinogène (CDT) MaterielsLes données étaient extraites du SIL du 1/04 au 31/07/2024 sur les 6 départements de la région PACA (Ville, établissements médicaux sociaux(EMS), ceux de santé (MCO-SSR)), ciblées sur les RC (diarrhée selon les définitions de l’OMS, fièvre, voyage dans pays à risque...) et les résultats des recherches de Salmonella, Campylobacter, Yersinia enterocolitica, Shigella, E.coli producteur de Shigatoxines (STEC), et CDT (réactif Bosphore® Bacterial Gastroenteritis v1, évaluation Cf. Poster Ricai 2023). Une extraction des CT de Campylobacter était réalisée afin d’évaluer le gain de positivité au regard de la culture conventionnelle. Un focus sur les EMS et MCO-SSR était réalisé sur le département des Alpes Maritimes (APM)
Resultats7555 coprocultures sont contributives dans 9,8 % (Campylobacter : 6%) des cas et 2699 CDT dans 3,9 %
Les % de réponses aux 3 questions et l’âge médian en fonction de l’espèce sont affichés sur le tableau 1, la distribution des CT de Campylobacter dans le shéma 1 et les données issues des APM dans le tableau 2
ConclusionLes Campylobacter sont majoritaires avec une détection augmentée par la BM (101 recherches ont un CT > 31 pour lequel la culture est souvent non contributive). Le nombre de STEC confirme la nécessité de sa recherche dans les situations cliniques la justifiant. Les RC sont accessibles dans plus de 75 % des cas et compatibles avec les descriptions cliniques des espèces identifiées. L’absence de RC est le plus souvent imputable aux prescriptions des établissements de santé, nécessitant une analyse plus approfondie ainsi que celle de l’absence ciblée de CDT chez les patients hospitalisés
Mots clesBactérie entérique
Tableau 1
Shéma 1
Tableau 2 |
p 139 evaluation europeenne de 16 tests pour la recherche dantigenes urinaires de legionella pneumophila titre session pa 09 evaluation des performances des methodes diagnostiques auteurs joannard b 1 allam c 1 beraud l 1 descours g 1 ibranosyan m 1 jarraud s 1 etablissement 1 hospices civils de lyon lyon france presentateur joannard brune |
P-139 - Évaluation européenne de 16 tests pour la recherche d’antigènes urinaires de Legionella pneumophila
Titre session : PA-09 Evaluation des performances des méthodes diagnostiques
Voir le poster
Auteurs : Joannard B. (1), Allam C. (1), Béraud L. (1), Descours G. (1), Ibranosyan M. (1), Jarraud S. (1)
Présentateur : Joannard Brune
Etablissement : (1) Hospices Civils de Lyon, Lyon, FRANCE
Objectif - IntroductionCette étude vise à comparer les performances de 16 tests de détection des antigènes urinaires de Legionella pneumophila (Lp1) chez des patients atteints de pneumonie par 9 centres nationaux de référence (CNR). MaterielsAu total, 479 urines ont été analysées avec le même protocole : 10 urines contrôles analysées par l’ensemble des CNR (7 urines non équivoques (6 positives, 1 négative) et 3 de détection difficile), 46 urines de patients avec légionellose diagnostiquée par culture ou PCR sur prélèvement pulmonaire sélectionnées par les 9 CNR et testées par un centre, 388 urines de routine (suspicion clinique de légionellose) testées par 7 CNR (n=55 par centre) et 35 urines d’infection urinaire (n=5). Au total, 12 kits immuno-chromatographiques (ICT), 2 kits d’immunofluorescence et 2 kits immuno-enzymatiques (ELISA) ont été comparés. Tous les échantillons positifs ont été retestés après chauffage. ResultatsParmi les urines contrôles, les résultats attendus ont été rapportés par tous les CNR pour 3/16 kits ; et pour 3 kits supplémentaires parmi les 7 urines contrôles non équivoques. Les 46 urines des cas certains de légionellose mettent en évidence une variabilité de sensibilité entre les kits comprise entre 51,1 % et 97,8 %. Concernant les urines de routine, tous les laboratoires participants ont donné des résultats concordants pour 4 kits, soit un total de 14/388 échantillons positifs. Un échantillon supplémentaire a été considéré vrai positif (testé positif avec 7 kits et infection confirmée par PCR Lp1). Le chauffage a été essentiel pour confirmer les résultats positifs, à l'exception d'un kit ne montrant aucun faux positif avant chauffage (Table 1). Les 35 échantillons d'infections urinaires étaient négatifs avec tous les kits après chauffage, certains échantillons étaient positifs avant chauffage pour 5 kits soulignant l'importance du chauffage. ConclusionLes échantillons à forte concentration d'antigène (estimé par ELISA) ont été détectés par tous les CNR et tous les kits, la sensibilité de certains kits diminuant lorsque les échantillons étaient peu concentrés. Toutefois, ce phénomène n'était pas systématique et différait d'un CNR à l'autre. Même si la proportion globale de faux positifs est inférieure à 1 %, le chauffage est essentiel en raison du nombre élevé de résultats faussement positifs. Mots clesDétection d’antigène urinaire, Legionella, comparaison de kits
Table 1. Sensitivity (Se), specificity (Sp), positive predictive value (PPV) and negative predictive value (NPV) of 16 UATs from 388 US from routine panel tested by 7 NRC. * One sample both positive in Sofia and ImmuView (Lab. 2); # One sample positive in
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p 140 optimisation de la specificite diagnostique par pcr 16s en duplex titre session pa 09 evaluation des performances des methodes diagnostiques auteurs martinuzzi l 1 benito y 1 salord h 1 roussel gaillard t 1 dauwalder o 1 vandenesch f 1 laurent f 1 souche a 1 bouchiat c 1 etablissement 1 institut des agents infectieux bacteriologie hospices civils de lyon lyon france presentateur bouchiat coralie |
P-140 - Optimisation de la spécificité diagnostique par PCR 16S en duplex
Titre session : PA-09 Evaluation des performances des méthodes diagnostiques
Auteurs : Martinuzzi L. (1), Benito Y. (1), Salord H. (1), Roussel-Gaillard T. (1), Dauwalder O. (1), Vandenesch F. (1), Laurent F. (1), Souche A. (1), Bouchiat C. (1)
Présentateur : Bouchiat Coralie
Etablissement : (1) Institut des Agents Infectieux, Bactériologie, Hospices Civils de Lyon, Lyon, FRANCE
Objectif - IntroductionL'identification bactérienne a connu une révolution depuis le début des années 2000 avec l'avènement de la biologie moléculaire et notamment la PCR 16S. Aux Hospices Civils de Lyon, la PCR 16S s’effectue par une technique maison ciblant un court fragment du gène 16S (V6-V8). Cette méthode, très sensible, peut toutefois manquer de spécificité et ne pas réussir à conclure sur l'identification de la bactérie en cas de forte similarité génétique avec d’autres espèces, limitant ainsi l’identification des taxons au genre ou à la famille. Pour améliorer la résolution taxonomique, nous avons développé une PCR 16S duplex ciblant concomitamment deux régions stratégiques et hypervariables du gène 16S (fragments V1-V2 et V6-V8). MaterielsSoixante-trois échantillons monobactériens documentés par culture et/ou PCR spécifique de genre ou d’espèce ont été sélectionnés rétrospectivement de mai 2023 à décembre 2023 aux Hospices Civils de Lyon. Chaque échantillon a été soumis à la PCR duplex ainsi qu’aux deux PCR simplex correspondantes V1-V2 et V6-V8, afin de comparer le pourcentage d’assignation à la bonne espèce entre les 3 méthodes, après séquençage par technologie Nanopore. ResultatsL’ajout du fragment V1-V2 au fragment V6-V8 a permis une augmentation du pourcentage d’assignation à l’espèce par rapport au fragment V6-V8 pour 23 des 63 échantillons. Il s’agissait essentiellement d’échantillons de Streptococcus sp, de Pseudomonas sp. et certains genres de la famille des Enterobacteriaceae (Klebsiella et Serratia). ConclusionNous avons montré que l’ajout du fragment V1-V2 à la PCR 16S V6-V8 permettait d’obtenir une résolution plus fine d’identification bactérienne. Ce gain de spécificité est variable en fonction de la famille bactérienne. Aussi, un traitement bio-informatique des reads de séquençage en simplex V1-V2 ou V6-V8, ou en duplex, permet une flexibilité d’analyse en fonction de la bactérie présente. Mots cles16S, duplex, diagnostic, biologie moléculaire, spécificité
Résultats du séquençage d'un échantillon positif à Streptococcus oralis. (A) Il s’agit du résultat de séquençage de la PCR V6-V8. 14,5% des reads du genre Streptococcus ont été assignés à S. oralis. (B) Il s’agit du résultat de séquençage de la PCR duplex
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p 141 apport diagnostic et therapeutique de la pcr universelle en bacteriologie analyse retrospective des demandes darn16s au ch de saint brieuc de 2014 a 2023 titre session pa 09 evaluation des performances des methodes diagnostiques auteurs hamet l 1 buzele r 1 dupin c 1 etablissement 1 ch yves le foll saint brieuc france presentateur hamet lya |
P-141 - Apport diagnostic et thérapeutique de la PCR universelle en bactériologie : analyse rétrospective des demandes d’ARN16S au CH de Saint Brieuc de 2014 à 2023
Titre session : PA-09 Evaluation des performances des méthodes diagnostiques
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Auteurs : Hamet L. (1), Buzele R. (1), Dupin C. (1)
Présentateur : Hamet Lya
Etablissement : (1) CH Yves Le Foll, Saint Brieuc, FRANCE
Objectif - Introduction L’ADNr 16S est un ADN panbactérien détecté par biologie moléculaire puis séquencé pour objectiver la présence de bactéries dans un échantillon. Il constitue un outil d’aide à la documentation et à la prise en charge thérapeutique, notamment dans les infections ostéoarticulaires (IOA) complexes.
Objectif: Evaluer l’impact de la PCR universelle ADNr16S sur la prise en charge des infections compliquées.
Materiels Les demandes d’ARN16S,sous-traitées au CHU de Rennes, ont été analysées de 2014 à 2023. Pour chaque dossier, les données concernant le type de prélèvement et l’identification (si positif) ont été extraites. Pour les prélèvements positifs, les résultats des cultures, la mise en place d’une antibiothérapie avant prélèvement et sa modification après le résultat du 16S ont été analysés
Resultats Sur les 330 demandes d’ARN16S, 8 résultats étaient manquants, 21 ininterprétables, 267 négatifs et 34 positifs. La proportion de positif était stable avec environ 5 PCR positives par an, alors que les demandes ont été multipliées par 8 entre 2016 et 2023. Parmi les positifs, 26 prélèvements étaient issus d’IOA et 8 d’infections diverses. Parmi les positifs, 28 cultures(82%) étaient stériles, dont 8 patients bactériémiques avec le germe retrouvé en ARN16S,2 avaient un examen direct positif,5 avaient un antécédent de culture positive avec le même germe et 1 avait une PCR spécifique positive. 5 des 6 cultures positives concordaient avec les résultats de la PCR. 27 patients (79%) étaient sous antibiotique au moment du prélèvement et 12 antibiothérapies ont été modifiées ou instaurées après les résultats de PCR. 5 résultats ont été considérés comme des contaminations ou avec un rôle pathogène incertain.
Conclusion Cette étude confirme la place primordiale de la PCR ARN16S dans la documentation bactériologique des IOA décapitées. Les résultats de l’ARN16S ont, dans ce contexte, permis une amélioration de la prise en charge des patients avec instauration ou modification d’antibiothérapie dans 35% des cas. L’interprétation de cette analyse reste délicate car elle ne détecte pas les infections polymicrobiennes, à mycobactéries ou fongiques et ne discrimine pas l’infection active du reliquat d’ADN bactérien. Les délais de rendu (2 à 7 jours), la sensibilité (de 50 à 92%) et la faible automatisation de la technique constituent d’autres limites.
Mots cles PCR ARN16S
Diagnostic
Infection ostéoarticulaire
Antibiothérapie
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p 142 validation dune pcr leptospira sur bd max titre session pa 09 evaluation des performances des methodes diagnostiques auteurs madany n 1 scavazzin v 1 2 lamoureux c 1 beauruelle c 1 2 hery arnaud g 1 2 le bars h 1 etablissement 1 departement de bacteriologie virologie hygiene hospitaliere et parasitologie mycologie chu de brest brest france 2 inserm umr1078 ggb axe microbiota faculte de medecine et des sciences de la sante universite de bretagne occidentale brest france presentateur le bars herve |
P-142 - Validation d’une PCR Leptospira sur BD MAX®
Titre session : PA-09 Evaluation des performances des méthodes diagnostiques
Auteurs : Madany N. (1), Scavazzin V. (1,2), Lamoureux C. (1), Beauruelle C. (1,2), Hery-Arnaud G. (1,2), Le Bars H. (1)
Présentateur : Le Bars Hervé
Etablissement : (1) Département de Bactériologie, Virologie, Hygiène hospitalière et Parasitologie-Mycologie, CHU de Brest, Brest, FRANCE; (2) INSERM, UMR1078 GGB, axe Microbiota, Faculté de Médecine et des Sciences de la Santé, Université de Bretagne Occidentale, Brest, FRANCE
Objectif - Introduction Depuis août 2023, la leptospirose est inscrite au tableau français des maladies à déclaration obligatoire. Les signes cliniques sont évocateurs mais manquent de spécificité : le diagnostic biologique est essentiel pour confirmer les cas. Il repose sur la PCR (sang et urine) et la sérologie, la culture étant réservée à des laboratoires de référence. Notre travail avait pour objectif de valider la PCR LipL32 sur le système automatisé BD MAX.
Materiels Les PCR ont été réalisées sur l’automate BD MAX® avec le réactif d’extraction ExK DNA-1 et le mix BD MAX® DNA MMK SPC, la sonde LipL32-189P et les amorces LipL32-45F et LipL32-Rb [Bourhy et al. J Clin Microbiol 2011;49:2154-60.]. Un extrait d’ADN de Leptospira interrogans a été utilisé pour évaluer l’efficacité (n=4), la répétabilité (n=5) et la reproductibilité (n=5). La limite de détection a été évaluée en diluant des échantillons (urine et plasma) titrés (n=5 par dilution) par dPCR (Nio®+, Stilla Technologies) dans des échantillons négatifs (urine et plasma). Une comparaison de méthode (n=17, 7 positifs dont 4 urines, 2 plasmas et 1 sérum, 10 négatifs dont 7 urines et 3 sérum) a été effectuée avec les laboratoires de Bactériologie du CHU de Rennes et Eurofins Biomnis. L’exactitude a été évaluée en participant à l’essai interlaboratoires proposé par le CNR.
Resultats L’efficacité de la PCR est de 92,3%. Les CV sont <5% pour la répétabilité et la reproductibilité. Les titres obtenus par dPCR pour les échantillons de patients d’urine (n=2) et de plasma (n=1) sont respectivement : 9000 copies/µL, 5000 copies/µL et 1500 copies/µL. La limite de détection (5/5 détectés) a été évaluée à 180 copies/µL dans les urines et ≤ 1000 copies/µl dans le plasma. La concordance lors de l’étape de comparaison de méthode a été de 100%. Les résultats obtenus pour les 3 échantillons de l’essai interlaboratoires correspondent aux résultats attendus (1 positif moyen, 1 positif faible et 1 négatif).
Conclusion La PCR LipL32 sur BD MAX® s'est révélée une technique robuste et exacte offrant ainsi un outil performant pour le diagnostic de la leptospirose, surtout durant les phases précoces de la maladie où la sérologie peut être prise en défaut du fait de l’absence d’anticorps détectables durant les premiers jours des symptômes.
Mots cles PCR, Leptospira, Leptospire, leptospirose, BD MAX
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p 143 automate virclia et serodiagnostic des bartonelloses au chu de toulouse titre session pa 09 evaluation des performances des methodes diagnostiques auteurs pollani c 1 floch p 1 grouteau g 2 brousse a 3 garcie c 4 laurens s 5 atik h 6 dubois d 1 massip c 1 etablissement 1 laboratoire de bacteriologie chu de toulouse toulouse france 2 service de maladies infectieuses ch tarbes lourdes lourdes france 3 laboratoire de biologie medicale hospilab47 ch d agen agen france 4 laboratoire commun de biologie ch de pau pau france 5 laboratoire de biologie medicale ch auch en gascogne auch france 6 laboratoire de biologie medicale ch de carcassonne carcassonne france presentateur pollani candice |
P-143 - Automate VirClia® et sérodiagnostic des bartonelloses au CHU de Toulouse
Titre session : PA-09 Evaluation des performances des méthodes diagnostiques
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Auteurs : Pollani C. (1), Floch P. (1), Grouteau G. (2), Brousse A. (3), Garcie C. (4), Laurens S. (5), Atik H. (6), Dubois D. (1), Massip C. (1)
Présentateur : Pollani Candice
Etablissement : (1) Laboratoire de Bactériologie, CHU de Toulouse, Toulouse, FRANCE; (2) Service de maladies infectieuses, CH Tarbes-Lourdes, Lourdes, FRANCE; (3) Laboratoire de Biologie Médicale Hospilab47, CH d'Agen, Agen, FRANCE; (4) Laboratoire Commun de Biologie, CH de Pau, Pau, FRANCE; (5) Laboratoire de Biologie Médicale, CH Auch en Gascogne, Auch, FRANCE; (6) Laboratoire de Biologie Médicale, CH de Carcassonne, Carcassonne, FRANCE
Objectif - IntroductionLes infections à Bartonella henselae (B.h.) présentent une symptomatologie et une sévérité variable : adénopathies ou infections disséminées (ex : endocardites). La sérologie reste un outil diagnostic de choix, car réaliser une PCR nécessite des prélèvements invasifs.
Notre objectif est d’analyser les performances du sérodiagnostic par chimioluminescence sur automate VirClia® (IgG) et d’évaluer sa place dans la stratégie diagnostique de la bartonellose au CHU de Toulouse par rapport à la technique de référence, l’immunofluorescence indirecte (IFI) réalisée manuellement.
MaterielsCette étude rétrospective inclut 223 sérums positifs (index ≥ 1,1) ou douteux en VirClia® (index 0,9 – 1,1) pour B.h., et 111 sérums négatifs consécutifs prescrits par les services de maladies infectieuses et de pédiatrie. Pour chaque sérum, les techniques VirClia® et IFI ont été réalisées (IgG). Les résultats obtenus ont été confrontés aux dossiers des patients (signes cliniques et diagnostics retenus) en appliquant différents seuils de positivité pour la technique VirClia®.
ResultatsLes sérologies B.h. étaient prescrites dans des contextes d’adénopathie régionale (34%), de symptômes neuro-ophtalmologiques (13%) ou de fièvres d’origine inconnue (48%). Pour 65 patients (20%), le diagnostic de bartonellose a été retenu, dont 77% dans un contexte d’adénopathie et 17% pour des infections disséminées. Le seuil de positivité optimal pour la technique VirClia®, calculé avec l’index de Youden en prenant le diagnostic clinique comme référence est 1,35 pour une sensibilité de 84,6% (Tableau). En abaissant ce seuil à 0,9 (seuil douteux fournisseur), la sensibilité dépasse les 90%, mais la spécificité descend à 42,11%. En considérant comme positif un index VirClia® ≥ 0,9 associé à une IFI ≥ 256 en seconde intention, la sensibilité et spécificité sont respectivement de 87,7% et de 84%.
ConclusionLa technique VirClia® seule a une sensibilité satisfaisante pour le diagnostic d’infections à B.h., mais une spécificité insuffisante.
L’association séquentielle d’un dépistage par VirClia® et d’une confirmation par IFI permet de restaurer une spécificité proche de la technique de référence (IFI) avec une légère perte de sensibilité. Ainsi, un dépistage par technique VirClia® permet de profiter des avantages de l’automatisation, mais les sérums positifs ou douteux doivent être confirmés en IFI.
Mots clesVirClia®, sérologie, Bartonella henselae
Performances diagnostiques de l’IFI et du VirClia®
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p 144 evaluation des performances du maldi tof autof ms1000 vs biotyper en routine titre session pa 09 evaluation des performances des methodes diagnostiques auteurs andre m 1 degrange s 2 pizon m 2 benzimra s 2 etablissement 1 chu de bordeaux bordeaux france 2 labm biolab33 le haillan france presentateur andre mallory |
P-144 - Evaluation des performances du MALDI-TOF Autof ms1000 vs Biotyper en routine
Titre session : PA-09 Evaluation des performances des méthodes diagnostiques
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Auteurs : Andre M. (1), Degrange S. (2), Pizon M. (2), Benzimra S. (2)
Présentateur : Andre Mallory
Etablissement : (1) CHU de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (2) LABM Biolab33, Le Haillan, FRANCE
Objectif - Introduction L'identification bactérienne par MALDI-TOF est essentielle dans la routine des laboratoires de microbiologie pour assurer une prise en charge rapide et précise des patients. Un nouvel automate de MALDI-TOF, l’Autof ms1000, développé par Autobio Diagnostics Co., a récemment été mis sur le marché. Cette étude vise à évaluer ses performances analytiques en le comparant au MALDI-TOF Biotyper® (MBT) de Bruker.
Materiels Nous avons testé un total de 1651 isolats bactériens sur les deux automates de MALDI-TOF, à partir d'échantillons cliniques variés (ECBU, plaies, prélèvements génitaux, etc.). Les tests ont été effectués selon les protocoles des fabricants respectifs. Les résultats d'identification ont été comparés en fonction des scores de fiabilité : identification au niveau de l'espèce, du genre, ou absence d'identification.
Resultats La concordance exacte des identifications (genre et espèce strictement identiques) entre les deux automates était de 93,8 %. Les discordances observées étaient principalement dues à des différences de genre (n=31), puis à des imprécisions d’espèce (n=23).
Avec l’Autof ms1000, 92,2 % des souches (n=1523) ont été identifiées au niveau de l'espèce, 6,4 % (n=106) au niveau du genre, et 1,3 % (n=22) n'ont pas pu être identifiées. En comparaison, le MBT a correctement identifié 91,8 % des souches (n=1515) au niveau de l'espèce, 5,6 % (n=93) au niveau du genre, et a échoué à identifier 2,6 % (n=43) des souches. Les résultats montrent que l'Autof ms1000 n'est pas statistiquement inférieur au MBT pour l'identification précise au niveau de l'espèce (p < 0,01).
En étudiant les sous-ensembles d'organismes testés (cocci à Gram positif, entérobactéries, etc.), l'Autof ms1000 semble démontrer de meilleures capacités d'identification fiable au niveau de l'espèce pour les bacilles à Gram positif que le MBT (respectivement 93% contre 72,1%).
Conclusion L’Autof ms1000 offre de solides performances analytiques en identification bactérienne et se montre aussi efficace que le MBT de Bruker en routine.
Mots cles MALDI-TOF, Autof ms1000, Biotyper, Identification bactérienne, Bactériologie, Spectrométrie de masse
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p 145 apport des milieux chromogeniques dans la detection de staphylococcus aureus dans les laits crus titre session pa 09 evaluation des performances des methodes diagnostiques auteurs guinard j 1 dehan o 2 werner e 2 courtellemont l 1 bret l 1 mchantaf g 1 carbonnelle e 1 etablissement 1 universite orleans chu orleans orleans france 2 chu orleans orleans france presentateur carbonnelle etienne |
P-145 - Apport des milieux chromogéniques dans la détection de Staphylococcus aureus dans les laits crus
Titre session : PA-09 Evaluation des performances des méthodes diagnostiques
Auteurs : Guinard J. (1), Dehan O. (2), Werner E. (2), Courtellemont L. (1), Bret L. (1), Mchantaf G. (1), Carbonnelle E. (1)
Présentateur : Carbonnelle Etienne
Etablissement : (1) Université Orléans-CHU Orléans, Orléans, FRANCE; (2) CHU Orléans, Orléans, FRANCE
Objectif - IntroductionLes règles de bonne pratique pour la qualification bactériologique des laits crus sont dictées par un décret de 2007 qui recommande pour la détection de S. aureus d’utiliser le milieu Chapman. En 2022, l’ANSM permet l’utilisation de méthodes plus performantes par rapport au Chapman. L’objectif de ce travail est de valider l’utilisation de milieux chromogéniques pour détecter S. aureus dans les laits crus. MaterielsDans un premier temps, nous avons analysé prospectivement 64 laits en comparant le Chapman au milieu chromogénique BBL-CHROMagarTM Staph aureus.
Nous avons ensuite évalué la sensibilité et la spécificité de 3 milieux chromogéniques sur différentes espèces. 16 espèces (dont une souche ATCC29213 de S. aureus) ont été sélectionnées sur leur caractère mannitol positif ou variable ou sur croissance évocatrice sur CHROMagar et ont été mises en cultures sur les milieux suivants : CHROMagar (BD), SA (BioRad) et SAIDE et Chapman (Biomérieux). ResultatsSur les 64 laits testés, 9 étaient positifs à S. aureus (14%). Le Chapman et le CHROMagar ont identifié 6/9 souches et 9/9 souches de S. aureus respectivement. Sur les 55 laits négatifs à S. aureus, le Chapman et le CHROMagar ont présenté des cultures non évocatrices de S. aureus dans 53/55 cas et 49/53 cas respectivement. La sensibilité et la spécificité sont respectivement de 67% et 96% pour le Chapman et de 100% et 89% pour le CHROMagar.
Les 16 souches testées ont donné sur les 3 milieux les résultats suivants : ConclusionLes milieux testés présentent une excellente sensibilité supérieure au Chapman. Des différences existent sur la spécificité, le milieux SAIDE étant le plus spécifique. Le Chapman peut donc être remplacé par un de ces trois milieux dans le cadre de la qualification des laits crus. Le choix sera dicté par la stratégie globale d’utilisation et de validation au sein des laboratoires. Mots clesS. aureus, milieux chromogéniques, décret, qualification lait cru
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p 146 evaluation des performances de lensemencement automatise wasp des laits maternels titre session pa 09 evaluation des performances des methodes diagnostiques auteurs blosse a 1 lembeye e 1 rosenbaum f 1 terjanian c 1 trenthomas h 1 lamireau d 1 gonzalez j 1 lehours p 1 bebear c 1 etablissement 1 chu de bordeaux bordeaux france presentateur blosse alice |
P-146 - Evaluation des performances de l’ensemencement automatisé WASP® des laits maternels
Titre session : PA-09 Evaluation des performances des méthodes diagnostiques
Auteurs : Blosse A. (1), Lembeye E. (1), Rosenbaum F. (1), Terjanian C. (1), Trenthomas H. (1), Lamireau D. (1), Gonzalez J. (1), Lehours P. (1), Bébéar C. (1)
Présentateur : Blosse Alice
Etablissement : (1) CHU de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE
Objectif - IntroductionEn France, le don de lait maternel est soumis à des analyses bactériologiques visant à assurer la sécurité des laits délivrés et prévenir le risque de transmission de bactéries pathogènes aux nouveau-nés. Les techniques d’ensemencement doivent être adaptées aux seuils de conformité publiés par l’ANSM en 2022. Le WASP® propose une technologie adaptée à l’automatisation de ces ensemencements dont les performances ont été ici évaluées.
MaterielsDeux protocoles d’ensemencements spécifiques WASP® ont été sélectionnés, un pour les laits crus (oese de 10µL) et un pour les laits pasteurisés (0.5mL avec le module pipeteur).
Des essais de contamination ont été menés sur 36 laits crus et 12 laits pasteurisés avec alternance d’échantillons positifs et stériles.
Une étude comparative a été réalisée sur 44 laits crus et 47 laits pasteurisés. Chaque échantillon a été ensemencé, sur milieux SAIDE et COS (Biomérieux) pour les laits crus et sur milieu COS pour les laits pasteurisés, parallèlement à la procédure manuelle (10µL ou 500µL à la micropipette). Les lectures ont été réalisées après 48h d’incubation, chaque échantillon a été défini conforme ou non-conforme selon les seuils d’interprétation en vigueur.
Des tests de répétabilité et de reproductibilité ont été effectués sur 30 échantillons de laits crus afin de vérifier les performances de l’automate par rapport à la méthode manuelle.
ResultatsLes tests de contamination étaient conformes puisque les géloses ensemencées avec les échantillons stériles étaient toutes négatives.
Pour les 44 laits crus (9 non-conformes et 33 conformes) et les 47 laits pasteurisés (7 non-conformes et 40 conformes), la concordance était de 100% entre le WASP® et le procédé manuel.
Les essais de répétabilité et de reproductibilité sur WASP® ont montré des coefficients de variation moyens de 15% comparativement à 23% pour la technique manuelle. Les différences entre les numérations bactériennes obtenues par ces deux méthodes comparées n’étaient pas statistiquement significatives (p > 0.05).
ConclusionLes performances du WASP® sont parfaitement adaptées à l’automatisation de l’ensemencement des laits maternels dans les laboratoires de microbiologie. Cette technologie peut être intégrée à une chaine WASPLAb®, avec ou sans PhenoMatrix®, offrant une standardisation du processus et une optimisation du temps de travail.
Mots clesWASP®, Pipeteur, Automatisation, Lait maternel
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p 147 evaluation des performances du dxu iris etude sur 739 liquides sereux titre session pa 09 evaluation des performances des methodes diagnostiques auteurs ruffier d epenoux l 1 hervochon c 1 antari a 1 guillouzouic a 1 persyn e 1 corvec s 1 etablissement 1 chu nantes nantes france presentateur corvec stephane |
P-147 - Evaluation des performances du DxU Iris : étude sur 739 liquides séreux
Titre session : PA-09 Evaluation des performances des méthodes diagnostiques
Voir le poster
Auteurs : Ruffier D'epenoux L. (1), Hervochon C. (1), Antari A. (1), Guillouzouic A. (1), Persyn E. (1), Corvec S. (1)
Présentateur : Corvec Stéphane
Etablissement : (1) CHU Nantes, Nantes, FRANCE
Objectif - IntroductionL’analyse cytologique des liquides séreux est un élément crucial pour la prise en charge diagnostique et thérapeutique du patient.
La « méthode de référence » pour la numération cellulaire est un compte manuel à l’aide d’une cellule Kova. Cet examen s’avère long et nécessite un personnel qualifié et expérimenté. Sur une période de 8 mois, nous avons évalué les performances du DxU et comparé ces résultats à la méthode microscopique manuelle MaterielsDe Juin 2023 à Mars 2024, tous les liquides séreux (liquide articulaire (LA), liquide péritonéal (LPERIT), liquide pleural (LPLEU), liquide péricardique (LPERIC), liquide d’ascite (LASC) et liquide de dialyse péritonéal (LDP)) ont été inclus dans cette étude. La numération leucocytaire a été effectuée manuellement sur cellule Kova et parallèlement avec le DxU. Pour l’analyse automatisée, une dilution de l’échantillon a pu être réalisée en fonction de l’aspect du prélèvement. Des cristaux de hyaluronidases ont été ajoutés aux LA visqueux. L'analyse DxU consiste à effectuer un comptage microscopique des cellules en faisant passer un petit volume de chaque dilution à travers une cellule de mesure placée devant l'objectif du microscope. Une caméra vidéo enregistre 500 champs par échantillon. ResultatsSur la période d’étude, 739 liquides de ponctions ont été inclus : 150 LA, 200 LPERIT, 200 LPLEU, 33 LPERIC, 150 LASC, 6 LDP. Les caractéristiques des patients inclus sont présentées dans le Tableau 1. Les coefficients de corrélation entre ces 2 méthodes sont satisfaisants, 0,9712 (LA), 0,9528 (LPERIT), 0,8692 (LPLEU), 0,9962 (LASC), 0,9837 (LPERIC), 0,9767 (LDP) (Tableau 2).
ConclusionL’utilisation du DxU pour la cytologie des liquides de ponction semble être une bonne alternative à la méthode de référence. Cette technique est facile d’utilisation et plus rapide. Un point de vigilance doit être apporté sur une probable surestimation de la valeur des leucocytes en cas de liquides séreux purulents. Cependant, des études montrent aussi une grande variabilité de la mesure par méthode manuelle. Ainsi, la cytologie automatisée constitue une bonne stratégie par rapport à la méthode manuelle en étant plus rapide.
Mots clesLiquides séreux- DxU – numération leucocytaire
Tableau 1 : Caractéristiques des patients inclus pour la comparaison des performances de la méthode d'analyse cytologique
Tableau 2 : Comparaison du compte des globules blancs obtenus par la technique automatique (DxU Iris) par rapport à la méthode standard (KOVA) |
p 148 hematurie sur uf 4000 morphologie erythrocytaire et orientation diagnostique titre session pa 09 evaluation des performances des methodes diagnostiques auteurs rey l 1 hanoy m 1 guerrot d 1 pestel caron m 1 boyer s 1 etablissement 1 chu rouen rouen france presentateur boyer sophie |
P-148 - Hématurie sur UF-4000 : morphologie érythrocytaire et orientation diagnostique
Titre session : PA-09 Evaluation des performances des méthodes diagnostiques
Auteurs : Rey L. (1), Hanoy M. (1), Guerrot D. (1), Pestel-Caron M. (1), Boyer S. (1)
Présentateur : Boyer Sophie
Etablissement : (1) CHU Rouen, Rouen, FRANCE
Objectif - IntroductionUne hématurie (HM) est définie par la présence de globules rouges (GR) dans les urines. Son diagnostic étiologique peut s’avérer complexe. Une origine glomérulaire est suspectée notamment en présence de GR dysmorphiques tandis que des GR de morphologie normale orientent vers une origine urologique. Le but de ce travail était d’évaluer la prévalence de l’HM au sein des urines reçues au laboratoire et l’intérêt des paramètres morphologiques des GR fournis par l’automate de cytométrie en flux UF-4000 dans l’orientation étiologique de l’HM isolée.
MaterielsDans cette étude rétrospective de 6 mois sur 14553 urines, les valeurs de GR/μL et des paramètres morphologiques fournis par l’UF-4000 ainsi que les données démographiques des patients ont été relevés. A partir de 2 groupes de patients avec une HM isolée (> 20 GR/mL, < 10 leucocytes et < 10 bactéries/mL) d’origine glomérulaire (HG) ou non glomérulaire (HNG) cliniquement caractérisée, nous avons évalué les performances diagnostiques des paramètres morphologiques des GR et établi des valeurs seuils à l’aide de courbes ROC.
ResultatsUne HM (>10/mL) était retrouvée dans 49% des échantillons des 2 sexes, chez des hommes (H) plus âgés que les femmes (F) (médiane 66 vs 58 ans ; Mann-Whitney p<0,0001). Elle était associée à une bactériurie dans 38% des cas avec dans 86% de ces cas une leucocyturie (> 10/µL). Une HM isolée était retrouvée dans 566 cas ; principalement chez les H (H/F = 2.5) sans différence d’âge ou de valeur d’HM entre les sexes. Les patients avec HG avaient significativement des paramètres UF indiquant des GR de plus petite taille, de répartition plus hétérogène, plus associés au marqueur «GR dysmorphiques» que ceux avec HNG. Des valeurs seuils diagnostiques d’HG ont été établies avec des sensibilités proches de 85% et d’excellentes valeurs prédictives négatives (> 90%) pour les paramètres (UF) de % GR de petite taille et de grande taille, indices de répartition et d’homogénéité de taille, et rapport GR de petite taille/GR non lysés (%). La combinaison des paramètres augmente la spécificité à 77%.
ConclusionUne HM est un signe relativement fréquent, à contrôler si isolée. Les paramètres morphologiques des GR sur UF-4000 permettent de suggérer une origine glomérulaire et associés à d’autres marqueurs biologiques, pourraient orienter les explorations diagnostiques.
Mots clesUF-4000
Cytométrie en flux
Hématurie
Morphologie érythrocytaire
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p 149 hemocultures impact clinique du delai dinsertion titre session pa 10 methodes diagnostiques des bacteriemies et fongemies auteurs leotard s 1 joubert s 1 francois a 1 etablissement 1 bioesterel biogroup mouans sartoux france presentateur leotard sophie |
P-149 - Hémocultures : impact clinique du délai d’insertion ?
Titre session : PA-10 Méthodes diagnostiques des bactériémies et fongémies
Voir le poster
Auteurs : Leotard S. (1), Joubert S. (1), Francois A. (1)
Présentateur : Leotard Sophie
Etablissement : (1) Bioesterel/Biogroup, Mouans Sartoux, FRANCE
Objectif - Introduction Le temps de positivité d’une hémoculture est un indicateur qui peut être pris en compte en terme de morbi mortalité ou aide au diagnostic (endocardite par exemple). Les recommandations d’acceptabilité de délai d’insertion de sociétés savantes et de fournisseurs vont jusqu’à 24h. Nous avons souhaité étudier si ces délais avaient un impact sur le temps de positivité et donc sur l’interprétation de ce paramètre.
Materiels Etude des hémocultures de mai à décembre 2023 chez Bioesterel/Biogroup. Données extraites des logiciels Synapsys BD (automates FX40 du Muy, l’Espérance , FX 400 de Mouans Sartoux), du SIL du laboratoire (KaliSil). Les flacons utilisés sont aérobies et anaérobies et ne sont pas pré incubés avant l’insertion dans l’automate. Les données étudiées sont le délai d’insertion (temps entre le prélèvement et l’introduction dans l’automate, DI), le délai de positivité (temps de détection positivité depuis l’introduction dans l’automate, DP) et l’association délai insertion et délai positivité (DPI). Des tranches horaires sont réalisées pour chaque étude. Pour DI 0-5 h(1), 6-12h(2), >12h (3). Pour DP 0-5h(A), 6-10h(B), 11-15h(C), 16-20h(D), >20h(E). Pour DPI nous avons 0-5h(L), 6-10h(M), 11-15h(N), 16-20h(O), >20h(P).
Resultats 8500 flacons prélevés, 1058 positifs, soit 13%. 64% sont insérés avant 6h, le DI médian est de 5h. Pour 73 % des flacons le DP est < 16h : 13%(A)-36%(B)-24%(C)-12%(D)-15%(E) et une valeur médiane de 11 h. 60% des DP A ont un DI >12h. Pour le DPI nous avons 0%(L)-10%(M)-27%(N)-25%(O)-38%(P) ce qui représente 37% de flacons avec un DPI <16h soit 50% de moins que pour DP. La médiane des DPI est 18 h. Si on s’intéresse au DI <5h, 69% des flacons ont un DP <16h versus 51% pour DPI. En ce qui concerne les prélèvements avec un DP <5h, 34% ont un DPI<16h.
Conclusion On observe que l’allongement du délai d’insertion d’un flacon hémoculture dans l’automate modifie letemps de positivité de façon plus ou moins importante. Ceci, surtout pour un délai d’insertion >12 heures. On note la disparition des positivités <6 heures si l’on tient compte du délai d’insertion. Il parait nécessaire de prendre en compte le délai d’insertion pour l’interprétation du délai de positivité si l’on veut comparer les valeurs et les interpréter surtout avec la centralisation des examens (public, privé).
Mots cles hémoculture, délai positivé, insertion
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p 150 la souris moleculaire comme nouvel outil diagnostique rapide des bacteriemies titre session pa 10 methodes diagnostiques des bacteriemies et fongemies auteurs vanderheeren a 1 anantharajah a 1 rodriguez villalobos h 1 verroken a 1 etablissement 1 cliniques universitaires saint luc bruxelles belgique presentateur vanderheeren alexia |
P-150 - La souris moléculaire comme nouvel outil diagnostique rapide des bactériémies
Titre session : PA-10 Méthodes diagnostiques des bactériémies et fongémies
Voir le poster
Auteurs : Vanderheeren A. (1), Anantharajah A. (1), Rodriguez-Villalobos H. (1), Verroken A. (1)
Présentateur : Vanderheeren Alexia
Etablissement : (1) Cliniques Universitaires Saint-Luc, Bruxelles, BELGIQUE
Objectif - Introduction La souris moléculaire (Molecular Mouse, Alifax, Italie) est une nouvelle RT-PCR CE-IVD permettant d’identifier des cibles d’ADN à partir d’une hémoculture (HC) positive en 1 heure. Elle dispose de 5 cartouches couvrant 64 cibles dont 44 germes et 20 gènes de résistance. Nous avons analysé les performances de cette RT-PCR sur des HC positives de patients avec une bactériémie confirmée par les analyses de routine.
Materiels Pendant 2 mois, 26 HC aérobies positives (BD BACTEC™) ont été analysées par RT-PCR au laboratoire de microbiologie des Cliniques universitaires Saint-Luc, Bruxelles. Les résultats de 33 tests (17 GRAM NEG ID, 5 GRAM NEG RES, 5 GRAM POS STAPH, 6 GRAM POS NO STAPH) ont été comparés avec ceux de la routine càd identification par MALDI-TOF MS et la détection des résistances par antibiogramme automatisé et tests immuno-chromatographiques. Le choix du test était basé sur l’examen direct par Gram et les étapes pré-analytiques ont été réalisées selon les recommandations du fabricant (+/-15 min/test).
Resultats Pour les tests GRAM NEG ID, 82 % (14/17) de concordance a été obtenue avec 12 germes identifiés à l’espèce, 1 E. kobei identifié au genre et 1 A. dijkshoorniae non détecté (non repris dans le panel). Les 3 discordances concernent E. coli, S. marcescens et K. pneumoniae non retrouvés en routine et M. morganii mal identifié. Une concordance de 100% a été obtenue avec les 5 tests GRAM NEG RES dont 2/2 E. coli - CTX-M-1/9 Group et 1 également producteur de CMY-2. Aucune résistance n’a été retrouvée ni par RT-PCR, ni par routine pour P. aeruginosa, E. coli et K. aerogenes.
Une concordance de 100% a été obtenue pour l’identification (genre/espèce) des coques Gram positif (S. aureus, S. epidermidis, S. haemolyticus, E. faecalis, E. faecium, S. anginosus et S. dysgalactiae) ainsi que pour la résistance chez les staphylocoques (2 mecA positifs et 3 mecA négatifs) avec les tests GRAM POS STAPH et GRAM POS NO STAPH. Un faux positif (FP) vanB a été détecté chez E. faecalis.
Conclusion La souris moléculaire est une méthode de diagnostic prometteuse, bien que désavantagée par le temps de manipulation pré-analytique. Son intégration en routine nécessitera de repenser le flux de prise en charge des hémocultures positives. Un point d’attention à suivre concerne les FP du test GRAM NEG ID. Ces résultats préliminaires seront complétés.
Mots cles Hémoculture, bactériémie, méthode diagnostique, RT-PCR
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p 151 une bacteriemie inattendue a helicobacter pylori apport du ngs pour confirmation du cas titre session pa 10 methodes diagnostiques des bacteriemies et fongemies auteurs ranc a 3 perreau c 1 gillet l 1 benejat l 1 ducournau a 1 aptel j 1 jehanne q 1 sobas c 3 jauvain m 1 2 lehours p 1 2 etablissement 1 chu de bordeaux cnr des campylobacters et des helicobacters bordeaux france 2 univesite de bordeaux inserm umr 1312 bric bordeaux france 3 hospices civils de lyon hopital de la croix rousse laboratoire de bacteriologie institut des agents infectieux lyon france presentateur lehours philippe |
P-151 - Une bactériémie inattendue à Helicobacter pylori : apport du NGS pour confirmation du cas.
Titre session : PA-10 Méthodes diagnostiques des bactériémies et fongémies
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Auteurs : Ranc A. (3), Perreau C. (1), Gillet L. (1), Bénéjat L. (1), Ducournau A. (1), Aptel J. (1), Jehanne Q. (1), Sobas C. (3), Jauvain M. (1,2), Lehours P. (1,2)
Présentateur : Lehours Philippe
Etablissement : (1) CHU de Bordeaux, CNR des Campylobacters et des Hélicobacters, Bordeaux, FRANCE; (2) Univesité de Bordeaux, Inserm, UMR 1312 BRIC, Bordeaux, FRANCE; (3) Hospices Civils de Lyon, Hôpital de la Croix-Rousse, Laboratoire de Bactériologie, Institut des Agents Infectieux, Lyon, FRANCE
Objectif - Introduction L’infection par Helicobacter pylori reste localisée à l’estomac et n’est que rarement associée à des bactériémies : 3 cas seulement sont décrits dans la littérature. Nous décrivons ici un cas d’une bactériémie identifiée au CHU de Lyon chez une patiente de 88 ans présentant un purpura vasculaire disséminé avec un syndrome inflammatoire biologique sans cause infectieuse retrouvée. La culture d’un flacon aérobie d’hémoculture périphérique positif en 94h42 min, retrouve un H. pylori. Le CNRCH a été sollicité pour confirmer ce cas.
Materiels L’isolat bactérien a été identifié par MALDI-TOF (Vitek MS) à partir d’une gélose au sang incubée en aérobie pendant 96h et caractérisé au CNR par séquençage NGS. Le génome a été analysé à l’aide du pipeline interne du CNRCH. Suite à cette découverte fortuite, des biopsies gastriques ont été prélevées et envoyées au laboratoire d’histologie du CHU de Lyon qui a confirmé le diagnostic d’infection gastrique. Le bloc FFPE a été envoyé au CNRCH pour extraction d’ADN et séquençage NGS par une technique de DNA Capture selon un protocole adapté aux prélèvements inclus en paraffine. Les séquences reconstruites ont été comparées à celles obtenues par NGS sur la souche isolée du flacon d’hémoculture.
Resultats Par NGS et technologie DNA Capture, les séquences ciblées ont pu être reconstruites avec une couverture moyenne de 97% et une profondeur moyenne de 86. La souche flacon d’hémoculture possède le profil d’une souche hyper virulente cagA positive(cagA, EPIYA ABC) et de génotype vacA s1i1m1. L’étude génomique du résistome de cette souche concorde avec le phénotype hyper sensible obtenu in vitro. Le résistome obtenu par DNA Capture sur bloc FFPE est identique à celui par séquençage de l’ADN génomique de la souche de l’hémoculture. La classification MLST est également identique : la souche appartient au groupe HpEurope.
Conclusion L’approche NGS confirme l’identité génétique de la souche de H. pylori isolée du flacon d’hémoculture avec les séquences reconstruites par DNA Capture à partir de l’ADN extrait du bloc FFPE. La porte d’entrée ne peut être que gastrique bien qu’aucun élément ne permette d’expliquer cette translocation.
Mots cles H. pylori, bactériémie, NGS
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p 152 diagnostic biologique des infections sur dispositif intravasculaire enquete de pratiques 2024 titre session pa 10 methodes diagnostiques des bacteriemies et fongemies auteurs van agt s 2 violette j 1 college de bacteriologie virologie hygiene des hop 3 etablissement 1 groupement de cooperation sanitaire de saintonge laboratoire interhospitalier saintes france 2 laboratoire centre hospitalier de boulogne sur mer boulogne sur mer france 3 college de bacteriologie virologie hygiene des hopitaux col bvh versailles france presentateur van agt stephanie |
P-152 - Diagnostic biologique des infections sur dispositif intravasculaire : enquête de pratiques 2024
Titre session : PA-10 Méthodes diagnostiques des bactériémies et fongémies
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Auteurs : Van Agt S. (2), Violette J. (1), Collège De Bactériologie Virologie Hygiène Des Hôp (. (3)
Présentateur : Van Agt Stéphanie
Etablissement : (1) Groupement de Coopération Sanitaire de Saintonge - laboratoire interhospitalier, Saintes, FRANCE; (2) Laboratoire - Centre Hospitalier de Boulogne-sur-Mer, Boulogne-Sur-Mer, FRANCE; (3) Collège de Bactériologie Virologie Hygiène des Hôpitaux (COL.BVH), Versailles, FRANCE
Objectif - Introduction Le COL.BVH a réalisé une enquête de pratiques afin de décrire et comparer les habitudes de chaque structure sur le diagnostic biologique des infections sur dispositif intravasculaire (DIV).
Materiels Un questionnaire a été adressé en avril 2024 aux 180 biologistes adhérents au COL.BVH.
Resultats 39 LBM ont répondu, soit 99 structures hospitalières.
87% ont défini un protocole de prélèvement avec DIV en place. 62% LBM préconisent le recueil d’1 paire aéro/anaérobie sur DIV et en périphérie, 31% d’au moins 2 paires. 28% font des flacons mycologiques selon le contexte.
Le volume prélevé est mesuré par l’automate (59%), abaque (31%) ou pesée (28%). 51% tracent le délai d’acheminement, 33% le délai d’insertion dans l’automate. 79% exploitent des statistiques.
26% enregistrent les flacons DIV/périph sur le même numéro. 41% rendent un différentiel de positivité (DDP) quand 2 flacons (DIV/périph) sont positifs avec le même germe. 46% ont un commentaire pour l’interprétation du DDP. 26% interprètent différemment pour S.aureus ou Candida. 33% n'interprètent pas en cas de différence de volume de sang prélevé DIV/périph.
Devant des flacons positifs avec même morphotype, si S.aureus est isolé, 75% identifient tous les flacons, 51% effectuent l’antibiogramme sur 1 flacon. S’il s’agit d’un S.non aureus, 87% identifient tous les flacons, 79% réalisent un antibiogramme sur chaque origine.
En cas de réception de cathéter non coupé en distal, 71% mettent une non-conformité et l’ensemencent, les autres refusent le prélèvement. 89% utilisent la technique Brun-Buisson. Une gélose au sang est incubée 48h (97%). Les levures sont cherchées selon le contexte, 38% incubent 48h, 35% au moins 5 jours, 31% sans milieu supplémentaire.
Pour l'écouvillonnage de zone d'insertion, 10% refusent cette pratique, 18% n’en ont jamais. L’antibiogramme est réalisé pour les germes pyogènes quel que soit le seuil (96%), si l’hémoculture est également positive (68%) pour les autres germes.
Pour les chambres implantables, les pratiques de prélèvement varient?: cathéter seul, et écouvillonnage de la zone d’insertion sont fréquents. Le recueil de sérosités/caillots et liquide de rinçage de la loge sont peu pratiqués.
Conclusion Globalement, les pratiques sont hétérogènes selon les structures et peu protocolisées, malgré des recommandations existantes (REMIC).
Mots cles Enquête de pratiques - diagnostic biologique – matériel intravasculaire
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p 153 evaluation du kit ng test blood culture prep associe au ng test ctx m multi pour la detection des enterobacteries productrices de ctx m directement a partir dhemoculture titre session pa 10 methodes diagnostiques des bacteriemies et fongemies auteurs oueslati s 1 2 visvanathan n 2 orlandi g 2 baumy b 3 francius l 3 chalin a 3 naas t 1 2 etablissement 1 service bacteriologie hopital bicetre aphp le kremlin bicetre france 2 inserm u1184 equipe resist universite paris saclay le kremlin bicetre france 3 rd department ng biotech guipry france presentateur oueslati saoussen |
P-153 - Evaluation du kit NG-Test® Blood Culture PREP associé au NG-Test® CTX-M MULTI pour la détection des entérobactéries productrices de CTX-M directement à partir d’hémoculture
Titre session : PA-10 Méthodes diagnostiques des bactériémies et fongémies
Auteurs : Oueslati S. (1,2), Visvanathan N. (2), Orlandi G. (2), Baumy B. (3), Francius L. (3), Chalin A. (3), Naas T. (1,2)
Présentateur : Oueslati Saoussen
Etablissement : (1) Service Bactériologie hôpital Bicêtre APHP, Le Kremlin-Bicetre, FRANCE; (2) INSERM U1184 Equipe RESIST Université Paris Saclay, Le Kremlin-Bicetre, FRANCE; (3) R&D department, NG Biotech, Guipry, FRANCE
Objectif - Introduction Les entérobactéries productrices de BLSE de type CTX-M sont en hausse à l’échelle mondiale et sont associées à la résistance aux antibiotiques dans des contextes d’infections nosocomiales ou communautaires. Leur détection précoce, notamment dans le cas d’une bactériémie, est cruciale pour la mise en place de l’antibiothérapie la plus appropriée. L’objectif de cette étude est de valider les performances du nouveau kit NG-Test® Blood Culture PREP qui permet d’obtenir en quelques minutes un culot bactérien issu d’une hémoculture positive compatible avec le test rapide immunochromatographique NG-Test® CTX-M capable de détecter les CTX-M du groupe 1, 2, 8, 9 et 25
Materiels Une évaluation a été réalisée sur des souches cliniques comprenant 38 souches non-CTXM et n= 125 CTX-M couvrant les variants suivants : CTX-M-1, 2, 3, 8, 9,10,13,14, 15, 17, 18, 19, 24, 27, 32, 37, 55, 57, 65,71, 82, 93, 94, 100, 101 and 182. Des hémocultures contenant 8-10 mL de sang sont inoculées avec 10 UFC puis placées dans l’automate BACT/ALERT® VIRTUO® (BioMerieux). Les hémocultures positives sont utilisées selon le protocole du fabricant (NG Biotech) : 1mL de tampon de lyse est mélangé à 0.5 mL d’hémoculture puis après une étape de lavage, le culot est mélangé à 5 gouttes du tampon du kit NG-Test® CTX-M MULTI. 100µl du mélange sont déposés sur le test rapide qui est lu après 15 minutes
Resultats Dans cette étude de validation, nous avons été capable de détecter tous les producteurs de CTX-M quel que soit l’espèce ou genre bactérien. Aucun faux positif ou faux négatif n’a été obtenu. Le NG-Test® Blood Culture PREP est simple d’utilisation et rapide, et permet d’obtenir un culot bactérien compatible avec le test rapide en moins de 5 minutes
Conclusion L’association du kit NG-Test® Blood Culture PREP au kit NG-Test® CTX-M MULTI permet de détecter les entérobactéries productrices de BLSE de type CTX-M en seulement 20 minutes directement à partir d’hémoculture positive avec une sensibilité et spécificité de 100%
Mots cles BLSE, CTX-M, hémoculture, test rapide
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p 154 hemocultures a levures comparaison de systemes automatises titre session pa 10 methodes diagnostiques des bacteriemies et fongemies auteurs langlois b 1 2 bonhomme j 1 3 etablissement 1 chu de caen laboratoire de mycologie parasitologie caen france 2 dynamicure normandie univ unicaen unirouen universite de caen caen france 3 toxemac abte normandie univ unicaen unirouen universite de caen caen france presentateur langlois benedicte |
P-154 - Hémocultures à levures : comparaison de systèmes automatisés
Titre session : PA-10 Méthodes diagnostiques des bactériémies et fongémies
Auteurs : Langlois B. (1,2), Bonhomme J. (1,3)
Présentateur : Langlois Bénédicte
Etablissement : (1) CHU de Caen, Laboratoire de Mycologie-Parasitologie, Caen, FRANCE; (2) DynaMicURe, Normandie Univ, Unicaen & Unirouen, Université de Caen, Caen, FRANCE; (3) ToxEMAC-ABTE, Normandie Univ, Unicaen & Unirouen, Université de Caen, Caen, FRANCE
Objectif - IntroductionLa rapidité de détection d’une hémoculture à levures est indispensable pour réduire le taux de mortalité des patients fongémiques. Aussi la sensibilité des automates de détection est essentielle. L’objectif de ce travail a été de comparer les délais de positivité des hémocultures entre deux systèmes automatisés : BacT/ALERT et BacT/ALERT Virtuo (dénommé Virtuo) utilisés successivement dans un centre hospitalier universitaire entre 2012 et 2022. MaterielsDe façon rétrospective, les délais de positivité des hémocultures à levures, toutes espèces confondues, ont été comparés sur 2 périodes de 5 ans entre deux systèmes bioMérieux : BacT/ALERT exploité de 2012 à 2016 et Virtuo utilisé de 2018 à 2022. Pour les 2 instruments, des flacons aérobie FA® Plus Aerobie étaient ensemencés par 10 mL de sang et incubés jusqu’à 10 jours à 35°±2°C. Dès l’alerte de positivité par l’automate, les hémocultures étaient repiquées sur géloses sabouraud et les colonies identifiées par MALDI-TOF. La p.value par test de Student a été calculée sur les comparaisons de temps moyen de positivité. ResultatsToute levure confondue, le temps de détection moyen était de 36,3h [min : 3,5h ; max : 112,9h] pour BactT/ALERT avec 162 hémocultures positives contre 34,9h [min : 4,9h ; max : 144,5h] pour Virtuo avec 155 hémocultures positives. Aucune hémoculture ne s'est positivée après 6 jours d'incubation. Les délais de positivité moyens entre BacT/ALERT et Virtuo en fonction des levures du genre Candida n’indiquent pas de différence significative : 33,6h vs 33h pour C. albicans, 55,3h vs 54,8h pour C. glabrata, 34h vs 28,1h pour C. parapsilosis et 21,9h vs 23,1h pour les autres espèces du genre Candida (Tab 1 et fig 1). Une différence est à noter pour C. tropicalis avec un délai de positivité significativement inférieur pour Virtuo (27h vs 17h).
Pour les levures non- Candida, les délais de positivité n’étaient pas significativement différents, mais seules 5 hémocultures se sont positivées dans chaque automate. ConclusionAu cours de ce travail, les délais de positivité mesurés par les 2 automates ne se sont pas révélés significativement différents sauf pour C. tropicalis avec une détection plus précoce par Virtuo. Ce travail a été réalisé sur de petits effectifs et une faible diversité de levures mais ne tend pas à indiquer la supériorité du nouvel automate bioMérieux sur flacons aérobies.Mots clesHémocultures, levures, fongémies, Candida
Tableau 1 : Délais moyens de positivité des hémocultures à levure en fonction des automates de détection et des années.
Figure 1 : Histogramme de répartition des délais de positivité des hémocultures, toutes levures confondues. |
p 155 bacteriemies et fongemies en oncohematologie etude sur six ans titre session pa 10 methodes diagnostiques des bacteriemies et fongemies auteurs frikha s 1 hajlaoui b 1 2 cherni h 1 hamdi s 1 bounaouara r 1 hamdoun m 1 2 bahri o 1 2 etablissement 1 hopital aziza othmana tunis tunisie 2 faculte de medecine de tunis tunis tunisie presentateur hamdoun manel |
P-155 - Bactériémies et fongémies en oncohématologie : étude sur six ans
Titre session : PA-10 Méthodes diagnostiques des bactériémies et fongémies
Auteurs : Frikha S. (1), Hajlaoui B. (1,2), Cherni H. (1), Hamdi S. (1), Bounaouara R. (1), Hamdoun M. (1,2), Bahri O. (1,2)
Présentateur : Hamdoun Manel
Etablissement : (1) Hôpital Aziza Othmana, Tunis, TUNISIE; (2) Faculté de Médecine de Tunis, Tunis, TUNISIE
Objectif - Introduction Les bactériémies constituent une complication majeure chez les patients hospitalisés en oncohématologie. Comme la documentation microbiologique n’est pas toujours présente, l’antibiothérapie reste probabiliste, inspirée des recommandations des sociétés savantes et de l’écologie du service.
Notre objectif était d’étudier l’épidémiologie et le profil de résistance des germes isolés d’hémocultures sur une période de six ans
Materiels Etude rétrospective conduite au laboratoire de Microbiologie-Biochimie de l'Hôpital Aziza Othmana de Tunis, entre janvier 2018 et décembre 2023. Ont été inclus tous les germes isolés d’hémocultures chez les patients hospitalisés en oncohématologie. L'identification a été effectuée selon les méthodes conventionnelles et l’antibiogramme réalisé par méthode automatisée (Vitek2, Biomérieux®, France) selon les recommandations du CA-SFM/EUCAST.
Resultats Au total, 421 germes non redondants ont été colligés. Les bacilles à Gram négatif (BGN) représentaient 74,1% des isolats, contre 19,2% pour les cocci à Gram positif (CGP) et 6,6% pour les levures. Chez les entérobactéries (56,2%), Klebsiella pneumoniae était majoritaire (46,7%), suivi par Escherichia coli (34,5%). Une résistance à la pipéracilline-tazobactam, aux C3G et aux carbapénèmes a été notée dans 36%, 24% et 12% respectivement. La production de BLSE était notée dans 13% des cas et de carbapénèmases dans 12,6% des cas. Les taux de résistances étaient de 6% à la gentamicine et de 18% à la ciprofloxacine.
Les BGN non fermentaires (17,8% des isolats) étaient dominés par Pseudomonas aeruginosa (65,3%). La résistance à la ceftazidime et aux carbapénèmes étaient notées dans 19% et 15% des cas respectivement. Elle était de 8% pour la gentamicine et de 12% pour la ciprofloxacine.
Les CGP étaient dominés par Staphylococcus aureus (44,4%) avec une résistance à la méticilline dans 13,8% des cas. Chez les entérocoques (18,5% des CGP), la résistance à la vancomycine étaient notés dans 13,3% des cas.
Quant aux levures, elles étaient dominées par le genre Candida (75% des cas).
Conclusion La rapidité de l’instauration d’une antibiothérapie efficace conditionne le pronostic des bactériémies en oncohématologie. La surveillance continue de l’épidémiologie locale reste nécessaire notamment avec l’émergence de souches de plus en plus résistantes.
Mots cles oncohématologie, bactériémies, résistance aux antibiotiques
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p 156 tackling antimicrobial resistance with digital health tool antibiogo clinical performance titre session pa 11 detection de la resistance aux antimicrobiens innovations auteurs paul c 1 rapoud d 2 al asmar m 2 barberousse c 2 cramer e 3 lover a 3 emile a 1 valin p 1 victor a 1 delage r 1 garrigos t 1 belmonte o 1 miltgen g 1 malou n 2 etablissement 1 centre hospitalier universitaire chu saint denis reunion 2 the msf foundation paris france 3 university of massachusetts amherst amherst ma etats unis presentateur miltgen guillaume |
P-156 - Tackling antimicrobial resistance with digital health tool: ANTIBIOGO clinical performance
Titre session : PA-11 Détection de la résistance aux antimicrobiens : innovations
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Auteurs : Paul C. (1), Rapoud D. (2), Al Asmar M. (2), Barberousse C. (2), Cramer E. (3), Lover A. (3), Emile A. (1), Valin P. (1), Victor A. (1), Delage R. (1), Garrigos T. (1), Belmonte O. (1), Miltgen G. (1), Malou N. (2)
Présentateur : Miltgen Guillaume
Etablissement : (1) Centre Hospitalier Universitaire (CHU), Saint-Denis, REUNION; (2) The MSF Foundation, Paris, FRANCE; (3) University of Massachusetts-Amherst, Amherst, Ma, ETATS-UNIS
Objectif - Introduction Antimicrobial resistance (AMR) is a major global health threat, with disparities in quality diagnostic tests access between low and middle-income countries and high-income countries. The MSF Foundation created ANTIBIOGO, a free offline smartphone application helping laboratory technicians in Kirby-Bauer disc diffusion antimicrobial susceptibility testing (AST) interpretation. It uses image processing, machine learning, and expert system (I2a) to provide final interpretation (S/I/R: Susceptible, Intermediate, Resistant), assisting in identifying resistance mechanisms, incoherent results and unexpected phenotypes. In the South-west Indian Ocean area (SIOA), the shortage of qualified microbiologists limits accurate AST interpretation. The university hospital of Reunion Island (RI), with advanced healthcare infrastructure, is an ideal site to evaluate the new ANTIBIOGO version including Minimum Inhibitory Concentration (MIC) feature.
Materiels ANTIBIOGO’s clinical performance was evaluated using EUCAST 2021 v11.0 guidelines. AST for hospitalised patients were processed with ANTIBIOGO. Laboratory technicians captured inhibition zone diameter values using ANTIBIOGO AST pictures, which were then blindly interpreted by expert microbiologists (gold standard). The agreement between ANTIBIOGO and microbiologists in S/I/R categories and MIC requests was calculated, along with minor (R/S vs. I and I vs. R/S), major (R vs. S), and very major (S vs. R) discrepancies (mD, MD, VMD).
Resultats A total of 344 fresh and 125 biobank isolates from 30 bacterial species were analysed. The overall category agreement (CA) for disc diffusion interpretation was 90.2%, with species-specific CA ranging from 83.2% (Providencia sp) to 100% (Streptococcus constellatus, Streptococcus vestibularis and Moraxella catarrhalis) included 8.2% mD, 0.7% MD, and 0.0% VMD. The overall CA for MIC interpretation was 94.1%.
Conclusion ANTIBIOGO has been CE-marked since 2022 as an in vitro diagnostic test and is routinely used in laboratories across Middle East, West and Central Africa. With over 90% CA and no VMD, testings in RI allow the pre-validation of a new ANTIBIOGO version paving the way for its use in regions lacking microbiologists, including SIOA, to support the campaign against AMR.
Mots cles antimicrobial resistance, low and middle-income countries, antimicrobial susceptibility testing interpretation, in vitro diagnostic medical device
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p 157 evaluation of pcr kits detecting macrolide resistance in mycoplasma pneumoniae titre session pa 11 detection de la resistance aux antimicrobiens innovations auteurs silvant a 1 2 henin n 2 gardette m 1 balcon c 1 guiraud j 1 bebear c 1 2 pereyre s 1 2 etablissement 1 chu bordeaux bordeaux france 2 universite de bordeaux bordeaux france presentateur silvant alicia |
P-157 - Evaluation of PCR kits detecting macrolide resistance in Mycoplasma pneumoniae
Titre session : PA-11 Détection de la résistance aux antimicrobiens : innovations
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Auteurs : Silvant A. (1,2), Hénin N. (2), Gardette M. (1), Balcon C. (1), Guiraud J. (1), Bébéar C. (1,2), Pereyre S. (1,2)
Présentateur : Silvant Alicia
Etablissement : (1) CHU Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (2) Université de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE
Objectif - Introduction An outbreak of Mycoplasma pneumoniae infections took place in France in winter 2023. Macrolide are the first-line treatment but macrolide resistance has been reported. This study aimed to assess the clinical performances of two commercial kits for the detection of macrolide-resistant M. pneumoniae: Mycoplasma Pneumoniae and Macrolides-Resistant Strain Nucleic Acid Test Kit (Mole Bioscience (MB)) and LightMix® Modular Mycoplasma Macrolide (TIB Molbiol (TM)) in comparison with the 23S rRNA Sanger sequencing used as the reference.
Materiels A total of 237 ear, nose, and throat swabs and respiratory specimens were evaluated including 100 negative specimens, 100 wild-type (WT) and 37 mutated M. pneumoniae-positive specimens. DNA extraction was performed using MagNa Pure 96 (Roche) and both kits were run according to the manufacturer’s instructions.
Resultats The MB kit, but not the TM kit, was also designed to detect M. pneumoniae in specimens. However, M. pneumoniae was not detected in 27.7% of M. pneumoniae-positive specimens, hampering the subsequent detection of resistance by this kit. For the TM kit, 5.1% of positive specimens were not amplified.
The clinical sensitivities for detection of macrolide resistance-associated mutations in clinical samples were 90.9% and 81.5% for the TM and MB kits, respectively. All false WT results were found in specimens harboring a 23S rRNA mutation at position 2067 (M. pneumoniae numbering). The clinical specificities were 97.9% and 94.4%, for the TM and MB kits, respectively. Using the MB kit, specimens with high M. pneumoniae loads were detected as falsely mutated. When these specimens were 1/100 diluted, the expected WT results were recovered. Additionally, for the TM kit, melting temperatures from WT specimens were not within the temperature range provided in the manufacturer’s instructions. The WT control provided in the kit was thus necessary for comparison and interpretation purpose.
Conclusion A lack of sensitivity for M. pneumoniae detection was observed with the MB kit, hindering the detection of macrolide resistance with this kit. None of the two kits accurately detect macrolide resistance-associated mutations located at position 2067.
Mots cles Mycoplasma pneumoniae
Macrolide resistance
23S rRNA
PCR commercial kits
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p 158 detection de la resistance aux fluoroquinolones par le systeme vitek2 chez escherichia coli titre session pa 11 detection de la resistance aux antimicrobiens innovations auteurs dechaume d 1 cointet m 1 franceschi c 1 zambardi g 1 etablissement 1 biomerieux la balme les grottes france presentateur zambardi gilles |
P-158 - Détection de la résistance aux fluoroquinolones par le système VITEK®2 chez Escherichia coli
Titre session : PA-11 Détection de la résistance aux antimicrobiens : innovations
Auteurs : Dechaume D. (1), Cointet M. (1), Franceschi C. (1), Zambardi G. (1)
Présentateur : Zambardi Gilles
Etablissement : (1) BIOMERIEUX, La Balme Les Grottes, FRANCE
Objectif - Introduction La détection de la résistance aux fluoroquinolones (FQ) à haut niveau (HNRFQ), impliquant au moins une double mutation sur les topoisomérases, est en principe aisée. Par contre, la résistance de bas niveau (BNRFQ), par simple mutation ou acquisition de gènes extrinsèques et pouvant sélectionner des mutants résistants in vivo, est plus difficile de détection. A ce propos, le CASFM préconise un dépistage utilisant un disque de péfloxacine ou d’acide nalidixique (NAL). L’objectif de cette étude est de vérifier qu’il est bien possible pour le système VITEK®2 de s’affranchir de ce dépistage et, si nécessaire, de revisiter le seuil discriminant défini dans l’expert AES pour NAL.
Materiels Cent souches de E. coli de la collection de bioMérieux ont été séquencées pour la recherche de mutations dans les gènes gyrA, gyrB, parC, parE et des gènes qnr, qepA et aac(6’)-Ib-cr. Ces souches ont été testées sur le système VITEK®2 avec la base expert AES v9.04, la carte standard N441 contenant ciprofloxacine (CIP) et lévofloxacine (LEV) et la carte complémentaire XN28 ajoutant NAL et délafloxacine (DFX). L’analyse a porté sur l’analyse des CMI de chaque antibiotique et compositions de cartes pour classer les souches selon leur phénotype de résistance.
Resultats Les 31 souches ne possédant aucun gène de résistance aux FQ avaient des CMI VITEK®2 (mg/L) NAL, CIP, LEV et DFX <=16, <=0.06, <=0.12 et <=0.12, respectivement. Toutes étaient correctement classées en phénotype Sauvage par l’expert AES (cartes N441 et N441+XN28). Les 55 souches HNRFQ montraient des CMI VITEK®2 >=32, >=4, >=4 et >=2 pour NAL, CIP, LEV et DFX et étaient aussi toutes correctement phénotypées par l’AES quelles que soient les configurations de cartes. Pour les 14 souches BNRFQ (qnr ou simple mutation gyrA), l’AES en détectait 11 avec la carte N441 et 2 supplémentaires en ajoutant la carte XN28, l’une grâce à NAL et l’autre grâce à DFX.
Conclusion Le système VITEK®2 permet avec son module d’expertise AES d’assigner correctement 97% à 99% des souches en phénotypes Sauvage, BNRFQ ou HNRFQ. Les larges gammes de CMI rendues pour CIP et LEV n’imposent pas de tester NAL (gain de seulement une souche). Lorsque NAL est testé, le seuil de CMI fixé à 8 mg/L dans l’AES représente bien l’optimum entre sensibilité et spécificité pour la détection des BNRFQ.
Mots cles VITEK2, AES, système expert, fluoroquinolones, acide nalidixique, détection, dépistage
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p 159 sensibilite aux antibiotiques donnees exploitables comme methode de typage titre session pa 11 detection de la resistance aux antimicrobiens innovations auteurs le neindre k 1 gravey f 1 jeanne leroyer c 1 fevre m 1 join lambert o 1 le hello s 1 etablissement 1 chu caen caen france presentateur le neindre killian |
P-159 - Sensibilité aux antibiotiques : données exploitables comme méthode de typage ?
Titre session : PA-11 Détection de la résistance aux antimicrobiens : innovations
Auteurs : Le Neindre K. (1), Gravey F. (1), Jeanne-Leroyer C. (1), Fevre M. (1), Join-Lambert O. (1), Le Hello S. (1)
Présentateur : Le Neindre Killian
Etablissement : (1) CHU Caen, Caen, FRANCE
Objectif - IntroductionL’antibiogramme quantitatif (ABGq) est une méthode d'appariement de souche pouvant être une alternative intéressante aux méthodes reposant sur le séquençage complet du génome. Sur le même principe, les concentrations minimales inhibitrices (CMI) pourraient être utilisées. L'objectif de cette étude est d'évaluer les méthodes reposant sur l'ABGq et les CMI par rapport aux méthodes génomiques. MaterielsLes espèces incluses étaient : Ec Escherichia coli (139 souches), Kp Klebsiella pneumoniae (78 souches) et Ecc Enterobacter cloacae complexe (84 souches). En cgSNP, le seuil d’appariement a été fixé à 10 SNP (5 SNP pour Ecc). Le Séquence type (ST) a été déterminé in silico.
L'appariement de souche reposait sur la distance euclidienne (DE) calculée à partir des diamètres d'inhibition (en mm) pour l'ABGq ou des logarithmes en base 2 des CMI mesurées en microdilution (Sensititre Thermofisher) sur 6 antibiotiques. Les antibiotiques pour l'ABGq ont été sélectionnés parmi :
- ATBres : ceux rendus sur l'antibiogramme ciblé (HAS 2023)
- ATBét : ceux issus d’un antibiogramme étendue (42 antibiotiques)
- ATBcmi : ceux sélectionnés avec les CMI
Pour chaque espèce, la sélection a été réalisé selon l’écart entre le 1er et 3ème quartile des diamètres (ATBres et ATBét) et des log2 CMI (ATBcmi). L’appariement des souches a été réalisé à partir des matrices de DE par classification ascendante hiérarchique en simple lien. Les seuils d’appariement ont été déterminé par rapport au cgSNP en calculant les courbes ROC (Receiver Operating Characteristic) et aires sous la courbe (SSC). La probabilité que 2 souches appariées par la méthode A soient appariées par la méthode de référence B a été estimée avec le coefficient de Wallace ajusté CWa A->B. ResultatsPour Ec, la SSC était la plus élevé pour l'ABGq ATBres (0,94). Les CWa A->B étaient < 0,05 pour toutes les méthodes.
Pour Kp, la SSC la plus élevé était pour l'ABGq ATBét (0,95). Le CWa A->B (cgSNP comme référence) passait de 0,45 (CMI) à 0,57 (ABGq ATBét).
Pour Ecc, la SSC la plus élevé était pour l'ABGq ATBét (0,78). Le CWa A->B (ST comme référence) passait de 0,18 (CMI) à 0,32 (ABGq ATBét). ConclusionLes CMI peuvent être utilisées pour les appariements de souche mais les performances sont moindres que l'ABGq. La sélection des antibiotiques pour l'ABGq est critique et nécessiterait une optimisation de l'appariement par rapport aux données génomiques. Mots clesTypage bactérien
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p 160 manque de fiabilite du disque de cefoxitine chez les staphylocoques a coagulase negative titre session pa 11 detection de la resistance aux antimicrobiens innovations auteurs penven m 1 reissier s 1 creignou e 1 gardan o 1 haumont m 1 mouchoux a 1 pilard m 1 sauron a 1 vallendorff g 1 cattoir v 1 etablissement 1 chu de rennes rennes france presentateur penven malo |
P-160 - Manque de fiabilité du disque de céfoxitine chez les staphylocoques à coagulase négative
Titre session : PA-11 Détection de la résistance aux antimicrobiens : innovations
Voir le poster
Auteurs : Penven M. (1), Reissier S. (1), Creignou E. (1), Gardan O. (1), Haumont M. (1), Mouchoux A. (1), Pilard M. (1), Sauron A. (1), Vallendorff G. (1), Cattoir V. (1)
Présentateur : Penven Malo
Etablissement : (1) CHU de Rennes, Rennes, FRANCE
Objectif - Introduction Selon les recommandations du CA-SFM/EUCAST, la détection de la méticillino-résistance (MR) chez les staphylocoques repose principalement sur le diamètre d’inhibition du disque de céfoxitine (FOX) à 30 µg : résistance si diamètre <27 mm pour S. epidermidis et S. lugdunensis ou <22 mm pour S. aureus et les autres espèces de staphylocoques à coagulase négative (SCN). Devant un taux anormalement élevé de discordances entre disque de FOX et détection de la PLP2a, une étude de concordance a été menée sur les différentes espèces de SCN catégorisées sensibles.
Materiels Toutes les souches de SCN catégorisées sensibles à la FOX (diamètre ≥27 mm pour S. epidermidis et S. lugdunensis ; diamètre ≥22 mm pour les autres espèces de SCN), isolées au CHU de Rennes entre 2023 et 2024, ont été prospectivement incluses. L’évaluation de la sensibilité in vitro a été réalisée par la méthode de diffusion sur milieu gélosé (disques et gélose Mueller-Hinton [MH], Bio-Rad) en suivant les recommandations du CA-SFM/EUCAST. La recherche de la MR a été réalisée par la détection de la PLP2a (Clearview PBP2a SA Culture Colony Test, Abbott) après induction, i.e. aux contours du diamètre d’inhibition du disque de FOX.
Resultats Une collection de 220 souches de SCN a été étudiée dont : 63 S. epidermidis, 30 S. simulans, 26 S. lugdunensis, 22 S. hominis, 20 S. capitis, 18 S. haemolyticus, 13 S. saprophyticus, 8 S. caprae, 6 S. cohnii, 5 S. warneri, 4 S. saccharolyticus et 5 autres espèces. La concordance globale était de 89,1 % avec des différences notables entre espèces : 61,1% pour S. haemolyticus (diamètres : 22-27 mm), 73,3% pour S. simulans (diamètres : 24-33 mm), 80% pour S. warneri (diamètre : 22 mm), 88,9 % pour S. epidermidis (diamètres : 25-34 mm), 95,4% pour S. hominis (diamètre : 28 mm) et 100% pour les autres espèces. Parmi ces 24 discordances, 7 souches (29.2%) présentaient des diamètres très grands (>5 mm par rapport aux diamètres critiques) qui ne laissaient suspecter en rien une MR.
Conclusion Le screening de la MR chez les SCN repose sur le disque de FOX, mais il semble que les valeurs des diamètres critiques ne soient pas fiables pour la détection de ces souches chez certaines espèces. Ces résultats devront être confirmées avec d’autres souches cliniques, d’autres fournisseurs de réactifs (disques et géloses MH) voire d’autres techniques (PCR mecA/mecC).
Mots cles SCN, méticillino-résistance, céfoxitine, PLP2a.
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p 161 description des methodes de caracterisation de la resistance aux antibiotiques utilisees en 2023 par les laboratoires de biologie medicale prives titre session pa 11 detection de la resistance aux antimicrobiens innovations auteurs thibaut jovelin s 1 lemenand o 1 coeffic t 1 birgand g 1 reseau primo l 1 etablissement 1 primo chu de nantes nantes france presentateur thibaut jovelin sonia |
P-161 - Description des méthodes de caractérisation de la résistance aux antibiotiques utilisées en 2023 par les laboratoires de biologie médicale privés
Titre session : PA-11 Détection de la résistance aux antimicrobiens : innovations
Auteurs : Thibaut-Jovelin S. (1), Lemenand O. (1), Coeffic T. (1), Birgand G. (1), Réseau Primo L. (1)
Présentateur : Thibaut-Jovelin Sonia
Etablissement : (1) PRIMO, CHU de Nantes, Nantes, FRANCE
Objectif - Introduction Les évolutions de techniques ou de référentiels peuvent avoir un impact sur l’interprétation des antibiogrammes (Atbg) et la surveillance épidémiologique de la résistance aux antibiotiques. Cette étude avait pour objectif de décrire les méthodes utilisées par un réseau de laboratoires de biologie médicale (LBM) privés pour la caractérisation de la résistance aux antibiotiques.
Materiels Cette enquête a été menée en juillet 2024 auprès de 58 regroupements de 2089 LBM ayant participé à une surveillance nationale de la résistance aux antibiotiques en soins de ville en 2023. Les informations recueillies portaient sur la technique d'Atbg utilisée en 1re intention, les panels pour la réalisation des Atbg urinaires, les méthodes de confirmation pour les BLSE et les carbapénémases (CARBA), la réalisation ou non d’Atbg ciblés. Le questionnaire a été transmis via Google Form®.
Resultats Au total, 42 regroupements (1610 LBM) répartis dans 13 régions ont répondu à l’enquête. En 2023, 56,2% utilisaient les recommandations CA-SFM de 2022, 21,9% celles de 2023 et 21,9% celles de 2021. Parmi les répondants, 38 (90,5%) réalisaient les Atbg de 1re intention en milieu liquide [32 Vitek®, Biomérieux™ (84,2%), 4 Phoenix®, Becton Dickinson™ (10,5%), 2 Walkaway®, Siemens™ (5,3%)] et 4 (9,5%) en milieu gélosé par diffusion. En 2de intention, 20/38 réalisaient des Atbg en milieu gélosé et 1 des E-tests. Les cartes utilisées pour les Atbg urinaires en milieu liquide Vitek® étaient la N372 (n=15), la N436 (n=12), la N442 (n=4) ou la N233 (n=2). La méthode de confirmation de présence de BLSE était par disques pour 18/41 (43,9%) et disques combinés pour 16/41 (39,0%). Sept regroupements utilisaient une autre technique ou une combinaison de 2 méthodes. La principale méthode de confirmation des CARBA était l’immunochromatographie utilisée seule (26/38) ou en combinaison (5/38). Un Atbg ciblé était mis en place par 23 regroupements (54,8%).
Conclusion En 2023, les méthodes de caractérisation de la résistance aux antibiotiques employées par les LBM privés étaient cohérentes avec les recommandations du CA-SFM. Les Atbg réalisés en milieux liquides n’incluaient pas la ceftazidime/avibactam ou la témocilline avec un risque de sous-détection des entérobactéries productrices de CARBA et ne permettaient pas de déterminer la sensibilité à la fosfomycine.
Mots cles Carbapénémases, BLSE, technique antibiogrammes, méthodes de confirmation
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p 162 evaluation de la carte vitek ast n442 titre session pa 11 detection de la resistance aux antimicrobiens innovations auteurs bouland g 1 gravey f 1 2 renouard i 1 le hello s 1 2 malandain d 1 etablissement 1 chu caen departement des agents infectieux caen france 2 universite de caen normandie univ rouen normandie normandie inserm dynamicure umr 1311 caen france presentateur bouland gatien |
P-162 - Evaluation de la carte VITEK AST-N442
Titre session : PA-11 Détection de la résistance aux antimicrobiens : innovations
Voir le poster
Auteurs : Bouland G. (1), Gravey F. (1,2), Renouard I. (1), Le Hello S. (1,2), Malandain D. (1)
Présentateur : Bouland Gatien
Etablissement : (1) CHU Caen, Département des Agents Infectieux, Caen, FRANCE; (2) Université de Caen Normandie, Univ Rouen Normandie, Normandie INSERM, Dynamicure UMR 1311, Caen, FRANCE
Objectif - IntroductionBioMérieux ® a révisé les compositions des cartes antibiogrammes VITEK 2 pour bacilles Gram négatif, notamment la carte AST-N442 dédiée aux prélèvements urinaires à l’hôpital. Cette étude a pour but d’évaluer les potentielles discordances de cette carte sur un panel de souches d’Entérobactéries de phénotypes variés obtenus par antibiogramme en milieu gélosé et séquencées en génome entier.
Materiels74 souches d’entérobactéries résistantes (R) aux céphalosporines de troisième génération (n=51) et ou aux carbapénèmes (n=23) ont été incluses ainsi que 36 souches de phénotype « sauvage » (figure 1). Les phénotypes de résistance ont été déterminés par un antibiogramme en diffusion sur milieu gélosé et en microdilution via la carte AST-N442 puis interprétés selon les recommandations du CA-SFM 2023. Les discordances de catégorisations cliniques observées selon les deux méthodes ont été classées en Erreur très Majeure (ETM) (rendu sensible (S) alors que R), Erreur majeure (EM) (rendu S alors que sensible forte posologie (SFP) ou rendu SFP alors que R) et Erreur mineure (Em) (rendu R ou SFP alors que S). En cas d’ETM et EM pour la céfépime (FEP) et la pipéracilline/tazobactam (PTZ), un test en microdilution en milieu liquide utilisant une plaque sensititre FRAM2GN (Thermofisher®) a été réalisée. Les données phénotypiques ont été comparées au résistome.
ResultatsPour les 110 souches, une concordance est observée dans 90.2% des cas, 6% d’ETM, 2.2% d’EM et 1.6% Em. Pour les E. coli, les résultats sont satisfaisants (1% ETM, 1% EM et 5% Em) à l’exception de la lévofloxacine (9.7% d’EM et 12.9% d’Em), tout comme le groupe 2 (2.5% EM, 1.5% ETM et 4.4% Em) à l’exception des furanes (13.3 % EM, 6.7% ETM et 33.3% Em). Pour le groupe 3 (n=52), les concordances globales sont correctes (2.4% EM, 2.3% ETM et 6.6% Em) en dehors du FEP et de l’ertapénème (ETP) pour lesquels 14% d’erreurs ont été retrouvés dont 7.7% ETM. Au regard du resistome, le VITEK déterminait le même phénotype que celui obtenu en milieu gélosé dans 88% des cas. ConclusionIl existe une bonne concordance globale (90.2%) entre le milieu gélosé et la carte AST-N442, mais il existe 6% d’ETM dont certaines concernent des molécules d’utilitée majeure comme le FEP, l’ETP, la PTZ ou l’amikacine (figure 2). L’apport du FEP sur cette carte est pénalisé par un taux élevé d’erreurs notamment pour les entérobactéries du groupe 3 (figure 3). Mots clesVITEK/AST-N442
Figure 1 : Répartition de la sensibilité des souches utilisées
Figure 2 : Résultats de l'ensemble des souches testées par antibiotique
Figure 3 : Concordance par antibiotique pour le groupe 3 |
p 163 etest aztreonam avibactam aza test de sensibilite aux antibiotiques des enterobacterales resultats de performances dune etude clinique multicentrique titre session pa 11 detection de la resistance aux antimicrobiens innovations auteurs prudhomme s 1 bossy l 1 csiki fejer e 4 hardy d 3 yarbrough m 6 wootton m 5 pillon e 2 franceschi c 2 etablissement 1 biomerieux marcy france 2 biomerieux la balme france 3 university of rochester new york etats unis 4 biomerieux saint louis etats unis 5 university hospital of wales cardiff royaume uni 6 washington university school of medicine saint louis etats unis presentateur prudhomme sarah |
P-163 - ETEST® Aztréonam-Avibactam (AZA), Test de Sensibilité aux Antibiotiques des Enterobacterales : Résultats de Performances d’une Etude Clinique Multicentrique
Titre session : PA-11 Détection de la résistance aux antimicrobiens : innovations
Auteurs : Prudhomme S. (1), Bossy L. (1), Csiki-Fejer E. (4), Hardy D. (3), Yarbrough M. (6), Wootton M. (5), Pillon E. (2), Franceschi C. (2)
Présentateur : Prudhomme Sarah
Etablissement : (1) bioMérieux, Marcy, FRANCE; (2) bioMérieux , La Balme, FRANCE; (3) University of Rochester, New-York, ETATS-UNIS; (4) bioMérieux , Saint Louis, ETATS-UNIS; (5) University Hospital of Wales, Cardiff, ROYAUME-UNI; (6) Washington University School of Medicine, Saint Louis, ETATS-UNIS
Objectif - IntroductionL’Aztréonam-Avibactam (AZA) est une combinaison d’Aztréonam, un monobactame non-hydrolysé par les métallo-β-lactamases, et d’Avibactam, un nouvel inhibiteur de sérine β-lactamase protégeant l’Aztréonam de l’hydrolyse par les β-lactamases de classe A, C et de certaines de classe D selon la classification d’Ambler. L’association Aztréonam-Avibactam est développée par Pfizer pour le traitement des infections dues à des bactéries aérobies Gram-négatives chez des patients adultes présentant des options thérapeutiques limitées.
Le but de cette étude clinique multicentrique est d’évaluer les performances du test ETEST® AZA (bioMérieux SA), une nouvelle bandelette de diffusion en gradient, pour déterminer la sensibilité aux antibiotiques des Enterobacterales par rapport à la méthode de référence CLSI-M07/ISO-20776-1 de microdilution en milieu liquide (BMD).
MaterielsUne population de 650 souches cliniques d’ Enterobacterales (incluant 150 Escherichia coli; 118 Klebsiella pneumoniae; 48 Klebsiella oxytoca; 67 Enterobacter cloacae complex; 50 Citrobacter freundii complex; 30 Citrobacter koseri; 32 Klebsiella aerogenes; 30 Morganella morganii; 32 Proteus mirabilis; 30 Providencia stuartii ; 30 Proteus vulgaris ; 33 Serratia marcescens) a été testée sur 4 sites d’essais cliniques, incluant 1 site interne, 2 sites américains et 1 site européen, afin de comparer les Concentrations Minimales Inhibitrices (CMI) obtenues avec le test ETEST® AZA et la méthode de référence BMD.
Les résultats ont été analysés selon les critères d’acceptation ISO 20776-2 2021, en utilisant les concentrations critiques (breakpoints) approuvés par l’EUCAST ( Enterobacterales : ≤ 8mg/L (S), > 8 mg/L (R)). Les résultats sont présentés en terme de concordance essentielle (Essential Agreement, EA) et de biais. ResultatsLes résultats sont résumés dans le tableau1. Les performances de la bandelette ETEST® AZA répondent aux critères d’acceptation de l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO) pour la concordance essentielle (EA ≥ 90%) et le biais (≤ ±30%).
ConclusionLes résultats de cette étude multicentrique démontrent l’exactitude de la bandelette ETEST® AZA pour déterminer les CMI des Enterobacterales. Ainsi, la bandelette ETEST® AZA est considérée comme équivalente à la méthode de référence BMD Mots clesAztréonam-Avibactam, ETEST®, Etudes Cliniques
Tableau 1: résumé des performances ETEST® AZA
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p 164 evaluation du kit ng test blood culture prep associe au ng test carba 5 pour la detection des bgn producteurs de carbapenemases directement a partir dhemoculture titre session pa 11 detection de la resistance aux antimicrobiens innovations auteurs oueslati s 1 2 girlich d 2 bernabeu s 1 2 orlandi g 2 baumy b 3 francius l 3 chalin a 3 naas t 1 2 etablissement 1 service bacteriologie hopital bicetre aphp le kremlin bicetre france 2 inserm u1184 equipe resist universite paris saclay le kremlin bicetre france 3 rd department ng biotech guipry france presentateur oueslati saoussen |
P-164 - Evaluation du kit NG-Test® Blood Culture PREP associé au NG-Test® CARBA-5 pour la détection des BGN producteurs de carbapénémases directement à partir d’hémoculture.
Titre session : PA-11 Détection de la résistance aux antimicrobiens : innovations
Auteurs : Oueslati S. (1,2), Girlich D. (2), Bernabeu S. (1,2), Orlandi G. (2), Baumy B. (3), Francius L. (3), Chalin A. (3), Naas T. (1,2)
Présentateur : Oueslati Saoussen
Etablissement : (1) Service Bactériologie hôpital Bicêtre APHP, Le Kremlin-Bicetre, FRANCE; (2) INSERM U1184 Equipe RESIST Université Paris Saclay, Le Kremlin-Bicetre, FRANCE; (3) R&D department, NG Biotech, Guipry, FRANCE
Objectif - Introduction La propagation des BGN producteurs de carbapénémases de types KPC, OXA-48, VIM, IMP et NDM suscite une grande inquiétude en raison de leur rôle majeur comme agents pathogènes responsables d'infections nosocomiales. Les bactériémies sont des infections potentiellement mortelles nécessitant une antibiothérapie rapide et efficace. Cette étude a pour objectif de valider les performances du nouveau kit NG-Test® Blood Culture PREP, qui permet d'obtenir en quelques minutes un culot bactérien à partir d'une hémoculture positive, compatible avec le test immunochromatographique rapide NG-Test® CARBA-5, capable de détecter et de différencier ces cinq carbapénémases
Materiels Une évaluation a été réalisée sur n=145 souches cliniques comprenant 21 souches non productrices de carbapénémases et n= 124 souches productrices de carbapénémases de type KPC (n=24) ; OXA-48 like (n=31), VIM (n=10), IMP (n=29), NDM (n=18) et coproductrices (n=12) couvrant les variants suivants (KPC : 2, 3, 4, 5, 6, 7, 14, 23, 28, 29, 31, 33, 39, 44, 47, 48, 89, 94,178 ; OXA-48 like : 48, 162, 163, 181, 204, 232, 244, 370, 405, 484, 505, 515, 517, 519, 535, 793 ; VIM : 1,2,4,5,19 ; IMP : 1, 4, 5, 7, 8, 10, 11, 13, 14, 15, 16, 18, 19, 26, 29, 31, 39, 46, 56, 58, 63, 71 et NDM : 1, 2, 4, 5, 6, 7, 9, 14, 18, 24, 29, 35, 39). Des hémocultures contenant 8-10 mL de sang sont inoculées avec 10 UFC puis placées dans l’automate BACT/ALERT® VIRTUO® (BioMerieux). Les hémocultures positives sont utilisées selon le protocole du fabricant (NG Biotech) : 1mL de tampon de lyse est mélangé à 0.5 mL d’hémoculture puis après une étape de lavage, le culot est mélangé à 5 gouttes du tampon du kit NG-Test® CARBA-5. 100µl du mélange sont déposés sur le test rapide qui est lu après 15 minutes
Resultats Sur les 124 souches productrices de carbapénèmase, 120 sont détectées. Deux souches de C. freundii VIM, dont l'une co-productrice de OXA-48 detectée, ainsi que deux souches de E. coli KPC 31 et 33 sensibles aux carbapénèmes, ne sont pas détectées. Par ailleurs, aucun faux positif n’est observé.
Conclusion Le kit NG-Test® Blood Culture PREP est un ajout important au test rapide car il permet de détecter les BGN producteurs de carbapénémases en seulement 20 minutes avec une spécificité de 100% et une sensibilité de 99.2%
Mots cles BLSE, CTX-M, hémoculture, BGN, test rapide immunochromatographique
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p 165 evaluation de tests de detection de blse sur subcultures precoces titre session pa 11 detection de la resistance aux antimicrobiens innovations auteurs plasse l 1 devaux j 1 etablissement 1 centre hospitalier d arras arras france presentateur devaux jean maxime |
P-165 - Evaluation de tests de détection de BLSE sur subcultures précoces
Titre session : PA-11 Détection de la résistance aux antimicrobiens : innovations
Auteurs : Plasse L. (1), Devaux J. (1)
Présentateur : Devaux Jean-Maxime
Etablissement : (1) Centre Hospitalier d'Arras, Arras, FRANCE
Objectif - Introduction Le sepsis est une urgence diagnostic et thérapeutique. La subculture précoce de 4 heures à partir de flacons d’hémoculture positifs permet une identification rapide des bactéries. Des tests de diagnostic rapides peuvent être utilisés pour mettre en évidence la production de BLSE par une entérobactérie. Toutefois, ces tests n’ont été validés que sur colonie isolée. L’objectif de ce travail est d’évaluer deux tests de détection rapide de BLSE sur subcultures précoces de 4h afin d’adapter rapidement l’antibiothérapie lors d’une bactériémie à entérobactérie.
Materiels De juin à août 2024, un panel de 30 souches uniques d'entérobactéries isolées à partir de flacons d’hémoculture de patients hospitalisés au Centre Hospitalier d’Arras a été étudié. Ce panel comprenait 15 souches productrices de BLSE et 15 souches non productrices de BLSE.
Le kit Resist CTX-M (Coris BioConcept®) et le kit NG-Test®/CTX-M Multi (NG-Biotech® Laboratories), deux tests immunochromatographiques rapides, ont été évalués sur des subcultures précoces de 4 heures. Les résultats ont été comparés à ceux obtenus sur antibiogramme par diffusion.
Resultats Les performances des 2 tests évalués étaient excellentes. Le test Resist CTX-M présente une spécificité de 100% et une sensibilité de 100% et le test NG-Test®/CTX-M Multi présente également une spécificité de 100% et une sensibilité de 100%.
Conclusion Les deux tests présentent d’excellentes performances sur subculture précoce de 4 heures et permettent donc la détection précoce d’entérobactéries productrices de BLSE. Ces résultats permettent d’envisager leur utilisation dans cette situation. Cependant, dans cet objectif, ces tests rapides présentent différentes limites : d’une part, l'absence de standardisation de l’inoculum et d’autre part, la détection exclusive des types de BLSE les plus courants (CTX-M 14, CTX-M 15) sans permettre le dépistage de variants plus rares.
Devant le faible effectif de notre étude, nous ne pouvons conclure sur la supériorité diagnostic d’un test sur l’autre. Actuellement, le choix du kit repose sur la facilité de réalisation et de lecture, le coût et les habitudes du laboratoire.
Ces résultats préliminaires devront être confirmés sur un effectif plus important, ainsi que leur impact clinique.
Mots cles Sepsis, BLSE, Test diagnostic rapide
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p 166 how to detect a kpc betalactamase variant titre session pa 11 detection de la resistance aux antimicrobiens innovations auteurs benhadid brahmi y 1 3 amaris hobson c 1 2 abdelmoumene l 1 jaouen e 1 magnan m 1 gits muselli m 3 lescat m 1 tenaillon o 1 bonacorsi s 1 3 birgy a 1 3 etablissement 1 iame umr 1137 inserm universite paris cite paris france 2 service de maladies infectieuses et tropicales hopital bichat ap hp paris france 3 service de microbiologie hopital robert debre ap hp paris france presentateur benhadid brahmi yasmine |
P-166 - How to detect a KPC-betalactamase variant ?
Titre session : PA-11 Détection de la résistance aux antimicrobiens : innovations
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Auteurs : Benhadid-Brahmi Y. (1,3), Amaris Hobson C. (1,2), Abdelmoumene L. (1), Jaouen E. (1), Magnan M. (1), Gits-Muselli M. (3), Lescat M. (1), Tenaillon O. (1), Bonacorsi S. (1,3), Birgy A. (1,3)
Présentateur : Benhadid-Brahmi Yasmine
Etablissement : (1) IAME, UMR 1137, INSERM, Université Paris Cité, Paris, FRANCE; (2) Service de Maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Bichat, AP-HP, Paris, FRANCE; (3) Service de Microbiologie, Hôpital Robert-Debré, AP-HP, Paris, FRANCE
Objectif - IntroductionKlebsiella pneumoniae carbapenemases (KPC) have spread globally and diversified extensively. This phenomenon has possibly been enhanced by the commercialization of new beta-lactam/inhibitor combinations, such as ceftazidime-avibactam.
Currently, over 200 clinical alleles have been identified, including various mutations, insertions, or deletions that can impact the hydrolytic capacities of the protein and thus interfere with rapid diagnostic tests. To better assess the mutational impact on detection capacities of several resistance-based tests, 43 KPC variants were constructed and evaluated.
MaterielsA total of 43 KPC variants were characterized phenotypically and used to assess the detection performances of KPC carbapenemase detection methods (lateral flow immunoassays tests (LFIAs), hydrolysis tests and growth on selective culture media) commonly used in clinical microbiology laboratories.
ResultatsAntibiotic susceptibility patterns revealed different categories of mutants called “KPC-like”, “ESBL-like”, “Ceftazidimase” and 5 outliers’ strains (KPC-21, 22, 46, 55, and 72) sharing mixed profiles. These phenotypes had implications for the detection capabilities of hydrolysis tests (ranging from 0% to 100%), LFIA (ranging from 57% to 100%) and selective culture media (ranging from 0 to 100%) which could lead to misdiagnosis of some KPC variants.
ConclusionUnder antibiotic therapy pressure, reversion to the historic allele (i.e., KPC-2 or KPC-3), which are more resistant, is possible. Therapeutic failure could be one of the possible clinical consequences, highlighting the importance of accurate diagnostics. Moreover, misdiagnosis of KPC variants can also result in a delay in the implementation of infection control measures.
Mots clesKPC beta-lactamase, clinical KPC variants, detection tests, FLIA tests, hydrolysis based tests
Phenotypic description of 43 KPC beta-lactamase variants including MIC determination to AMX Amoxicillin, TZP Piperacillin-Tazobactam, CTX Cefotaxime, CTX/AC CLAV Cefotaxime-clavulanic acid, CAZ Ceftazidime, CAZ/AC CLAV Ceftazidime-clavulanic acid, CZA Cef
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p 167 detection des epc par un algorithme de tests phenotypiques titre session pa 11 detection de la resistance aux antimicrobiens innovations auteurs azzouz a 1 dali yahia r 1 2 etablissement 1 etablissement hospitalier et universitaire d oran 1er novembre 1954 service de bacteriologie oran algerie 2 universite oran 1 ahmed benbella faculte de medecine d oran oran algerie presentateur azzouz amina |
P-167 - Détection des EPC par un algorithme de tests phénotypiques
Titre session : PA-11 Détection de la résistance aux antimicrobiens : innovations
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Auteurs : Azzouz A. (1), Dali Yahia R. (1,2)
Présentateur : Azzouz Amina
Etablissement : (1) Etablissement Hospitalier et Universitaire d'Oran 1er novembre 1954 Service de bactériologie, Oran, ALGERIE; (2) Université Oran 1 Ahmed Benbella faculté de médecine d'Oran, Oran, ALGERIE
Objectif - Introduction L’augmentation importante de la prévalence des EPC est devenue un problème de santé majeur à l’échelle mondiale. L’objectif du présent travail était de déterminer la fréquence des EPC isolées à l’EHU d’Oran, de mettre en place un algorithme de détectection des carbapénémases et leur classe par des tests phénotypiques.
Materiels Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive, réalisée sur un total de 171 souches non redondantes d’entérobactéries de sensibilité diminuée aux carbapénèmes isolées au service de bactériologie à l’EHUO entre le 1er Avril 2019 et le 31 Mars 2023. Les tests de sensibilité aux antibiotiques ont été réalisés conformément aux normes CLSI. Les CMI pour l’ertapénème et l’imipénème ont été déterminées en utilisant des bandelettes E-test® ou par automate VITEK® 2 COMPACT. L’identification phénotypique des mécanismes de résistance a été effectuée selon un algorithme incluant : mCIM-test, test à la cloxacilline, test à l’EDTA, test à la témocilline, test de synergie entre AMC et ETP et Carba-NP test pour les cas discordants en raison de son coût élevé.
Resultats La prévalence globale des EPC était de 3,32% parmi l’ensemble des entérobactéries. Le taux des EPC est passé de 0,5% à 5,37% en 4 ans. Klebsiella pneumoniae était l’EPC la plus fréquemment isolée avec une prédominance dans le service de réanimation médicale. La majorité des EPC étaient isolées des suppurations. 97,08% des souches étaient caractérisées comme productrices de carbapénémase par un mCIM test positif dont 90,96% étaient de classe B avec un test à l’EDTA positif. 8,43% étaient de classe D résistantes à la témocilline, et une seule souche était de classe A avec un test de synergie entre AMC et ETP positif. Parmi les 5 souches à mCIM-test négatif, 4 étaient positives au test à la cloxacilline et la seule souche négative à ce test était testée sur Carba-NP test et elle était négative. Les résistances à l’ertapénème, l’imipénème étaient respectivement de 100% et 98,19%. La fosfomycine avait l’activité la mieux conservée avec 4,22% de résistance.
Conclusion Devant l’émergence et la diffusion importante des EPC, il est impératif que des mesures de lutte et de prévention soient prises.
Mots cles EPC, résistance, antibiotique, test phénotypique.
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p 168 nouvelle formulation du milieu chrom id oxa48 impact avant apres titre session pa 11 detection de la resistance aux antimicrobiens innovations auteurs dauwalder o 1 bonnin r 2 3 joannard b 1 emeraud c 2 3 roussel gaillard t 1 jousset a 2 3 salka w 1 dupieux chabert c 1 vandenesch f 1 lina g 1 rasigade j 1 dortet l 2 3 etablissement 1 hospices civils de lyon plateau de microbiologie 24 24 institut des agents infectieux centre de biologie et pathologie nord lyon france 2 centre national de reference pour la resistance aux antibiotiques enterobacterales productrices de carbapenemases le kremlin bicetre france 3 assistance publique des hopitaux de paris departement de bacteriologie et dhygiene hopital bicetre le kremlin bicetre france presentateur dauwalder olivier |
P-168 - Nouvelle formulation du milieu CHROM-ID OXA48 : impact AVANT/APRES
Titre session : PA-11 Détection de la résistance aux antimicrobiens : innovations
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Auteurs : Dauwalder O. (1), Bonnin R. (2,3), Joannard B. (1), Emeraud C. (2,3), Roussel-Gaillard T. (1), Jousset A. (2,3), Salka W. (1), Dupieux-Chabert C. (1), Vandenesch F. (1), Lina G. (1), Rasigade J. (1), Dortet L. (2,3)
Présentateur : Dauwalder Olivier
Etablissement : (1) Hospices Civils de Lyon - Plateau de Microbiologie 24/24 -Institut des Agents Infectieux - Centre de Biologie et Pathologie Nord, Lyon, FRANCE; (2) Centre National de Référence pour la Résistance aux antibiotiques : Entérobactérales Productrices de Carbapénèmases, , Le Kremlin-Bicêtre, FRANCE; (3) Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, Département de Bactériologie et d’Hygiène, Hôpital Bicêtre, , Le Kremlin-Bicêtre, FRANCE
Objectif - IntroductionLa détection du portage rectal des Enterobacterales productrices de carbapénèmase (EPC) par les méthodes culturales est de plus en plus souvent prise en défaut par des souches produisant une carbapénèmase à faible activité hydrolytique des carbapénèmes et/ou de la témocilline (notamment OXA-232, -244 et -484) induisant un résultat « faux négatif ». Afin d’améliorer cette détection, bioMérieux a récemment fait évoluer son milieux ChromID® OXA-48 (CHROM) pour accroitre la détection de ses variants d’OXA-48. Cette étude rétrospective « AVANT/APRES » compare le nombre d’EPC et les types de carbapénèmases détectées par l’ancienne et la nouvelle formulation du CHROM. MaterielsLa période « AVANT » (novembre 2023-Fevrier 2024) comprend 9900 dépistages contre 8902 pour la période « APRES » (Mars 2024-Juin 2024). Les écouvillons rectaux ont été ensemencés par le WASP sur ChromID® CARBA/ChromID® OXA-48 et incubés 20h sur WASPLab puis lues par intelligence artificielle (PhenoMatrix). Toute nouvelle EPC a été expertisée par le CNR de la résistance EPC par tests phénotypiques, antibiogramme (Sensititre, Thermo) et séquençage NGS. Resultats401 (4,1%) vs 465 (5,2%) prélèvements étaient positifs à EPC dont 180 (1,8%) et 209 (2,3%) n’étaient pas connues (i.e. nouvelle EPC) soit environ 50% dans les 2 périodes. Les résultats des expertises CNR (Tableau 1) montrent une plus grande diversité des EPC notamment des variants d’OXA-48 dont OXA-244 et OXA-232. L’analyse des distributions des CMI à l’ertapénème et à la témocilline sont statistiquement différentes AVANT/APRES avec plus de souches « sensible » tandis que les distributions restent comparables pour imipénème et méropénème avec un grand nombre de souches restant sensibles aux carbapénèmes (Figure 1). ConclusionL’évolution de la formulation du milieu CHROM ID semble accroitre la détection des EPC présentant une faible expression de l’OXA48-like et de facto sensible à tous les carbapénèmes. Cette tendance reste à confirmer sur une période de recrutement plus grande. Mots clesEntérobactérales productrices de Carbapénémases, CHROM-ID OXA48, BHRe, Dépistage
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p 169 evaluation de lantibiogramme de p aeruginosa avec la carte vitek astn443 titre session pa 11 detection de la resistance aux antimicrobiens innovations auteurs mazars e 1 gabelle f 1 lecomte j 1 bel hadj t 1 dewulf g 1 etablissement 1 laboratoire du centre hospitalier de valenciennes valenciennes france presentateur mazars edith |
P-169 - Evaluation de l’antibiogramme de P. aeruginosa avec la carte Vitek ASTN443
Titre session : PA-11 Détection de la résistance aux antimicrobiens : innovations
Auteurs : Mazars E. (1), Gabelle F. (1), Lecomte J. (1), Bel Hadj T. (1), Dewulf G. (1)
Présentateur : Mazars Edith
Etablissement : (1) Laboratoire du Centre Hospitalier de Valenciennes,, Valenciennes, FRANCE
Objectif - Introduction Le laboratoire du CH de Valenciennes réalise les antibiogrammes de P. aeruginosa à l’aide de 2 techniques manuelles. La 1ère est la plaque Sensititre FRAM2GN. La 2ème est l’antibiogramme en diffusion, décrit par le CA-SFM, utilisé à la paillasse des urines. Le laboratoire a évalué une technique automatisée suite à la mise sur le marché à partir d’avril 2024 d’une carte actualisée pour l’antibiogramme des BGN non fermentants, en ciblant les souches de P. aeruginosa isolées dans un cadre de diagnostic.
Materiels Pour chaque souche, 2 antibiogrammes ont été réalisés en parallèle, sur plaque Sensititre FRAM2GN (ThermoFisher®) et carte Vitek AST N443 (Biomérieux®). Les 2 techniques ont été comparées en suivant les préconisations du CLSI, de la FDA et de la norme 20776 : accord essentiel (AE) ≥ 90%, accord catégorique (AC) ≥ 90%, erreurs mineures (mE) ≤10 %, majeures (ME) ≤3%, très majeures (VME) ≤ 1,5% et biais < à +/- 30%. La technique Sensititre a été considérée comme la technique de référence.
Resultats 141 souches de P. aeruginosa ont été testées entre le 10.06 et le 29.08.2024. Les 11 antibiotiques (ATB) communs aux 2 techniques (tazocilline, aztréonam, ceftazidime, ceftazidime-avibactam, céfépime, ceftolozane-tazobactam, imipénème, méropénème, ciprofloxacine, amikacine et colistine) ont été analysés.
Les critères AE, AC, mE, ME, VME et biais sont respectés respectivement pour 6, 10, 10, 10, 9 et 8 ATB. Ils sont respectés dans leur totalité pour 4 ATB (tazocilline, imipénème, ciprofloxacine et amikacine), avec seulement un AE limite (~89%) pour 2 ATB (céfépime et méropénème).
L’azthréonam et la ceftazidime présentent les AE les moins favorables : 82.1 et 80.1 %. Le CA limite concerne la ceftazidime (88,7%). Légèrement dépassées sont les mE pour la ceftazidime (10,6%), les ME pour la colistine (5%), et, les VME pour la ceftazidime–avibactam et le ceftolozane–tazobactam (3.5 et 4.3 %). 3 ATB présentent des biais sensibles, la ceftazidme, le ceftolozane–tazobactam et la colistine avec respectivement -30.5%, -30.5% et +39.7%.
Répétabilité et reproductibilité sont associées.
Conclusion A notre connaissance, cette étude est la 1ère sur les performances de cette carte vitek sur P. aeruginosa. L’analyse complète et exhaustive de ces données, en particulier pour la ceftazidime, devrait nous permettre de faire le choix d’une implantation on non en routine.
Mots cles P. aeruginosa, antibiogramme, Vitek, Sensititre
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p 170 enfin un outil phenotypique fiable pour detecter la penicillinase des staphylocoques titre session pa 11 detection de la resistance aux antimicrobiens innovations auteurs dupieux chabert c 1 2 3 martins simoes p 1 3 youenou b 1 3 vandenesch f 1 2 3 tristan a 1 2 3 laurent f 1 2 3 etablissement 1 centre national de reference des staphylocoques institut des agents infectieux hospices civils de lyon lyon france 2 service de bacteriologie institut des agents infectieux hospices civils de lyon lyon france 3 ciri centre international de recherche en infectiologie inserm u1111 universite claude bernard lyon 1 cnrs umr5308 ens de lyon lyon france presentateur dupieux chabert celine |
P-170 - Enfin un outil phénotypique fiable pour détecter la pénicillinase des staphylocoques !
Titre session : PA-11 Détection de la résistance aux antimicrobiens : innovations
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Auteurs : Dupieux-Chabert C. (1,2,3), Martins-Simoes P. (1,3), Youenou B. (1,3), Vandenesch F. (1,2,3), Tristan A. (1,2,3), Laurent F. (1,2,3)
Présentateur : Dupieux-Chabert Céline
Etablissement : (1) Centre National de Référence des Staphylocoques, Institut des Agents Infectieux, Hospices Civils de Lyon, Lyon, FRANCE; (2) Service de Bactériologie, Institut des Agents Infectieux, Hospices Civils de Lyon, Lyon, FRANCE; (3) CIRI, Centre International de Recherche en Infectiologie, Inserm U1111, Université Claude Bernard Lyon 1, CNRS UMR5308, ENS de Lyon, Lyon, FRANCE
Objectif - IntroductionLa détection de la pénicillinase staphylococcique reste un défi. Pour S. aureus, le CA-SFM/EUCAST 2024 recommande la méthode de diffusion avec un disque de pénicilline G 1U et lecture (potentiellement subjective) de l’aspect de la bordure de la zone d’inhibition après 18h d'incubation. Un disque de pénicilline G ou d’ampicilline est recommandé pour S. lugdunensis et S. saprophyticus, et aucune méthode n’est actuellement disponible pour les autres espèces.
La société MOLSID (Lyon) a développé des sondes fluorogéniques innovantes permettant de révéler des activités enzymatiques spécifiques. L’une d’elles a été conçue pour détecter la bêta-lactamase staphylococcique (BlaZ). Nous présentons ici sa première évaluation de performance. MaterielsLa sonde 352600-C était incorporée dans des géloses Mueller-Hinton sur lesquelles étaient subcultivées des souches de staphylocoques à 37°C. La fluorescence des colonies était lue après 4h, 6h et 24h à l'aide d'une lampe UV à 365nm. Le test a été réalisé sur une large collection de souches de staphylocoques blaZ-positives (n=124) et blaZ-négatives (n=69) appartenant à 18 espèces différentes ( S. aureus, n=100 ; S. non- aureus, n=93). Le gold-standard était la détection moléculaire du gène blaZ. ResultatsPour S. aureus, le test a montré une sensibilité de 92,2, 96,9 et 100% après respectivement 4, 6 et 24h d’incubation sur MH contenant la sonde (Tableau) et de 50,0, 88,3 et 100% pour les souches de staphylocoques non- aureus. Aucune des 69 souches blaZ-négatives n’a donné de colonies fluorescentes (spécificité 100%). Il est intéressant de noter que le test a permis de détecter tous les types de blaZ (A, B, C, D). ConclusionLa sonde MOLSID 352600-C a démontré une sensibilité et une spécificité de 100 % pour la détection de l'activité bêta-lactamase chez les staphylocoques après une culture de 24 heures. Il s'agit du seul outil fiable actuellement disponible qui permettrait aux cliniciens, en cas de résultat négatif (soit 20 à 25 % des souches de S. aureus sensibles à la méticilline), de désescalader le traitement des infections staphylococciques à la pénicilline A sans ajouter de clavulanate. Ceci pourrait permettre de réduire considérablement la pression sélective associée à l'utilisation excessive de cette combinaison à large spectre dans les infections staphylococciques peu sévères. Mots clesBêta-lactamase, staphylocoques, test phénotypique, résistance
Sensibilité de la sonde 352600-C (MOLSID, Lyon) pour détecter la pénicillinase staphylococcique sur une collection de 193 souches. SNA : staphylocoques non-aureus ; blaZ : gène codant la bêta-lactamase des staphylocoques.
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p 171 caracterisation genique par puces adn des bgn resistants isoles au ctgb titre session pa 11 detection de la resistance aux antimicrobiens innovations auteurs ben hmida m 1 chaabane h 1 dhraief s 1 maamar b 1 bellil j 1 thabet l 1 etablissement 1 laboratoire de biologie medicale centre de traumatologie et des grands brules ctgb universite tunis el manar faculte de medecine de tunis ur22sp03 ben arous tunisie presentateur bellil jawher |
P-171 - Caractérisation génique par puces ADN des BGN résistants isolés au CTGB
Titre session : PA-11 Détection de la résistance aux antimicrobiens : innovations
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Auteurs : Ben Hmida M. (1), Chaabane H. (1), Dhraief S. (1), Maamar B. (1), Bellil J. (1), Thabet L. (1)
Présentateur : Bellil Jawher
Etablissement : (1) Laboratoire de biologie médicale, Centre de traumatologie et des grands brûlés (CTGB), Université Tunis el Manar, Faculté de Médecine de Tunis, UR22SP03, Ben Arous, TUNISIE
Objectif - IntroductionLa détection des gènes de résistance est essentielle pour connaître l’épidémiologie locale, guider la thérapie antimicrobienne et limiter la propagation des bactéries multirésistantes.
L’objectif de ce travail est d’identifier les gènes de résistance aux antibiotiques chez les BGN résistants aux carbapénèmes isolés au Centre de Traumatologie et des Grands brûlés(CTGB). MaterielsIl s’agit d’une étude rétrospective sur 3 mois (Avril-Juin 2024) incluant tous les isolats cliniques de P. aeruginosa, A. baumannii et entérobactéries résistants aux carbapénèmes.La résistance aux carbapénèmes exclusivement due à une altération de la porine OprD a été exclue.L’identification bactérienne et l’antibiogramme ont été faits selon les méthodes conventionnelles.La détermination de la concentration minimale inhibitrice(CMI) de la colistine a été effectuée par microdilution en milieu liquide (UMIC® Biocentric).La détection des gènes de résistance a été réalisée par hybridation inverse sur puces ADN à l'aide du kit MDR Direct Flow Chip® sur des colonies bactériennes.Les germes ainsi que les gènes de résistance recherchés sont résumés dans l’annexe1. ResultatsAu total, 46 BGN résistants aux carbapénèmes ont été analysés chez 44 patients. Quarante souches (87%) étaient productrices d’une ou de plusieurs carbapénémases.Les métallo-β-lactamases blaNDM étaient les plus fréquentes (53,8%), suivies de blaOXA48-like(17,3%).Chez P. aeruginosa, les gènes de carbapénémases blaGES(66,7%) et blaVIM (16,7%) étaient dominants. Chez A.baumannii (Ab) les gènes blaOXA23-like(70%), bla NDM (40%) et blaOXA24-like(20%) étaient majoritaires. Le gène blaOXA51-like a été détecté chez toutes les souches d’Ab sauf une. Les entérobactéries portaient principalement blaNDM (82,8%) et blaOXA48-like(31%),ainsi que des BLSE blaSHV (58,6%), blaCTX-M (41,4%), blaDHA (27,6%) et blaCMY (13,8%). Un seul isolat de K. pneumoniae était résistant à la colistine (CMI=16mg/l), sans gène mcr détecté.Une souche d' A. baumannii portant le gène mcr-2 s'est révélée sensible à la colistine (CMI=0,5mg/l).Les germes ainsi que les gènes de résistance trouvés sont résumés dans l’annexe2. ConclusionNotre étude a révélé une prévalence élevée des carbapénèmases, notamment blaNDM,chez les BGN résistants aux carbapénèmes.Ces résultats appellent à une vigilance accrue et à des mesures de prévention renforcées. Mots clesRésistance aux carbapénèmes,PCR,puces à ADN,carbapénèmases
Annexe 1
Annexe 2
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p 172 identification et detection de resistance par spectrometrie de masse ciblee titre session pa 11 detection de la resistance aux antimicrobiens innovations auteurs maubrou j 1 richard d 1 carriere r 2 bonnet r 1 vandenesch f 3 lemoine j 2 robin f 1 etablissement 1 chu clermont ferrand clermont ferrand france 2 isa lyon france 3 institut des agents infectieux hcl lyon france presentateur robin frederic |
P-172 - Identification et détection de résistance par spectrométrie de masse ciblée
Titre session : PA-11 Détection de la résistance aux antimicrobiens : innovations
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Auteurs : Maubrou J. (1), Richard D. (1), Carriere R. (2), Bonnet R. (1), Vandenesch F. (3), Lemoine J. (2), Robin F. (1)
Présentateur : Robin Frédéric
Etablissement : (1) CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (2) ISA, Lyon, FRANCE; (3) Institut des Agents Infectieux, HCL, Lyon, FRANCE
Objectif - Introduction L’identification et la détection de résistance des bactéries isolées d’hémoculture est une urgence en bactériologie clinique. L’utilisation d’une stratégie de spectrométrie de masse ciblée peut permettre l’identification bactérienne et la détection des principales protéines impliquées dans la résistance aux antibiotiques. L’objectif de cette étude est d’évaluer de ce type de stratégie à l’aide de collections de souches caractérisées.
Materiels 2 collections de souches ont été utilisées pour tester cette stratégie. Une collection de 194 préalablement identifiées par spectrométrie de masse MALDI TOF identifiées (représentant 33 espèces bactériennes) a été utilisée pour tester les performances de l’outil pour l’identification. Une collection de 98 souches d’Enterobacterales préalablement séquencées ont été utilisées pour tester les performances pour la détection des principaux mécanismes de résistance (OXA-48, KPC, VIM, NDM, IMP, CTX-M, TEM, SHV, OXY, ACT, ESC, CMY, DHA, ACC, AAC(6’)-Ib, AAC(3)-II). Des flacons d’hémocultures ont été inoculées avec ces souches. Une fois la culture positive, les bactéries ont été simultanément lysées et soumises à une digestion enzymatique dans un système à ultrasons en 10 min. Les échantillons sont injectés ensuite sur un système de chromatographie liquide couplé à un spectromètre de masse Orbitrap (Thermo-Fisher) avec un gradient de 30 min.
Resultats Une identification correcte a été obtenue pour 95 % des souches ayant donné un résultat interprétable (contrôle de qualité validé, peptides détectés). Les beta-lactamases OXA-48-like, KPC, CTX-M et les enzymes AAC(3)-II et AAC(6’)-Ib ont été détectées dans 91 à 100% des souches concernées. Les pénicillinases TEM, SHV et OXY, ainsi que les céphalosporinases de type ACT et ESC ont été systématiquement détectées en cas d’hyperproduction. Des performances plus faibles ont été retrouvées pour les enzymes VIM, NDM, CMY, DHA, ACC (0-73%).
Conclusion Les résultats de notre étude prouvent l’intérêt d’une stratégie de spectrométrie de masse ciblée pour l’identification et la détection de mécanismes de résistance à partir d’hémoculture. Cependant, des optimisations sont encore nécessaires pour améliorer les performances pour des mécanismes de résistance majeurs comme les carbapénèmases de type MBL ainsi que pour les céphalosporinases acquises.
Mots cles Enterobacterales, résistance, spectrométrie de masse ciblée, sepsis
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p 173 detection immunochromatographique des blse ctx m quel est le meilleur test titre session pa 11 detection de la resistance aux antimicrobiens innovations auteurs maurin e 1 beyrouthy r 1 bonnet r 1 robin f 1 etablissement 1 chu clermont ferrand clermont ferrand france presentateur robin frederic |
P-173 - Détection immunochromatographique des BLSE CTX-M : quel est le meilleur test ?
Titre session : PA-11 Détection de la résistance aux antimicrobiens : innovations
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Auteurs : Maurin E. (1), Beyrouthy R. (1), Bonnet R. (1), Robin F. (1)
Présentateur : Robin Frédéric
Etablissement : (1) CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE
Objectif - Introduction Le développement d’outils rapides et simples d’utilisation pour la caractérisation des mécanismes responsables de la résistance des Enterobacterales aux céphalosporines de 3ème génération (C3G), est un enjeu majeur afin d’optimiser la prise en charge thérapeutique et la mise en place des mesures d’hygiène. Dans ce contexte nous avons évalué les performances des tests immunochromatographiques RESIST CTX-M (CORIS) et CTX-M Multi (NG Biotech) pour la détection de la production de β-lactamases à spectre étendu (BLSE) de type CTX-M chez les Enterobacterales.
Materiels Les 2 tests ont été évalués sur une collection de 127 souches d’Enterobacterales produisent différents mécanismes de résistance : 43 produisant une BLSE de type CTX-M, 22 produisant d’autres BLSE associée ou non à d’autres β-lactamases, 80 produisant d’autres β-lactamases actives sur les C3G. Les contenus en β-lactamases de ces souches ont été préalablement analysés par séquençage Illumina et analyse à l’aide des bases de données CARD et Resfinder.
Le test RESIST CTX-M permet la détection séparée des BLSE des groupes M-1 et M-9 alors que le test CTX-M Multi détecte toutes les BLSE CTX-M sans distinction de groupe.
Resultats Le test RESIST CTX-M a présenté une sensibilité de 88,2% pour l’ensemble des CTX-M de la collection et de 87,2% pour celles des groupes M-1 et M-9 (70% pour le groupe M-1 et 100% pour le groupe M-9). Sa spécificité était de 96,4 % pour l’ensemble des CTX-M et 94,4 % pour les CTX-M des groupes M1 et M-9 (96,3% pour le groupe M-1 et 98,1% pour le groupe M-9).
Le test CTX-M Multi a présenté une sensibilité de 97,7% et une spécificité de 85,7% pour l’ensemble des BLSE CTX-M.
Conclusion Les performances des 2 tests sont comparables, mais le test CTX-M Multi semble plus sensible que le test RESIST CTX-M, notamment vis-à-vis des souches productrices de la BLSE CTX-M-15.
Cependant, des problèmes de spécificité sont observés pour le CTX-M Multi dans les espèces produisant des β-lactamases chromosomiques présentant une certaine homologie avec les CTX-M (Citrobacter du groupe farmeri/sedlakii/amalonaticus et K. oxytoca) (spécificité : 57,1%), ce qui remet en cause son utilisation dans ces espèces.
Par ailleurs des essais préliminaires suggère qu’une amélioration de sensibilité peut être obtenue pour le RESIST CTX-M par une augmentation de la quantité de conjugué.
Mots cles Enterobacterales, résistance, immunochromatographie, BLSE, CTX-M
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p 174 combinaison de lantibiogramme quantitatif avec la spectroscopie infrarouge a transformee de fourier quelles performances titre session pa 11 detection de la resistance aux antimicrobiens innovations auteurs le neindre k 1 gravey f 1 jeanne leroyer c 1 fevre m 1 join lambert o 1 le hello s 1 etablissement 1 chu caen caen france presentateur le neindre killian |
P-174 - Combinaison de l’antibiogramme quantitatif avec la spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier : quelles performances ?
Titre session : PA-11 Détection de la résistance aux antimicrobiens : innovations
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Auteurs : Le Neindre K. (1), Gravey F. (1), Jeanne-Leroyer C. (1), Fevre M. (1), Join-Lambert O. (1), Le Hello S. (1)
Présentateur : Le Neindre Killian
Etablissement : (1) CHU Caen, Caen, FRANCE
Objectif - Introduction La description des transmissions croisées des souches d’entérobactéries multi-résistantes reposent principalement sur des données de séquençage complet du génome. Des méthodes alternatives moins onéreuses et plus rapides existent comme l’antibiogramme quantitatif ABGq (K. Le Neindre et al, SFM 2023) ou la spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier IRTF (F. Gravey et al, RICAI 2021). L’objectif de cette étude est d’évaluer ces méthodes alternatives par rapport aux méthodes génomiques.
Materiels La population de souches incluses était : Ec Escherichia coli (96 souches), Kp Klebsiella pneumoniae (122 souches) et Ecc Enterobacter cloacae complexe (80 souches). La méthode d’appariement de souche de référence reposait sur le cgSNP. Le seuil d’appariement a été fixé à 10 SNP pour Ec et Kp et 5 SNP pour Ecc. Le Séquence type (ST) a été déterminé in silico.
L’ABGq a été déterminé par le calcul de la distance euclidienne (DE) entre souches des diamètres d’inhibition (en mm) de 6 antibiotiques sélectionnés selon l’écart du 1er et 3ème quartile des diamètres. Les DE entre les spectres obtenus par IRTF ont été recueillies sur l’IR biotyper® (Brucker). L’appariement des souches a été réalisé à partir des matrices de DE par classification ascendante hiérarchique en simple lien. Les seuils optimaux d’appariement de souches ont été déterminés par rapport au cgSNP en calculant les courbes ROC (Receiver Operating Characteristic) et aires sous la courbe (SSC). La probabilité que 2 souches appariées par la méthode A soient appariées par la méthode de référence B a été estimée avec le coefficient de Wallace ajusté CWaA->B.
Resultats Les SSC calculés étaient > 0,91, excepté pour l’ABGq chez Ecc avec SSC = 0,76.
Pour Ec, chacune des méthodes avait un CWaA->B (ST comme référence) > 0,84 et en combinant les 2 méthodes, un CWaA->B = 1.
Pour Kp, le CWaA->B (cgSNP comme référence) était respectivement à 0,53 et 0,46 pour l’ABGq et l’IRTF et atteignait 0,78 en combinant les 2 méthodes avec une perte de sensibilité à 0,74 au lieu de 0,96 par la méthode IRTF seule.
Pour Ecc, le CWaA->B (ST comme référence) était respectivement à 0,32 et 1 pour l’ABGq et l’IRTF.
Conclusion Ces données montrent l’intérêt de l’association de l’ABGq avec l’IRTF principalement sur la population de Kp. Cette évaluation de performance nécessite une consolidation des données avec l’intégration de plus de souches appariées.
Mots cles Typage bactérien
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p 175 un milieu de culture selectif pour le screening de la resistance a aztreonam avibactam chez les enterobacterales et les pseudomonas aeruginosa titre session pa 11 detection de la resistance aux antimicrobiens innovations auteurs herrera espejo s 2 bouvier m 1 cordero e 2 3 4 poirel l 1 pachon ibanez m 2 4 nordmann p 1 etablissement 1 universite de fribourg fribourg suisse 2 clinical unit of infectious diseases microbiology and parasitology institute of biomedicine of seville ibis sevilla espagne 3 department of medicine school of medicine university of seville sevilla espagne 4 ciber de enfermedades infecciosas ciberinfec instituto de salud carlos iii madrid espagne presentateur bouvier maxime |
P-175 - Un milieu de culture selectif pour le screening de la résistance à aztreonam-avibactam chez les Enterobacterales et les Pseudomonas aeruginosa
Titre session : PA-11 Détection de la résistance aux antimicrobiens : innovations
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Auteurs : Herrera-Espejo S. (2), Bouvier M. (1), Cordero E. (2,3,4), Poirel L. (1), Pachon-Ibanez M. (2,4), Nordmann P. (1)
Présentateur : Bouvier Maxime
Etablissement : (1) Université de Fribourg, Fribourg, SUISSE; (2) Clinical Unit of Infectious Diseases, Microbiology and Parasitology, Institute of Biomedicine of Seville (IBiS), Sevilla, ESPAGNE; (3) Department of Medicine, School of Medicine, University of Seville, Sevilla, ESPAGNE; (4) CIBER de Enfermedades Infecciosas (CIBERINFEC), Instituto de Salud Carlos III, Madrid, ESPAGNE
Objectif - Introduction L'aztréonam/avibactam (ATM/AVI) est une association d’une beta-lactamine et d’un inhibiteur de beta lactamase dont l'utilisation clinique a été récemment approuvée en Europe notamment dans le traitement de infections à souches exprimant une métallo-b-lactamase (sensible à l’aztréonam). L'objectif de cette étude a été de développer un nouveau milieu sélectif pour l'isolement des souches résistantes à l'aztréonam/avibactam (ATM/AVI) (milieu sélectif Super ATM/AVI) afin de disposer d'une technique pour contrôler leur propagation.
Materiels La CMI de l'ATM/AVI de 77 souches Gram-négatives, dont 62 Enterobacterales et 15 Pseudomonas aeruginosa, provenant du centre national de référence Suisse (NARA) a été déterminée par la méthode de microdilution en milieu liquide. Le panel de souches fut composé de 40 souches sensiblse à l’association ATM/AVI (CMI ≤ 4 mg/L): 10 Klebsiella pneumoniae, 9 Escherichia coli, 7 Pseudomonas aeruginosa, 5 Enterobacter cloacae, 2 Citrobacter freundii, 2 Klebsiella oxytoca, 2 Proteus mirabilis, 1 Morganella morganii, 1 Providencia redggeri, and 1 Serratia marcessens et de 37 souches résistantes (CMI > 4 mg/L): 21 Escherichia coli, 6 Klebsiella pneumoniae, 8 Pseudomonas aeruginosa, 1 Citrobacter amalonaticus, and 1 Enterobacter cloacae.
Le milieu sélectif Super ATM/AVI, contient une concentration de 5 mg/L d'aztreonam et de 4 mg/L d'avibactam, complété par de l'amphotéricine B et de la vancomycine pour prévenir la croissance des levures et bactéries à Gram-positif, ainsi que du ZnSO4 pour améliorer l’expression et don la détection des souches de métallo-β-lactamase.
Resultats Le milieu sélectif a montré d’excellentes sensibilité (94,6 %) et spécificité (100 %) avec une limite de détection de 103 CFU/mL. La précision (100%) et l'exactitude (97.4%) sont également conformes aux normes actuelles, ce qui souligne son efficacité en milieu clinique.
Aucune erreur majeure et 2 erreurs très majeures ont été observées.
Conclusion Le milieu Super ATM/AVI permet une bonne détection des souches de bacilles à Gram négatif résistantes à l’ATM-AVI.
Mots cles Aztreonam; avibactam; screening medium; Enterobacterales; Pseudomonas aeruginosa.
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p 176 depistage systematique des p aeruginosa carbapenemases en zone de forte prevalence titre session pa 11 detection de la resistance aux antimicrobiens innovations auteurs gautreau m 1 roussel gaillard t 1 vandenesch f 1 souche a 1 dauwalder o 1 doleans jordheim a 1 cousin l 1 fleury r 1 etablissement 1 hospices civils de lyon lyon france presentateur gautreau mathilde |
P-176 - DEPISTAGE SYSTEMATIQUE DES P.AERUGINOSA CARBAPENEMASES+ EN ZONE DE FORTE PREVALENCE
Titre session : PA-11 Détection de la résistance aux antimicrobiens : innovations
Auteurs : Gautreau M. (1), Roussel-Gaillard T. (1), Vandenesch F. (1), Souche A. (1), Dauwalder O. (1), Doleans-Jordheim A. (1), Cousin L. (1), Fleury R. (1)
Présentateur : Gautreau Mathilde
Etablissement : (1) Hospices Civils de Lyon, Lyon, FRANCE
Objectif - Introduction Selon les données du CNR de l’antibiorésistance, plus de 20 % des P. aeruginosa résistants aux carbapénèmes sont producteurs de carbapénémases dans le département du Rhône sur la période 2017-2021. Cela fait de notre département une zone de forte prévalence. Pour cette raison et dans le cadre de la prévention de la transmission croisée, s’est posée la question de la place d’un dépistage systématique des P. aeruginosa producteurs de carbapénémase au niveau rectal au même titre que les dépistages de BHRe.
Materiels Afin de réaliser cette enquête, nous avons isolé 99 souches de P. aeruginosa poussant sur les boites chromID® CARB et chromID® OXA-48 (bioMérieux) des dépistages rectaux de BHRe sur le mois de février 2024 au laboratoire de bactériologie des Hospices Civils de Lyon. Nous avons réalisé un antibiogramme sur chacun des isolats en technique automatisée sur l’instrument VITEK 2 XL à l’aide des cartes Vitek N-443 (bioMérieux). Une carbapénémase est suspectée lorsque l’imipénème ainsi que le ceftolozane/tazobactam sont tous les deux catégorisés résistants. Dans ce cas, un test complémentaire de confirmation voire d’identification de la carbapénémase produite est réalisé. Le test que l’on a choisi d’utiliser en première intention est le test immunochromatographique RESIST-5 O.K.N.V.I. (Coris BioConcept).
Resultats Sur les 99 souches de P. aeruginosa isolées, six souches étaient résistantes à l’imipénème, mais aucune de ces six souches n’était résistante au ceftolozane/tazobactam. Par conséquent, aucune souche productrice de carbapénémase n’a été mise en évidence dans notre échantillonnage de prélèvements.
Conclusion Cette enquête nous a permis d’objectiver un très faible taux de porteurs de P. aeruginosa producteurs de carbapénémases au sein d’une population de patients hospitalisés chez lesquels étaient recherchées des BHRe. Cela nous a dissuadés d’inclure, à l’heure actuelle, un dépistage systématique de Pseudomonas aeruginosa producteur de carbapénémase. Notre écologie évoluant rapidement, cette enquête sera amenée à être réitérée dans 3 à 5 ans afin de prévenir tout risque de survenue d’épidémies.
Mots cles P. aeruginosa, Carbapénémases, Résistances, Epidémiologie, Dépistage, Lyon
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p 177 evaluation of the new etest aztreonam avibactam for enterobacterales titre session pa 11 detection de la resistance aux antimicrobiens innovations auteurs bouvier m 1 poirel l 1 kerbol a 1 sauvonnet v 2 pillon e 2 franceschi c 2 zambardi g 2 nordmann p 1 etablissement 1 universite de fribourg fribourg suisse 2 biomerieux sa la balme les grottes france presentateur bouvier maxime |
P-177 - Evaluation of the new ETEST® Aztreonam / Avibactam for Enterobacterales
Titre session : PA-11 Détection de la résistance aux antimicrobiens : innovations
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Auteurs : Bouvier M. (1), Poirel L. (1), Kerbol A. (1), Sauvonnet V. (2), Pillon E. (2), Franceschi C. (2), Zambardi G. (2), Nordmann P. (1)
Présentateur : Bouvier Maxime
Etablissement : (1) Université de Fribourg, Fribourg, SUISSE; (2) bioMérieux SA, La Balme Les Grottes, FRANCE
Objectif - Introduction Aztreonam/avibactam (AZA), a newly developed β-lactam/β-lactamase inhibitor combination, recently granted marketing authorization (MA) by European Commission (EC) as a treatment option for serious infections caused by multidrug-resistant Gram-negative bacteria, including those producing metallo-ß-lactamases. ETEST® is a gradient diffusion method that represents an alternative to the broth microdilution (BMD) method to determine minimal inhibition concentration (MIC).
The aim of the study was to evaluate the performance of the new ETEST AZA (bioMérieux) using a challenging collection of Enterobacterales.
Materiels MICs were determined from the same inoculum with both methods, ETEST AZA and the reference method BMD, on a representative selection of 100 characterized Enterobacterales from the Swiss National reference center (NARA). This collection included resistant strains (n=27) and susceptible strains (n=73) to the new drug combination aztreonam/avibactam and covers the entire MIC range of the new ETEST AZA (0.016/4 mg/L to 256/4 mg/L).
Specifically, the collection included 40 Escherichia coli (18 susceptible (S), 22 resistant (R)), 30 Klebsiella pneumoniae (26 S, 4 R), 13 Enterobacter cloacae (12 S, 1R), and 17 other Enterobacterales (all susceptible) including Citrobacter freundii (6), Klebsiella aerogenes (2), Klebsiella oxytoca (2), Morganella morganii (1), Providencia rettgeri (2), Proteus mirabilis (2), and Serratia marcescens (2).
Both the BMD and ETEST AZA MIC results were interpreted after an incubation period of 16-20h at 37°C.
The EUCAST breakpoints (mg/L) S=< 4/4, R> 4/4 (See Addendum of May 2024) were considered for the results interpretation in this study.
Resultats The results showed excellent correlation between the two methods. The Categorical Agreement reporting the susceptibility interpretation was excellent, showing 99% of concordant results. There were no Major Error, and one Very Major Error for a strain with a BMD MIC at 8 mg/L (R), compared to an ETEST MIC at 4 mg/L (S). Despite this VME, the essential agreement was 100% with all the MIC results within +/- 1-fold. No trend was observed with a bias of 0.7%.
Conclusion This study evaluated the performance of the new ETEST AZA strip compared to the standard BMD method with a challenging strain panel. An excellent performance was demonstrated.
Mots cles Aztreonam/avibactam, Enterobacterales, ETEST® AZA
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p 178 antibiogramme rapide sur hemocultures performance du vitek2 et valeur medicale titre session pa 11 detection de la resistance aux antimicrobiens innovations auteurs garcia m 1 2 vandenesch f 1 hanart m 1 freydiere q 1 martin e 1 roussel gaillard t 1 salka w 1 dupieux chabert c 1 laurent f 1 lina g 1 rasigade j 1 tellini c 2 dauwalder o 1 etablissement 1 hospices civils de lyon plateau de microbiologie 24 24 institut des agents infectieux centre de biologie et pathologie nord lyon france 2 laboratoire de biologie medicale centre hospitalier pierre oudot bourgoin jallieu france presentateur dauwalder olivier |
P-178 - Antibiogramme rapide sur hémocultures : performance du VITEK2 et valeur médicale
Titre session : PA-11 Détection de la résistance aux antimicrobiens : innovations
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Auteurs : Garcia M. (1,2), Vandenesch F. (1), Hanart M. (1), Freydiere Q. (1), Martin E. (1), Roussel Gaillard T. (1), Salka W. (1), Dupieux-Chabert C. (1), Laurent F. (1), Lina G. (1), Rasigade J. (1), Tellini* C. (2), Dauwalder O. (1)
Présentateur : Dauwalder Olivier
Etablissement : (1) Hospices Civils de Lyon - Plateau de Microbiologie 24/24- Institut des Agents Infectieux - Centre de Biologie et Pathologie Nord, Lyon, FRANCE; (2) Laboratoire de Biologie Médicale, Centre Hospitalier Pierre OUDOT, Bourgoin-Jallieu, FRANCE
Objectif - IntroductionFace aux récents outils onéreux d’antibiogrammes rapides (RAST), l’utilisation de la méthodologie CA-SFM avec le VITEK®2 à partir de bouillon d’hémoculture positif (V2-RAST) semble pertinent mais doit être réalisé dans les 2h. Cette étude multicentrique prospective a pour objectif de comparer les performances du V2-RAST selon 2 organisations par rapport aux AST réalisés à partir de colonies bactériennes et d’évaluer son impact thérapeutique potentiel. MaterielsRéalisé 24h/24, le V2-RAST a été réalisé sur 70 hémocultures à bacilles Gram négatif (BGN) moins de 2h après positivité aux hospices Civils de Lyon (HCL). Au CH Pierre OUDOT (CHPO), le V2-RAST a été réalisé 30 patients à BGN et 30 patients à cocci Gram positif en amas (CGPA) dans les 48 heures post positivité. Les performances ont été évaluées selon les critères du CLSI et de la norme NF EN ISO 20776-2 (janvier 2022) (ISO). ResultatsPour les BGN : CA = 98,4% vs 98,4%, EA = 98,5% vs 98,8%, VMD = 0,4% vs 0,8%, MD = 0,9% vs 0,2%, mD = 0,9% vs 0,6% et un biais de CMI de -1,7% vs -5,7% ont été mesurés pour les HCL vs CHPO. Aux HCL, 3 antibiotiques (ATB) ne respectent pas le CLSI : i) Nitrofurantoïne CA = 89,1%, EA = 98,4% & MD = 10,9% ; ii) Chloramphénicol (CMP) CA = 91,9%, EA = 95,2%, VMD = 3,2% & MD = 4,8% ; iii) Cotrimoxazole (SXT) CA/EA = 96.9%, VMD = 3.1%. Aucune discordance observée selon ISO. Au CHPO, seul le CMP est hors critères : CA = 86,7%, EA = 96,7%, VMD = 10% MD = 3,3% & un biais de CMI de -33,3%.
Pour les CGPA, CA = 98.2%, EA = 97,3%, VMD = 1,25%, MD = 0,54% et mD = 0% ont été mesurés avec 2 ATB ne respectant pas le CLSI : i) Acide fusidique CA = 93,3%, EA = 86,7%, VMD = 6.7% ; ii) SXT CA = 90%, EA = 93,3%, VMD = 10%. Quatre ATB sont hors norme ISO : l’Erythromycine, la Clindamycine, le Linézolide et la Daptomycine avec un biais de CMI de -56,7%, -36,7%, -46,7% et -43,3% respectivement.
Aucun impact lié au délai de réalisation du V2-RAST n’a été observé jusqu’à 48h après positivité (figures 1 à 6).
L’impact médical potentiel, évalué sur 40 patients des HCL et 36 du CHPO, montre une adaptation des ATB théoriques 1 jour plus tôt pour 82,5% BGN HCL, 78.9% des BGN CHPO et 55% des CGPA CHPO. ConclusionMalgré des discordances pour des ATB peu utilisés dans les sepsis, le V2-RAST est fiable, peu couteux et permet une adaptation plus précoce des ATB. Mots clesBactériémie, Hémoculture, antibiogramme rapide (RAST), VITEK®2,
*co-encadrement |
p 179 assessment of eravacycline susceptibility testing methods titre session pa 11 detection de la resistance aux antimicrobiens innovations auteurs kinet poleur a 1 montesinos hernandez m 1 bogaerts p 1 gilliard n 1 hoebeke m 1 huang t 1 etablissement 1 chu ucl namur godinne yvoir belgique presentateur kinet poleur amelie |
P-179 - Assessment of eravacycline susceptibility testing methods
Titre session : PA-11 Détection de la résistance aux antimicrobiens : innovations
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Auteurs : Kinet-Poleur A. (1), Montesinos-Hernandez M. (1), Bogaerts P. (1), Gilliard N. (1), Hoebeke M. (1), Huang T. (1)
Présentateur : Kinet-Poleur Amélie
Etablissement : (1) CHU UCL Namur Godinne, Yvoir, BELGIQUE
Objectif - IntroductionEravacycline is a new synthetic tetracycline approved for the treatment of intra-abdominal infections caused by multidrug-resistant (MDR) bacteria, based on its broad microbiological activity spectrum and its good clinical tolerance profile. We aimed to compare two methods for determining eravacycline MIC against Gram-negatives.
MaterielsWe performed susceptibility testing of eravacycline against 111 consecutive MDR Gram-negative clinical isolates collected by the National Reference Center for Antibiotic-Resistant Gram-Negative-Bacilli in Belgium mainly during the surveillance period of October 2023 and June 2024. Among the tested Enterobacterales (n=61) including Klebsiella pneumoniae (n=32), Escherichia coli (n=13), other species (n=16) and Acinetobacter baumannii (n=50), 92% (n=56) and 58% (n=29) were carbapenemase producers respectively. Eravacycline MICs were determined by broth microdilution (BMD) using Sensititre customized panel (ThermoFisher) and by E-test (Biomérieux) and interpreted using EUCAST 2024 clinical breakpoint of S ≤ 0.5 mg/L for Enterobacterales and the epidemiological cut-off (ECOFF) value of 0.25 mg/L for A.baumannii. E.coli ATCC 25922 was used as quality control strain in this experiment to evaluate reproductibility of both methods.
Categorical agreement (CA), essential agreement (EA), very major discrepancy (VMD) and major discrepancy (MD) rates were calculated for E-test method compared to the BMD, considered as the reference method, and the performance evaluated using ISO Standard 20776-2 criteria.
ResultatsAll MIC results obtained on the E. coli ATCC 25922 control strain were within the expected range (0.03-0.125 mg/L) for both methods. According to the BMD method, 77% of Enterobacterales were eravacycline susceptible and 54% of A.baumannii below the ECOFF. For Enterobacterales, the CA, VMD, MD and EA were 89.4%, 1.64%, 0% and 100% respectively with one VMD for one K.pneumoniae strain. For the other Enterobacterales species, the CA and EA were 100%. For A.baumannii, we obtained 90% of CA, 88% of EA, 0% of VMD and 10% of MD (n=5).
ConclusionOur findings indicate that E-test method provide accurate and reproductible eravacycline susceptibility results overall, although resistance confirmation might be necessary for A.baumannii.
Mots cleseravacycline, multidrug-resistant, antibiotic susceptibility testing.
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p 180 detection rapide de la sensibilite resistance au cefepime taniborbactam chez les enterobacterales titre session pa 11 detection de la resistance aux antimicrobiens innovations auteurs kerbol a 1 2 le terrier c 1 3 bouvier m 1 2 poirel l 1 2 nordmann p 1 2 etablissement 1 laboratoire de microbiologie medicale et moleculaire faculte des sciences et de medecine universite de fribourg fribourg suisse 2 centre national suisse de reference pour la resistance emergente aux antibiotiques fribourg suisse 3 service des soins intensifs hopitaux universitaires de geneve geneve suisse presentateur kerbol auriane |
P-180 - Détection rapide de la sensibilité/résistance au Céfépime/Taniborbactam chez les Enterobacterales
Titre session : PA-11 Détection de la résistance aux antimicrobiens : innovations
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Auteurs : Kerbol A. (1,2), Le Terrier C. (1,3), Bouvier M. (1,2), Poirel L. (1,2), Nordmann P. (1,2)
Présentateur : Kerbol Auriane
Etablissement : (1) Laboratoire de Microbiologie médicale et moléculaire, Faculté des sciences et de médecine, Université de Fribourg, Fribourg, SUISSE; (2) Centre national Suisse de référence pour la résistance émergente aux antibiotiques, Fribourg, SUISSE; (3) Service des soins intensifs, Hôpitaux universitaires de Genève, Genève, SUISSE
Objectif - Introduction Les entérobactéries productrices de métallo-β-lactamases (MBL) sont largement répandues dans le monde entier et confèrent généralement une résistance à toutes les β-lactamines, y compris les carbapénèmes, à l'exception de l'aztréonam. À ce jour, aucune molécule cliniquement utile ne peut inhiber l’activité des MBL. Récemment, le taniborbactam (TAN), un boronate cyclique développé comme inhibiteur de bêta-lactamase, a été mis au point et sera commercialisé en association avec la céfépime (FEP). Il est censé inhiber les enzymes NDM et VIM, mais pas lIMP. Le test rapide FEP-TAN NP a été développé pour l'identification de la résistance/susceptibilité parmi les entérobactéries multirésistantes, y compris les producteurs de MBL.
Materiels Le test rapide FEP-TAN NP est basé sur la détection de la métabolisation du glucose résultant de la croissance bactérienne en présence de FEP à une concentration de 64 mg/L et de TAN à une concentration de 4 mg/L. La croissance des bactéries peut être détectée visuellement par un changement de couleur du phénol rouge, un indicateur de pH, qui passe du rouge à l'orange et au jaune en raison de l'acidification du milieu due à la croissance bactérienne. Au total, 77 isolats d' Enterobacterales ont été sélectionnés pour l'évaluation des performances du test FEP-TAN NP. Les souches ont été préalablement caractérisées par le Centre national de référence suisse (NARA) et comprenaient des souches résistantes (n=34) et des souches sensibles (n=43) à l'association FEP-TAN. En l'absence de seuil EUCAST, les seuils provisoires S ≤ 8 mg/L > R ont été utilisés pour l'interprétation des résultats de cette étude.
Resultats Le test a démontré une sensibilité et une spécificité de 88 % et 93 %, respectivement. Tous les résultats ont été obtenus au cours d'une période d'incubation de quatre heures à 35°C ± 2°C, ce qui représente un gain de temps considérable par rapport aux méthodes actuelles d'antibiogramme, y compris la microdilution en bouillon.
Conclusion Les résultats de cette étude démontrent que le test rapide FEP-TAN NP est une méthode très précise et rapide pour la détection de la résistance bactérienne. Le test rapide FEP-TAN NP est simple à réaliser et à interpréter. Lorsque le TAN sera commercialisé, ce test pourrait donc être facilement intégré dans les procédures standard des laboratoires de microbiologie clinique.
Mots cles Test rapide, taniborbactam, NDM, VIM, IMP
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p 182 evaluation du genexpert ultra mtb rif dans un laboratoire de mycobacteriologie titre session pa 11 detection de la resistance aux antimicrobiens innovations auteurs maalej s 1 2 b said f 2 smaoui s 1 2 ghorbel a 1 2 messadi f 1 2 etablissement 1 laboratoire regional dhygiene chu hedi chaker de sfax tunisie sfax tunisie 2 faculte de pharmacie de monastir universite de monastir tunisie monastir tunisie presentateur maalej salma |
P-182 - Evaluation du GeneXpert Ultra MTB/RIF dans un laboratoire de mycobactériologie
Titre session : PA-11 Détection de la résistance aux antimicrobiens : innovations
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Auteurs : Maalej S. (1,2), B. Said F. (2), Smaoui S. (1,2), Ghorbel A. (1,2), Messadi F. (1,2)
Présentateur : Maalej Salma
Etablissement : (1) Laboratoire régional d’hygiène, CHU Hédi Chaker de Sfax-Tunisie, Sfax, TUNISIE; (2) Faculté de pharmacie de Monastir, Université de Monastir-Tunisie, Monastir, TUNISIE
Objectif - IntroductionLa tuberculose (TB) demeure à ce jour une cause majeure de morbidité et de mortalité dans le monde. Cette maladie est diagnostiquée par plusieurs méthodes microbiologiques (la culture et l'examen direct (ED)...). La biologie moléculaire (PCR par GX Ultra) est une méthode recommandée par l’Organisation Mondiale de la Santé. L’objectif de notre étude était d'évaluer le GX Ultra dans le diagnostic de la TB et la détection de la résistance à la rifampicine (RIF).
MaterielsIl s'agit d'une étude rétrospective réalisée au laboratoire régional d'hygiène de Sfax entre avril 2018 et septembre 2019. Après exclusion, 292 patients ont été retenus. Le diagnostic de la TB a été basé sur des critères cliniques, microbiologiques, radiologiques, thérapeutiques et anatomopathologiques.
ResultatsAu total, 164 patients étaient considérés comme tuberculeux. L'ED était positif pour 52 patients. La culture a permis l'isolement de 61 mycobactéries du complexe tuberculosis (24 M. bovis et 37 M. tuberculosis). L'anatomopathologie était positive pour 39 échantillons. Le GX Ultra était positif pour 105 patients et la RIF était sensible pour tous les échantillons. La PCR GX Ultra a montré une meilleure sensibilité (63,4%) que la culture (37,2%) et l'ED (31,7%). La spécificité du GX Ultra était égale à 99,2%. Sa sensibilité pour les prélèvements pulmonaires et extra-pulmonaires était respectivement 65,2% et 62,7%. La sensibilité la plus élevée a été observée pour les prélèvements ganglionnaires (72,4%), tissulaires (14/23) et les prélèvements pulmonaires (65,2%).
ConclusionLe GX Ultra présente une alternative fiable en tant que test rapide et hautement sensible pour la détection de la TB et de la résistance à la RIF. Les avantages de ce test permettent un diagnostic précoce, une prise en charge immédiate et un traitement adéquat pour chaque patient.
Mots clesTuberculose, GX Ultra MTB/RIF, diagnostic, résistance à la rifampicine
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p 183 evaluation du vitek2 vis a vis des nouvelles associations de lactamines titre session pa 11 detection de la resistance aux antimicrobiens innovations auteurs robin f 1 maurin e 1 zambardi g 2 beyrouthy r 1 saint felix j 2 bonnet r 1 etablissement 1 chu clermont ferrand clermont ferrand france 2 biomerieux marcy l etoile france presentateur robin frederic |
P-183 - Evaluation du VITEK2 vis-à-vis des nouvelles associations de ?-lactamines
Titre session : PA-11 Détection de la résistance aux antimicrobiens : innovations
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Auteurs : Robin F. (1), Maurin E. (1), Zambardi G. (2), Beyrouthy R. (1), Saint-Félix J. (2), Bonnet R. (1)
Présentateur : Robin Frédéric
Etablissement : (1) CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (2) Biomérieux, Marcy L'etoile, FRANCE
Objectif - Introduction Afin de lutter contre les Entérobactéries résistantes aux carbapénèmes, l’étude de la sensibilité aux nouvelles associations de carbapénèmes et d’inhibiteurs des β-lactamases est nécessaire. Pour permettre cette étude, BIOMERIEUX vient de commercialiser une nouvelle carte VITEK2 AST-XN28 intégrant les associations méropénème-vaborbactam (MEV) et imipénème-relebactam (IPR).
Materiels 130 souches d’Enterobacterales (42 E. coli et 88 K. pneumoniae) résistantes aux carbapénèmes ont été testées. Un total de 102 d’entre elles produisent une carbapénèmase (type OXA-48 (56), type NDM (42), type KPC (2), OXA-48 + NDM-1 (1)).
La sensibilité aux associations MEV et IPR a été déterminée par microdilution à l’aide de plaques Sensititre (méthode prise en tant que référence) et à l’aide de la carte VITEK2 XN28 et interprétée à l’aide des concentrations critiques CA-SFM 2024 (MEV, S ≤ 8 mg/L; IPR, S ≤ 2 mg/L).
Resultats Les CMI sont distribués entre 0.12 mg/L et >32 mg/L (IPR) et entre ≤ 0.06 mg/L et >32 mg/L (MEV).
La concordance catégorielle pour l’IPR est de 62.3 % et une concordance de CMI de 56.9%, avec 59.3 % de discordances majeures et 2 % de discordances très majeures.
La concordance catégorielle pour le MEV est de 94.9 % et une concordance de CMI de 66.9%, avec 17.5 % de discordances majeures et 3 % de discordances très majeures.
Conclusion Les performances pour le MEV sont acceptables, à l’exception de l’évaluation des CMI qui manque de précision. Par contre pour l’IPR, les performances ne sont pas conformes aux recommandations ISO avec une nette tendance à la sur-estimation des CMI.
Cependant la collection utilisée incluant majoritairement des souches productrices de carbapénèmases, notamment OXA-48 et NDM, les résultats observés n’auraient pas de conséquence thérapeutique, l’IPR et le MEV ne devant pas être rendus sur les souches productrices de ce type de β-lactamases.
Une évaluation sur une collection incluant plus de souches non productrices de carbapénèmase serait nécessaire pour confirmer ces résultats.
Mots cles Enterobacterales, résistance, meropenem-vaborbactam, imipenem-relebactam, VITEK2.
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p 184 sequencage multiplex en temps reel des genomes complets des virus vih 1 et grippe a b par la technologie nanopore titre session pa 12 hepatites vih et mpox auteurs mohamed s 1 drali r 1 doudou a 1 chalom s 2 etablissement 1 abl diagnostics marseille france 2 abl sa luxembourg luxembourg presentateur mohamed sofiane |
P-184 - Séquençage multiplex en temps réel des génomes complets des virus VIH-1 et Grippe A/B par la technologie Nanopore
Titre session : PA-12 Hépatites, VIH et MPox
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Auteurs : Mohamed S. (1), Drali R. (1), Doudou A. (1), Chalom S. (2)
Présentateur : Mohamed Sofiane
Etablissement : (1) ABL Diagnostics, Marseille, FRANCE; (2) ABL SA, Luxembourg, LUXEMBOURG
Objectif - IntroductionLe développement d'outils de surveillance performants, tel le séquençage complet du génome, aura permis d'accomplir des avancées significatives dans la connaissance de ces agents pathogènes en vue de les contrôler et/ou de les éradiquer à moyen et long terme. Dans ce travail, nous montrons que le séquençage simultané des génomes entiers du VIH et de la grippe en utilisant la technologie Nanopore qui offrirait une excellente alternative aux technologies coûteuses.
MaterielsL'ARN de douze PCR-positives (5 pour le VIH-1 et 7 pour la Grippe) a été extrait avec le kit QIAamp Mini (Qiagen). La RT-PCR OneStep a été réalisée avec les kits ABL Diagnostics DeepChek® Whole Genome HIV-1 et DeepChek® Whole Genome Influenza A/B, respectivement. Le séquençage complet des génomes avec le dispositif MinION Nanopore a été réalisé après le multiplexage des douze échantillons inclus dans l’étude. Afin d’évaluer la précision du séquençage Nanopore, un ensemble de séquences a également été soumis au séquençage Illumina iSeq100. Le logiciel DeepChek® (ABL) a été utilisé pour assembler les génomes, détecter les mutations et construire les arbres phylogéniques.
ResultatsLes séquences générées par les technologies MinION et Illumina étaient comparativement semblables et conformes aux génomes de référence des virus VIH – 1 et Influenza A/B analysés ici. La couverture des génomes séquencés était totale pour l'ensemble des 12 échantillons ciblés à savoir, les cinq échantillons VIH-1 (sous-types: deux B, deux C et un 02AG) et les sept échantillons grippaux (deux A/H1N1, deux A/H3N2 et trois B/Victoria). Le sous-type identifié et les mutations (>20%) retrouvées chez Illumina et Nanopore étaient semblables.
ConclusionLa technologie Nanopore qui permet le séquençage multiplexe de génomes complets de virus dangereux tels le VIH-1 et la Grippe A/B, offre une véritable alternative aux méthodes de séquençage complexes et coûteuses, particulièrement pour les pays en voie de développement. En plus d'être spécifique et compacte, la technologie Nanopore permet une utilisation facile. Ce qui ne manquera pas d’avoir un impact sur les futures études de surveillance de la résistance aux antiviraux et autres études épidémiologiques et cliniques.
Mots clesSequencage, génome entier, VIH, influenza
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p 185 generation danticorps et developpement dun test de diagnostic rapide dune infection causee par le monkeypox virus titre session pa 12 hepatites vih et mpox auteurs chalin a 1 gallais f 2 ferraris o 3 niol l 1 debroas s 2 nouvel a 2 bellanger l 2 etablissement 1 ng biotech department rd guipry france 2 universite paris saclay cea inrae medicaments et technologies pour la sante mts saclay france 3 institut de recherche biomedicale des armees bretigny sur orge france presentateur chalin arnaud |
P-185 - Génération d’anticorps et développement d’un test de diagnostic rapide d’une infection causée par le Monkeypox virus
Titre session : PA-12 Hépatites, VIH et MPox
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Auteurs : Chalin A. (1), Gallais F. (2), Ferraris O. (3), Niol L. (1), Debroas S. (2), Nouvel A. (2), Bellanger L. (2)
Présentateur : Chalin Arnaud
Etablissement : (1) NG Biotech, Départment R&D, Guipry, FRANCE; (2) Université Paris-Saclay, CEA, INRAE, Médicaments et Technologies pour la Santé (MTS, Saclay, FRANCE; (3) Institut de Recherche Biomédicale des Armées, Brétigny-Sur-Orge, FRANCE
Objectif - Introduction Mpox est une maladie infectieuse causée par le Monkeypoxvirus (MPXV), un membre du genre orthopoxvirus, avec une mortalité élevée. L’épidémie de 2022-2023 du clade IIb, ainsi que l’émergence du clade Ib ayant déclenchée une urgence de santé publique internationale par l’OMS en août 2024, montre la capacité de propagation de ce virus qui demeure sans solution de diagnostic rapide. L’objectif de cette étude est de développer un test de diagnostic rapide (TDR) de type immunochromatographique pour le diagnostic d’une infection causée par le MPXV.
Materiels Dans un premier temps, des anticorps monoclonaux ont été développés par le CEA par immunisation de souris avec du Vaccinia virus inactivé et la meilleure paire d’anticorps a été sélectionnée en format TDR en utilisant à la fois du Vaccinia and du MPXV comme virus d’épreuve. Dans un second temps, les anticorps ont été fournis à NG Biotech pour le développement et l’industrialisation d’un prototype adapté à un usage point-of-care sur lésions cutanées. Des lots pilotes ont été produits and ceux-ci ont été soumis à de nombreux essais de vérification de performances analytiques.
Resultats Les résultats montrent que la meilleure paire d’anticorps obtenue reconnait MPXV, ainsi que les virus Mousepox, Cowpox, Camelpox and Vaccinia mais pas Racoonpox. Le prototype industriel atteint des limites de détection de 3,2 ou 5,1 ou 1,0 .10^4 TCID50/mL pour les clades I, II et IIb respectivement avec un rendu de résultat en 15 minutes. Aucune cross-reaction n’est observée avec Streptococcus pyogenes, Candida albicans, Staphylococcus aureus, Streptococcus epidermidis, Varicella-Zoster Virus, Coxsackievirus and Herpes Simplex Virus-1 and 2. La présence de 4% de sang total ou 10% de salive ne génère pas de résultat erroné. En revanche, la matrice fécale jusqu’à 4% réduit la sensibilité analytique. Enfin, le prototype démontre une stabilité jusqu’à 18 mois à 4-30°C.
Conclusion Nous proposons un TDR pour le diagnostic d’une infection au MPXV avec d’excellentes performances analytiques. La validation clinique représente l’étape suivante.
La génération des anticorps et des prototypes a été financée par le programme interministériel CBRN-E, et le développement industriel du TDR a été réalisé à l’aide d’une subvention France 2030.
Mots cles Test de diagnostic rapide immunochromatographique, Mpox, anticorps.
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p 186 a hcv genexpert usage review the scanvir project experience titre session pa 12 hepatites vih et mpox auteurs alain s 1 lafarge m 1 avez d 1 hantz s 1 loustaud ratti v 1 debette gratien m 1 francois s 1 etablissement 1 chu limoges france presentateur alain sophie |
P-186 - A HCV GeneXpert® usage review: the SCANVIR project experience.
Titre session : PA-12 Hépatites, VIH et MPox
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Auteurs : Alain S. (1), Lafarge M. (1), Avez D. (1), Hantz S. (1), Loustaud-Ratti V. (1), Debette-Gratien M. (1), François S. (1)
Présentateur : Alain Sophie
Etablissement : (1) CHU, Limoges, FRANCE
Objectif - Introduction The French “Scanvir project” is an innovative concept promoting ‘Outreach & Test to Treat’ patients outside conventional care structures by creating the event on dedicated days to eliminate HCV. From 2019, the availability of a validated HCV Viral Load Point of Care (POC) assay revolutionized our practice.
Materiels The GeneXpert HCV Viral Load Fingerstick tests are performed on a dedicated GeneXpert® owned by our virology department at Limoges University Hospital. An agreement was signed between the Virology and the Hepato-gastroenterology departments. The staff in charge of the test during SCANVIR outings was trained by the virologists and carried out the analyses under their responsibility. A calibrated positive control (PC) was tested before each outing. A Levey Jennings graph was established for each PC batch. PC was prepared by diluting high HCV viral load patient’s plasma in HCV-negative whole blood to obtain aliquots of approx. 4 logIU/mL. Sensitivity was assessed from dilutions in triplicate (3, 2.5, 2 and 1.5 logIU/mL). Reproducibility was assessed from mean and standard deviation (SD) of both the PC and 20 internal quantitative standards (IQS-H and IQS-L) for cartridges lots used over 5 years.
Resultats From November 2019 to June 2024, 247 HCV Viral Load Fingerstick tests were carried out from 122 patients and 125 controls. 17 HCV-negative plasma validated the absence of contamination ; 28 control tests were not interpretable (18 inadequate sample volume and 3 bad control characteristics). Levey Jennings from the 80 PC showed a high reproducibility (mean value: 3.59log UI/mL. Mean CT values for 20 IQS-H and IQS-L were 23.54 (SD, 0.33) and 33.85 (SD, 0.29). Limit of detection and quantification were 2 and 2,5logUI/mL, respectively. 87 of the 122 patients had undetectable viral load. Among replicative patients the median HCV RNA load was 651000 (range 100 to 5790000 UI/mL). In 11% of the cases, tests failed due to bad sample volume adequacy, control features or kit storage condition.
Conclusion The use of POC for the elimination of hepatitis C is essential. We showed here its feasibility outside the walls in high quality conditions with good reproducibility. Training dedicated to delocalized PCR will be required as for TRODS and the priority is to legislate on delocalized biology to guarantee good practices outside of care structures.
Mots cles HCV, GeneXpert, SCANVIR
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p 187 utilisation du reflex testing modifie de lhepatite virale delta titre session pa 12 hepatites vih et mpox auteurs mokhtari mercier c 1 zougmore h 1 cadranel j 1 etablissement 1 ghpso creil france presentateur mokhtari mercier camelia |
P-187 - Utilisation du reflex testing modifié de l’hépatite virale Delta
Titre session : PA-12 Hépatites, VIH et MPox
Auteurs : Mokhtari-Mercier C. (1), Zougmoré H. (1), Cadranel J. (1)
Présentateur : Mokhtari-Mercier Camelia
Etablissement : (1) Ghpso, Creil, FRANCE
Objectif - Introduction L’hépatite Delta est considérée comme l’hépatite virale la plus sévère de par son évolutivité et son pronostic. L'hépatite B-Delta est peu fréquente ou sous-estimée en France en raison de l’absence d’enquête de prévalence d’une part et du dépistage souvent oublié d’autre part. Le reflex testing , défini comme un test systématique pour les anticorps anti Delta totaux chez toutes les personnes dont le test est positif pour l'antigène HBs est donc nécessaire. Le but de notre étude prospective était de rechercher systématiquement la présence du virus de l’hépatite Delta chez les patients infectés par le virus de l’hépatite B
Materiels De Août 2022 à Septembre 2023, tout patient Antigène HBs positif a bénéficié de façon systématique, avec ou sans prescription médicale de la réalisation d’une sérologie VHD (anticorps totaux anti-VHD) par notre laboratoire d’analyse médicale. Une sérologie VHD positive était complétée systématiquement par une charge virale sérique VHD. Etaient analysés : nombre de patients testés, l’âge, le sexe, et les modalités de dépistage
Resultats 165 patients infectés par le VHB ont été testés de Aout 2022 à Septembre 2023. Age moyen 45 ans (19-84). 58% des patients étaient des hommes. La sérologie du VHD a été réalisée systématiquement chez tous les patients. Le virologue a réalisé la sérologie delta sans prescription médicale chez 45 patients (27%) de façon systématique. Cinq patients d’entre eux (3%) avaient des anticorps anti Delta totaux positifs, 2 étaient issus d’un dépistage sans prescription. Pour 4 patients, la sérologie Delta n’était pas connue auparavant. La recherche et la quantification de l’ARN du virus Delta a été réalisée chez les 5 patients. L’ARN du virus de l’hépatite Delta était détecté chez 2 d’entre eux (40%)
Conclusion
VHD est un problème majeur de santé publique. Il faut Inciter au reflex testing : dès qu’un diagnostic d’infection par le VHB est porté dans un laboratoire d’analyse médicale (antigène HBs positif). Il faudrait donc que le laboratoire fasse, sans aucune prescription médicale, une sérologie du VHD
Mots cles Hépatite delta, VHB, Diagnostic, Dépistage
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p 188 determination dune valeur seuil predictive positive pour confirmer laghbs qualitatif titre session pa 12 hepatites vih et mpox auteurs zouaki a 1 2 el amin g 1 2 belkbir a 2 zirar j 1 2 kabbaj h 1 2 etablissement 1 faculte de medecine et de pharmacie de rabat rabat maroc 2 laboratoire central de virologie hopital des specialites rabat maroc presentateur zouaki amal |
P-188 - Détermination d’une valeur seuil prédictive positive pour confirmer l’AgHBs qualitatif
Titre session : PA-12 Hépatites, VIH et MPox
Voir le poster
Auteurs : Zouaki A. (1,2), El Amin G. (1,2), Belkbir A. (2), Zirar J. (1,2), Kabbaj H. (1,2)
Présentateur : Zouaki Amal
Etablissement : (1) Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, Rabat, MAROC; (2) Laboratoire Central de Virologie, Hôpital des spécialités, Rabat, MAROC
Objectif - Introduction Le virus de l’hépatite virale B (HBV) est un virus hépatotrope qui peut entraîner une infection aiguë ou chronique. Selon les estimations de l’OMS de 2022, 254 millions de personnes vivaient avec une hépatite B chronique avec 1,2 million de nouvelles infections chaque année et environ 1,1 million de décès, principalement par cirrhose ou par carcinome hépatocellulaire. Le dépistage de l’infection par le HBV se fait essentiellement par la recherche de l’AgHBs qualitatif. Cependant, en raison de la présence des faux positifs de ce test, une confirmation par un test de neutralisation s’avère nécessaire.
L’objectif de notre étude est de déterminer la valeur seuil de l’AgHBs à partir de laquelle tous les résultats sont des vrais positifs afin de limiter le recours au test de neutralisation.
Materiels Nous avons réalisé une étude rétrospective au Laboratoire Central de Virologie du Centre Hospitalo-Universitaire Ibn Sina de Rabat. Les échantillons réactifs de façon répétables pour l’AgHBs Qualitative (résultat ≥1 S/CO) ont fait l’objet d’un test de confirmation par « HBsAg Confirmatory V.1 Reagent Kit ». Ces analyses étaient réalisées sur l’automate Alinity i Abbott qui utilise la technologie de dosage immunologique microparticulaire par chimiluminescence (CMIA).
Resultats Sur 27 758 demandes reçues pendant la période de l’étude, 131 échantillons répondent aux critères d’inclusion. Parmi ces derniers, 105 (78.9%) étaient confirmés positifs par le test de séroneutralisation tandis que 26 (21.1%) étaient des faux positifs. La valeur médiane de l’indice de l’AgHBs était de 1.22 et 884 pour le groupe des faux positifs et celui des vrais positifs respectivement (p<0.001). Nos résultats avaient montré qu’à partir d’un seuil de l’AgHBs qualitatif de 22 S/CO, tous les échantillons étaient confirmés réactifs par le test de confirmation. En outre, l’analyse de la courbe ROC avait montré que les valeurs d’AgHBs comprises entre 1.15 S/CO et 24.93 S/CO nécessitent un test de confirmation.
Conclusion Notre étude montre que tous les résultats de l’AgHBs qualitatif supérieurs à 22 S/CO avaient une Valeur prédictive positive de 100% et ne nécessitent pas un test de confirmation. Une 2ème étude avec un échantillonnage plus important serait utile afin de confirmer ces résultats et limiter les indications du test de confirmation de l’AgHBs.
Mots cles Ag HBs , Test de séroneutralisation, Confirmation, VPP.
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p 189 resistance primaire du vih 1 en algerie donnees actuelles titre session pa 12 hepatites vih et mpox auteurs khelloufi a 1 bouzeghoub s 1 etablissement 1 institut pasteur d algerie alger algerie presentateur khelloufi achwak |
P-189 - Résistance primaire du VIH-1 en Algérie: données actuelles
Titre session : PA-12 Hépatites, VIH et MPox
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Auteurs : Khelloufi A. (1), Bouzeghoub S. (1)
Présentateur : Khelloufi Achwak
Etablissement : (1) Institut Pasteur d'Algérie, Alger, ALGERIE
Objectif - Introduction En Algérie, le test de résistance du VIH-1aux antirétroviraux est réservé en prioprité aux patients sous traitement et en échec thérapeutique. L'évaluation de la résistance au sein des patients nouvellement inféctés par le VIH et naifs de traitement s'impose pour guider le choix des molécules antirétrovirales.
L’objectif de notre étude est d'évaluer le taux de résistance primaire chez les patients nouvellement diagnostiqués positifs au VIH-1 et de suivre son évolution dans le temps.
Materiels Cette étude inclut 175 prélèvements sanguins de patients vivant avec le VIH n'ayant jamais reçu de traitement ARV, dont les échantillons de plasma récoltés entre janvier 2017 et Aout 2024.
Le séquençage génomique a porté sur les gènes de la rétrotranscriptase reverse de la protéase, et de l’intégrase selon la méthode de Sanger. Les séquences générées ont été alignées avec le logiciel MEGA5.2 et MEGA 7 et interprétées sur le site Stanford selon l'algorithme de l’ ANRS pour la détection des mutations de résistance. La détermination des génotypes a été obtenue sur la base de données Los Alamos.
Resultats l’âge moyen des patients était de 39 ans avec un sex ratio 1.5. Le génotype prédominant était le CRF06_cpx (61%) suivi du CRF02_AG (14%). Le taux de résistance primaire global était de 29,14% et concernait surtout les inhibiteurs non nucléosidiques de la réverse trascriptase (INNTI) avec 19,63%. La résistance aux inhibiteurs de la protéase (IP) était de niveau intermédiaire avec une prévalence de 11,18%. Concernant les inhibiteurs d'intégrase (INI) ,le taux de résistance transmise était faible à 6,38%. Les principales mutations étaient la E138A/K suivie de la K103N pour les INNRT, la L10V/G16E pour les IP et la E157Q pour les INI. Les molécules ARV les plus touchées par cette résistance sont: Rilpivirine,Etravirine,Efavirens,Atazanavir et Raltégravir.
Conclusion Le taux élevé de la résistance primaire de notre étude nous incite à renforcer la surveillance de la résistance du VIH aux ARV chez les patients nouvellement diagnostiqués et naïfs de traitement ARV afin de lutter contre le risque d’échecs thérapeutiques , responsables de la transmission de souches résistantes, ainsi que de l'évolution vers stade SIDA maladie.
Le test de résistance du VIH doit maintenant faire partie intégrante du bilan biologique initial des nouveaux patients inféctés par le VIH-1 en Algérie.
Mots cles VIH-1-Résistance primaire-Algérie
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p 190 transmission mere enfants du vih au chu de brazzaville une situation preoccupante titre session pa 12 hepatites vih et mpox auteurs ontsira ngoyi e 1 moyen n 1 mieret t 1 ossibi ibara r 1 etablissement 1 chub universite marien ngouabi brazzaville republique du congo presentateur ontsira ngoyi esther nina |
P-190 - Transmission mère-enfants du VIH au CHU de Brazzaville : une situation préoccupante
Titre session : PA-12 Hépatites, VIH et MPox
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Auteurs : Ontsira Ngoyi E. (1), Moyen N. (1), Mieret T. (1), Ossibi Ibara R. (1)
Présentateur : Ontsira Ngoyi Esther Nina
Etablissement : (1) CHUB/Université Marien NGOUABI, Brazzaville, REPUBLIQUE DU CONGO
Objectif - Introduction Les programmes de transmission mères-enfants du VIH ont permis de réduire voir annuler la transmission du virus de la mère à l’enfant depuis plus de 20 ans. Malheureusement, on observe un relâchement conduisant à l’augmentation des cas d’enfants positifs au VIH. L’objectif de ce travail était de déterminer la fréquence des enfants positifs au VIH, nés de mères séropositives.
Materiels C’est dans le cadre du suivi diagnostic des enfants qu’une unité de PCR avait été installée au laboratoire de bactériologie-virologie du CHU de Brazzaville. Ainsi, une PCR qualitative à visée diagnostique était réalisée après prélèvement sur tube EDTA ou papier buvard en respectant les instructions du fournisseur, en utilisant les cartouches Xpert® HIV-1 Qual (Cepheid®) sur l’automate GeneXpert 16 modules (Cepheid®). La population d’étude était constituée de nouveaux nés et nourrissons suivis en pédiatrie au CHU de Brazzaville, du 20 juin 2023 au 20 juin 2024 (soit une année). Les données ont été saisies et analysées sur Excel 2013.
Resultats Ce travail préliminaire rapporte les résultats obtenus sur 1 an. 56 enfants ont été inclus. Ils venaient tous du département de Brazzaville et pris en charge dans les différents services de pédiatrie du CHU de Brazzaville. 35 sujets étaient de sexe masculin et 21 sujets de sexe féminin : sex ratio 0,6 (en faveur des sujets de sexe féminin). La médiane d’âge des enfants était de 1 mois et 2 mois (n=9) avec des extrêmes de 2 jours et 17 mois. Seules 6 mères étaient inscrites dans le programme PTME. 20 nourrissons étaient allaités par les mamans. La PCR diagnostique était positive chez 6 enfants (10,7%), tous étaient nés de mères non inscrites dans le programme PTME.
La prophylaxie à la naissance était faite dans 6 cas chez qui on notait une PCR diagnostique négative.
Conclusion la problématique de la transmission mère-enfants du VIH reste un véritable problème de santé publique et amène à recommander un regain d’efforts dans la sensibilisation des femmes enceintes sur l’intérêt de réaliser une sérologie VIH durant la grossesse et d’être incluses dans le programme PTME à Brazzaville au CONGO. La plateforme de PCR du CHU de Brazzaville renforce ainsi la prise en charge biologique rapide des nouveaux nés et des nourrissons en vue de leur prise en charge thérapeutique.
Mots cles VIH-enfants-PCR diagnostique
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p 191 approche syndromique et diagnostic des infections du systeme nerveux central titre session pa 13 les virus a adn auteurs kallala o 1 2 elkissi b 1 2 attia r 1 tilouche l 1 trabelsi a 1 2 etablissement 1 laboratoire de microbiologie chu sahloul sousse tunisie 2 laboratoire d epidemiologie et d immunogenetique des infections virales humaines lr14sp02 hopital sahloul sousse tunisie presentateur kallala ouafa |
P-191 - Approche syndromique et diagnostic des infections du système nerveux central
Titre session : PA-13 Les virus à ADN
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Auteurs : Kallala O. (1,2), Elkissi B. (1,2), Attia R. (1), Tilouche L. (1), Trabelsi A. (1,2)
Présentateur : Kallala Ouafa
Etablissement : (1) Laboratoire de microbiologie, CHU Sahloul, Sousse, TUNISIE; (2) Laboratoire d'épidémiologie et d'immunogénétique des infections virales humaines (LR14SP02), hôpital Sahloul, Sousse, TUNISIE
Objectif - Introduction L’objectif de ce travail était d’étudier l’apport de l'utilisation du BioFire® FilmArray Meningitis/Encephalitis dans le diagnostic des infections du système nerveux central (SNC), telles que la méningite et l’encéphalite, qui sont encore associées à une morbidité et une mortalité considérables et représentent une véritable urgence diagnostique et thérapeutique.
Materiels Il s'agit d'une étude rétrospective descriptive réalisée entre janvier 2019 et juin 2024 au laboratoire de microbiologie de centre hospitalier universitaire de Sahloul, Sousse (Tunisie). Les échantillons de liquide céphalo-rachidien (LCR), provenant de patients admis pour suspicion d'infections du SNC, ont été testés par PCR multiplexe à l'aide du FilmArray® Meningitis/Encephalitis(M/E).
Resultats Au cours de la période d'étude, 184 échantillons de LCR ont été testés par le FilmArray® (M/E). Le sex-ratio était de 1,6. Les adultes représentaient 38,6% des cas. Les échantillons de LCR provenaient principalement de patients hospitalisés au service de pédiatrie (56%), suivis du service de neurologie (15,8%). La PCR multiplexe a été réalisée dans les cas de suspicion de méningite (50%), d’encéphalite (18%) ou de méningo-encéphalite (32%). La symptomatologie clinique était dominée par la fièvre (47,8%) suivie des convulsions (28,8%), de syndrome méningé (18%), des troubles de la conscience (17%) et des troubles comportementaux avec hallucinations (9,2%). Le FilmArray M/E a permis la détection de 33 pathogènes dans 30 échantillons de LCR, avec un taux de positivité de 16,3%. Une étiologie virale a été retrouvée chez 12% des patients, tandis qu'une étiologie bactérienne a été identifiée chez 4,3% des patients. Les pathogènes les plus retrouvés étaient les entérovirus (n=11), le VZV (n=4), le HHV-6 (n=4) et le HSV-1 (n=3). Deux cas de méningite à pneumocoque et un cas à Haemophilus influenzae ont été détectés dans des échantillons considérés comme négatifs par la culture. La détection de streptocoque B chez un adulte immunocompétent de sexe masculin a été considéré comme une fausse positivité.
Conclusion L’approche syndromique constitue une méthode de diagnostic complémentaire aux méthodes conventionnelles améliorant le pronostic des infections du système nerveux central par sa rapidité d'exécution, sa spécificité et sa sensibilité.
Mots cles Approche syndromique, Système nerveux central, Infection
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p 192 parvovirus b19 epidemie 2023 2024 au chu de rouen titre session pa 13 les virus a adn auteurs limare m 1 poisson l 1 gueudin m 1 baron waeterloos a 1 etablissement 1 chu rouen service de virologie f 76000 rouen france rouen france presentateur limare marie |
P-192 - Parvovirus B19 : épidémie 2023-2024 au CHU de Rouen
Titre session : PA-13 Les virus à ADN
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Auteurs : Limare M. (1), Poisson L. (1), Gueudin M. (1), Baron Waeterloos A. (1)
Présentateur : Limare Marie
Etablissement : (1) CHU Rouen, service de virologie, F-76000 Rouen, France, Rouen, FRANCE
Objectif - Introduction Depuis octobre 2022 Santé Publique France (SPF) alerte sur un rebond épidémique des infections à Parvovirus B19 (B19V). Le pic a été atteint en France en mars 2024. Le B19V est couramment mis en cause dans les infections opportunistes post-transplantations et dans les infections materno-fœtales car il peut conduire à des morts fœtales in utero (MFIU). Notre étude a pour objectifs de décrire l’épidémie au CHU de Rouen en se concentrant sur les cas de MFIU et des cas marquants : 2 infections chroniques au B19V chez des greffées rénales.
Materiels Il s’agit d’une étude épidémiologique rétrospective comprenant 156 patients infectés par le B19V entre octobre 2022 et juillet 2024. Le diagnostic a été posé par sérologie pour 100 patients, par charge virale (CV) pour 32 et par les 2 méthodes pour 24. Les CV, extraites avec le kit AltoStar® Purification Kit 1.5 sur l’Altostar et amplifiées sur le Biorad® CFX96 avec le kit AltoStar® Parvovirus B19 PCR kit 1.5., ont été dosées à 78% sur sang, les autres matrices étant du placenta, du liquide amniotique et du LCR. Les IgM anti-B19V ont été détectées qualitativement par le kit Diasorin Liaison® sur le Liaison XL.
Resultats Le pic épidémique a été atteint en mars 2024 avec 26 PI à B19V diagnostiquées. Notre population de 156 primo-infectés comptaient 58% d’immunocompétents, 15% de drépanocytaires homozygotes S/S et 13% de femmes enceintes dont 30% ont fait une MFIU. Aussi, 7% des sujets étaient immunodéprimés (n= 11), parmi eux, 2 cas d’infection chronique à B19V. Mme X. et Mme Y. ont été transplantées rénales respectivement en avril 2024 et octobre 2023 avec une CV positive pour le B19V le jour de leur greffe. Leur CV continuait d’être quantifiée régulièrement et revenait positive plusieurs mois encore après la PI : 4 mois pour Mme X et 8 pour Mme Y.
Conclusion La Normandie au même titre que la France a fait face à une épidémie de Parvovirus B19 à partir du dernier trimestre 2023. Le pic de l’épidémie est parvenu en mars 2024. Pendant cette épidémie, une recrudescence des MFIU a eu lieu. Les drépanocytaires ont été particulièrement affectés avec des érythroblastopénies transitoires. Enfin, les immunodéprimés ont été plus sévèrement touchés. Ceux ayant eu une transplantation d’organe en même temps que leur PI ont fait face à une infection B19V chronique.
Mots cles Parvovirus B19, MFIU, Transplantation rénale, Drépanocytose, Epidémie
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p 193 retour sur lepidemie de parvovirus b19 au chu de limoges titre session pa 13 les virus a adn auteurs esprabens b 1 dupont m 1 coste mazeau p 2 rogez s 1 meyer s 1 hantz s 1 alain s 1 etablissement 1 service de bacteriologie virologie hygiene chu de limoges limoges france 2 service de gynecologie chu de limoges limoges france presentateur esprabens benoit |
P-193 - Retour sur l’épidémie de Parvovirus B19 au CHU de Limoges
Titre session : PA-13 Les virus à ADN
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Auteurs : Esprabens B. (1), Dupont M. (1), Coste-Mazeau P. (2), Rogez S. (1), Meyer S. (1), Hantz S. (1), Alain S. (1)
Présentateur : Esprabens Benoît
Etablissement : (1) Service de Bactériologie - Virologie - Hygiène, CHU de Limoges, Limoges, FRANCE; (2) Service de Gynécologie, CHU de Limoges, Limoges, FRANCE
Objectif - Introduction Depuis mai 2023, une épidémie de Parvovirus B19 (PVB19) sévit en France et en Europe avec un pic épidémique en mars 2024. Les formes cliniques comportent principalement une éruption cutanée et des arthralgies. Chez l’hôte immunodéprimé, l’infection par le PVB19 est responsable d’une anémie et chez les femmes enceintes, d’anasarque fœtale voire de mort fœtale (Dittmer et al., 2024).
Materiels Sur la période entre janvier 2022 et juillet 2024 nous avons colligé l’ensemble des sérologies PVB19 réalisées au laboratoire de bactériologie-virologie-hygiène du CHU de Limoges. La présence d’IgM souvent confirmée par la charge virale PVB19 dans le sang a permis le diagnostic. Pour chaque infection, nous avons associé les données cliniques.
Resultats Depuis 2022, parallèlement à une hausse majeure des demandes de sérologie et de charge virale PVB19 (+11,5% en 2023 et +26% en 2024) le nombre d’infections diagnostiquées a augmenté (1,39% en 2022, 1,05% en 2023 et 8,97% en 2024), notamment en pédiatrie (n=14 versus n=3 en 2023) et chez les femmes enceintes (n=27 versus n=2 en 2022). Le pic épidémique a été atteint en mai 2024.
Les 2 signes cliniques principaux recensés ont été les éruptions cutanées et les arthralgies et plutôt des anomalies de l’hémogramme chez les patients transplantés ou drépanocytaires. Aucune gravité accrue ou décès des patients n’a été retrouvé.
Sur les 27 primo-infections pendant la grossesse recensées en 2024, 11 (41%) des grossesses ont été menées à terme sans complication, 6 cas (22%) ont rapidement abouti à une mort fœtale in utero, 4 cas (15%) étaient associées à une anémie fœtale et 2 cas (7%) à une naissance prématurée. Quatre amniocentèses ont été effectuées lors des gestes de transfusion fœtale in utero.
Les valeurs de charge virale sanguine (systématiquement demandée) variaient de 3,1 à 7,2 log copies/mL (moyenne 6 log copies/mL). Les atteintes les plus graves ont été constatées lorsque la primo-infection survenait autour de 20 SA.
Conclusion Nos données sont en accord avec les données nationales en faveur d’une épidémie plus importante et prolongée que celles survenant tous les 3-4 ans en fin d’hiver. L’évolution rapide des cas de mort fœtale et l’intensité de la réplication virale ont été particulièrement marquantes chez les femmes enceintes.
Mots cles parvovirus B19 – épidémie – femme enceinte – infection materno-foetale
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p 194 analyse des resistances au letermovir dans les infections a cmv titre session pa 13 les virus a adn auteurs parabere s 1 alain s 1 etablissement 1 chu limoges limoges france presentateur parabere solene |
P-194 - Analyse des résistances au letermovir dans les infections à CMV
Titre session : PA-13 Les virus à ADN
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Auteurs : Parabere S. (1), Alain S. (1)
Présentateur : Parabere Solène
Etablissement : (1) CHU Limoges, Limoges, FRANCE
Objectif - Introduction Les infections à cytomégalovirus chez les patients immunodéprimés sont des pathologies graves pouvant provoquer des atteintes profondes et des lésions de greffon. De nouveaux traitements sont récemment apparus dans la stratégie de prise en charge des patients, notamment le LETERMOVIR qui cible le complexe terminase du virus, utilisé principalement en prophylaxie primaire post greffe de cellules souches hématopoiétiques. L’objectif de cette étude préliminaire est de réunir le profil des patients devenus résistants, d’identifier d’éventuels facteurs participant à la résistance et d’évaluer l’issue des patients.
Materiels Entre 2018 et 2022, le CNR des Herpèsvirus a collecté des informations sur 48 patients devenus résistants au LETERMOVIR. Il s’agit d’une analyse rétrospective à partir des données cliniques et biologiques sur les caractéristiques des patients au moment de la résistance et jusqu’à 1 an après. Les patients sont classés par type de greffe et objectif du traitement antiviral (prophylactique, préemptif, curatif.)
Resultats 53% des patients résistants sont traités en prophylaxie primaire à la suite d’une greffe de cellules souches hématopoïétiques. Pour 56% des patients, leur traitement anti-rejet contient de la ciclosporine et pour 68% des corticoïdes. Le délai médian de survenue de la résistance à partir de la greffe en prophylaxie primaire est de 88 jours dont 40% après 100 jours. Les patients sont traités par LETERMOVIR pour une durée médiane de 95 jours. 60% des patients ayant réalisés un dosage résiduel du LETERMOVIR présentent un sous-dosage. L’issue est souvent favorable avec seulement 8 maladies à CMV et 80% des patients présentant une charge virale négative à un an.
Conclusion Les patients traités par LETERMOVIR sont amenés à changer devant l’élargissement de l’AMM aux patients greffés d’organe solide. Il est important de mieux comprendre les facteurs de risque de la résistance afin d’adapter la surveillance et la prise en charge en conséquence. De nouvelles études comparatives sont à envisager notamment sur la durée optimale de traitement, sur les traitements immunosuppresseurs associés et sur la place des dosages résiduels du traitement dans la stratégie de prise en charge des patients.
Mots cles Cytomégalovirus – Létermovir– Greffe – Résistance – Prophylaxie
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p 195 infection congenitale a cytomegalovirus et resistance aux antiviraux titre session pa 13 les virus a adn auteurs scohy a 1 2 vandenbroucke a 2 dessilly g 2 kabamba mukadi b 1 2 etablissement 1 cliniques universitaires saint luc bruxelles belgique 2 universite catholique de louvain bruxelles belgique presentateur scohy anais |
P-195 - Infection congénitale à cytomégalovirus et résistance aux antiviraux
Titre session : PA-13 Les virus à ADN
Auteurs : Scohy A. (1,2), Vandenbroucke A. (2), Dessilly G. (2), Kabamba Mukadi B. (1,2)
Présentateur : Scohy Anaïs
Etablissement : (1) Cliniques universitaires Saint-Luc, Bruxelles, BELGIQUE; (2) Université Catholique de Louvain, Bruxelles, BELGIQUE
Objectif - IntroductionL’infection congénitale à cytomégalovirus (CMV) est l’infection congénitale la plus fréquente. Le traitement antiviral fait désormais partie intégrante de la prise en charge du CMV congénital: l’administration de valaciclovir s’est démontrée efficace pour réduire le taux de transmission materno-fœtale en cas de primo-infection maternelle en début de grossesse et un traitement par valganciclovir pendant 6 mois est recommandé chez les nouveau-nés infectés présentant une atteinte modérée ou sévère. L’objectif de cette étude est de déterminer si des mutations de résistance aux antiviraux sont présentes dans les souches de CMV impliquées dans les infections congénitales compromettant ainsi la prise en charge thérapeutique. MaterielsDifférents échantillons détectés CMV positifs par PCR ont été inclus dans cette étude rétrospective réalisée aux Cliniques universitaires Saint-Luc (Bruxelles, Belgique). Après extraction de l’ADN (MagDEA DX MVII kit, magLEAD 12gC (PSS Co. Ltd.)), la recherche de mutations de résistance dans les gènes d’intérêt UL54, UL56 et UL97 a été réalisée en utilisant les kits DeepChek® Assay UL54/UL56/UL97 Drug Resistance (RUO) et DeepChek® NGS Library Preparation Assay V2 (ABL Diagnostics SA). Après séquençage sur iSeq (Illumina), l’analyse des séquences et l’interprétation des résultats ont été réalisées à l’aide du logiciel ABL DeepChek-CMV (v2.0). Le seuil de détection des mutations a été fixé à 15%. Resultats90 échantillons ont été inclus: 41 liquides amniotiques, 32 urines et 8 prélèvements salivaires de nouveau-nés, ainsi que 9 plasmas de fœtus ou de nouveau-nés. Une profondeur de séquençage >1000x a pu être obtenue pour 84, 81 et 82 échantillons pour les gènes UL97, UL54 et UL56, respectivement. Aucune mutation de résistance présente à plus de 15% n’a été mise en évidence. Pour 3 échantillons, des mutations minoritaires (présentes à moins de 15% mais plus de 5%), dont certaines connues pour engendrer une résistance au ganciclovir, ont été mises en évidence dans les gènes UL97 et UL54. ConclusionAucune mutation de résistance aux antiviraux présente à plus de 15% n’a été mise en évidence. Davantage d’études sont nécessaires afin de déterminer la fréquence, l’origine et le potentiel impact des variants résistants minoritaires sur la prévention et la prise en charge thérapeutique de l’infection congénitale à CMV. Mots clesCMV, infection congénitale, résistance antivirale
Échantillons avec variants résistants minoritaires
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p 196 evaluation du canal ouvert openaccess du pantherfusion hologic pour la quantification moleculaire des adenovirus et de hhv 6 a l aide de reactifs lyophilises titre session pa 13 les virus a adn auteurs mangin l 1 coutard b 1 ninove l 1 2 charrel r 1 2 pezzi l 1 etablissement 1 unite des virus emergents uve aix marseille univ universita di corsica ird 190 inserm 1207 irba marseille france 2 laboratoire des infections virales aigues et tropicales ap hm hopitaux universitaires de marseille marseille france presentateur pezzi laura |
P-196 - Évaluation du canal ouvert OpenAccess du PantherFusion (Hologic) pour la quantification moléculaire des adénovirus et de HHV-6 à l'aide de réactifs lyophilisés
Titre session : PA-13 Les virus à ADN
Auteurs : Mangin L. (1), Coutard B. (1), Ninove L. (1,2), Charrel R. (1,2), Pezzi L. (1)
Présentateur : Pezzi Laura
Etablissement : (1) Unite des Virus Emergents (UVE: Aix-Marseille Univ, Universita di Corsica, IRD 190, Inserm 1207, IRBA), Marseille, FRANCE; (2) Laboratoire des Infections Virales Aigues et Tropicales, AP-HM Hôpitaux Universitaires de Marseille, Marseille, FRANCE
Objectif - IntroductionLes tests quantitatifs pour CMV, EBV et BKV sont commercialisés par Hologic sur PantherFusion ®. L’objectif était d’adapter les systèmes publiés par Gunson et al 2009 (doi: 10.1128/JCM.01721-08) sur cet automate et de proposer des réactifs lyophilisés produits par la plateforme labellisée EVAM
MaterielsLa validation a été faite sur plasma et sang total en incluant répétabilité, précision, exactitude, reproductibilité, limites de détection (LOD) et de quantification (LOQ), linéarité, interférence. Les corrélations de méthodes ont été faites contre les kits R-GENE ® (BioMérieux). Les réactifs ont été préparés et lyophilisés suivant Thirion et al. 2020 (doi: 10.3390/v12020159). Les analyses ont été réalisées avec les virus inactivés du NIBSC (ADV #16/324 ; HHV6 #15/266). Les Lyo-P&P sont disponibles sur le site EVAM (https://www.european-virus-archive.com/evam-portal-list)
ResultatsPour HHV6, les LOD95 sont de 944 et 208 UI/mL en sang total et plasma, respectivement. Les LOQ sont de 1410 UI/mL (linéaire [5.62 10 2 -- 5.62 10 6 UI/mL]) et 281 UI/mL (linéaire [5.62 10 1 -- 5.62 10 6 UI/mL]) respectivement en sang total et plasma.
Pour ADV, les LOD95 sont de 2004 et 1950 UI/mL en sang total et plasma, respectivement. Les LOQ sont de 2170 UI/mL (linéaire [4.34 10 2 -- 4.34 10 7 UI/mL]) et 2170 UI/mL (linéaire [4.34 10 1 -- 4.34 10 7 UI/mL]) respectivement en sang total et plasma.
Les corrélations de méthodes ont montré que les performances de la combinaison Lyo-P&P et OpenAccess PantherFusion sont au moins équivalentes à celles des Kits R-GENE.
Les Lyo-P&P pour détection et quantification de HHV6 et ADV sont délivrés sous la forme de 4 flacons de 24 réactions. Une fois préparés dans l’automate, la stabilité à bord du PantherFusion est de 10 jours. Ces réactifs sont produits et qualifiés dans un environnement certifié ISO 13485.
ConclusionLes tests Lyo-P&P permettent de quantifier les charges virales ADV et HHV6 en utilisant l'OpenAccess du PantherFusion à partir de sang total ou de plasma. Les performances observées sont similaires à celles des kits R-GENE. Ces tests permettent de proposer un menu transplantation / immunodéprimés complet sur PantherFusion.
Mots clesTransplantation; immunodépression, charge virale, PCR temps réel, ISO 13485.
corrélation de méthodes
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p 197 performance du test cepheid xpert hpv sur auto ecouvillonnage vaginal deltaswabvirus titre session pa 13 les virus a adn auteurs mekaoui a 2 gerber a 1 lamy b 1 vignier n 1 bouchaud o 1 delagreverie h 1 etablissement 1 ap hp avicenne bobigny france 2 imea fondation leon m ba paris france presentateur gerber athenais |
P-197 - Performance du test Cepheid Xpert HPV sur auto-écouvillonnage vaginal (DeltaSwabVirus)
Titre session : PA-13 Les virus à ADN
Voir le poster
Auteurs : Mekaoui A. (2), Gerber A. (1), Lamy B. (1), Vignier N. (1), Bouchaud O. (1), Delagreverie H. (1)
Présentateur : Gerber Athenaïs
Etablissement : (1) AP-HP AVICENNE, Bobigny, FRANCE; (2) IMEA - Fondation Léon M'Ba, Paris, FRANCE
Objectif - IntroductionLe projet PAPMOBILE IMEA072 soutenu par l’INCa est une intervention de dépistage hors les murs du cancer du col de l’utérus par test HPV chez les femmes éloignées du soin en Seine-Saint-Denis. Le projet est porté par la PASS mobile « Bus Santé 93 » qui sera équipée d’un GeneXpert IV délocalisé itinérant pour la PCR Cepheid Xpert HPV. Nous présentons les performances observées pour la méthode Xpert HPV sur autoprélèvement vaginal (APV) par écouvillon floqué DeltaSwabVirus 3mL (Greiner). MaterielsXpert HPV est un test PCR de détection de l’ADN des HPV à haut risque oncogène multiplexé à un contrôle interne de richesse cellulaire (CI). Nous avons vérifié ses performances sur APV en comparaison avec la technique Abbott AlinityM HPV-HR Assay. A l’exception de la répétabilité (dilutions de CQI), les tests ont été réalisés sur des échantillons cliniques d’APV rétrospectifs conservés à -80°C. ResultatsXpert HPV était répétable et reproductible qualitativement et quantitativement (CV de 1 à 5,6% sur les Ct des CI et des cibles). La comparaison de méthode a été réalisée sur 30 APV : 12 négatifs (dont 4 avec Ct ≥30 interprétés HPV négatifs par AlinityM) et 18 positifs. Par Xpert HPV, 12/12 étaient négatifs et 17/18 positifs : 1 HPV type 31/33/52/58 avec Ct AlinityM =27,07 n’était pas détecté. Un taux initialement élevé (18%) d’échecs de PCR était réduit à 5% par quelques minutes de repos de l’échantillon avant pipetage en évitant les plus grosses impuretés.
Une différence technique était observée entre les deux PCR dans tous les canaux de fluorescence, avec des Ct plus tardifs de 8 à 9 cycles par la technique Xpert (Figure). La moyenne des Ct CI était de 19,5 vs 28,1 et celle des Ct HPV de 22,8 vs 30,5 par AlinityM et GenXpert. Cette différence n’avait pas d’impact sur les résultats qualitatifs du test HPV : le test AlinityM repose sur un seuil de significativité clinique à Ct=30 et interprète négatifs les signaux entre 30 et 40 Ct alors que le test Xpert prend en compte tous les signaux de PCR même tardifs. Des essais sur milieu de transport validé par Cepheid ont montré le même décalage de détection entre AlinityM et GeneXpert IV. ConclusionMalgré un décalage des signaux de PCR par rapport à la méthode de référence, la performance du test Cepheid Xpert HPV est satisfaisante pour le dépistage de l’infection par les HPV à haut risque oncogène par auto-prélèvement sur DeltaSwab Virus. Mots clesPCR HPV
Comparaison de Bland-Altman des PCR positives pour HPV par Cepheid Xpert HPV ou AlinityM HPV-HR
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p 198 depistage du cancer anal comparaison de 2 trousses commerciales pour la detection de hpv16 titre session pa 13 les virus a adn auteurs garrigue i 1 hessamfar m 1 marty m 1 favreau weltzer c 2 bonnet f 1 brun j 1 pigot f 2 cazanave c 1 chaussade h 1 odion t 1 moreira da silva d 1 bellecave p 1 burrel s 1 tumiotto c 1 etablissement 1 chu bordeaux bordeaux france 2 hopital bagatelle talence france presentateur garrigue isabelle |
P-198 - Dépistage du cancer anal : comparaison de 2 trousses commerciales pour la détection de HPV16
Titre session : PA-13 Les virus à ADN
Auteurs : Garrigue I. (1), Hessamfar M. (1), Marty M. (1), Favreau-Weltzer C. (2), Bonnet F. (1), Brun J. (1), Pigot F. (2), Cazanave C. (1), Chaussade H. (1), Odion T. (1), Moreira Da Silva D. (1), Bellecave P. (1), Burrel S. (1), Tumiotto C. (1)
Présentateur : Garrigue Isabelle
Etablissement : (1) CHU BORDEAUX, Bordeaux, FRANCE; (2) Hôpital Bagatelle , Talence, FRANCE
Objectif - IntroductionEn France, le dépistage des lésions précancéreuses anales liées aux papillomavirus humains (HPV) est maintenant recommandé chez i) les hommes ≥ 30 ans, vivant avec le VIH et ayant des rapports sexuels avec les hommes; ii) les femmes ≥ 30 ans, vivant avec le VIH et avec antécédent de lésion de haut grade ou de cancer cervical ; ii) les femmes avec antécédent de lésions de haut grade ou de cancer de la vulve; iv) les femmes transplantées d’organe solide depuis plus de 10 ans (SNFCP 2022 et CNS 2024). L’algorithme de prise en charge du (de la) patient(e), dépend de la présence de HPV16, facteur de risque majeur d’évolution des lésions de haut risque vers le cancer.
Objectif
Evaluer la PCR cobas® HPV, non validée pour les frottis anaux, et comparer les résultats obtenus pour la détection de HPV16 avec ceux de la trousse HPV28 Detection Seegene®. MaterielsLe frottis anal réalisé par le praticien ou auto-prélèvement avec la brosse Rovers® Anex® Brush était déchargé en milieu Preservcyt (Hologic®). La recherche de HPV16 était réalisée avec la trousse HPV28 Detection Seegene® (extraction d’1mL Preservcyt, PCR sur CFX96TM System, Bio-Rad). Les mêmes prélèvements ont été analysés rétrospectivement avec le test cobas® HPV sur cobas® 6800 (Roche Diagnostics). ResultatsLes résultats de 120 frottis anaux réalisés entre décembre 2023 et juillet 2024 ont été comparés. Si la PCR du contrôle cellulaire n’était pas satisfaisante (paucicellularité ou présence d’inhibiteurs de PCR), un résultat négatif pour HPV16 était invalide.
Au total, 102/120 (85%) résultats étaient concordants (81% des positifs, 80% des négatifs, 42% des invalides). Parmi 27 PCR Seegene HPV16 positives, la PCR cobas® était HPV16 positive pour tous sauf 1 invalide. Parmi 31 PCR cobas® HPV16 positives, 1 PCR Seegene était invalide et 4 étaient HPV16 négatives (Ct de la PCR cobas® HPV16 de 30 à 38, et une femme connue HPV16 positive au niveau cervical). ConclusionAvec la PCR HPV cobas® i) les résultats invalides (exigeant un nouveau prélèvement) étaient plus nombreux (17% versus 12%) ; ii) aucun HPV16 détecté par PCR Seegene n’avait un résultat négatif ; iii) 4 HPV16 supplémentaires ont été détectés, soit un gain de détection de 13%.
Ces résultats sont à consolider avec une cohorte plus importante. Mots clesDépistage cancer anal, HPV16, PCR HPV, frottis anal
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p 199 evaluation de lalinity m hsv12 vzv essai dans matrices non validees titre session pa 13 les virus a adn auteurs kabamba mukadi b 1 2 argudin m 1 2 kabera f 1 scohy a 1 2 zorzi g 1 rodriguez villalobos h 1 2 etablissement 1 departement de microbiologie cliniques universitaires st luc universite catholique de louvain bruxelles belgique 2 unite de microbiology medical institut de recherche experimentale et clinique universite catholique de louvain bruxelles belgique presentateur kabamba mukadi benoit |
P-199 - Evaluation de l’Alinity m HSV1&2/VZV essai dans matrices non validées
Titre session : PA-13 Les virus à ADN
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Auteurs : Kabamba-Mukadi B. (1,2), Argudin M. (1,2), Kabera F. (1), Scohy A. (1,2), Zorzi G. (1), Rodriguez-Villalobos H. (1,2)
Présentateur : Kabamba-Mukadi Benoît
Etablissement : (1) Département de Microbiologie, Cliniques Universitaires St-Luc - Université Catholique de Louvain, Bruxelles, BELGIQUE; (2) Unite de microbiology medical, Institut de Recherche Expérimentale et Clinique, Université Catholique de Louvain, Bruxelles, BELGIQUE
Objectif - IntroductionL’essai Alinity m HSV1&2/VZV est un test multiplex de RT-PCR en temps réel, destiné à être utilisé avec le système automatisé Alinity m pour la détection des virus Herpes simplex de type 1 (HSV-1), Herpes simplex de type 2 (HSV-2), et Varicella-zoster (VZV) à partir de prélèvements de lésions cutanées/mucocutanées. Nous avons évalué les performances du test sur d’autres matrices non validées par le fabricant, telles que le plasma, le lavage broncho-alvéolaire (LBA), le liquide amniotique (LA) et le liquide céphalorachidien (LCR). MaterielsDes dilutions (de 10 000 à 10 copies/mL pour HSV-1, et de 100 000 à 10 copies/mL pour HSV-2 et VZV) des contrôles Qnostics Analytical Q ont été réalisées dans des matrices confirmées négatives, incluant l’eau moléculaire, le plasma, le LBA, le LA, le LCR, et le milieu de transport viral (VTM). Les tests ont été effectués trois fois, dont deux fois sur le même Alinity m et une troisième sur un deuxième Alinity m disponible au laboratoire. Les échantillons ont également été traités avec le système ELITE BeGenius en utilisant la cartouche d’extraction SP1000 et des kits individuels pour la détection des virus HSV-1, HSV-2 et VZV d’ElitechGroup. ResultatsLors de l’utilisation du kit, nous avons observé de faibles positifs considérés comme négatifs par le logiciel, impactant ainsi la limite de détection (LoD) des virus dans certaines matrices. Les LoD obtenues pour HSV-1 et HSV-2 dans les différentes matrices, ainsi que pour VZV dans les matrices LA et LCR, se situent entre 50 et 100 copies/mL. Cependant, pour VZV sur d’autres matrices, les LoD sont plus élevées (≥ 500 copies/mL). Un fort effet matrice au niveau de la LoD est particulièrement observé pour l’analyse du VZV sur LBA. La technique Elite a systématiquement montré des LoD inférieures, oscillant entre 10 et 50 copies/mL. Les écarts-types entre les Ct obtenus pour chaque matrice sur l’Alinity m sont conformes au consensus SD±2. ConclusionL'interprétation du logiciel du test est limitée, nécessitant une analyse manuelle des valeurs de Ct et des courbes pour identifier les faibles positifs. L'essai Alinity m HSV1&2/VZV présente des LoD limitées mais acceptables, pour la détection de HSV-1 et HSV-2 dans des matrices non validées par la firme. Toutefois, des LoD plus élevées et un effet matrice significatif sont observés pour le VZV. Mots clesRandom Access, multiplex qPCR
Tableau. Estimations de LoD en copies/mL.
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p 200 validation of the ttv r gene in serum for solid organ transplant patient titre session pa 13 les virus a adn auteurs bonabaud m 1 hamm h 3 meynier f 2 kulifaj d 1 derome a 2 laugel e 3 barranger c 1 bourgeois p 1 janis c 1 fafi kremer s 3 gelas f 2 etablissement 1 biomerieux verniolle france 2 biomerieux grenoble france 3 hopitaux universitaires de strasbourg strasbourg france presentateur bonabaud maurine |
P-200 - Validation of the TTV R-GENE® in serum for solid organ transplant patient
Titre session : PA-13 Les virus à ADN
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Auteurs : Bonabaud M. (1), Hamm H. (3), Meynier F. (2), Kulifaj D. (1), Derome A. (2), Laugel E. (3), Barranger C. (1), Bourgeois P. (1), Janis C. (1), Fafi-Kremer S. (3), Gelas F. (2)
Présentateur : Bonabaud Maurine
Etablissement : (1) BioMérieux, Verniolle, FRANCE; (2) BioMérieux, Grenoble, FRANCE; (3) Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg, FRANCE
Objectif - Introduction The TTV R-GENE® assay (ref.423414, bioMérieux) is validated under IVDR to detect and quantify the Torque Teno Virus (TTV) in whole blood and plasma. As serum samples are commonly used to study the role of TTV in various contexts, performances (analytical and clinical) in this specimen were assessed.
Results of analytical performances in serum were previously presented (Poster P-176 : 43rd RICAI) and shown comparable to those in plasma.
As serum and plasma are similar matrices with comparable analytical performances, the strategy for clinical performances was to demonstrate the correlation of TTV quantifications over time between both specimens in solid organ transplant (SOT) patients. The results obtained are the subject of this presentation.
Materiels Clinical performances of TTV R-GENE® in serum was demonstrated on paired serum/plasma matrices from a cohort of 40 different follow-up from SOT patients.
Serum and plasma were collected the day of transplantation (T0) and 1, 3, 6 and 12 months post-transplantation, leading to 199 paired-samples.
The study was carried out using EMAG®/ESTREAM® (bioMérieux) and LightCycler® 480 II (Roche) instruments.
Data analysis consisted in the determination of the difference of TTV quantifications for both matrices and the constancy of this difference along the measuring range, as well as kinetics of TTV viral load over time between both specimens.
Resultats Among the 199 paired-samples, 190 were positive for both specimens. These results led to a PPA of 99.5% and a NPA of 75.0%.
Among the 190 positive paired-samples, 169 were in the measuring range for both specimens and were included in the analysis. The Passing & Bablok regression of TTV quantifications obtained in serum versus plasma demonstrated a high correlation (slope = 1.0 ; R²= 0.982). A constant average of + 0.18 log10 cp/mL in serum was determined by Bland-Altman method.
The kinetics of TTV quantifications in serum and plasma are similar and indicate that the TTV follow-up could be done in both matrices.
Conclusion This study demonstrated a high correlation of TTV quantifications in serum and plasma along the measuring range and similar kinetics over time between both specimens. The TTV R-GENE® can be used to follow-up TTV viral load in serum the first-year post-transplantation in SOT adult patients. The serum is not yet claimed in the Instructions For Use.
Mots cles TTV, SOT, serum, plasma
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p 201 comparaison de deux pcr cmv et ebv sur sang total titre session pa 13 les virus a adn auteurs ferriere p 1 cormerais c 1 cauwet a 1 martinuzzi l 1 sidibe r 1 herbometz w 1 farfour e 1 vasse m 1 etablissement 1 hopital foch suresnes france presentateur ferriere patrice |
P-201 - Comparaison de deux PCR CMV et EBV sur sang total
Titre session : PA-13 Les virus à ADN
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Auteurs : Ferriere P. (1), Cormerais C. (1), Cauwet A. (1), Martinuzzi L. (1), Sidibe R. (1), Herbometz W. (1), Farfour E. (1), Vasse M. (1)
Présentateur : Ferriere Patrice
Etablissement : (1) Hopital Foch, Suresnes, FRANCE
Objectif - Introduction Comparer les tests Alinity m CMV WB et Alinity m EBV WB aux tests RealTime CMV et RealTime EBV sur m2000 choisis comme référence (TR)
Materiels 101 et 103 échantillons de sang total frais ont été testés respectivement pour la recherche d’ADN du cytomégalovirus (CMV) et du virus d’Epstein-Baar (EBV). Parmi eux, 84,2 % et 87,4 % étaient respectivement détectables avec les TR.
Resultats • CMV : 71 échantillons étaient quantifiables avec la TR dont 49 (69,0%) étaient quantifiables avec l'Alinity m (coefficient de corrélation de 0,795, équation de régression : y= 0,767x + 0,823), 11 (15,5%) étaient en dessous de la limite de quantification (LDQ) et 11 (15,5 %) étaient négatifs. Sur les 14 échantillons inférieurs à la LDQ par le TR, 3, ont été quantifiés, 4 étaient inférieurs à la LDQ et 7 étaient négatifs avec l'Alinity m, respectivement. Un échantillon non détecté par TR était
Conclusion L'Alinity m et le m2000 ont montré une bonne corrélation pour le CMV et l'EBV sur sang total. Les différences observées concernent principalement les valeurs proches de la LDQ.
Mots cles CMV, EBV, Abbott, Alinity, m2000
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p 202 evaluation du protocole dextraction 200 l de la plateforme altostar sur lcs titre session pa 13 les virus a adn auteurs prin s 1 lavenue a 1 aubry a 1 segard c 1 louchet ducoroy m 1 brochot e 1 demey b 1 castelain s 1 francois c 1 etablissement 1 chu amiens picardie amiens france presentateur francois catherine |
P-202 - Evaluation du protocole d’extraction 200 µL de la plateforme Altostar® sur LCS
Titre session : PA-13 Les virus à ADN
Auteurs : Prin S. (1), Lavenue A. (1), Aubry A. (1), Segard C. (1), Louchet-Ducoroy M. (1), Brochot E. (1), Demey B. (1), Castelain S. (1), Francois C. (1)
Présentateur : Francois Catherine
Etablissement : (1) CHU AMIENS PICARDIE, Amiens, FRANCE
Objectif - IntroductionLa plateforme Altostar® (Altona Diagnostics) est utilisée au CHU d’Amiens entre autre pour réaliser la recherche des virus HSV et VZV sur différentes matrices. Le format standard d’extraction sur la plateforme est de 500 µL nécessitant 700 µL d’échantillon. Ceci peut poser souci pour des matrices précieuses et pour lesquelles peu de volume de prélèvement est disponible (LCS, humeur aqueuse). Une version d’extraction sur un volume de 200 µL (300 µL de prélèvement) est en cours de développement. Nous avons donc comparé les deux modes d’extraction afin d’évaluer la possibilité d’utiliser l’extraction 200 µL dans notre laboratoire.
MaterielsNous avons utilisé un échantillon multiparamétrique de concentration connue (Acrometrix®) et réalisé 10 réplicats de 3 dilutions dans du liquide cérébro-spinal (LCS) pour évaluer les 2 modes d’extractions sur l’automate Altostar®, ceci proche des limites de sensibilité des kits. Les PCR quantitatives HSV1-2 et VZV, ainsi que la PCR triplex qualitative HSV1, HSV2 et VZV ont été réalisées à partir des mêmes extraits sur un thermocycler CFX (Bio-Rad®). Les résultats ont été analysés sur le Logiciel du thermocycler et les analyses statistiques réalisées sur GraphPad Prism 8.0.2. ResultatsSur le plan qualitatif, pour tous les paramètres testés, un écart de 2.76 Cq [0.99-3.46] a été observé entre les deux modes d’extraction en défaveur de l’extraction 200 µL. Néanmoins, tous les échantillons avec des Cq inférieurs à 38 ont été détectés. Une diminution du nombre d’échantillons détectés est mise en évidence pour les les Cq>38.
Pour les paramètres quantitatifs HSV1, HSV2 et VZV, des diminutions de sensibilités sont mises en évidence pour des échantillons HSV1, HSV2 et VZV de respectivement 90 copies/mL, 123 copies/mL et 64 copies/mL. Les concentrations mesurées sont toujours statistiquement différentes entre les deux protocoles d’extraction. ConclusionLa diminution de sensibilité observée se trouve dans des valeurs proches des limites de détection des réactifs. Dans le cas de matrices précieuses en quantité limité, le protocole d’extraction 200 µL peut être utilisé en indiquant au prescripteur une augmentation du seuil de sensibilité. Mots clesHSV
VZV
Extraction
Sensibilité
LCS
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p 203 charmd une base de donnees internationale evolutive des mutations de resistance aux antiviraux pour le cytomegalovirus titre session pa 13 les virus a adn auteurs tilloy v 1 diaz gonzalez d 1 laplace l 1 bisserier e 1 chou s 2 rawlinson w 3 boivin g 4 baldanti f 5 lazzarotto t 6 andrei g 7 marcos m 8 hirsch h 9 michel d 10 hantz s 1 alain s 1 etablissement 1 cnr herpesvirus chu limoges limoges france 2 department of veterans affairs medical center portland etats unis 3 nsw health pathology prince of wales hospital randwick australie 4 centre de recherche en infectiologie chu de quebecuniversite laval quebec canada 5 fondazione irccs policlinico san matteo pavia italie 6 microbiology unit irccs azienda ospedaliero universitaria di bologna bologna italie 7 laboratory of virology and chemotherapy rega institute for medical research ku leuven leuven pays bas 8 servicio de microbiologia hospital clinic isglobal barcelona barcelona espagne 9 infectious diseases hospital epidemiology university hospital basel basel suisse 10 virology department and research laboratory ulm university ulm allemagne presentateur tilloy valentin |
P-203 - CHARMD, une base de données internationale, évolutive, des mutations de résistance aux antiviraux pour le cytomégalovirus
Titre session : PA-13 Les virus à ADN
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Auteurs : Tilloy V. (1), Diaz-Gonzalez D. (1), Laplace L. (1), Bisserier E. (1), Chou S. (2), Rawlinson W. (3), Boivin G. (4), Baldanti F. (5), Lazzarotto T. (6), Andrei G. (7), Marcos M. (8), Hirsch H. (9), Michel D. (10), Hantz S. (1), Alain S. (1)
Présentateur : Tilloy Valentin
Etablissement : (1) CNR Herpesvirus, CHU Limoges, Limoges, FRANCE; (2) Department of Veterans Affairs Medical Center, Portland, ETATS-UNIS; (3) NSW Health Pathology, Prince of Wales Hospital, Randwick, AUSTRALIE; (4) Centre de recherche en infectiologie, CHU de Québec–Université Laval, Québec, CANADA; (5) Fondazione IRCCS Policlinico San Matteo, Pavia, ITALIE; (6) Microbiology Unit, IRCCS Azienda Ospedaliero-Universitaria di Bologna, Bologna, ITALIE; (7) Laboratory of Virology and Chemotherapy, Rega Institute for Medical Research, KU Leuven, Leuven, PAYS-BAS; (8) Servicio de Microbiología, Hospital clinic, ISGlobal Barcelona, Barcelona, ESPAGNE; (9) Infectious Diseases & Hospital Epidemiology, University Hospital Basel, Basel, SUISSE; (10) Virology Department and Research Laboratory, ULM University, Ulm, ALLEMAGNE
Objectif - IntroductionL’utilisation d’antiviraux pour les infections dues aux herpèsvirus peut conduire à l’émergence de mutations de résistance au sein des gènes codant les protéines cibles. Il est donc essentiel pour harmoniser l’analyse des résistances de disposer d’une base de données exhaustive et régulièrement mise à jour liée à un logiciel d’analyse de séquence pour interpréter ces mutations. Nous l’avons développée dans un premier temps pour les mutations du cytomégalovirus.
MaterielsLa base CHARMD a été construite via l'application web Django 4.2.5 fonctionnant avec Python 3.8.18. Elle comporte 15 tables dont 13 peuvent être divisées en trois groupes : « mutant », « antiviral » et « référence ». Les tables de chaque groupe sont reliées entre elles par des relations de type « plusieurs à un » ou « plusieurs à plusieurs ».
Les mutations de résistance ont été extraites de la revue de la littérature par une recherche exhaustive dans PubMed) avec les termes clés « cytomegalovirus [Titre] AND resistance [Title/Abstract].
Le logiciel d’analyse de séquences (HSA = Herpes Sequencing Analysis) a été développé en Javafx (Java 17) et les librairies biojava. Il utilise comme séquence d'entrée une séquence nucleotidique provenant de séquençage Sanger ou de données NGS et une référence sélectionnée parmi 6 gènes (UL27, 51, 54, 56, 89, 97) de la souche AD169 (GenBank accession X17403.1) pour le CMV et interroge la base CHARMD.
ResultatsLa base CHARMD (https://www.unilim.fr/cnr-herpesvirus/outils/codexmv/ ) inclut à la fois les mutations de résistance et les polymorphismes naturels : 839 entrées publiques décrivant 568 mutations (dont 327 polymorphismes), et 492 ont été validées par virus recombinants ; 7 antiviraux et 83 publications. Les mutations nouvellement publiées et les nouvelles mutations signalées par les utilisateurs ou les laboratoires experts collaborateurs seront régulièrement examinées par un comité international d’experts avant d'être incluses dans la base de données. Son extension aux HSV et au VZV est prévue en 2025 avec de nouveaux experts.
ConclusionAssociée au logiciel d'analyse des séquences (HSA), qui fournit des rapports sur les mutations à partir de séquences NGS ou Sanger, cette base de données constituera une référence internationale ouverte et exhaustive pour le diagnostic et les études cliniques dans le domaine des Herpèsvirus. Mots clescytomegalovirus, mutation, résistance, base de données
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p 204 bilan national des infections neonatales a hsv retrospective 2014 2023 titre session pa 13 les virus a adn auteurs hantz s 1 ribot e 1 alain s 1 etablissement 1 chu limoges limoges france presentateur hantz sebastien |
P-204 - Bilan national des infections néonatales à HSV : rétrospective 2014-2023
Titre session : PA-13 Les virus à ADN
Auteurs : Hantz S. (1), Ribot E. (1), Alain S. (1)
Présentateur : Hantz Sébastien
Etablissement : (1) CHU Limoges, Limoges, FRANCE
Objectif - IntroductionLes infections néonatales par les virus herpes simplex 1 et 2 (HSV) sont rares mais de pronostic souvent très péjoratif avec une létalité très élevée. Malgré l’absence de déclaration obligatoire, le CNR Herpèsvirus a assuré le suivi épidémiologique national de ces infections depuis 2014.
MaterielsDe 2014 à 2023, un questionnaire a été adressé annuellement aux biologistes, obstétriciens et pédiatres des centres hospitaliers publics et privés possédant une maternité pour recueillir le nombre de naissances, de nouveau-nés positifs à HSV et le type d’infection (cutanée / neurologique / disséminée). A partir de 2017, le questionnaire est complété par la description détaillée des cas (clinique et type d’HSV, contexte de la découverte, antécédents maternels d’herpès génital, traitement de l’enfant et évolution clinique).
ResultatsA partir des déclarations reçues, l’incidence globale sur 10 ans est de 25,1/100 000 naissances (2,1/100 000 si on considère le nombre de naissances en France sur la période). L’infection cutanéo-muqueuse (ICM) était la forme la plus fréquente (57%) suivi de l’atteinte disséminée (IHD) (31%) et de l’encéphalite (EH) isolée (12%). HSV1 était impliqué dans ¾ des infections quelle que soit la forme clinique et de façon relativement stable sur la période.
Le contexte de diagnostic était majoritairement une infection maternelle (47,9%), des signes cliniques néonataux (38,9%) et plus rarement un dépistage systématique (2,9%) ou un décès inexpliqué (0,6%). Seuls 60 % des cas sont liés à une histoire d’herpes maternel. L’âge moyen au moment du diagnostic était de 5,9 jours en cas d’ICM, 14,1 jours en cas d’EH et 7,2 jours en cas d’IHD (âge significativement plus jeune pour les formes avec un épisode d’herpès maternel comparativement aux formes sans antécédent).
146/167 nouveau-nés ont été traités (87,4%), par aciclovir dans 98,6% des cas (durée moyenne de 13,6 + 7,7 jours). L’évolution était favorable dans 94% des ICM, 75% des EH et 62% des IHD.
ConclusionLes données épidémiologiques de cette décennie sont assez stables. Cependant, des disparités ont été retrouvées sur la prise en charge thérapeutique et de nombreux cas ne semblent pas liés à des antécédents maternels, nécessitant de promouvoir l’information sur le risque de transmission en post-natal dans l’entourage et la prise en charge de ces infections.
Mots clesHerpès, nouveau-nés, épidémiologie
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p 205 infection du systeme nerveux central a hsv 1 interet dun controle systematique en cas de panel meninge negatif titre session pa 13 les virus a adn auteurs favalelli m 1 lefevre c 1 maillard a 1 grolhier c 1 lagathu g 1 comacle p 1 pronier c 1 thibault v 1 etablissement 1 chu de rennes rennes france presentateur favalelli mathilde |
P-205 - Infection du système nerveux central à HSV-1 : Intérêt d’un contrôle systématique en cas de panel méningé négatif
Titre session : PA-13 Les virus à ADN
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Auteurs : Favalelli M. (1), Lefevre C. (1), Maillard A. (1), Grolhier C. (1), Lagathu G. (1), Comacle P. (1), Pronier C. (1), Thibault V. (1)
Présentateur : Favalelli Mathilde
Etablissement : (1) CHU de Rennes, Rennes, FRANCE
Objectif - IntroductionLes données de la littérature suggèrent un défaut de sensibilité du panel Meningite/Encephalite (PME), BioFire® FilmArray®, quant à la détection du virus herpès simplex de type 1 (HSV-1) dans le liquide cérébro-spinal (LCS). Au CHU de Rennes, un contrôle systématique du même échantillon en 2 ème intention par PCR spécifique HSV est réalisé pour tout PME négatif en HSV-1 et en l’absence d’un diagnostic différentiel. Nous rapportons ici les données épidémiologiques des patients atteints d’infection du système nerveux central (SNC) à HSV-1 et les performances analytiques du PME. MaterielsNous avons extrait du 08/2017 au 08/2024 à partir des données du SIL du CHU de Rennes, tous les PME (FilmArray®) et PCR spécifique HSV commerciale (Altona®) lancés. Nous avons classé tous les PME et PCR lancés seuls et toutes les associations PME/PCR et ont été regardé l’âge, le sexe et les Ct obtenus.
Nous nous sommes intéressés particulièrement aux 890 échantillons de LCS ayant bénéficié d’un PME associé à une PCR spécifique HSV. Nous avons considéré comme étant atteints d’une infection du SNC à HSV-1 les patients ayant une PCR positive en HSV-1. Les Ct moyens des PCR ont été comparés entre discordants PME négatif / PCR positive (PME-/PCR+) et concordants positifs (test de Mann-Withney). ResultatsSur une période de 7 ans, ont été lancés sur 6301 échantillons de LCS :
- 1749 PME seuls
- 3662 PCR seules
- 890 associations PME / PCR
Sur les 47 patients atteints d’une infection du SNC à HSV-1, il y a 53% d'hommes et 47% de femmes, avec un âge médian de 67 ans dont 6 patients de moins de 16 ans. La prévalence de patients malades dans notre population est de 0,74%.
Parmi les 890 LCS ayant bénéficié d’un PME associé à une PCR spécifique HSV (Tab.1) :
- 1 patient discordant PME positif / PCR négative
- 5 patients discordants PME-/PCR+
Le PME a une spécificité de 99.9%, une sensibilité de 75%, une VPP de 93.8% et une VPN de 99.4%.
Les Ct moyens obtenus chez les concordants positifs et discordants PME-/PCR+ étaient respectivement de 33,7 et 36,4. Les Ct moyens des concordants positifs sont significativement plus bas que ceux des discordants PME - / PCR + (p = 0,015). ConclusionCes données confirment le défaut de sensibilité du PME quant à la détection de l’HSV-1 dans le LCS et nous confortent dans l’approche d’un contrôle systématique par PCR spécifique HSV en cas de panel méningé négatif. Mots clesHSV-1; FilmArray ®; infection du SNC
Tab. 1
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p 206 limmunite cellulaire fonctionnelle antivirale comparaison de deux tests igra titre session pa 13 les virus a adn auteurs truffot a 1 daniel s 2 fusillier l 1 nicolas truphemus b 1 deroussent m 2 berthier f 2 germi r 1 etablissement 1 chu grenoble alpes ibp grenoble france 2 lifesciences rd biomerieux lyon france presentateur truffot aurelie |
P-206 - L’immunité cellulaire fonctionnelle antivirale : comparaison de deux tests IGRA
Titre session : PA-13 Les virus à ADN
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Auteurs : Truffot A. (1), Daniel S. (2), Fusillier L. (1), Nicolas-Truphemus B. (1), Deroussent M. (2), Berthier F. (2), Germi R. (1)
Présentateur : Truffot Aurélie
Etablissement : (1) CHU Grenoble Alpes IBP, Grenoble, FRANCE; (2) LifeSciences R&D, bioMérieux, Lyon, FRANCE
Objectif - IntroductionLa mesure de la réponse humorale par sérologie a longtemps été le seul moyen d’évaluer la protection antivirale chez les patients immunodéprimés. Le développement des tests IGRA (interféron gamma (IFN-y) release assay), visant à explorer l’immunité cellulaire fonctionnelle (ICF) a permis de mieux stratifier les patients à risque d’infection, mais manquent de seuils d’interprétation. L’objectif de ce travail était de comparer l'ICF anti-cytomégalovirus (CMV), anti-Epstein Barr virus (EBV) et anti-polyomavirus BK (BKV) mesurée par un test ELISpot et un test commercial VIDAS ® IGRA (bioMérieux). Materiels16 patients transplantés rénaux du CHU Grenoble Alpes ont été inclus. Pour les ELISpot anti-viraux (coating maison, Mabtech ®), 0,25µg de peptide sont mis dans le puit pour 250000 PBMC (300000 PBMC pour le BKV). La détection du nombre de spots (SFU) est réalisée sur l’automate IRIS ®. Le test VIDAS ® est réalisé avec 200µL de sang total frais hépariné et 0,5µg de peptide. Le taux d’IFN-y secrété est donné en UI/mL. Les peptides (JPT) sont pp65, un pool pp65+IE-1 ou un lysat pour le CMV et des pools peptidiques pour l’EBV et le BKV. Les seuils de positivité ont été définis arbitrairement en s’appuyant sur la littérature. ResultatsConcernant le CMV, avec le pool pp65+IE-1 une concordance moyenne est observée entre les 2 tests. (Test de Cohen, k=0,29, cf. tableau). En utilisant le lysat ou pp65, la concordance est plus faible. Pour la réponse anti-EBV, la concordance des tests est moyenne (k=0,28). Pour la réponse anti-BKV, aucune concordance entre les 2 tests n’a été retrouvée. En ELISpot, 61% des patients ont une ICF anti-BKV positive (>50 SFU), mais qui reste plus faible que pour les autres virus. L’ICF anti-EBV de ces 2 tests est cohérente avec les résultats de la sérologie. Pour l’immunité anti-CMV, 2 patients ont une sérologie négative. Ces résultats sont en accord avec la réponse ICF qui est négative avec les 2 tests IGRA. ConclusionLe test VIDAS ® apporte une automatisation et harmonisation inter-laboratoire intéressante. Les différences de concordance
observées pourraient être optimisées en standardisant le VIDAS ® par le nombre de cellules et en affinant les seuils sur un plus grand nombre de patients. L’inclusion dans l’étude continue avec un suivi à 1 an pour évaluer la prédictivité de ces tests sur la réplication virale. Mots clesELISPOT, VIDAS, IGRA, réponse immunitaire cellulaire
Tableau de concordance entre le test VIDAS-IGRA (BioMérieux) et l’ELISpot. Test de Cohen, Kappa score = 0,2857. Concordance moyenne (selon Landis & Koch)
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p 207 comparaison de deux techniques de pcr pour la detection des hpv haut risque titre session pa 13 les virus a adn auteurs cankaya k 1 grolhier c 1 febreau c 2 besombes j 1 maillard a 1 comacle p 1 lagathu g 1 pronier c 1 thibault v 1 etablissement 1 laboratoire de virologie chu pontchaillou 35000 rennes france 2 agence regionale de sante bretagne 35000 rennes france presentateur cankaya kubra |
P-207 - Comparaison de deux techniques de PCR pour la détection des HPV haut risque
Titre session : PA-13 Les virus à ADN
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Auteurs : Cankaya K. (1), Grolhier C. (1), Fébreau C. (2), Besombes J. (1), Maillard A. (1), Comacle P. (1), Lagathu G. (1), Pronier C. (1), Thibault V. (1)
Présentateur : Cankaya Kubra
Etablissement : (1) Laboratoire de Virologie, CHU Pontchaillou, 35000 Rennes, FRANCE; (2) Agence Régionale de Santé Bretagne, 35000 Rennes, FRANCE
Objectif - Introduction L'infection par les papillomavirus (HPV), en particulier ceux classés carcinogènes à haut risque (HR), est un facteur de risque majeur dans le développement du cancer cervical. Actuellement, 14 génotypes sont classés HPV-HR, dont l'HPV-16 fréquemment associé à des dysplasies du col de l'utérus. L’objectif principal de l’étude est de comparer les techniques de PCR multiplex Seegene et Alinity pour la détection des HPV-HR.
Materiels Entre janvier et mai 2021, 376 frottis cervico-utérins de femmes âgées de 21 à 77 ans ont été prélevés dans le cadre de la surveillance du cancer cervical. La recherche d'HPV a été initialement réalisée par la technique Anyplex HPV28 Seegene® (SG) qui détecte 14 HPV-HR, 5 HPV à risque intermédiaire et 8 HPV à bas risque. Dans un second temps, ces mêmes échantillons ont été analysés sur l'Alinity m HR-HPV Abbott® (ALI) qui détecte les HPV-16,-18,-45 puis deux panels d'HPV-HR : HPV-A (HPV31,33,52,58) et HPV-B (35,39,51,56,59,66,68). Les résultats discordants en HPV16,18 et 45 ont été testés a posteriori sur le Xpert® HPV (Cepheid) qui détecte le HPV16 et les HPV18-45.
Resultats La médiane d'âge des femmes est de 40 ans. Pour les 376 frottis testés sur Seegene et Alinity, on observe une concordance de 83% (n=312/376) sur les résultats en HPV-HR, 55% étant négatifs (n=171/312) et 45 % retrouvant au minimum un HPV-HR (n=141). Parmi les résultats concordants positifs (n= 141), on note 91 (65%) mono-infections et 50 (35%) pluri-infections par HPV-HR. Les HPV-HR les plus fréquents sont HPV-16 (n=32/141; 23%), -51 (n=28/141; 20%) et -56 (n=22/141; 16%). La totalité des discordances (n=64) étaient dans le sens SG+/ALI-. Cinq résultats d'HPV-16 sur 8 sont confirmés par la technique Xpert avec des Ct à 25, 31, 33, 36 et 36, 2 HPV-18 sur 3 sont confirmés avec des Ct à 39 et 2 HPV-45 sur 4 sont confirmés avec des Ct à 36 et 37. Pour les HPV-HR hors HPV-16,18,45 (n= 52) les HPV-HR majoritairement non détectés en Alinity sont les HPV-52 (11), HPV-38 (9) et HPV-66 (7).
Conclusion Les détections d'HPV-HR sont globalement concordantes entre les deux techniques Seegene et Alinity. L’absence de détection des HPV-16, 18 ou 45 en Alinity concerne surtout des Ct tardifs et soulève la question de la sensibilité des techniques et de la notion de seuil clinique avec de possibles conséquences sur le suivi des patientes.
Mots cles Cancer - diagnostic - screening - seuil clinique
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p 208 efficacite des strategies dauto prelevement dans le depistage du cancer du col de luterus en france etude capu4 titre session pa 13 les virus a adn auteurs lefeuvre c 1 2 de pauw h 3 4 le duc banaszuk a 5 pivert a 1 boudet m 5 le goff j 7 rexand galais f 7 arbyn m 3 6 ducancelle a 1 2 etablissement 1 laboratoire de virologie chu angers angers france 2 universite dangers hifih sfr icat angers france 3 cancer epidemiology unit belgian cancer center sciensano brussels belgique 4 faculty of medicine and health sciences university of antwerp antwerp belgique 5 centre regional de coordination de depistages des cancers pays de la loire crcdc pays de la loire angers france 6 department of human structure and repair faculty of medicine and health sciences ghent university ghent belgique 7 universite dangers clipsy sfr confluences angers france presentateur lefeuvre caroline |
P-208 - Efficacité des stratégies d’auto-prélèvement dans le dépistage du cancer du col de l’utérus en France (Étude CapU4)
Titre session : PA-13 Les virus à ADN
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Auteurs : Lefeuvre C. (1,2), De Pauw H. (3,4), Le Duc Banaszuk A. (5), Pivert A. (1), Boudet M. (5), Le Goff J. (7), Rexand-Galais F. (7), Arbyn M. (3,6), Ducancelle A. (1,2)
Présentateur : Lefeuvre Caroline
Etablissement : (1) Laboratoire de virologie, CHU Angers, Angers, FRANCE; (2) Université d’Angers, HIFIH, SFR ICAT, Angers, FRANCE; (3) Cancer Epidemiology Unit, Belgian Cancer Center, Sciensano, Brussels, BELGIQUE; (4) Faculty of Medicine and Health Sciences, University of Antwerp, Antwerp, BELGIQUE; (5) Centre Régional de Coordination de Dépistages des Cancers Pays de la Loire (CRCDC Pays de La Loire), Angers, FRANCE; (6) Department of Human Structure and Repair, Faculty of Medicine and Health Sciences, Ghent University, Ghent, BELGIQUE; (7) Université d’Angers, CLIPSY, SFR CONFLUENCES, Angers, FRANCE
Objectif - IntroductionMalgré la mise en place du dépistage organisé du cancer du col de l’utérus (CCU) depuis 2018, la couverture du dépistage du CCU reste modérée en France (60 %). La recherche de Papillomavirus Humains (HPV) sur prélèvement cervico-utérin (PCU) est réalisée pour les femmes âgées de 30 à 65 ans. L'auto-prélèvement vaginal (APV) est actuellement recommandé pour les femmes qui ne sont pas régulièrement dépistées. L’étude CapU4 a pour objectif d’évaluer l’efficacité de deux stratégies expérimentales d’invitation (auto-prélèvement urinaire [APU] ou APV à domicile) pour atteindre des populations sous-dépistées et les comparer à la stratégie d’invitation conventionnelle, dans trois départements ruraux français.
MaterielsL’étude est randomisée en 3 bras (5000 femmes par bras) : un bras contrôle où les femmes reçoivent une lettre d’invitation conventionnelle les incitant à prendre rendez-vous chez un professionnel de santé pour la réalisation d’un PCU ; et deux bras expérimentaux où les femmes reçoivent une lettre d’invitation conventionnelle associée à un kit d’APU ou d’APV selon le bras d’intervention. La population cible concerne des femmes âgées de 30 à 65 ans, domiciliées dans les départements de la Mayenne, Sarthe ou de la Vendée, et n’ayant pas effectué de test de dépistage du CCU depuis plus de 3 ans et n’ayant pas répondu au premier courrier de relance envoyé 1 an auparavant.
ResultatsAprès exclusion (plis non distribués, antécédent d’hystérectomie, de frottis récent ou refus de participation), le taux de participation au dépistage est de 12,9% pour le bras contrôle, et de 23,6% et 23,4% respectivement dans les bras APU et APV. Parmi, les 1010 auto-prélèvements (AP) reçus au laboratoire, 18,1% des APV étaient positifs (98/540) contre 7,4% pour les APU (35/470). 78% des femmes HPV-positives sur un AP ont bénéficié d’un suivi gynécologique. Parmi ces femmes, 4 lésions histologiques de haut grade (≥ néoplasies intraépithéliales de grade 2) ont été détectées.
ConclusionL’auto-prélèvement à domicile semble augmenter la participation au dépistage du CCU de près de 10%. La participation par AP est identique quel que soit le dispositif proposé aux femmes. De plus, près de 80% des femmes HPV-positives sur un AP ont bénéficié d’un PCU recueilli par un clinicien lors du suivi gynécologique.
Mots clesHuman Papillomavirus, cancer du col de l’utérus, dépistage, auto-prélèvement, urine, vaginal
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p 209 evaluation dun test immunochromatographique de detection du virus respiratoire syncytial titre session pa 14 virus respiratoires auteurs kallala o 1 2 chakroun i 1 elkissi b 1 2 trabelsi a 1 2 etablissement 1 laboratoire de microbiologie chu sahloul sousse tunisie 2 laboratoire d epidemiologie et d immunogenetique des infections virales humaines lr14sp02 chu sahloul sousse tunisie presentateur kallala ouafa |
P-209 - Evaluation d’un test immunochromatographique de détection du Virus Respiratoire Syncytial
Titre session : PA-14 Virus respiratoires
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Auteurs : Kallala O. (1,2), Chakroun I. (1), Elkissi B. (1,2), Trabelsi A. (1,2)
Présentateur : Kallala Ouafa
Etablissement : (1) Laboratoire de microbiologie, CHU Sahloul, Sousse, TUNISIE; (2) Laboratoire d'épidémiologie et d'immunogénétique des infections virales humaines (LR14SP02),CHU Sahloul , Sousse, TUNISIE
Objectif - Introduction L’infection par le Virus Respiratoire Syncytial (VRS) est une cause fréquente d’infections des voies respiratoires chez les jeunes enfants. Bien que généralement bénigne, cette infection peut provoquer des bronchiolites et des pneumonies sévères chez les nourrissons, ce qui en fait une préoccupation importante.
L’objectif de ce travail était d’évaluer les performances d’un kit de détection antigénique par immunochromatographie du VRS.
Materiels Notre étude a été menée au laboratoire de microbiologie du centre hospitalier universitaire Sahloul de Sousse (Tunisie). Les échantillons testés étaient soit des aspirations nasopharyngées (milieu pédiatrique) soit des écouvillons nasopharyngés pour les adultes. Le kit STANDARD Q RSV Ag Test (SD BIOSENSOR®) a été évalué en comparant ses résultats à ceux obtenus avec la technique de référence (RT-PCR en temps réel). Les échantillons testés étaient répartis comme suit : 20 échantillons positifs et 20 échantillons négatifs (parmi lesquels 8 étaient positifs pour un autre virus) selon la technique de référence.
Resultats Les échantillons testés provenaient de patients dont l’âge a varié de 1 mois à 81 ans avec une prédominance de la population pédiatrique (29/ 40). Le sex-ratio était de 1,35.
Parmi les échantillons testés positifs par la technique de référence, 19 étaient positifs par le test immunochromatographique et un a donné un résultat négatif. Tous les échantillons négatifs (technique de référence) étaient négatifs par le test immunochromatographique.
Les résultats des performances diagnostiques retrouvés étaient comme suit: une sensibilité de 95 %, une spécificité de 100 %, une valeur prédictive positive (VPP) de 100 %, et une valeur prédictive négative (VPN) de 95,24 %. L'indice de Youden et le coefficient Q de Yule étaient de 0,95 et 1 respectivement, indiquant une très forte concordance.
Conclusion Le kit STANDARD Q RSV Ag Test (SD BIOSENSOR®) présente de bonnes sensibilité et spécificité pour la détection du VRS. Les résultats obtenus avec ce test sont concordants avec ceux de la méthode de référence ce qui son utilisation en laboratoire clinique en situation épidémique intéressante.
Mots cles Virus respiratoire syncytial, performances, immunochromatographie
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p 210 sequencage ngs multiplex des genomes complets de virus respiratoires sars cov 2 grippe a b et virus syncytial respiratoire a b titre session pa 14 virus respiratoires auteurs drali r 1 chollet l 2 doudou a 1 deroubaix e 2 poggi c 2 mohamed s 1 chalom s 3 etablissement 1 abl diagnostics marseille france 2 chi toulon france 3 abl sa luxembourg luxembourg luxembourg presentateur mohamed sofiane |
P-210 - Séquençage NGS Multiplex des Génomes Complets de Virus Respiratoires: SARS?CoV?2, Grippe A/B et Virus Syncytial Respiratoire A/B
Titre session : PA-14 Virus respiratoires
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Auteurs : Drali R. (1), Chollet L. (2), Doudou A. (1), Deroubaix E. (2), Poggi C. (2), Mohamed S. (1), Chalom S. (3)
Présentateur : Mohamed Sofiane
Etablissement : (1) ABL Diagnostics, Marseille, FRANCE; (2) CHI, Toulon, FRANCE; (3) ABL SA, Luxembourg, Luxembourg, LUXEMBOURG
Objectif - Introduction Les infections respiratoires aiguës (IRA) sont des infections saisonnières qui causent chaque année plus de 4,25 millions de décès à travers le monde. Leur impact social est important lors de la survenue des épidémies. Dans cette étude, nous avons développé une approche basée sur le séquençage du génome complet, avec la technologie NGS (Next-Generation Sequencing), pour identifier et analyser simultanément trois virus respiratoires à ARN, à savoir le SARS?CoV?2, la Grippe A/B et le virus syncytial respiratoire A/B (VRS).
Materiels Des échantillons nasopharyngés d’origine humaine (neuf SARS?CoV?2, 41 Grippe A/B et huit VRS) ont été préparés en utilisant le kit QIAamp Mini (Qiagen). La construction des librairies a été réalisée avec le kit DeepChek® (ABL). Les virus ont été séquencés sur MiSeq (Illumina). Le logiciel DeepChek® (ABL) a été utilisé pour détecter les mutations et construire les arbres phylogénétiques.
Resultats En moyenne, un million de séquences ont été générées pour chacun des virus séquencés. La qualité du séquençage s’est traduite par un Q30 de 91,1%. Parmi les neuf échantillons de SARS?CoV?2 séquencés, six appartenaient au clade EG.5.1 et trois au clade XBB.1.16. Concernant les échantillons du virus de la grippe, 26 étaient de type A (19 A/H3N2 ; 7 A/H1N1) et 15 étaient de type B/Victoria. Enfin six des huit virus VRS séquencés appartenaient au type A et les deux restants étaient de type B.
Conclusion Le séquençage de nouvelle génération multiplex de génomes complets de différents virus, constitue une approche avantageuse lors des études de co-circulation et de co-infections de virus dans les contextes pandémiques et postpandémiques, cas des virus respiratoires étudiés ici. En effet, en plus de garder intacts les avantages offerts par la technologie séquençage NGS à savoir, sensibilité, spécificité et précision, cette approche permet aussi de rentabiliser les plateformes de séquençage NGS par la réduction du coût et le gain de temps.
Mots cles Virus respiratoires ; Génome entier ; Multiplex-NGS
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p 211 evaluation des tests rsv sars cov 2 et grippe sars cov 2 lumiradx aux urgences pediatriques titre session pa 14 virus respiratoires auteurs mazarguil l 1 favier m 1 bailhache m 1 berthon n 1 poisvert s 1 neau m 1 mouhica g 1 lafon m 1 2 burrel s 1 2 beauvieux m 1 2 zemali n 1 etablissement 1 chu de bordeaux bordeaux france 2 universite de bordeaux bordeaux france presentateur zemali nael |
P-211 - Evaluation des tests RSV/SARS-CoV-2 et Grippe/SARS-CoV-2 LumiraDx aux urgences pédiatriques
Titre session : PA-14 Virus respiratoires
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Auteurs : Mazarguil L. (1), Favier M. (1), Bailhache M. (1), Berthon N. (1), Poisvert S. (1), Neau M. (1), Mouhica G. (1), Lafon M. (1,2), Burrel S. (1,2), Beauvieux M. (1,2), Zemali N. (1)
Présentateur : Zemali Nael
Etablissement : (1) CHU de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (2) Université de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE
Objectif - IntroductionLe LumiraDx™ Platform (LDx) est un automate de point-of-care permettant la détection sur écouvillons naso-pharyngés d’antigènes viraux en 12 minutes grâce à des cartes microfluidiques bi-paramétriques RSV/SARS-CoV-2 ou Grippe/SARS-CoV-2. Nous avons évalué les performances de ces tests au sein du service d’urgences pédiatriques (SUP) du CHU de Bordeaux en période d’épidémies virales hivernales. MaterielsDu 21/11/2023 au 27/01/2024, un test LDx a été proposé en prospectif aux enfants présentant une gêne respiratoire (test LDx RSV/SARS-CoV-2 ou Grippe/SARS-CoV-2 lors de la circulation du RSV et des virus grippaux, respectivement) pour comparaison au diagnostic habituel fait au laboratoire de Virologie (tests moléculaires Seegene Allplex™ Respiratory Panel et SARS-CoV-2). Les tests LDx étaient réalisés dans le SUP par des IDE formé(e)s. ResultatsSur la période concernée, un test LDx a été réalisé pour 80 enfants : 51 garçons et 29 filles âgés de 10 jours à 14 ans (dont 29 enfants < 6 mois, 11 âgés de 6 mois à 1 an, et 30 enfants > 1 an). Parmi les 80 tests réalisés (39 RSV/SARS-CoV-2 et 41 Grippe/SARS-CoV-2) : 3 résultats étaient invalides (3,8%) et 7 (8,8%) discordants en RT-PCR. Au total, 34 (87,2%) tests RSV étaient exploitables dont 17 positifs (16 RSV-A et 1 RSV-B) confirmés au laboratoire (2 positifs discordants [11,8%] en RT-PCR [Ct 27,8 et Ct 34,9] non détectés par le LDx). Pour la grippe, 36 (87,8%) tests étaient exploitables dont 21 positifs (18 A/H1N1, 3 A/H3N2), tous confirmés au laboratoire. Enfin, pour le SARS-CoV-2, 70 (87,5%) tests étaient exploitables dont 5 positifs, tous confirmés au laboratoire sauf 1 (20%) discordant (Ct 33,2 en RT-PCR).
Les tests LDx montrent tous une spécificité de 100%. En prenant la valeur seuil de Ct<33 en RT-PCR, les sensibilités sont de 94,4 % pour le RSV, 100% pour les virus grippaux et 100% pour le SARS-CoV-2. ConclusionLes performances des tests antigéniques LDx RSV/SARS-CoV-2/Grippe sont très satisfaisantes en comparaison à la biologie moléculaire. Ces résultats, couplés à un délai de réalisation rapide ainsi qu’à une bonne acceptation du test par l’équipe paramédicale et les enfants, permettent de considérer leur utilisation au SUP. Cette première évaluation sera complétée par un échantillonnage plus important et varié. Mots clesRSV, Grippe, SARS-CoV-2, point-of-care
Résultats
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p 212 comparaison de deux tests moleculaires permettant la detection du vrs titre session pa 14 virus respiratoires auteurs zouaki a 1 2 ibn attya andaloussi c 2 el amin g 1 2 zirar j 1 2 kabbaj h 1 2 etablissement 1 faculte de medecine et de pharmacie de rabat rabat maroc 2 laboratoire central de virologie hopital des specialites rabat maroc presentateur zouaki amal |
P-212 - Comparaison de deux tests moléculaires permettant la détection du VRS
Titre session : PA-14 Virus respiratoires
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Auteurs : Zouaki A. (1,2), Ibn Attya Andaloussi C. (2), El Amin G. (1,2), Zirar J. (1,2), Kabbaj H. (1,2)
Présentateur : Zouaki Amal
Etablissement : (1) Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, Rabat, MAROC; (2) Laboratoire Central de Virologie, Hôpital des spécialités, Rabat, MAROC
Objectif - Introduction Le virus respiratoire syncytial (VRS) constitue l’agent le plus fréquent des bronchiolites aiguës du nourrisson et peut entraîner de graves atteintes respiratoires chez les patients âgés et les immunodéprimés. Le diagnostic repose essentiellement sur la détection du génome viral par PCR. Ces dernières années, plusieurs kits multiplex panel respiratoire ont été développés permettant la détection simultanée de plusieurs pathogènes dont le VRS.
L’objectif de notre travail est de comparer les résultats de la recherche du VRS obtenues par deux techniques de diagnostic multiplexe respiratoire mis en place dans notre laboratoire : FilmArray® Respiratory Panel 2.1 plus (RP2.1plus) et Xpert® Xpress SARS-CoV-2/Flu/RSV.
Materiels Il s’agit d’une étude prospective réalisée au Laboratoire Central de Virologie du CHU Ibn Sina de Rabat durant une période de 3 mois allant du 6/12/2023 au 28/02/2024. Les échantillons respiratoires prélevés par écouvillonnage nasopharyngé chez des patients hospitalisés pour Infection respiratoire aigüe sévère (IRAS) ont été analysés par les deux techniques de diagnostic : FilmArray® RP2.1plus et Xpert® Xpress SARS-CoV-2/Flu/RSV. le premier permet la détection de 23 pathogènes dont le VRS tandis que le deuxième permet la détection uniquement de 4 pathogènes : le SARS-CoV-2, les virus de la grippe A et B et le RSV. L’analyse statistique a été réalisée par le logiciel jamovi.
Resultats Durant la période de l’étude, nous avons inclus 70 échantillons. La médiane d’âge de l’ensemble des patients était de 37.1 [0 ; 60.8] ans et le sexe ratio H/F était de 1,06. Le VRS était détecté chez 33 (47,14 %) patients, et ceci par les deux techniques de diagnostic. 23 (69.7%) étaient des enfants tandis que 10 (30.3%) étaient des adultes (p?0.001). Le coefficient Kappa de Cohen était de 1,00 avec un pourcentage d'agreement des deux techniques de 100 %. Les résultats du Ct (Cycle seuil) obtenus uniquement par GeneXpert varient de 16,2 à 42,1 avec une médiane de 23,1 [18,4 ; 25,2].
Conclusion Les résultats de notre étude montrent une concordance des résultats de la recherche du VRS obtenue par les deux techniques. Cependant, le GeneXpert permet de fournir une idée sur la charge virale du virus via le Ct ce qui peut orienter la prise en charge médicale du patient surtout pendant la saison hivernale.
Mots cles FilmArray® RP2.1plus, Xpert® Xpress SARS-CoV-2/Flu/RSV, Comparaison, Kappa de Cohen.
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p 213 les valeurs de ct du test biofire filmarray rp2 1 sont elles utilisables titre session pa 14 virus respiratoires auteurs bremond e 1 mouton v 1 tran a 1 vallet s 1 2 payan c 1 2 pilorge l 1 etablissement 1 chu brest brest france 2 inserm umr 1078 faculte de medecine et des sciences de la sante universite de bretagne occidentale brest france presentateur bremond eline |
P-213 - Les valeurs de Ct du test Biofire®(Filmarray®) RP2.1+ sont-elles utilisables?
Titre session : PA-14 Virus respiratoires
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Auteurs : Bremond E. (1), Mouton V. (1), Tran A. (1), Vallet S. (1,2), Payan C. (1,2), Pilorge L. (1)
Présentateur : Bremond Eline
Etablissement : (1) CHU Brest, Brest, FRANCE; (2) Inserm UMR 1078, Faculté de Médecine et des Sciences de la Santé, Université de Bretagne Occidentale, Brest, FRANCE
Objectif - Introduction La pandémie de Sars-Cov-2 (SC2) a souligné l’intérêt clinique d’exploiter de manière semi-quantitative les résultats de diagnostics de viroses respiratoires en particulier pour décrire la cinétique de ces infections. La société Biomérieux a récemment donné accès aux valeurs de Ct de PCR nichées du test BioFire® FilmArray® RP2.1+ (FA) de diagnostic syndromique des infections respiratoires via le logiciel Fireworks®. De bonnes corrélations obtenues entre les valeurs de Ct de ce test et des tests de PCR temps-réel duplex R-GENE® pour le SC2, le virus influenza A (IAV) et le VRS sont prometteuses pour les autres virus (données non publiées). L’objectif était d’étudier la corrélation entre les valeurs de Ct du FA et celles des PCR duplex R-GENE® pour 3 autres cibles virales : Influenza B (IBV), Métapneumovirus (MPV) et Rhinovirus (RV).
Materiels 95 échantillons nasopharyngés précédemment testés positifs pour un virus au CHU de Brest par PCR duplex R-GENE® entre l’automne 2022 et le printemps 2024 (30 IBV, 30 RV génotypés et 35 MPV) et conservés à -80°C ont été réanalysés simultanément avec le FA et les duplex R-GENE® sur automate LightCycler®480 (Roche). Les valeurs de Ct des 2 tests ont été comparées à l’aide de 2 modèles statistiques: la régression de Deming et le diagramme de Bland-Altman. L’impact d’une coinfection avec le SC2 ou le VRS sur les Ct des virus IA et IB a également été évalué.
Resultats L'analyse des résultats obtenus a révélé une corrélation positive entre les deux méthodes très forte (r = 0,968) et forte (r = 0,873) pour IBV (n=30) et RV (n=30) respectivement, avec un biais systématique de 14,9 Ct pour IBV et 11,4 Ct pour RV. Concernant les résultats des échantillons positifs à MPV (n=35), la corrélation était moyenne entre les valeurs de Ct obtenues avec FA et R-GENE (r=0,75) avec un biais de 8,4 Ct. Les associations de virus testées n’ont pas montré d’impact sur les valeurs de Ct par rapport aux valeurs observées pour les virus amplifiés de manière isolée, ce qui est en faveur d’une absence d’interférences pour ces coinfections.
Conclusion Les résultats de cette étude montrent que l’exploitation semi-quantitative des valeurs de Ct du test BioFire® RP2.1+ est possible pour les infections à IBV et RV, mais pas pour le MPV. L’impact des coinfections sur les valeurs de Ct doit également être évalué cible par cible.
Mots cles BioFire RP2.1+, infections respiratoires, Cycle Threshold
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p 214 evaluation of a new method enabling standardization of respiratory rna virus quantification in nasopharyngeal swabs across molecular systems titre session pa 14 virus respiratoires auteurs muller m 1 gaymard a 2 3 bergaud n 2 delariviere a 5 guilhemat c 5 perrod a 1 gelas f 1 bouscambert duchamp m 2 brengel pesce k 1 etablissement 1 biomerieux grenoble france 2 laboratoire de virologie centre national de reference cnr des virus des infections respiratoires france sud institut des agents infectieux hospices civils de lyon hcl lyon france 3 laboratoire virpath centre international de recherche en infectiologie ciri inserm u1111 cnrs umr 5308 ens de lyon ucbl1 lyon france 4 virvolt study group eu 0 5 biomerieux verniolle france presentateur muller melanie |
P-214 - Evaluation of a new method enabling standardization of respiratory RNA virus quantification in nasopharyngeal swabs across molecular systems
Titre session : PA-14 Virus respiratoires
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Auteurs : Muller M. (1), Gaymard A. (2,3), Bergaud N. (2), Delariviere A. (5), Guilhemat C. (5), Perrod A. (1), Gelas F. (1), Bouscambert-Duchamp M. (2), Brengel-Pesce K. (1)
Présentateur : Muller Melanie
Etablissement : (1) bioMérieux, Grenoble, FRANCE; (2) Laboratoire de Virologie, Centre National de Référence (CNR) des virus des infections respiratoires (France Sud), Institut des Agents infectieux, Hospices Civils de Lyon (HCL), Lyon, FRANCE; (3) Laboratoire Virpath, Centre International de Recherche en Infectiologie (CIRI) (Inserm U1111, CNRS UMR 5308, ENS de Lyon, UCBL1), Lyon, FRANCE; (4) VIRvOLT study group, Eu, 0; (5) bioMérieux, Verniolle, FRANCE
Objectif - Introduction Quantitative molecular assays are essential for evaluating anti-viral treatment effectiveness. Standardized tests across laboratories, as seen during COVID-19 pandemic would enable rapid and robust assessment of viral load monitoring across sites, avoiding time-consuming centralization of sample testing.
Part of the French DISCOVERY trial of treatments for COVID-19 in hospitalized adults expanded to the European level as the 1st part of the EU-Response project, the VIRvOLT lab network conducted a study across 8 European labs using various molecular systems to standardize the monitoring of SARS-CoV-2 excretion in nasopharyngeal swabs.
In 2023, an external quality assessment based on Quantification Standard range used in amplification only (COVID-19 R-GENE® used with QUANTI SARS-CoV-2 R-GENE® IUO) showed that extraction efficiency influences the yield of RNA, but not the yield of DNA (cells). In 2024, the focus was done on a new solution considering RNA extraction yield variabilities inside the quantification.
Materiels Using COVID-19 R-GENE® kit, 8 labs quantified a panel of SCV2 external samples (prepared by HCL CNR) using two cell control-normalized methods: one with the use of Standard QUANTI SARS-CoV-2 R-GENE® IUO at the amplification step only, and another with RNA (SCV2) and DNA (cellular control) standards following the entire process (extraction and amplification). Each lab used its own molecular platforms, comparing viral load results to those from CNR – HCL.
Resultats Following the entire process, the quantification method using RNA and DNA standard significantly improves the quantification homogeneity between labs compared to method using amplification standards only. These results demonstrated the importance of considering the extraction efficiency difference between RNA and DNA targets.
Conclusion After 2 years of collaboration, we implemented a common technique for monitoring viral excretion with normalized viral loads in nasopharyngeal samples, to provide comparable results between labs. This allows a rapid evaluation of the antiviral efficacy of the molecule tested. For multicentric study or new viral epidemic to effectively evaluate new drugs, we confirm the importance for respiratory sample quantification to use adequate Standard Quantification following the extraction and amplification steps.
Mots cles EU-RESPONSE, VIRvOLT, multicentric study, SARS-CoV-2, quantification
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p 215 all in triplex antigenic test aaz aux urgences pediatriques matrice de detection complementaire par pcr titre session pa 14 virus respiratoires auteurs mansuy j 1 da horta e 1 brehin c 1 claudet i 1 tremeaux p 1 etablissement 1 chu de toulouse toulouse france presentateur mansuy jean michel |
P-215 - All in Triplex® antigenic test (AAZ) aux urgences pédiatriques / matrice de détection complémentaire par PCR
Titre session : PA-14 Virus respiratoires
Auteurs : Mansuy J. (1), Da Horta E. (1), Bréhin C. (1), Claudet I. (1), Trémeaux P. (1)
Présentateur : Mansuy Jean-Michel
Etablissement : (1) CHU de Toulouse, Toulouse, FRANCE
Objectif - Introduction Les tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) permettent par rendu rapide de résultat une prise en charge personnalisée des patients. L’échantillon prélevé étant dévolu au test, le complément diagnostique nécessite un nouvel acte de prélèvement, source de gène et de temps supplémentaire de soin respectivement pour le patient et le soignant. Nous avons évalué les performances du test de détection antigénique All in Triplex® antigenic test dans un service d’urgences pédiatriques et l’utilisation du matériel restant pour la détection d’autres pathogènes à tropisme respiratoire sur Panther Fusion system® (Hologic).
Materiels Durant l’hiver 2023/24,
- 58 enfants admis aux urgences (syndrome grippal) inclus après accord parental
- 1 écouvillon narinaire pour TROD puis utilisation sur Panther Fusion system® : 3 panels pour SARS-CoV-2, VRS, virus des grippes A et B (Panther Fusion quadriplex), adénovirus, métapneumovirus, rhinovirus (AdV/hMPV/RV Assay) et virus parainfluenzae 1 à 4 (Paraflu Assay)
- 1 écouvillon nasal pour PCR multiplex (cf. infra)
Resultats L’utilisation du TROD est simple, non agressive (écouvillonnage des vestibules narinaires). Ses sensibilités vs PCR sont de 75% (VRS et SARS-CoV-2) et 100% (grippe A), les moyennes de Ct des discordants de 36,2 (VRS) et 35,5 (SARS). L’usage de l’écouvillon TROD a permis de mettre en évidence en sus 20 rhinovirus, 3 adénovirus, 5 parainfluenzae et 10 métapneumovirus. L’écouvillonage narinaire dédié permettait de détecter en plus 1 parainfluenzae et 1 métapneumovirus.
Conclusion Le test All in Triplex® permet facilement et 15 minutes après un prélèvement non agressif le diagnostic biologique des infections par les SARS-COV-2, virus des grippes A et B et VRS.
La sensibilité du test est correcte pour les charges virales narinaires élevées et l’utilisation secondaire possible du tampon d’extraction antigénique représente une alternative intéressante à un nouveau prélèvement pour la détection d’autres pathogènes viraux sur Panther Fusion System.
Mots cles Virus respiratoires, antigène, TROD, PCR
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p 216 performances analytiques de la pcr quadriplex sars cov 2 flua flub rsv r gene biomerieux titre session pa 14 virus respiratoires auteurs lemoine v 1 phan v 1 tran a 1 vallet s 1 2 payan c 1 2 pilorge l 1 etablissement 1 chu brest brest france 2 inserm umr 1078 faculte de medecine et des sciences de la sante universite de bretagne occidentale brest france presentateur lemoine valentin |
P-216 - Performances analytiques de la PCR quadriplex SARS-CoV-2/FLUA/FLUB/RSV R-GENE® (Biomérieux)
Titre session : PA-14 Virus respiratoires
Auteurs : Lemoine V. (1), Phan V. (1), Tran A. (1), Vallet S. (1,2), Payan C. (1,2), Pilorge L. (1)
Présentateur : Lemoine Valentin
Etablissement : (1) CHU Brest, Brest, FRANCE; (2) Inserm UMR 1078, Faculté de Médecine et des Sciences de la Santé, Université de Bretagne Occidentale, Brest, FRANCE
Objectif - Introduction Face à la circulation du SARS-CoV-2 (SC2) parmi les autres virus respiratoires (VRS, influenza A (IA) et B (IB) en particulier) et l’impossibilité de différencier ces virus par la clinique ou l’imagerie, la SFM recommande depuis décembre 2023 d’utiliser à l’hôpital et en établissement de soins un test PCR quadriplex ciblant ces 4 virus. La société Biomérieux a commercialisé fin 2023 le test SARS-CoV-2/FLUA/FLUB/RSV R-GENE® pour remplacer les tests PCR duplex existants ie IA/IB, VRS/hMPV et SC2/contrôle cellulaire. Cependant, les données de performances du fournisseur sont incomplètes et aucune publication n’est encore disponible. L’objectif était d’évaluer ce test quadriplex en utilisant comme référence les tests de PCR duplex R-GENE®.
Materiels Les acides nucléiques ont été extraits sur l’automate eMAG® (Biomérieux) et amplifiés avec les réactifs R-GENE® sur le système QuantStudio 5 (Applied Biosystems). Pour chaque virus, les essais de répétabilité (n=5), reproductibilité (n=5), et sensibilité relative (n=10 incluant des dilutions limites testées en triplicats) ont été réalisés avec le test quadriplex et les tests duplex à partir d’échantillons cliniques positifs (écouvillons nasopharyngés). Les tests de compétitions ont été réalisés avec le test quadriplex seul, sur toutes les combinaisons de 2 virus exceptée IA+IB à partir d’échantillons cliniques fortement positifs (Ct<25) surchargés par un second virus en quantité moyenne (Ct cible 30). On a considéré une différence significative entre les 2 méthodes si la variation de Ct>2.
Resultats Pour chacun des virus testés avec le test quadriplex aucun signal non spécifique n’a été observé. Les coefficients de variation pour la répétabilité et la reproductibilité étaient faibles et comparables à ceux obtenus avec les tests duplex. Le test quadriplex était aussi sensible que les tests duplex pour les virus IA, IB et SC2. Sur les 10 échantillons positifs pour le VRS, 3 présentant une dilution limite étaient positifs pour 1 réplicat sur 3 avec le test duplex versus 3/3 avec le test quadriplex, suggérant une sensibilité légèrement augmentée pour ce test. Aucun effet de compétition n’a été observé pour les combinaisons testées.
Conclusion Le test de PCR quadriplex R-GENE® est répétable, reproductible, sensible et ces résultats ne sont pas impactés par les coinfections.Ce test est conforme aux besoins du laboratoire.
Mots cles PCR quadriplex, virus respiratoires
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p 217 epidemiological study of pediatric common respiratory pathogens using multiplex detection titre session pa 14 virus respiratoires auteurs ben moussa m 1 2 mezioud a 2 3 lazzem a 2 3 ben moussa m 2 3 etablissement 1 faculte de medecine de tunis tunis tunisie 2 service de virologie hopital militaire principal d instruction de tunis tunis tunisie 3 faculte de pharmacie de monastir monastir tunisie presentateur ben moussa mouna louiza |
P-217 - Epidemiological study of pediatric common respiratory pathogens using multiplex detection
Titre session : PA-14 Virus respiratoires
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Auteurs : Ben Moussa M. (1,2), Mezioud A. (2,3), Lazzem A. (2,3), Ben Moussa M. (2,3)
Présentateur : Ben Moussa Mouna Louiza
Etablissement : (1) Faculté de médecine de Tunis , Tunis, TUNISIE; (2) Service de virologie , hôpital militaire principal d'instruction de Tunis, Tunis, TUNISIE; (3) Faculté de Pharmacie de monastir, Monastir, TUNISIE
Objectif - Introduction Respiratory tract infections (RTIs) are a major global health burden due to their high morbidity and mortality. This retrospective study described the epidemiology of respiratory pathogens in children at a the military hospital of Tunis .
Materiels Nasopharyngial swabs collected between the 1st of September 2022 and the 29 February 2024 of patients ranged in age from 1 day to 16 years were included in this study. The samples were analyzed using a multiplex PCR QIAstat-Dx Respiratory SARS-CoV-2 Panel , QIAGEN. Overall prevalence and variations according to seasons, age groups and sex were analysed.
Resultats Among the 263 pediatric samples, 210 tested positive for one or more respiratory pathogens with an overall detection rate of 80% . Among the 210 positive cases,164 were single-pathogen positive, while 46 cases were mixed pathogen positive. The most detected pathogens were Respiratory syncytial virus (RSV) ,Rhinovirus, Para influenza and humanmetapneumovirus with detection rates of 43% , 24.7%, 6,1% , 4.9% , respectively .
Among the 46 with mixed-pathogen infection 39 showed dual positivity, whereas 7 showed triple positivity. The most common combination of mixed infections was RSV+Rhinovirus (26%, 12/46)
Pathogens detection rates differed signifcantly across age groups : Influenza A and AH1N1 more common in preschool children (p value 0.008 and 0.018 respectively), Rhinovirus and Parainfluenza more common in school age children(p value 0.014 and 0.023 respectively) while RSV predominantly affected infants ( p=0.02) .
Our analysis of seasonal prevalence characteristics showed that winter was the season of emergence for these viruses, with AH1N1 and Rhinovirus peaking in the winter of 2023 (p value 0.023 and 0.018 respectively ), and RSV in the winter of 2024 (p<0.001)
Conclusion The high rates of pathogen detection in this real-world study highlights the significant burden of RTIs. RT-qPCR is valuable for accurate and timely detection of respiratory viruses in children, which facilitates management, treatment, and prevention of RTIs.
Mots cles Epidemiology, Multiplex polymerase chain reaction, Respiratory tract infection, Viruses
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p 218 epidemiologie des infections respiratoires virales dun service de reanimation tunisien titre session pa 14 virus respiratoires auteurs lazzem a 1 ben moussa m 2 mezioud a 2 ben cheikh r 1 feki r 1 ben moussa m 2 etablissement 1 ministere de la sante publique de tunisie ariana tunisie 2 hopital militaire principal d instruction de tunis tunis tunisie presentateur lazzem ali |
P-218 - Epidémiologie des infections respiratoires virales d’un service de réanimation Tunisien
Titre session : PA-14 Virus respiratoires
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Auteurs : Lazzem A. (1), Ben Moussa M. (2), Mezioud A. (2), Ben Cheikh R. (1), Feki R. (1), Ben Moussa M. (2)
Présentateur : Lazzem Ali
Etablissement : (1) ministère de la santé publique de Tunisie, Ariana, TUNISIE; (2) Hopital militaire principal d'instruction de Tunis , Tunis, TUNISIE
Objectif - IntroductionLes infections respiratoires virales constituent un réel problème de santé publique. Ils sont responsables parfois de nombreuses hospitalisations dans les services de réanimations. Notre objectif est d’étudier l’épidémiologie de ces infections dans le service de réanimation de l’hôpital militaire de Tunis. MaterielsEtude prospective réalisée entre septembre 2022 et aout 2024.Les prélèvements respiratoires sont faits à l’aide d’écouvillons nasopharyngés ou d’aspirations bronchiques et sont adressés dans un milieu de transport virologique au laboratoire de virologie. Les analyses ont été faites par le kit QIAstat-Dx® Respiratory SARS-CoV-2 (Giagen) permettant de détecter 13 virus respiratoires pathogènes par PCR multiplex. ResultatsEntre septembre 2022 et aout 2024 ; notre laboratoire de virologie a reçu 113 prélèvements du service de la réanimation. Parmi ces 113 prélèvements ; 35 ont été testés positifs soit 30,97% majoritairement à Rhinovirus (13 cas soit 37,14%). Parmi ces analyses positives ; 22 sont des hommes soit 62,8% et 13 soit 37,2% sont des femmes. Parmi ces 35 résultats de PCR positives ; 5 Co-infection à deux virus soit 14,2%. 23 des résultats positifs (68,5%) appartiennent à des sujets de plus de 60 ans et parmi eux 13 prélèvements soit 37,1 % appartiennent à des patients de plus de 70 ans. Concernant la répartition saisonnière de ces PCR positives ; 68,5% étaient en hiver contre respectivement 14,2% ; 11,4% et 5,7% en automne, en été et au printemps. ConclusionLa bonne connaissance des agents étiologiques viraux avec aussi la connaissance des sujets les plus susceptibles à contracter ces agents ainsi que le sexe ratio et la répartition saisonnière de ces infections respiratoires ; permet un meilleur contrôle et aussi une meilleure prévention de ces pathologies qui constituent un problème de santé publique. Mots clesQIAstat-Dx® Respiratory SARS-CoV-2 Panel. Infections respiratoires virales. Réanimation. Épidémiologie.
Tableau de l'épidémiologie.
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p 219 surveillance genomique du sars cov 2 en afrique du nord titre session pa 14 virus respiratoires auteurs hamzaoui z 1 ferjani s 1 medini i 2 charaa l 3 landolsi i 3 ben ali r 2 khaled w 3 chammam s 2 abid s 1 3 kanzari l 1 3 ferjani a 1 3 fakhfakh a 1 3 kebaier d 1 3 bouslah z 1 3 ben sassi m 2 trabelsi s 2 boutiba ben boubaker i 1 3 etablissement 1 faculte de medecine de tunis universite tunis el manar lr99es09 tunis tunisie 2 centre national chalbibelkahia de pharmacovigilance de tunis laboratoire de pharmacologie clinique tunis tunisie 3 laboratoire de microbiologie hopital charles nicolle tunis tunisie presentateur hamzaoui zaineb |
P-219 - Surveillance Génomique du SARS-CoV-2 en Afrique du Nord
Titre session : PA-14 Virus respiratoires
Auteurs : Hamzaoui Z. (1), Ferjani S. (1), Medini I. (2), Charaa L. (3), Landolsi I. (3), Ben Ali R. (2), Khaled W. (3), Chammam S. (2), Abid S. (1,3), Kanzari L. (1,3), Ferjani A. (1,3), Fakhfakh A. (1,3), Kebaier D. (1,3), Bouslah Z. (1,3), Ben Sassi M. (2), Trabelsi S. (2), Boutiba-Ben Boubaker I. (1,3)
Présentateur : Hamzaoui Zaineb
Etablissement : (1) Faculté de Médecine de Tunis, Université Tunis el Manar, LR99ES09, Tunis, TUNISIE; (2) Centre National Chalbibelkahia de Pharmacovigilance de Tunis, Laboratoire de Pharmacologie Clinique, Tunis, TUNISIE; (3) Laboratoire de Microbiologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE
Objectif - Introduction La pandémie de COVID-19 a souligné l'importance de la surveillance génomique pour suivre l'évolution du SARS-CoV-2 et guider les stratégies de santé publique. Les plateformes telles que GISAID (« Global Initiative on Sharing All Influenza Data » ) ont facilité une collaboration mondiale cruciale, malgré les disparités entre pays à revenu élevé et faible ou intermédiaire. En Afrique du Nord, des défis initiaux ont entravé la surveillance génomique, mais des progrès notables ont été réalisés grâce à des partenariats internationaux et des stratégies adaptées.
Cette étude visait à établir des ensembles de données représentatifs du SARS-CoV-2 en Afrique du Nord, en tenant compte des aspects géographiques, temporels et épidémiologiques, et en se concentrant sur les variants du virus.
Materiels Les séquences génomiques du SARS-CoV-2 et les métadonnées de la base EpiCoV via GISAID ont été analysées, incluant les cas, les décès, les données démographiques, l'état des patients, les technologies de séquençage et l'analyse des variants.
Resultats L'analyse de 10 783 séquences génomiques de six pays d'Afrique du Nord a révélé des informations clés. Les méthodes d'échantillonnage manquent de standardisation et plus de 59 % des génomes étudiés sont dépourvus de métadonnées cliniques essentielles, comme l'âge, le sexe, les antécédents médicaux et les résultats cliniques, nécessaires pour des analyses complètes et des études épidémiologiques. Le Maroc a enregistré le plus grand nombre de cas confirmés (1 272 490 cas), tandis que la Tunisie a le plus grand nombre de décès (29 341 cas), montrant les variations régionales de la pandémie. Le clade GRA est prédominant en Afrique du Nord, avec une diversité de lignées : 190 en Égypte, 26 en Libye, 121 en Tunisie, 90 en Algérie, 146 au Maroc et 10 en Mauritanie. Les dynamiques temporelles des variants ont montré des vagues distinctes selon les variants.
Conclusion Cette étude offre des informations précieuses sur le paysage génomique du SARS-CoV-2 en Afrique du Nord, soulignant l'importance de la surveillance génomique pour comprendre les dynamiques virales et orienter les stratégies de santé publique.
Mots cles SARS-CoV-2, surveillance génomique, Afrique du Nord, GISAID
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p 220 prevalence des human rhinovirus enterovirus dans les iras au chuis rabat maroc titre session pa 14 virus respiratoires auteurs zouaki a 1 2 el amin g 1 2 zirar j 1 2 kabbaj h 1 2 etablissement 1 faculte de medecine et de pharmacie de rabat rabat maroc 2 laboratoire central de virologie hopital des specialites rabat maroc presentateur zouaki amal |
P-220 - Prévalence des Human Rhinovirus/Enterovirus dans les IRAS au CHUIS, Rabat-Maroc
Titre session : PA-14 Virus respiratoires
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Auteurs : Zouaki A. (1,2), El Amin G. (1,2), Zirar J. (1,2), Kabbaj H. (1,2)
Présentateur : Zouaki Amal
Etablissement : (1) Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, Rabat, MAROC; (2) Laboratoire Central de Virologie, Hôpital des spécialités, Rabat, MAROC
Objectif - Introduction Les entérovirus et rhinovirus humains (ERV/HRV) sont deux virus qui appartiennent à la famille des Picrornaviridae, genre Enterovirus. Ils sont parmi les principales causes d'infections respiratoires chez l’homme dont la gravité dépend du terrain.
L’objectif de ce travail est de déterminer la prévalence des infections respiratoires dues aux ERV/HRV chez les patients hospitalisés pour Infection Respiratoire aigüe sévère (IRAS) dans les différents services du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Ibn Sina de Rabat.
Materiels Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive réalisée au niveau du Laboratoire Central de Virologie du CHU Ibn Sina de Rabat, du premier Janvier 2021 au 21 Mars 2024. Tous les patients hospitalisés pour une IRAS et pour lesquels une PCR multiplexe respiratoire a été réalisée, par le kit FilmArray BioFire® Respiratory Panel 2.1 Plus, ont été inclus dans l’étude. Ce kit permet l’identification de 23 cibles (19 virus et 4 bactéries) dont l’ERV/HRV.
L’étude statistique de l’ensemble des données a été réalisée par le logiciel Jamovi (version 2.3.28).
Resultats Sur les 3342 échantillons analysés, 971 étaient positifs pour l’ERV/HRV soit une prévalence globale de 29.1 %. La médiane d’âge des cas positifs était de 1.8 [0 ; 32.1] ans et le sexe ratio H/F était de 1.3. La prévalence des infections à ERV/HRV était significativement plus élevée chez les enfants (43.7 % vs 15.6 % chez les adultes, p=0.001). Ces virus étaient détectés toute l’année avec une légère prédominance en Printemps : 28.3 % en hiver, 33.9 % en printemps, 27.7 % en été et 26.0% en automne.
Les co-infections étaient observées dans 423 (43,5%) cas dont 331 (78.3 %) avaient une double infection. Les principales co-infections étaient : le Virus Respiratoire Syncytial (30,3%), l'Adénovirus (19.1%), les coronavirus (17.5%) et les Virus parainfluenza 1-4 (16.3%).
Conclusion La prévalence des infections par ERV/HRV dans les IRAS reste très élevée (29.1 %) dans notre série, le plus souvent en association avec d'autres pathogènes (43,5%). Toutefois, notre kit ne permet pas de différencier entre ces deux virus ce qui représente une limite dans notre étude.
Mots cles Prévalence, IRAS, Entérovirus, Rhinovirus
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p 221 infections a mycoplasma pneumoniae dans les iras au chuis rabat maroc titre session pa 14 virus respiratoires auteurs zouaki a 1 2 el amin g 1 2 zirar j 1 2 touyar n 1 2 mahraoui c 1 3 souly k 1 4 kabbaj h 1 2 etablissement 1 faculte de medecine et de pharmacie de rabat rabat maroc 2 laboratoire central de virologie hopital des specialites rabat maroc 3 service d infectiologie et pneumo allergologie hopital des enfants de rabat rabat maroc 4 laboratoire central de bacteriologie hopital ibn sina rabat maroc presentateur zouaki amal |
P-221 - Infections à Mycoplasma pneumoniae dans les IRAS au CHUIS, Rabat-Maroc
Titre session : PA-14 Virus respiratoires
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Auteurs : Zouaki A. (1,2), El Amin G. (1,2), Zirar J. (1,2), Touyar N. (1,2), Mahraoui C. (1,3), Souly K. (1,4), Kabbaj H. (1,2)
Présentateur : Zouaki Amal
Etablissement : (1) Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, Rabat, MAROC; (2) Laboratoire Central de Virologie, Hôpital des spécialités, Rabat, MAROC; (3) Service d'infectiologie et pneumo-allergologie, Hôpital des Enfants de Rabat, Rabat, MAROC; (4) Laboratoire Central de Bactériologie, Hôpital Ibn Sina , Rabat, MAROC
Objectif - Introduction Le diagnostic du Mycoplasma pneumoniae pose un problème en microbiologie clinique. Il fait partie des bactéries intracellulaires fastidieuses qui sont soit non ou difficilement cultivables. Le diagnostic repose essentiellement sur la biologie moléculaire.
L’objectif de ce travail est de déterminer la prévalence du Mycoplasma pneumoniae chez les patients hospitalisés au Centre Hospitalo-Universitaire (CHU) Ibn Sina de Rabat pour infection respiratoire aigüe Sévère (IRAS).
Materiels Il s’agit d’une étude rétrospective s’étalant du premier Janvier 2021 au 05 Juillet 2024 réalisée au niveau du Laboratoire Central de Virologie (LCV) du CHU Ibn Sina de Rabat. Tous les patients hospitalisés pour IRAS ont été inclus dans l’étude. Les échantillons respiratoires nasopharyngés ont fait l’objet d’une analyse par PCR multiplexe respiratoire FilmArray® 2.1 plus permettant la détection qualitative et l’identification simultanée de 19 virus et quatre bactéries dont deux bactéries intracellulaires : Chlamydia pneumoniae et Mycoplasma pneumoniae. L’étude statistique des données a été réalisée par le logiciel Jamovi®.
Resultats Pendant la période d’étude, 3558 échantillons ont été traités au niveau du LCV. Mycoplasma pneumoniae a été détectée chez 37 patients avec une prévalence globale de 1.0 %. Il s’agit de 5 adultes et 32 enfants avec une médiane d’âge de 31,75 [27,8; 40,25] ans et 1,5 [0,5 ; 5,5] ans respectivement. Le sexe ratio H/F était de 0.85. Les cas positifs provenaient dans 71% des cas du service d’infectiologie pédiatrique. En ce qui concerne la répartition saisonnière, 19 (51.4%) étaient détectés au cours du Printemps, 8 (21.6%) en Hiver, 8 (21.6%) en Eté et 2 (5.4%) en Automne. Une co-infection avec un virus était détectée chez 23 (62.2%) patients.
Conclusion Dans notre population, la prévalence des infections à Mycoplasma pneumoniae au cours des IRAS reste faible et se voit essentiellement en pédiatrie. Le diagnostic par biologie moléculaire reste la technique de choix du fait de la difficulté de le cultiver par des méthodes conventionnelles.
Mots cles Mycoplasma pneumoniae, IRAS, PCR multiplexe respiratoire FilmArray® 2.1 plus.
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p 222 profil epidemiologique des virus respiratoires chez lenfant entre 2020 2024 en tunisie titre session pa 14 virus respiratoires auteurs chtourou a 1 gargouri s 1 taktak a 1 gargouri o 1 kharrat r 1 fki berrajah l 1 karray hakim h 1 etablissement 1 laboratoire de microbiologie chu habib bourguiba sfax tunisie presentateur gargouri olfa |
P-222 - Profil épidémiologique des virus respiratoires chez l’enfant entre 2020-2024 en Tunisie
Titre session : PA-14 Virus respiratoires
Auteurs : Chtourou A. (1), Gargouri S. (1), Taktak A. (1), Gargouri O. (1), Kharrat R. (1), Fki Berrajah L. (1), Karray Hakim H. (1)
Présentateur : Gargouri Olfa
Etablissement : (1) Laboratoire de Microbiologie CHU Habib Bourguiba , Sfax, TUNISIE
Objectif - Introduction Les infections respiratoires constituent un motif fréquent de consultation et d’hospitalisation en milieu pédiatrique. Le développement exponentiel des techniques moléculaires a facilité l’étude du profil virologique de ces infections.
Objectif : Etudier la prévalence des virus respiratoires circulants chez les enfants dans la région de Sfax (Tunisie) durant les années 2020-2024.
Materiels Etude rétrospective incluant tous les prélèvements nasopharyngés d’enfants hospitalisés pour une symptomatologie respiratoire aigüe sévère entre le 01 janvier 2020 et le 31 Mai 2024. Le Virus Respiratoire Syncytial (VRS), les Virus Influenza A et B (VIA et VIB), les Rhino/entérovirus Humains (RVH/EVH) et le Métapneumovirus Humain (MPVH) ont été recherchés par PCR en point final. La détection du SARS-CoV-2 a été réalisée par PCR en temps réel.
Resultats Au total, 485 patients ont été inclus dont le sex-ratio (H/F) était de 1,21. Les taux de positivité par année depuis 2020 jusqu’à 2024 étaient respectivement de 37,5 (6/16), 65,9 (64/97), 52,8 (38/72), 57,8(85/147) et 66% (101/153). Au moins un virus respiratoire a été identifié dans 60,6 % des cas (294/485). Une co- infection a été retrouvée dans 22 cas (7,5 % des prélèvements positifs). Parmi les 317 virus détectés, le VRS était le plus fréquemment identifié dans 194 cas (61,2%), suivi des RVH/ EVH dans 94 cas (29.7%), le SARS-CoV-2 dans 12 cas (3,8%), le VIA dans 8 cas (2,5 %), le VIB dans 6 cas (1,9%) et le MPVH dans 3 cas (0,94%). Durant la période d’étude, les RVH/EVH ont maintenu une circulation presque constante. Deux flambées d’infections à VRS sont survenues entre Octobre et Mars des années 2021-2022, (45/74 :60,8%) et 2023- 2024 (76,1% : 102/134). Une augmentation de la circulation des virus grippaux a été observée durant la période Octobre 2022- Mars 2023 (66,7% : 8/12).
Conclusion La circulation des virus respiratoires chez l’enfant est en perpétuel changement d’une année à une autre. Le faible taux d’hospitalisation et de la détection de ces virus en 2020 résulte du respect des mesures de prévention au début de la pandémie COVID-19. Le relâchement de l’application de ces mesures à partir de l’année 2021 explique la reprise progressive de la circulation de ces virus.
Mots cles Epidémiologie, Virus respiratoires, PCR
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p 223 impact de la covid 19 sur la seroprevalence de linfection a ebv titre session pa 14 virus respiratoires auteurs aubry a 1 2 francois c 1 2 demey b 1 2 louchet ducoroy m 1 pannier c 1 segard c 1 brochot e 1 2 castelain s 1 2 etablissement 1 chu amiens picardie amiens france 2 upjv amiens france presentateur aubry aurelien |
P-223 - Impact de la COVID-19 sur la séroprévalence de l’infection à EBV
Titre session : PA-14 Virus respiratoires
Auteurs : Aubry A. (1,2), Francois C. (1,2), Demey B. (1,2), Louchet-Ducoroy M. (1), Pannier C. (1), Segard C. (1), Brochot E. (1,2), Castelain S. (1,2)
Présentateur : Aubry Aurélien
Etablissement : (1) CHU Amiens Picardie, Amiens, FRANCE; (2) UPJV, Amiens, FRANCE
Objectif - Introduction Le virus Epstein-Barr (EBV) est l’un des virus humains les plus prévalent dans le monde. La pandémie de COVID-19, avec ses mesures de distanciation sociale, a perturbé la circulation de nombreux virus dont la transmission fait notamment intervenir les voies respiratoires. Cette étude a pour objectif d’évaluer la séroprévalence de l’EBV chez les patients hospitalisés ou en consultation externe au Centre Hospitalier Universitaire d’Amiens-Picardie sur une période de 11 ans, incluant la période de la pandémie de COVID-19.
Materiels Cette étude rétrospective a inclus tous les patients ayant bénéficié d’une sérologie EBV (IgG et IgM anti-VCA (Viral Capsid Antigen) et IgG anti-EBNA (Epstein-Barr Nuclear Antigen) entre janvier 2013 et décembre 2023 au CHU d’Amiens-Picardie. Au total, 19 771 sérologies ont été analysées. Les données démographiques et les résultats des tests sérologiques ont été extraits des dossiers médicaux. Les analyses statistiques ont été réalisées à l’aide du logiciel GraphPad Prism 8.0.2 et de R 4.3.2.
Resultats Une augmentation significative du nombre de sérologies EBV, ainsi que de l’âge des patients dépistés, a été observée jusque 2018. Le taux global de séropositivité à l’EBV sur la période étudiée était de 86,44 %, avec une stabilisation observée depuis 2017. Sa séroprévalence atteint 97,5 % chez les patients âgés de 25 ans et plus, sans différence significative entre les années de 2018 à 2023. La part des primo-infections parmi l’ensemble des sérologies était en moyenne de 3,58 %, avec deux pics attendus de 0 à 6 ans et de 15 à 23 ans. En 2020, une légère diminution des primo-infections a été observée chez les plus jeunes (0 à 6 ans), probablement due aux mesures de confinement, suivie d’une reprise en 2021.
Conclusion L’impact de la pandémie de COVID-19 sur la séroprévalence de l’EBV semble avoir été modéré dans cette cohorte, malgré un ralentissement probable de la transmission en 2020, suivi d’un rebond en 2021. Toutefois, ces variations n’ont pas affecté la dynamique globale de la circulation de l’EBV sur la période étudiée, la séroprévalence et l’âge moyen des primo-infections étant globalement stables.
Mots cles EBV, Séroprévalence, COVID-19, Primo-infection
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p 224 reactifs 2019 ncov et rapid flu assay sur easynat appolon bioteck versus bd veritor et bd sars cov 2 flu sur bd max titre session pa 14 virus respiratoires auteurs sognos c 1 marquier c 3 galand m 3 collidor n 3 de barbentane m 2 pieroni l 1 etablissement 1 ch louis giorgi orange france 2 ch henri duffaut avignon france 3 societe appolon bioteck chaponnay france presentateur sognos celine |
P-224 - Réactifs 2019-nCOV et Rapid Flu Assay sur EasyNAT, APPOLON BIOTECK™ versus BD VERITOR et BD SARS-CoV-2/Flu sur BD MAX™
Titre session : PA-14 Virus respiratoires
Voir le poster
Auteurs : Sognos C. (1), Marquier C. (3), Galand M. (3), Collidor N. (3), De Barbentane M. (2), Pieroni L. (1)
Présentateur : Sognos Céline
Etablissement : (1) CH Louis Giorgi, Orange, FRANCE; (2) CH Henri Duffaut, Avignon, FRANCE; (3) Société APPOLON BIOTECK, Chaponnay, FRANCE
Objectif - Introduction En 2020, face à la pandémie de COVID-19, les biologistes ont équipé leurs laboratoires en moyens de dépistage du Sars-CoV2, grâce au développement d’automates de biologie moléculaire ou de méthodes immuno-chromatographiques ne nécessitant pas d’étape pré-analytique complexe.
En 2024, les besoins diffèrent et les réactifs bivalents, trivalents ou multiplex ont la faveur des biologistes et des prescripteurs. Dans un laboratoire polyvalent, ne disposant toujours pas de secteur dédié à la biologie moléculaire « classique », le besoin d’appareil compact permettant la confirmation des tests antigéniques des virus respiratoires et/ou le développement d’autres examens de biologie moléculaire est prépondérant.
La société APPOLON BIOTECK™ a mis sur le marché l’automate EasyNAT répondant à ces critères. Cet automate fabriqué par la société chinoise USTAR™ permet de réaliser un panel de tests en PCR en temps réel, fiabilisant les résultats d’examens déterminés par des techniques immunologiques, et connectables aux systèmes d’information des laboratoires. Nous avons comparé les performances des réactifs 2019-nCOV et Rapid Flu Assay (USTAR™) sur cet appareil au test immuno-chromatographique BD VERITOR et au réactif BD SARS-CoV2/Flu sur système BD MAX, BD™ utilisé dans l’unité de microbiologie du CH d’Avignon.
Materiels Les échantillons prélevés en double au CH d’Orange ont été testés avec nos méthodes de routine et sur l’EasyNat. Des échantillons positifs, conservés en milieu UTM, ont été comparés rétrospectivement avec les techniques BD VERITOR et BD MAX.
Resultats Tous les échantillons négatifs pour le SARS-CoV2 ou pour le virus de la grippe étaient négatifs sur l’EasyNAT. Quatre-vingt-trois et 90% d’échantillons positifs pour le SARS-CoV2 étaient positifs sur EasyNAT et BD MAX, respectivement. Un échantillon était négatif avec les 2 techniques. Ce résultat est probablement dû à sa conservation. Quatre-vingt-huit, 100 et 47% d’échantillons positifs pour la grippe étaient positifs sur EasyNAT, BD MAX et BD VERITOR, respectivement.
Conclusion Le test Rapid Flu Assay est plus performant que le test BD VERITOR. Le test 2019-nCoV pour le diagnostic moléculaire du SARS-CoV2 nécessite des investigations complémentaires, incluant plus de variants que ceux que nous avons testés et différents modes de conservation.
Mots cles SARS-CoV2; Grippe; PCR; Test Immunochromatographique
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p 225 utilisation de mouchoirs jetables comme alternative aux ecouvillons naso pharynges pour le diagnostic des infections respiratoires virales titre session pa 14 virus respiratoires auteurs cancella de abreu m 4 hausfater p 4 cherubini i 3 khelili houas e 3 thibault v 1 2 etablissement 1 chu rennes rennes france 2 univ rennes inserm ehesp irset institut de recherche en sante environnement et travail umr_s 1085 rennes france 3 urc pitie salpetriere charles foix and emergency department paris france 4 emergency department ghu sorbonne universite hopital pitie salpetriere sorbonne universite grc 14 biosfast and umr 1135 cimi paris france presentateur thibault vincent |
P-225 - Utilisation de mouchoirs jetables comme alternative aux écouvillons naso-pharyngés pour le diagnostic des infections respiratoires virales
Titre session : PA-14 Virus respiratoires
Auteurs : Cancella De Abreu M. (4), Hausfater P. (4), Cherubini I. (3), Khelili-Houas E. (3), Thibault V. (1,2)
Présentateur : Thibault Vincent
Etablissement : (1) CHU Rennes, Rennes, FRANCE; (2) Univ Rennes, Inserm, EHESP, Irset (Institut de recherche en santé, environnement et travail) UMR_S 1085, Rennes, FRANCE; (3) URC Pitié-Salpêtrière Charles Foix and Emergency Department, Paris, FRANCE; (4) Emergency Department, GHU Sorbonne Université, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Sorbonne Université GRC-14 BIOSFAST and UMR 1135 CIMI, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction Les mouchoirs en papier jetables permettent de collecter les sécrétions nasales et éventuellement les crachats de façon non-invasive. Cet auto-prélèvement présente également l'avantage de ne pas exposer de tierce personne pour être effectué et de pouvoir être envoyé par courrier standard. L'objectif de ce travail était d'étudier la faisabilité de ce mode de prélèvement dans un service des urgences et d'analyser la sensibilité de cette méthode après envoi dans un laboratoire distant.
Materiels Des patients des urgences, pour lesquels le résultat d'un panel syndromique (QiaStat-Dx, Qiagen) sur un écouvillon naso-pharyngé (SNP) pour une infection respiratoire était positif pour un des pathogènes testés, ont été sollicités pour se moucher et éventuellement de cracher s'ils en avaient envie dans un mouchoir en tissu. Les mouchoirs usagés (MU) ont été envoyés par lot de 15 dans un laboratoire de virologie où ils ont été analysés individuellement à l'aide du même panel syndromique QiaStat et du test NxTAG respiratory pathogen panel (DiaSorin). La quantité d'ADN cellulaire dans les MU était aussi déterminée.
Resultats 60 patients ont été inclus avec principalement des infections à SARS-CoV-2 (35%), rhinovirus (33%), RSV (7%) mais également des virus influenza A et B, des adénovirus coronavirus, para-influenza et 2 mycloplasma pneumoniae. Les MU ont été analysés en médiane 23 jours après le prélèvement aux urgences et pour 80% d'entre eux le même agent pathogène que celui identifié sur le SNP a été retrouvé. 7 (12%) MU ne contenaient pas d'ADN cellulaire, indiquant l'absence de mouchage efficace et ont été considérés comme invalides. L'échec de détection du pathogène sur les MU était associé à un Ct plus tardif sur le SNP (Ct médian de 35 vs. 30, p=0.027) mais indépendant de la quantité d'ADN cellulaire sur les MU. Les Ct obtenus sur les MU (33.9) étaient plus tardifs que sur les SNP (30.2; p<0.0001) quel que soit le virus.
Conclusion Bien que la sensibilité soit moindre sur les MU analysés à distance par rapport au SNP analysés extemporanément, cette étude confirme la potentialité de ce mode de diagnostic même après conservation à température ambiante. La possibilité de détecter la majorité des virus respiratoires sur ce type de matrice indique la résistance des acides nucléiques sur des matériaux inertes anhydres avec des perspectives diagnostiques intéressantes.
Mots cles Matrice inerte,PCR,Emergent
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p 226 evaluation analytique dune nouvelle plateforme respiratoire multiplexe point of care titre session pa 14 virus respiratoires auteurs bittout kebri a 1 soulier a 1 ader m 1 sergent n 1 pawlotsky j 1 fourati s 1 etablissement 1 hopital henri mondor creteil france presentateur bittout kebri amel |
P-226 - Evaluation analytique d’une nouvelle plateforme respiratoire multiplexe « point-of-care »
Titre session : PA-14 Virus respiratoires
Voir le poster
Auteurs : Bittout- Kebri A. (1), Soulier A. (1), Ader M. (1), Sergent N. (1), Pawlotsky J. (1), Fourati S. (1)
Présentateur : Bittout- Kebri Amel
Etablissement : (1) Hôpital Henri Mondor, Créteil, FRANCE
Objectif - IntroductionLe diagnostic microbiologique des infections respiratoires hivernales représente un défi important dans les structures de soin décentralisés. . Les progrès techniques de ces dernières années ont permis un essor considérable des outils de diagnostic moléculaire multiplexe rapide décentralisé. Nous avons ici évalué les performances analytiques d’un test diagnostique rapide pour la détection de 13 pathogènes respiratoires humains. MaterielsLa technologie Flash Dx-1000 (version 1.1) a été évaluée pour la détection et la semi-quantification de SARS-CoV-2, VRS-A et VRS-B, Virus de la grippe A et B, Adénovirus B, C/E, Virus Parainfluenza humain (1,2 et 3), Rhino/Enterovirus humain, Metapneumovirus humain, Mycoplasma pneumoniae et Bordetella pertussis. L’évaluation analytique (sensibilité, spécificité, corrélation) a portée sur des écouvillons nasopharyngés cliniques résiduels archivés à-80ºC, et les résultats comparés avec une technique de référence ; Altona®, Rgene® ou GeneXpert® : 121 prélèvements monomicrobiens,15 polymicrobiens et 13 négatifs. ResultatsNos résultats montrent une très bonne sensibilité de détection globale 89,54%(IC 95%, 84,40% à 95%) et individuelle par pathogène cible qui varie de 60% à 100%, tandis que la spécificité est excellente 100% (IC95% ; 100%). Le tableau ci-dessous indique la sensibilité pour chaque pathogène évalué. ConclusionLa rapidité d’exécution du test et le mode d’utilisation simple et accessible aux professionnels de santé sont davantage d’arguments qui étayent l’intérêt de cet appareil pour un usage en point of care (POCT) permettant une prise en charge rapide et optimale. Mots clesInfections respiratoires, PCR multiplex, pathogènes respiratoires, diagnostic rapide, POCT
Pathogènes cibles testés, nombre d’échantillons, Ct range et technique de screening
Sensibilité analytique de Flash Dx pour les différents agents pathogènes testés
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p 227 risques de sous estimation des arboviroses autochtones en haute corse titre session pa 15 arbovirus et autres virus re emergents auteurs kolakowska a 1 maka a 1 dolfi fiette h 1 flatischer n 1 hypolite m 3 cheret a 2 etablissement 1 centre hospitalier de bastia bastia france 2 centre hospitalier universitaire de guadeloupe pointe a pitre guadeloupe 3 laboratoire multisite biogroup porto vecchio france presentateur kolakowska agnieszka |
P-227 - Risques de sous-estimation des arboviroses autochtones en Haute-Corse
Titre session : PA-15 Arbovirus et autres virus (ré) émergents
Voir le poster
Auteurs : Kolakowska A. (1), Maka A. (1), Dolfi-Fiette H. (1), Flatischer N. (1), Hypolite M. (3), Cheret A. (2)
Présentateur : Kolakowska Agnieszka
Etablissement : (1) Centre Hospitalier de Bastia, Bastia, FRANCE; (2) Centre Hospitalier Universitaire de Guadeloupe, Pointe-À-Pitre, GUADELOUPE; (3) Laboratoire Multisite Biogroup, Porto Vecchio, FRANCE
Objectif - IntroductionDe nombreux cas des arboviroses sont signalés dans le bassin Méditerranéen. Pour la Corse, peu de données sont disponibles. Le fardeau des arboviroses, pourrait-il être sous-estimé sur cette île ? MaterielsAfin de décrire les démarches diagnostiques des arboviroses en Haute-Corse, une étude descriptive multicentrique rétrospective a été effectuée. Une analyse complémentaire des données des patients ayant eu un recours pour un tableau d’infection neuroméningée lymphocytaire d’origine infectieuse confirmée ou supposée, a été réalisée. ResultatsEntre 01/2019 et 07/2024, 581 demandes des recherches d’arboviroses aux hôpitaux publics et laboratoires privés en Haute-Corse, par PCR ou sérologies, ont été identifiés. Au total, 94% des examens ont été réalisés dans les laboratoires privés. Entre 2020 et 2022 le nombre d’examens a diminué 2 fois, et en 2024 a augmenté 2 fois, par rapport à 2019. Un patient sur 3 exploré à l’hôpital, a consulté au retour de voyage. Les données étaient complètes pour 42 personnes ayant bénéficié de PCR et pour 102 d’une sérologie et ont été analysées. Les cas positifs (en PCR et/ou en IgM) étaient importés, sauf 2 cas autochtones de Virus du Nil Occidental (WNV). Le nombre des recherches d’arboviroses circulants dans le bassin Méditerranéen était négligeable.
Quarante-six infections neuro-méningées lymphocytaires virales documentées (n=17) ou sans étiologie retrouvée (n=29) ont été identifiées, avec l’incidence 5,1 par 100000 habitants/an. La PCR multiplex a permis de documenter 34,8% (16/46) des cas : Entérovirus (n=6), HSV1 (n=2), HSV2 (n=4), VZV (n=3), HHV6 (n=1, immunodéprimé). Un cas de WNV a été noté. L’incidence des infections neuroméningées sans étiologie retrouvée en 2019 était de 0,55 par 100000 habitants/an, et elle augmentait progressivement au cours des années, jusqu’à 5,55, alors que celle des infections neuro-méningées virales documentées restait stable. Deux pics ont été observés pour des infections neuroméningées sans étiologie retrouvée, en printemps et en automne, et un pic pour des infections documentées, en printemps. Quatre patients sur 5 n’ont pas bénéficié de recherche d’arboviroses. ConclusionDevant l’augmentation d’incidence des infections neuroméningées sans étiologie retrouvée, une recherche systématique d’arboviroses circulants dans le bassin Méditerranéen pourrait être proposée. Mots clesArbovirose, infection neuro-méningée, Haute-Corse
Infections neuroméningées lymphocytaires (2019-2023).
Nombre des infections neuro-meningées lymphocytaires au cours de l’année (2019 et 2023).
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p 228 evaluation des kits virclia monotests arbovirus titre session pa 15 arbovirus et autres virus re emergents auteurs ayhan n 1 2 pezzi l 1 2 klitting r 1 2 grard g 1 2 durand g 1 2 de lamballerie x 1 2 etablissement 1 unite des virus emergents uve aix marseille univ universita di corsica ird 190 inserm 1207 irba france marseille france 2 national reference center for arboviruses inserm irba marseille france marseille france presentateur ayhan nazli |
P-228 - Evaluation des kits VIRCLIA Monotests Arbovirus
Titre session : PA-15 Arbovirus et autres virus (ré) émergents
Auteurs : Ayhan N. (1,2), Pezzi L. (1,2), Klitting R. (1,2), Grard G. (1,2), Durand G. (1,2), De Lamballerie X. (1,2)
Présentateur : Ayhan Nazli
Etablissement : (1) Unité des Virus Émergents (UVE: Aix-Marseille Univ, Università di Corsica, IRD 190, Inserm 1207, IRBA), France., Marseille, FRANCE; (2) National Reference Center for Arboviruses, Inserm-IRBA, Marseille, France. , Marseille, FRANCE
Objectif - Introduction Les virus à transmission vectorielle sont à l'origine d'un grand nombre de maladies infectieuses émergentes dans le monde. Le diagnostic sérologique est complexe pour la plupart des arbovirus : la réactivité sérologique croisée avec des virus apparentés constitue un problème en raison de la proximité antigénique étroite de nombreux agents au sein de la même famille de virus.
Le Centre National de Référence (CNR) des Arbovirus, en collaboration avec les differents CHU a réalisé une évaluation des kits VIRCLIA monotests pour cinq arbovirus: West Nile virus (WNV), chikungunya (CHIKV), Zika (ZIKV), dengue (DENV) et virus de l’encéphalite à tique (TBEV). Ces tests, basée sur le principe de la chimiluminescence indirecte, ont été réalisés sur l’automate VIRCLIA Lotus.
Materiels La sensibilité des kits VIRCLIA monotests a été évaluée en utilisant des échantillons positifs bien caractérisés. Afin d’évaluer la spécificité des kits VIRCLIA monotests, deux catégories d’échantillons ont été utilisés : (i) sérums avec des facteurs interférents potentiels (positifs pour l'autre pathogen), (ii) sérums pédiatriques attendus négatifs en sérologie.
Resultats La technique VIRCLIA monotest a présenté une sensibilité élevée: 100% pour CHIKV, WNV, ZIKV, TBEV IgM et IgG, 100% pour DENV IgG et 91.6% pour DENV IgM.
Pour les sérums avec des facteurs interférents potentiels, aucune réactivité croisée a été observée avec les kits VIRCLIA IgG CHIKV, DENV, ZIKV, TBEV et IgM TBEV (spécificité 100%); des résultats faux positifs ont été obtenus avec les kits IgM CHIKV, ZIKV, WNV et DENV (spécificité 76,9-45%). Les sérums pédiatriques n’ont donné aucun positif avec les kits TBEV IgM et IgG, et WNV IgG ; un résultat faux positif (sur 12 échantillons) a été identifié avec le kit WNV IgM.
Un total de 18 échantillons positifs en DENV IgM a montré une discrète réactivité croisée avec les kits WNV IgM (9 échantillons), ZIKV IgM (3 échantillons); aucune réactivité croisée n’a été identifiée avec les kits CHIKV et TBEV IgM.
Conclusion Notre évaluation montre que les kits VIRCLIA ont une sensibilité élevée, mais peuvent présenter des limites en termes de spécificité ce qui reste inhérents aux techniques de sérologie. Sur la base de ces résultats, il est démontré que VIRCLIA est une solution adéquate pour le diagnostic des arboviroses en milieu hospitalier.
Mots cles arbovirus, sérologie, ELISA, sensibilité, spécificité, immunoglobulin
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p 229 diagnostic moleculaire des arboviroses en combinant le canal openaccess sur pantherfusion hologic et les reactifs lyophilises evam iso 13485 titre session pa 15 arbovirus et autres virus re emergents auteurs charrel r 1 pezzi l 1 2 de lamballerie x 1 2 etablissement 1 unite des virus emergents marseille france 2 centre national de reference cnr des arbovirus marseille france presentateur pezzi laura |
P-229 - Diagnostic moléculaire des arboviroses en combinant le canal OpenAccess sur PantherFusion (Hologic) et les réactifs lyophilisés EVAM (ISO 13485)
Titre session : PA-15 Arbovirus et autres virus (ré) émergents
Auteurs : Charrel R. (1), Pezzi L. (1,2), De Lamballerie X. (1,2)
Présentateur : Pezzi Laura
Etablissement : (1) Unité des Virus Emergents, Marseille, FRANCE; (2) Centre National de Référence (CNR) des arbovirus, Marseille, FRANCE
Objectif - Introduction L’émergence des cas importés et autochtones de dengue (DENV), chikungunya (CHIKV), Zika (ZIKV) et West Nile (WNV) a fait augmenter les prescriptions de tests moléculaires en France. Le CNR des arbovirus réalise ses tests moléculaires sur l’automate Panther Fusion (HOLOGIC) en utilisant le mode OpenAccess et des systèmes PCR maison lyophilisés (Lyo-P&P). Cette étude présente la procédure de validation COFRAC de ces paramètres et les résultats obtenus en routine CNR.
Materiels Une validation analytique des systèmes Lyo-P&P CHIKV, DENV, ZIKV, WNV a été réalisée sur Panther Fusion avec les cartouches ouvertes sur cinq matrices (sérum, plasma, sang total, urine, écouvillon pharyngé). La validation COFRAC a inclus répétabilité, précision, exactitude, reproductibilité, spécificité et limite de détection. La comparaison de méthode a été faite contre extraction avec EZ2 (QIAGEN) et RT-qPCR sur CFX96-BIORAD. Tous les prélèvements de patients symptomatiques reçus au CNR entre juillet 2023 et août 2024 et testés pour CHIKV, DENV, ZIKV et WNV ont été inclus dans l’étude.
Resultats L’évaluation de systèmes Lyo-P&P CHIKV, DENV, ZIKV, WNV sur Panther Fusion a montré des résultats au moins équivalents à ceux obtenus avec EZ2/CFX. Parmi les 2085 échantillons testés pour les 4 paramètres au CNR, la combinaison systèmes Lyo-P&P/Panther a permis d’identifier 703 cas de DENV (dont 67 autochtones), 28 cas de WNV (dont 18 autochtones), 10 cas de CHIKV (dont 1 autochtone) et 9 cas de ZIKV importés. Sérum et plasma ont été les matrices plus souvent PCR-positives; sang total, urine et écouvillon nasopharyngé ont parfois permis de poser un diagnostic sur des échantillons collectés au-delà de la phase aigüe.
Conclusion Cette étude a montré que la combinaison de Lyo-P&P avec les cartouches ouvertes sur Panther Fusion permet la détection des 4 arbovirus ciblés avec des bonnes performances, en automatisant totalement le processus analytique. L’utilisation de systèmes PCR maison sur un système ouvert garantit une grande flexibilité dans le choix des amorces et sondes (adaptation à la variabilité génomique des souches circulantes ; mise en place rapide d’un test en cas d’émergence d’un nouveau pathogène). A ce jour, cette méthode de diagnostic moléculaire a déjà été transférée à 10 CHU français pour le diagnostic d’arboviroses et peut être facilement adaptée à la recherche d’autres pathogènes.
Mots cles arbovirus;diagnostic;virologie
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p 230 design dun immunoblot panflavivirus dengue zika west nile encephalite a tique titre session pa 15 arbovirus et autres virus re emergents auteurs roos j 2 boulenouar h 2 geiller b 3 keller d 4 faua c 2 gantner p 1 2 gommenginger c 3 fafi kremer s 1 2 velay rush a 1 2 etablissement 1 laboratoire de virologie hopitaux universitaires de strasbourg strasbourg france 2 institut de virologie unite inserm u1109 universite de strasbourg strasbourg france 3 institut de parasitologie et pathologie tropicale universite de strasbourg strasbourg france 4 institut de bacteriologie universite de strasbourg strasbourg france 5 cnr toxoplasmose hopitaux universitaires de strasbourg strasbourg france presentateur velay rush aurelie |
P-230 - Design d’un immunoblot panflavivirus Dengue, Zika, West-Nile, encéphalite à tique
Titre session : PA-15 Arbovirus et autres virus (ré) émergents
Auteurs : Roos J. (2), Boulenouar H. (2), Geiller B. (3), Keller D. (4), Faua C. (2), Gantner P. (1,2), Gommenginger C. (3), Fafi-Kremer S. (1,2), Velay-Rush A. (1,2)
Présentateur : Velay-Rush Aurélie
Etablissement : (1) Laboratoire de Virologie, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg, FRANCE; (2) Institut de Virologie,Unité inserm U1109, Université de Strasbourg, Strasbourg, FRANCE; (3) Institut de Parasitologie et Pathologie Tropicale, Université de Strasbourg, Strasbourg, FRANCE; (4) Institut de Bacteriologie, Université de Strasbourg, Strasbourg, FRANCE; (5) CNR toxoplasmose, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg, FRANCE
Objectif - Introduction En Europe, depuis vingt ans, l’émergence d’infections par les flavivirus est préoccupante. Ces infections souvent bénignes, présentent parfois des formes sévères. Leur diagnostic repose en partie sur des sérologies dont l’interprétation est limitée par la forte réactivité croisée entre flavivirus. La co-circulation de plusieurs flavivirus en France impose de disposer de tests suffisamment discriminants. Notre objectif était la mise au point d’un immunoblot panflavivirus capable de distinguer la réponse humorale vis-à-vis des flavivirus dont les vecteurs circulent en France : le virus de la dengue (DENV), le virus zika (ZIKV), le virus de l’encéphalite à tique (TBEV) et le virus West Nile (WNV).
Materiels Une analyse in silico basée sur une banque de 202 séquences (alignements intra-espèce et inter-espèce, prédiction d’immunogénicité) a permis de sélectionner un antigène viral. Un panel de sérums contenant 6 sérums qualifiés (DENV, n=2 ; ZIKV, n=2 et TBEV, n=2), un sérum négatif et un sérum montrant une réactivité croisée vis-à-vis des 4 virus a permis de comparer les performances des immunoblots et des dot blots mis au point. Chaque sérum a été testé en triplicat pour les immonublots et en duplicat pour les dot blots. Les signaux mesurés ont été quantifiés et analysés statistiquement.
Resultats L’analyse in silico a permis de sélectionner la protéine NS1 comme antigène. L’immunoblot montre une meilleure sensibilité par rapport au dot blot qui ne permet pas de visualiser les 2 formes (monomère et dimère) de NS1. L’immunoblot testé avec les sérums qualifiés (DENV, ZIKV et TBEV) montre une bonne spécificité et une détection plus importante de la forme dimérique (p < 0.05). Pour les sérums ZIKV et TBEV, aucune réactivité croisée vis-à-vis des protéines NS1 des autres flavivirus n’a été observée. Pour les sérums DENV, l’immunoblot montre une détection spécifique de NS1 DENV et une faible réactivité croisée avec le ZIKV, élucidée par la différence significative d’intensité du signal (p<0.05). Les tests sur le sérum présentant une réactivité croisée vis-à-vis des 4 virus en ELISA, ont montré la détection d’un fort signal pour NS1 DENV, de faibles signaux pour NS1 ZIKV et aucune reconnaissance des protéines NS1 TBEV et WNV.
Conclusion L'immunoblot représente une perspective prometteuse pour l'amélioration du diagnostic des arboviroses.
Mots cles Flavivirus, diagnostic, réactivité croisée
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p 231 comparaison igg anti dengue virclia clia versus elisa titre session pa 15 arbovirus et autres virus re emergents auteurs guigon a 1 lucas a 1 ayhan n 2 coulon p 1 regueme a 1 debuysschere c 1 lazrek m 1 alidjinou e 1 etablissement 1 chru lille laboratoire de virologie lille france 2 centre national de reference cnr des arbovirus marseille france presentateur guigon aurelie |
P-231 - Comparaison IgG anti-Dengue Virclia (CLIA) versus ELISA
Titre session : PA-15 Arbovirus et autres virus (ré) émergents
Voir le poster
Auteurs : Guigon A. (1), Lucas A. (1), Ayhan N. (2), Coulon P. (1), Regueme A. (1), Debuysschere C. (1), Lazrek M. (1), Alidjinou E. (1)
Présentateur : Guigon Aurélie
Etablissement : (1) CHRU Lille, Laboratoire de Virologie, Lille, FRANCE; (2) Centre National de Référence (CNR) des Arbovirus, Marseille, FRANCE
Objectif - Introduction Le virus de la dengue est transmis par les moustiques du genre Aedes. La plupart des cas de dengue en France sont importés avec émergence de cas autochtones et les IgG font partie de la stratégie diagnostique après J5 du début des signes cliniques. Nous présentons une comparaison du test automatisé Virclia de détection des IgG Dengue versus des techniques ELISA.
Materiels Il s’agit d’une analyse rétrospective monocentrique incluant des prélèvements de patients présentant majoritairement des signes cliniques compatibles avec une dengue et ayant bénéficié d’une recherche d’IgG anti-Dengue par la technique Virclia (Vircell®), en routine dans notre laboratoire, ainsi que d’investigations diagnostiques complémentaires (Elisa IgG +/- IgM, RT-PCR) au CNR des arbovirus entre 2020 et 2024. Les techniques IgG Elisa du CNR ont été réalisées en technique ELISA maison ou commercialisée (Euroimmun).
Resultats Au total, 66 prélèvements ont été inclus dans cette étude. Les patients présentaient des signes cliniques compatibles avec une dengue dans 90,9% des cas (60/66) avec une médiane de début des signes cliniques à 9,5 jours. Les résultats des IgG Virclia étaient répartis de la façon suivante : 25,8% de positifs (17/66), 4,5% d’équivoques (3/66), 69,7% de négatifs (46/66). 72,7% (48/66) ont été analysées au CNR par la technique ELISA maison et 27,2 % (18/66) par la technique Euroimmun.
Les concordances globales entre IgG Virclia et IgG ELISA toutes techniques, IgG ELISA maison et ELISA IgG Euroimmun étaient respectivement de 89,4 % (59/66), 87,5% (42/48) et 94,4% (17/18).
7 échantillons ont été trouvés discordants entre IgG Viclia et IgG ELISA (toutes méthodes confondues) : 5 échantillons Virclia positif ou équivoque et ELISA négatif correspondant à 2 dengues récentes confirmées, 1 patiente native et résidente en Colombie, 2 patients présentant des IgG anti-West-Nile Virus limites pouvant signer une cicatrice d’infection ancienne à Flavivirus ; 2 échantillons Virclia négatif et ELISA positif ou équivoque correspondant à 1 dengue récente confirmée et 1 infection à SARS-CoV2.
Conclusion Le test Virclia Dengue IgG (Vircell®) présente une bonne concordance avec les IgG ELISA (> 85 %). Le format unitaire avec contrôles inclus de ce réactif, l’automatisation complète et l’analyse au coup par coup sont adaptés pour une utilisation dans un pays de très faible endémie.
Mots cles Dengue, IgG, Virclia, automatisation
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p 232 evaluation d un test automatise pour la detection des igm anti dengue titre session pa 15 arbovirus et autres virus re emergents auteurs guigon a 1 coulon p 1 pezzi l 2 regueme a 1 debuysschere c 1 lazrek m 1 alidjinou e 1 etablissement 1 chru lille laboratoire de virologie lille france 2 centre national de reference cnr des arbovirus marseille 0 presentateur guigon aurelie |
P-232 - Évaluation d'un test automatisé pour la détection des IgM anti-Dengue
Titre session : PA-15 Arbovirus et autres virus (ré) émergents
Voir le poster
Auteurs : Guigon A. (1), Coulon P. (1), Pezzi L. (2), Regueme A. (1), Debuysschere C. (1), Lazrek M. (1), Alidjinou E. (1)
Présentateur : Guigon Aurélie
Etablissement : (1) CHRU Lille, Laboratoire de Virologie, Lille, FRANCE; (2) Centre National de Référence (CNR) des Arbovirus, Marseille, 0
Objectif - Introduction Le virus de la dengue est transmis par les moustiques du genre Aedes. La plupart des cas de dengue en France sont importés avec émergence de cas autochtones. L’algorithme diagnostique en France associe la RT-PCR et la recherche d’anticorps de type IgM. Nous présentons une évaluation indépendante d’un test automatisé (Virclia Dengue IgM) pour la détection d’IgM anti-Dengue.
Materiels Il s’agit d’une analyse rétrospective monocentrique incluant des patients avec une suspicion de dengue ayant bénéficié d’une recherche d’IgM anti-Dengue avec la technique Virclia, en routine dans notre laboratoire, et d’investigations diagnostiques complémentaires (RT-PCR, test ELISA IgM) réalisées au CNR des arbovirus. Les échantillons de sérum testés ont été collectés entre 2020 et 2024.
Resultats Au total, 104 patients ont été inclus dans cette étude (âge médian : 34,3 ans). Les patients revenaient pour la plupart d'un voyage dans les Caraïbes (39,4%) et en Afrique (24,0%). Les signes cliniques les plus fréquents à l'admission étaient la fièvre (88,2%), les maux de tête (68,6%) et les douleurs musculaires (64,7%). La RT-PCR de la dengue était positive dans 54,8% des échantillons. La recherche d’IgM Virclia était positives pour 48,1% des échantillons. La concordance globale entre IgM Virclia et RT-PCR était de 80,8 % (84/104). Lorsque les échantillons ont été regroupés en fonction délai entre l’apparition des symptômes et le prélèvement, la concordance était de 50,0% (15/30), 90,7% (39/43) et 90,3% (28/31) respectivement pour les échantillons avec un délai se situant entre 0 et 4 jours, entre 5 et 7 jours et au-delà de 7 jours.
L’analyse des 21 échantillons discordants a retrouvé 14 échantillons RT-PCR + et IgM Virclia – correspondant à des échantillons très précoces (délai médian: 3 jours) et 7 échantillons RT-PCR – et IgM Virclia +. Parmi ces 7 derniers échantillons, la présence d’IgM anti-Dengue a été confirmée dans 4 cas par la technique ELISA IgM Dengue.
Conclusion Le test Virclia Dengue IgM (Vircell®) présente une bonne concordance avec la RT-PCR (> 90 %) pour les prélèvements avec un délai de 5 jours et plus, ce qui correspond aux recommandations. Le format unitaire avec contrôles inclus de ce réactif, l’automatisation complète et l’analyse au coup par coup sont adaptés pour une utilisation dans un pays de très faible endémie.
Mots cles Dengue, IgM, Virclia, automatisation
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p 233 evaluation de la capacite de detection titre session pa 15 arbovirus et autres virus re emergents auteurs luciani l 1 combe p 1 touret f 1 gazin c 1 klitting r 2 pezzi l 2 thirion l 1 charrel r 1 grard g 2 de lamballerie x 1 nougairede a 1 etablissement 1 aix marseille universite assistance publique hopitaux de marseille marseille france 2 cnr des arboviroses irba marseille france presentateur luciani lea |
P-233 - Evaluation de la capacité de détéction
Titre session : PA-15 Arbovirus et autres virus (ré) émergents
Auteurs : Luciani L. (1), Combe P. (1), Touret F. (1), Gazin C. (1), Klitting R. (2), Pezzi L. (2), Thirion L. (1), Charrel R. (1), Grard G. (2), De Lamballerie X. (1), Nougairède A. (1)
Présentateur : Luciani Léa
Etablissement : (1) Aix Marseille Université Assistance Publique Hôpitaux de Marseille, Marseille, FRANCE; (2) CNR des Arboviroses IRBA, Marseille, FRANCE
Objectif - Introduction Dans les zones endémiques, la diversité génétique des souches du virus de la dengue (DENV) qui co-circulent est considérable et de nouvelles souches très divergentes sont régulièrement identifiées. Il est donc essentiel de s'assurer que les outils de diagnostic moléculaire détectent efficacement tous les virus, même en cas de variation génétique importante.
Materiels Nous avons testé la capacité de détection pan-DENV et la limite de détection de deux tests RT-PCR en temps réel : (i) le système commercial RealStar Altona 3.0 et (ii) un test développé en laboratoire combinant deux systèmes RT-PCR dans un seul tube de réaction (DenAllDUO). Nous avons utilisé un panel de souches DENV représentatives de la diversité génétique au sein des espèces DENV, combiné à trois ARN transcrits in vitro comme substituts de souches indisponibles correspondant à des souches récemment découvertes avec une divergence génétique substantielle : DENV sérotype 1 (DENV-1) Brun2014, DENV-2 QML22 et DENV-4 DKE121.
Resultats Les deux systèmes (i) ciblent la région 3' non traduite du génome, (ii) présentent un large spectre de détection, englobant la majeure partie de la diversité des espèces de DENV, et (iii) détectent les trois souches divergentes susmentionnées. DenAllDUO a détecté toutes les souches testées, alors que le système RealStar n'a pas détecté les souches du génotype III du DENV-4.
Conclusion Dans l'ensemble, nos résultats confirment la place de ces deux systèmes RT-PCR dans l'arsenal de diagnostic de la dengue.
Mots cles Dengue, diversité génétique, PCR en temps réel, diagnostic
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p 234 dengue comparaison de trois kits pour la recherche dantigene ns1 titre session pa 15 arbovirus et autres virus re emergents auteurs barbry a 1 soares a 1 blanchot t 1 ovize a 1 hervo m 1 delbac d 1 bourgeat l 1 garcia m 1 etablissement 1 eurofins biomnis lyon france presentateur garcia marine |
P-234 - Dengue : comparaison de trois kits pour la recherche d’antigène NS1
Titre session : PA-15 Arbovirus et autres virus (ré) émergents
Auteurs : Barbry A. (1), Soares A. (1), Blanchot T. (1), Ovize A. (1), Hervo M. (1), Delbac D. (1), Bourgeat L. (1), Garcia M. (1)
Présentateur : Garcia Marine
Etablissement : (1) EUROFINS BIOMNIS, Lyon, FRANCE
Objectif - IntroductionLa dengue est une arbovirose transmise par les moustiques du genre Aedes spp. En France, les 3 dernières années ont été marquées par une hausse exceptionnelle des cas de dengue autochtone en métropole ainsi qu’une épidémie majeure dans certains DROM en 2023/24. Le diagnostic de la dengue repose sur la RT-PCR entre J0 et J7, la recherche de l’Ag NS1 entre J0 et J5 et la sérologie au-delà de J5. Au laboratoire Eurofins-Biomnis (EB), la recherche d’Ag NS1, glycoprotéine sécrétée lors de la réplication virale, est actuellement réalisée par immunochromatographie (ICT) avec le kit Bioline Dengue Duo (Abbott®). Il s’agit d’une technique manuelle ayant une sensibilité insuffisante. L’objectif de ce travail était de comparer les performances de 3 autres kits d’Ag NS1 (Snibe®, Euroimmun® et AAZ®) afin de proposer un kit plus sensible et de se préparer aux futures épidémies. MaterielsPour cette étude rétrospective, la sensibilité a été évaluée sur 30 sérums/plasmas de patients ayant une RT-PCR dengue positive (technique maison) reçus au laboratoire sur la période juin-juillet 2024. 30 échantillons de patients ayant une pathologie pouvant être à l’origine de réaction croisée ont également été testés (tableau 1). Les tests ont été réalisés le même jour selon les recommandations des fabricants (échantillons stockés à -20°C). ResultatsLes résultats sont synthétisés dans le tableau 2. Les sensibilités sont de 96,7% pour Snibe® et Euroimmun® et 90% pour le kit AAZ®, sans différence significative. Un faux négatif est commun aux 3 kits. Le kit d’AAZ® fait défaut pour 2 autres échantillons (Ct RT-PCR = 34). Aucune réaction croisée n’a été observée sur les 30 échantillons testés pour les 3 kits. ConclusionLes performances obtenues pour les 3 kits sont très satisfaisantes, en particulier pour les kits Euroimmun® et Snibe® dont la sensibilité est supérieure au kit AAZ® (non significatif). L’échantillon faussement négatif avec les 3 kits semble être une dengue secondaire (IgG positives à J5), situation dans laquelle l’Ag NS1 est peu sensible. Les deux autres résultats faussement négatifs pour le kit AAZ® ont la particularité d’avoir un Ct tardif en faveur d’une charge virale plus faible que dans les autres échantillons. En outre, le kit Snibe® présente les avantages de pouvoir être réalisé au coup par coup et en séries contrairement aux kits AAZ® et Euroimmun® ainsi qu’une meilleure traçabilité. Mots clesNS1, dengue
Tableau récapitulatif des échantillons pour l'évaluation des réactions croisées
Synthèse des résultats
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p 235 comparaison de methodes pour le sero diagnostic de l encephalite a tiques titre session pa 15 arbovirus et autres virus re emergents auteurs aruanno m 1 moulin a 1 mamin a 1 chappuis s 1 greub g 1 coste a 1 etablissement 1 institut de microbiologie chuv lausanne suisse presentateur aruanno marion |
P-235 - Comparaison de méthodes pour le séro-diagnostic de l'encéphalite à tiques
Titre session : PA-15 Arbovirus et autres virus (ré) émergents
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Auteurs : Aruanno M. (1), Moulin A. (1), Mamin A. (1), Chappuis S. (1), Greub G. (1), Coste A. (1)
Présentateur : Aruanno Marion
Etablissement : (1) Institut de Microbiologie, CHUV, Lausanne, SUISSE
Objectif - IntroductionLa méningo-encéphalite verno-estivale (MEVE) est une maladie virale transmise à la suite d’une morsure de tiques infectées par le virus de l’encéphalite à tiques (TBEV). Le diagnostic sérologique joue un rôle crucial dans l'identification de cette infection. Les tests sérologiques, sont couramment utilisés pour confirmer la présence d’IgM et/ou IgG contre le virus, aidant ainsi à différencier une infection récente d'une infection passée et à guider les décisions cliniques.
MaterielsCinq méthodes de diagnostic sérologique ont été comparées à un gold-standard comprenant les résultats de la méthode ELISA de Virotech ainsi que des informations cliniques : VirClia® Lotus IgG et IgM (chimiluminescence - CLIA), test rapide immunochromatographique (LFA) ReaScan TBE IgM, et les méthodes ELISA IgG et IgM d'Euroimmun, de Virion\Serion et de NovaLisa® (Gold Standard Diagnostics).
Leurs performances ont été analysées sur un total de 56 sera dont 39 patients symptomatiques (non vaccinés ou sans bilan sclérose en plaque).
ResultatsLe test VirClia® Lotus présente une excellente spécificité de 100% mais une sensibilité de 80-82% pour les IgG et IgM. La répétabilité et reproductibilité, en particulier du test IgM, sont en revanche mauvaise avec un coefficient de variation supérieure à 20-50% entrainant des changements d’interprétation.
Le test rapide ReaScan IgM présente une sensibilité de 86.7% et spécificité de 100% due à deux échantillons discordants, non retenus cliniquement.
Concernant les trois tests ELISA, la méthode NovaLisa® obtient les meilleures performances pour les patients symptomatiques avec une sensibilité de 100% pour IgG et IgM et une spécificité de 100% pour les IgG et 95.5% pour les IgM. En comparaison Euroimmun présente une sensibilité de 100% pour les IgG et IgM, une spécificité de 100% pour les IgG et 91.7% pour les IgM. Quant à Virion\Serion, une sensibilité de 100% pour les IgG et 93.3% pour les IgM et une spécificité de 100% pour les IgG et 95.2% pour les IgM sont observées.
ConclusionAprès analyse des performances, nous avons implémenté le test rapide ReaScan TBE IgM dans notre laboratoire commun ouvert 7/7 jours et le test NovaLisa® dans notre laboratoire de sérologie infectieuse les jours ouvrables en complément du test rapide.
Mots clesEncéphalite à tiques, sérologie, diagnostic, LFA, CLIA, ELISA
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p 236 evaluation d une nouvelle technique de diagnostic automatise et standardise du tbev par rt qpcr titre session pa 15 arbovirus et autres virus re emergents auteurs gonfrier g 1 moratal c 1 pezzi l 2 vitale s 1 bonnefoy c 1 charrel r 2 giordanengo v 1 3 boyer l 3 etablissement 1 chu de nice nice france 2 umr ird 190 inserm 1207 unite des virus emergents nice france 3 unite inserm u1065 c3m universite cote dazur nice france presentateur gonfrier geraldine |
P-236 - Évaluation d'une nouvelle technique de diagnostic automatisé et standardisé du TBEV par RT-qPCR.
Titre session : PA-15 Arbovirus et autres virus (ré) émergents
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Auteurs : Gonfrier G. (1), Moratal C. (1), Pezzi L. (2), Vitale S. (1), Bonnefoy C. (1), Charrel R. (2), Giordanengo V. (1,3), Boyer L. (3)
Présentateur : Gonfrier Geraldine
Etablissement : (1) CHU de Nice, Nice, FRANCE; (2) UMR IRD 190, Inserm 1207 "Unité des Virus Émergents", Nice, FRANCE; (3) Unité INSERM U1065, C3M Université Cote d’Azur, Nice, FRANCE
Objectif - Introduction Un diagnostic direct du virus TBEV par PCR est indispensable pour la prévention des complications liées à la maladie et pour la qualification des dons d’organes. Actuellement aucun kit commercialisé ne propose une solution entièrement automatisée. L'objectif de cette évaluation est de démontrer la faisabilité, l'efficacité et la performance d'une nouvelle technique diagnostique reposant sur une combinaison standardisée et automatisée du FlexStar LDT RT-PCR Mix Altona avec les sondes et les amorces (P&P) TBEV ( fournis par la société European Virus Archive Marseille EVAM) pour une intégration fluide dans le diagnostic par PCR des arboviroses au laboratoire de virologie.
Materiels En l'absence d'échantillons de patients positifs à TBEV, un sérum contenant du virus TBEV (EQA séquence complète de TBEV fournie par EVAM avec une concentration de 343 copies/µl) a été dilué en cascade, en quintuplet, afin de définir la limite de détection. Ce même sérum, dilué au 1/5ème , a été testé 10 fois lors du même run pour définir la répétabilité de cette technique. Un ARN TBEV encapsidé (fourni par EVAM) dans une particule virale a été utilisé et dilué au 1/10000ème comme contrôle positif du processus complet et sera suivi en reproductibilité au cours des PCR futures.
Extraction sur AltoStar AM16 avec une prise d’essai échantillon de 500µL.
Amplification/Détection : Instrument CFX96 avec un programme PCR Altona identique à celui des autres arboviroses.
Resultats L'évaluation de la répétabilité a été réalisée avec du sérum contenant le virus TBEV (EQA) dilué afin d’avoir un CT moyen de 30,1 (CV = 0.57%) et la reproductibilité pour un CT moyen de 30,3 (CV à 0,8 % ).La limite de détection (LoD) a été estimée à 0.7 copie/µL. La technique a été validée par l’amplification de l’ARN encapsidé à 32 CT. Ce témoin positif faible est inclus dans chaque run d’amplification et nous permet ainsi d’avoir un suivi de la reproductibilité au cours des PCR réalisées en routine (CV = 0,58 %).
Conclusion L'utilisation de P&P pour TBEV (produit par EVAM) en combinaison avec le FlexStar LDT RT-PCR Mix (Altona Diagnostics) a une bonne sensibilité, répétabilité et reproductibilité analytique. L’automatisation sur la plateforme AltoStar AM16 simplifie l’ensemble du processus diagnostic des arboviroses au sein du laboratoire de virologie.
Mots cles TBEV, Flavivirus, RT-PCR, Système nerveux central, Qualification des dons, Automatisation
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p 238 linteret de la prophylaxie post exposition des differents morsures ou griffures a haut risque rabique titre session pa 15 arbovirus et autres virus re emergents auteurs bensadoun f 1 kouiad belkadi a 1 bensaad m 1 merzoug a 1 meghit b 1 kaid a 1 mouffok n 1 etablissement 1 faculte de medecine d oran algerie oran algerie presentateur bensadoun fatima zohra |
P-238 - L’intérêt de la prophylaxie post-exposition des différents morsures ou griffures à haut risque rabique
Titre session : PA-15 Arbovirus et autres virus (ré) émergents
Auteurs : Bensadoun F. (1), Kouiad Belkadi A. (1), Bensaad M. (1), Merzoug A. (1), Meghit B. (1), Kaid A. (1), Mouffok N. (1)
Présentateur : Bensadoun Fatima Zohra
Etablissement : (1) Faculté de médecine d'Oran /Algérie, Oran, ALGERIE
Objectif - Introduction Les morsures et griffures des animaux surtout sauvages sont en recrudescence ; représentant un problème de santé publique par leur haut risque infectieux ; notamment rabique. L’OMS estime à 59.000 le nombre de décès dus à la rage chaque année dans le monde.La prophylaxie post-exposition trouve tout son intérêt pour éviter le décès des victimes, par la rage humaine qui est une maladie mortelle et endémique dans notre pays ou 11 décès par la rage ont été déclarés en 2021.
L'objectif de l'étude est de démontrer les différents sièges de morsures ou de griffures à risque rabique chez les patients se présentant aux urgences infectieuses et l’intérêt de la prophylaxie post-exposition
Materiels Etude descriptive rétrospective sur dossiers de malades se présentant aux urgences infectieuses du 1 janvier 2017 au 30 décembre 2023 pour morsures et/ou griffures à risque rabique. La prise en charge des patients était selon les directives de l’instruction ministérielle relative au risque rabique.
Resultats Parmi les 556 cas de morsures et griffures qui ont été déclarées et enregistrées,78% étaient superficielles à prédominance masculine(76,45%), sex ratio= 3,25, touchant l’adulte jeune entre 14-35 ans.Le chien était l’animal mordeur le plus incriminé (75,37%); le rat (17,27%) et le chat (7,36%). Les animaux errants sont plus retrouvés. La période estivo-automnale et nocturne est la plus incitatrice à l’agressivité animale.Les zones touchées des victimes sont: la main 31%, l’avant-bras 26%, la jambe 21%, le visage 9%, le cou 6%, le pied 5%, et les autres 2%. Arrivés aux urgences infectieuses,les patients ont reçu les 1er soins avec Antibiothérapie et une sérovaccination à 90.41%,une vaccination à 10,58%, plus une prévention antitétanique à 88%. Huit patients ont eu recours à la chirurgie
Conclusion Malgrès les efforts fournis par les autorités, les morsures et griffures d’animaux sont devenues un motif très fréquent en consultation d’urgence. La négligence du risque de transmission de la rage suite à une morsure animale, le non recours à la vaccination des animaux et la difficulté d’éradication de la maladie animale entravent le programme national de lutte contre la rage. Le lancement d'un nouveau Plan national stratégique en Algérie de lutte contre la rage «2023-2027» en vue d'éradiquer cette maladie mortelle d'ici 2030.
Mots cles Morsures/ Griffures – Risque rabique – Rage – Prophylaxie post-exposition
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p 240 nouveau vidas toxo igm heritier de lisaga igm titre session pa 16 parasitologie auteurs lantz a 1 boughazi h 1 gallot t 1 plan j 1 rivoiron s 1 brenier pinchart m 2 pelloux h 2 buch c 1 etablissement 1 biomerieux marcy l etoile france 2 laboratoire de parasitologie et mycologie centre hospitalier universitaire grenoble alpes grenoble france presentateur lantz aude |
P-240 - Nouveau VIDAS® TOXO IgM, héritier de l’ISAGA IgM ?
Titre session : PA-16 Parasitologie
Voir le poster
Auteurs : Lantz A. (1), Boughazi H. (1), Gallot T. (1), Plan J. (1), Rivoiron S. (1), Brenier-Pinchart M. (2), Pelloux H. (2), Buch C. (1)
Présentateur : Lantz Aude
Etablissement : (1) BioMerieux, Marcy-L'etoile, FRANCE; (2) Laboratoire de Parasitologie et Mycologie, Centre Hospitalier Universitaire Grenoble Alpes, Grenoble, FRANCE
Objectif - Introduction La sérologie est essentielle pour le diagnostic de l’infection par T.gondii. L’apparition d’IgM chez la femme enceinte est le premier marqueur biologique permettant de suspecter une séroconversion et permet, chez le nouveau-né, le diagnostic et le suivi de la toxoplasmose congénitale.
Le but de cette étude est de comparer les performances du nouveau test VIDAS® TOXO IgM (bioMérieux, Ref 424641) au test référence Toxo-ISAGA IgM (bioMérieux) et aux tests PlateliaTM Toxo IgM (Bio-Rad) et Architect Toxo IgM (Abbott).
Materiels Une étude de la sensibilité a été réalisée sur le groupe 1 constitué de 12 panels de séroconversion de femmes enceintes (n=33 échantillons) et le groupe 2a constitué de 13 nouveau-nés atteints de toxoplasmose congénitale (n=13 dont 10 sangs de cordon). La spécificité a été estimée à partir du groupe 2b constitué de 35 sérums de nouveau-nés ou enfants non atteints de toxoplasmose congénitale mais nés d’une mère ayant présenté une séroconversion pendant la grossesse (n=35 dont 11 sangs de cordon).
Resultats Les tests ISAGA, Architect et le nouveau test VIDAS® présentent une spécificité de 100% [90%-100%] contre 97% [85.1%-99.9%] pour PlateliaTM sur le groupe 2b. En termes de sensibilité, le test Architect s’est révélé le moins performant dans notre population avec 64% [44.5%-79.8%] de sensibilité, bien inférieur aux 84% [65.3%-93.6%] obtenus avec l’ISAGA et aux 80% [60.9%-91.1%] de VIDAS® et de PlateliaTM. Ces résultats sont cohérents avec une précocité de détection qui semble assez similaire entre les techniques ISAGA, VIDAS® et PlateliaTM avec respectivement 18, 17 et 17 échantillons détectés positifs contre 14 pour Architect sur un total de 22 échantillons de début de séroconversion (groupe 1) ou prélevés lors des premiers jours de vie (groupe 2a).
Conclusion En conclusion, dans cette étude préliminaire, le nouveau test VIDAS® TOXO IgM (Ref 424641) a montré une précocité de détection des IgM qui semble prometteuse chez des femmes enceintes en séroconversion et chez des nouveau-nés suspectés de toxoplasmose congénitale. Les performances de sensibilité et de spécificité de ce nouveau test VIDAS® sont les plus proches de celles de l’ISAGA IgM, qui n’est plus commercialisé, et suggèrent que ce test pourrait être une bonne alternative. Ces performances devront cependant être confirmées lors d’études de plus grande envergure.
Mots cles toxoplasmose, diagnostic, sérologie, VIDAS, ISAGA
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p 241 schistosomoses et strongyloidoses des migrants depistage serologique puis traitement cible titre session pa 16 parasitologie auteurs fleury r 1 roy m 2 blessemaille j 1 sarout s 1 bichard d 3 auzas o 2 grenouillet f 1 4 etablissement 1 serologies parasitaires et fongiques chu de besancon besancon france 2 pass chu de besancon besancon france 3 pole pharmacie chu besancon besancon france 4 universite de franche comte cnrs chrono environnement besancon france presentateur fleury romane |
P-241 - Schistosomoses et strongyloïdoses des migrants : dépistage sérologique puis traitement ciblé
Titre session : PA-16 Parasitologie
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Auteurs : Fleury R. (1), Roy M. (2), Blessemaille J. (1), Sarout S. (1), Bichard D. (3), Auzas O. (2), Grenouillet F. (1,4)
Présentateur : Fleury Romane
Etablissement : (1) Sérologies parasitaires et fongiques, CHU de Besançon, Besançon, FRANCE; (2) PASS, CHU de Besançon, Besançon, FRANCE; (3) Pole Pharmacie, CHU Besançon, Besançon, FRANCE; (4) Université de Franche-Comté, CNRS, Chrono-environnement, Besançon, FRANCE
Objectif - Introduction Les permanences d'accès aux soins de santé (PASS) prennent en charge les personnes en situation d'exclusion, notamment les migrants. Le bilan initial des migrants est mal codifié en France et en Europe, notamment le dépistage des infections. En 2020, le CHU de Besançon a mis en place un dépistage sérologique systématique des migrants pour la schistosomose et la strongyloïdose avec un traitement antiparasitaire des patients séropositifs. Ce travail présente une analyse rétrospective de 3 ans et demi de pratique.
Materiels Ce travail inclut les migrants vus en première consultation au service PASS entre le 01/08/2020 et le 31/12/2023, avec bilan sanguin. La schistosomose a été dépistée par immunochromatographie et confirmée par immunoempreinte (ICT IgM/G Schistosoma et WB Schistosoma, LDBio). La sérologie strongyloïdose a été effectuée par ELISA Strongyloides Bordier. Les patients séropositifs ont été reconvoqués pour délivrance au CHU d’un traitement (ivermectine et/ou praziquantel). Une analyse rétrospective des dossiers a permis le recueil de données patients, notamment pays d'origine, symptomatologie, numération des éosinophiles, et situation administrative (procédure Dublin en cours, impliquant une possible expulsion imminente ; ou non).
Resultats Parmi les 1232 patients inclus, la majorité était originaire d’Afrique (56,4 %) et d’Afghanistan (24,7 %). 628 patients (50, 8 %) étaient en procédure Dublin. Concernant la strongyloïdose, 1229 patients ont étés dépistés avec 52 positifs (4,2 %). 65,4 % des patients (n = 34) ont étés traités par ivermectine. Pour la schistosomose, 1209 patients ont étés testés avec 170 patients positifs (14,1 %), un seul n’était pas originaire d’Afrique. 71,2 % des patients (n = 121) ont reçu du praziquantel. L’hyperéosinophilie et la symptomatologie ne permettent pas de cibler le dépistage sur certains patients.
Conclusion Notre travail montre la faisabilité en routine d’une stratégie combinant dépistage sérologique des migrants et traitement antiparasitaire ciblé. Nos données de prévalence sont cohérentes avec celles de la littérature. Le fort taux de patients perdus de vue, échappant au traitement (environ 1/3), est expliqué par les procédures Dublin. Un dépistage sérologique rapide, basé uniquement sur des tests rapides, permettrait de traiter les patients dès la primo-consultation.
Mots cles migrants, dépistage, sérologie, schistosomose, strongyloïdose
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p 242 evaluation de lactivite de nouveaux composes arylaminoalcools a visee antipaludique titre session pa 16 parasitologie auteurs le govic y 1 2 agnamey p 2 dechatre l 2 ben gayed i 1 pronnier lefebvre y 1 aubry a 1 2 mustiere r 2 dassonville a 2 sonnet p 2 damiani c 1 2 totet a 1 2 etablissement 1 service de parasitologie et mycologie medicales chu amiens picardie amiens france 2 agents infectieux resistance et chimiotherapie agir ur 4294 universite de picardie jules verne amiens france presentateur le govic yohann |
P-242 - Evaluation de l’activité de nouveaux composés arylaminoalcools à visée antipaludique
Titre session : PA-16 Parasitologie
Auteurs : Le Govic Y. (1,2), Agnamey P. (2), Dechâtre L. (2), Ben Gayed I. (1), Pronnier-Lefebvre Y. (1), Aubry A. (1,2), Mustière R. (2), Dassonville A. (2), Sonnet P. (2), Damiani C. (1,2), Totet A. (1,2)
Présentateur : Le Govic Yohann
Etablissement : (1) Service de Parasitologie et Mycologie médicales, CHU Amiens-Picardie, Amiens, FRANCE; (2) Agents Infectieux, Résistance et Chimiothérapie (AGIR), UR 4294, Université de Picardie Jules Verne, Amiens, FRANCE
Objectif - Introduction Avec 249 millions de cas estimés et 608 000 décès en 2022, le paludisme reste une des maladies les plus préoccupantes au monde. Le traitement repose sur la combinaison de dérivés de l’artémisinine avec des composés arylaminoalcools, tels que la méfloquine (MQ), dont l’efficacité est compromise par l’émergence de souches parasitaires résistantes. Dans ce contexte, nous avons synthétisé deux nouveaux arylaminoalcools (composés GBPS0336 et GBPS0340) dérivés de la MQ et répondant aux critères de développement industriel en termes de cout de production et de tolérance. Notre objectif a été de déterminer l’effet de ces composés sur les stades érythrocytaires (anneau, trophozoïte) de Plasmodium falciparum.
Materiels Des cultures du clone P. falciparum 3D7 ont été synchronisées par traitement au sorbitol. Les CI50 des stades anneau et trophozoïte ont alors été déterminées par fluorimétrie sur des parasites synchronisés puis incubés avec l’un ou l’autre composé ou avec la MQ, en concentration croissante. Des parasites synchronisés ont ensuite été cultivés avec l’un ou l’autre composé GBPS à raison de 2xCI50. Au temps initial (H0), la parasitémie et la répartition des stades parasitaires ont été calculées pour chaque culture synchronisée. L’effet antipaludique a été évalué à H4, H24 et H48 via les paramètres sus-cités. Les expériences ont été réalisées en triplicat et l’analyse microscopique a été assurée par quatre lecteurs.
Resultats Les CI50 de GBPS0336 et GBPS0340 sont respectivement de 25 nM et 0,91 nM sur le stade anneau et de 3,81 nM et 13,66 nM sur le stade trophozoïte. Ces composés sont plus actifs que la MQ dont la CI50 est de 65 nM sur les deux stades testés. Microscopiquement, dès H24 les parasitémies des cultures en présence des composés étaient plus basses que celles des cultures contrôles, et ce quel que soit le composé testé (p<0,05, test de Student). Le stade parasitaire mis au contact de l’un ou l’autre composés restait majoritaire à H24. En outre, des anomalies morphologiques ont été décelées sur tous les stades en contact avec les composés, et persistaient à H48.
Conclusion Nos deux arylaminoalcools possèdent un fort potentiel thérapeutique. Le défaut de maturation et l’existence d’anomalies morphologiques suggèrent que ces composés sont capables de bloquer le cycle érythrocytaire et incitent à décrypter leur mécanisme d’action.
Mots cles Antipaludique-Arylaminoalcool-CI50
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p 244 evaluation de l easynat malaria dans le diagnostic moleculaire du paludisme dimportation titre session pa 16 parasitologie auteurs bouzayene a 1 eustaquio t 1 ayachi a 1 sarrasin v 1 houze s 1 etablissement 1 aphp hopital bichat paris france presentateur houze sandrine |
P-244 - Evaluation de l'EasyNAT® Malaria dans le diagnostic moléculaire du paludisme d’importation
Titre session : PA-16 Parasitologie
Auteurs : Bouzayene A. (1), Eustaquio T. (1), Ayachi A. (1), Sarrasin V. (1), Houzé S. (1)
Présentateur : Houzé Sandrine
Etablissement : (1) APHP Hôpital Bichat, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction Le paludisme est une maladie infectieuse tropicale vectorielle provoquée par des parasites du genre Plasmodium. Cinq espèces sont pathogènes chez l’Homme : Plasmodium falciparum (Pf), Plasmodium vivax (Pv), Plasmodium malariae (Pm), Plasmodium ovale (Po), et Plasmodium knowlesi (Pk). Le diagnostic biologique de confirmation du paludisme doit reposer sur une technique sensible, rapide et spécifique. En France, depuis 2017, les techniques moléculaires rapides sont recommandées. Elles seront complétées en cas de positivité par l'observation d'un frottis sanguin pour identifier l’espèce et évaluer la parasitémie.
La société Ustar Biotechnologies commercialise un nouveau test d'amplification isotherme rapide pour le diagnostic du paludisme, l'EasyNAT® Malaria. Ce kit a été testé au Centre National de Référence du Paludisme et au laboratoire de Parasitologie de l’hôpital Bichat pour évaluer ses performances en comparaison avec le réactif Alethia® Malaria (Meridian Bioscience™).
Materiels Des prélèvements reçus au laboratoire de parasitologie pour un diagnostic initial de paludisme, et des prélèvements reçus pour expertise au CNR du Paludisme ont été inclus.
Le test EasyNAT® Malaria et le test Alethia® Malaria étaient réalisés en parallèle. A partir de 50µl de sang total pour les deux techniques, le résultat de Alethia® Malaria est qualitatif alors que le résultat de l'EasyNAT® Malaria est complété par le temps de sortie.
Tous les échantillons positifs ont été confirmés avec la PCR d'espèce temps réel du CNR Paludisme détectant les cinq espèces plasmodiales.
Resultats Ont été inclus 199 prélèvements :117 positifs et 82 négatifs. Les prélèvements positifs présentaient des parasitémies comprises entre 0,02p/μL et 382500p/μL et incluaient 78 Pf, 16 Po, 13 Pm, 4 Pv, 2 Pk, 4 infections mixtes. Par comparaison avec l'Alethia® Malaria, la spécificité et la sensibilité de l'EasyNAT® étaient de 100%.
Conclusion Les performances de l'EasyNAT® Malaria sont excellentes. La procédure analytique est simple et rapide. Les résultats sont obtenus en 49 minutes dans le respect du délai de 2 heures fixé. Il est possible de visualiser les courbes d’amplification en temps réel grâce aux sondes fluorescentes présentes dans le mélange réactionnel.
Au total, cette méthode peut être considérée comme un outil rapide et sûr pour le diagnostic moléculaire du paludisme.
Mots cles Paludisme, diagnostic, LAMP
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p 245 serodiagnostic de la toxoplasmose au cours de la grossesse comparaison de deux techniques titre session pa 16 parasitologie auteurs naffouti c 1 bouchakoua m 1 ziadi y 1 bellil j 1 hazez l 1 rezgui s 1 aloui d 1 trabelsi s 1 etablissement 1 laboratoire de parasitologie et mycologie hopital charles nicolle tunis faculte de medecine de tunis universite de tunis el manar ur22sp03 tunis tunisie presentateur bellil jawher |
P-245 - Sérodiagnostic de la toxoplasmose au cours de la grossesse : Comparaison de deux techniques
Titre session : PA-16 Parasitologie
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Auteurs : Naffouti C. (1), Bouchakoua M. (1), Ziadi Y. (1), Bellil J. (1), Hazez L. (1), Rezgui S. (1), Aloui D. (1), Trabelsi S. (1)
Présentateur : Bellil Jawher
Etablissement : (1) Laboratoire de parasitologie et mycologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Faculté de médecine de Tunis, Université de Tunis El Manar, UR22SP03, Tunis, TUNISIE
Objectif - IntroductionLe dépistage de la toxoplasmose maternelle repose sur la sérologie. Plusieurs techniques sérologiques, de performances et principes différents, sont disponibles sur le marché.
Objectif: comparer les résultats de deux techniques ELFA (Enzyme Linked Fluorescent Assay) et ECLIA (Electrochemiluminescence Immunoassay) dans le cadre du screening de la toxoplasmose au cours de la grossesse. MaterielsCette étude rétrospective a inclus 48 sérums de femmes enceintes, posant des problèmes d’interprétation. Ils ont été analysés à la fois par ELFA et ECLIA associant la recherche des IgM et IgG avec ou sans la mesure de l’indice d’avidité (IA) [Tableau 1]. En fonction des résultats, nous avions recours au Western Blot ToxoII IgG (WB) et à l’ISAGA. ResultatsL’index moyen des IgM était de 2±2 par ELFA vs 3±3 par ECLIA. Le titre moyen des IgG était de 392±674 UI/mL par ELFA contre 832±952 UI/mL par ECLIA. Une forte corrélation positive entre ces techniques a été trouvée pour les IgM (r=0,78, p=0,001) et les IgG (r=0,93, p=0,001). Le taux de positivité des IgM était de 79% par ELFA vs 71% par ECLIA avec une discordance de 21% entre ces 2 techniques (k=0,5, p=0,001). Quant aux IgG, le taux de positivité était à 94% par ELFA vs 90% par ECLIA avec une discordance à 10% (k=0,4, p=0,001). Un IA moyen était de 0,3±0,2 par ELFA et de 0,6±0,2 par ECLIA avec une corrélation moyenne à 0,5 (p=0,03). Les résultats d’IA étaient discordants dans la moitié des cas (k=0,08, p=0,6). Au total, une discordance entre les 2 techniques a été notée pour 12 sérums. La concordance a été estimée statistiquement moyenne (k=0,2, p=0,005). L’utilisation des techniques complémentaires a permis d’avoir une interprétation définitive dans 2 cas. ConclusionVu les discordances entre les 2 techniques, le suivi sérologique doit être réalisé dans le même laboratoire et avec la même technique. L’utilisation de techniques complémentaires de référence pour les IgG et/ou IgM est indispensable dans certaines indications. De plus, une sérologie prénuptiale et/ou prénatale précoce est primordiale afin d’éviter des situations où la datation de la toxoplasmose maternelle est difficile devant des sérologies positives.
Mots clesToxoplasmose, grossesse, sérodiagnostic, ELFA, ECLIA
Tableau 1 : : Valeurs usuelles des IgM, IgG anti-Toxoplasma gondii et IA selon la technique réalisée.
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p 246 serologie toxoplasmique avec le reactif ids isys quelles performances titre session pa 16 parasitologie auteurs mano p 1 deleplancque a 1 sendid b 1 leroy j 1 etablissement 1 chu de lille lille france presentateur mano pauline |
P-246 - Sérologie toxoplasmique avec le réactif IDS-iSYS ® : quelles performances
Titre session : PA-16 Parasitologie
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Auteurs : Mano P. (1), Deleplancque A. (1), Sendid B. (1), Leroy J. (1)
Présentateur : Mano Pauline
Etablissement : (1) CHU de Lille, Lille, FRANCE
Objectif - Introduction La toxoplasmose est une maladie parasitaire causée par un protozoaire de la classe des Coccidies, Toxoplasma gondii. Cette infection est généralement asymptomatique, ce qui rend son diagnostic difficile. Les patients les plus à risque sont les patients immunodéprimés et les femmes enceintes, une infection pendant la grossesse pouvant entraîner des symptômes graves et des séquelles sévères chez le fœtus. Le diagnostic de la toxoplasmose aiguë repose essentiellement sur les résultats sérologiques.
Nous avons comparé les performances du réactif iSYS ® (IDS ®) avec notre technique de routine de première ligne, Alinity Toxo ® (Abbott ®). Nous utilisons le Vidas ® (Biomérieux ®) pour confirmer ou infirmer les isotypes ainsi que le Western-Blot (LDBIO Toxo II IgG ou IgM). Le but de cette étude est de comparer les réactifs IDS Toxo ® avec le réactif Alinity Toxo ® et d’examiner les performances des réactifs dans des groupes de patients déterminés.
Materiels 134 sérums ont été sélectionnés et analysés, après avoir été divisés en 3 groupes :
- Nouveau-nés (n=41)
- Surveillance de femmes enceintes (n=78)
- Autres (n=15)
Resultats Dans notre cohorte, la sensibilité et la spécificité de l’Alinity Toxo IgM ® étaient respectivement de 90,74% et 91,25% et de 96, 30% et 90,00% (pour l’IDS Toxo IgM ®. Ces résultats semblent différer des données de la littérature mais cela peut être à un biais lors de la sélection des groupes de population (1). La sensibilité et la spécificité d'Alinity Toxo IgG® étaient respectivement de 98,25 % et 90,70 %, et de 97,78 % et 97,73 % pour IDS Toxo IgG®. La corrélation est faible avec un R² de 0,74 pour les IgM et de 0,39 pour les IgG.
Conclusion En conclusion, l'IDS Toxo IgM chez les nouveau-nés montre des performances inadéquates avec des résultats faussement positifs. L'IDS Toxo IgG semble donner de bons résultats avec une meilleure spécificité que l'Alinity Toxo IgG®.
Mots cles toxoplasmose, sérologie, réactifs, performances
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p 247 nouvel elisa pour le serodiagnostic des amoeboses tissulaires titre session pa 16 parasitologie auteurs fleury r 1 brenier pinchart m 2 pretot e 1 tirard collet p 3 gabriel f 4 touafek f 5 marteau a 6 houze s 7 dupont d 3 moreno sabater a 8 grenouillet f 1 etablissement 1 centre hospitalier universitaire besancon france 2 centre hospitalier universitaire grenoble france 3 hospices civils de lyon hopital de la croix rousse lyon france 4 centre hospitalier universitaire bordeaux france 5 assistance publique des hopitaux de paris ap hp la pitie salpetriere charles foix paris france 6 assistance publique des hopitaux de paris ap hp avicenne bobigny france 7 assistance publique des hopitaux de paris ap hp bichat paris france 8 assistance publique hopitaux de paris ap hp hopital saint antoine paris france presentateur fleury romane |
P-247 - Nouvel ELISA pour le sérodiagnostic des amoeboses tissulaires
Titre session : PA-16 Parasitologie
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Auteurs : Fleury R. (1), Brenier-Pinchart M. (2), Pretot E. (1), Tirard-Collet P. (3), Gabriel F. (4), Touafek F. (5), Marteau A. (6), Houze S. (7), Dupont D. (3), Moreno-Sabater A. (8), Grenouillet F. (1)
Présentateur : Fleury Romane
Etablissement : (1) Centre Hospitalier Universitaire, Besançon, FRANCE; (2) Centre Hospitalier Universitaire, Grenoble, FRANCE; (3) Hospices Civils de Lyon, Hôpital de la Croix-Rousse, Lyon, FRANCE; (4) Centre Hospitalier Universitaire, Bordeaux, FRANCE; (5) Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP) – La Pitié-Salpêtrière – Charles-Foix, Paris, FRANCE; (6) Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP) – Avicenne, Bobigny, FRANCE; (7) Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP) - Bichat, Paris, FRANCE; (8) Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) - Hôpital Saint Antoine, Paris, FRANCE
Objectif - IntroductionL’amœbose tissulaire est une infection parasitaire rare en France, affectant migrants et voyageurs de retour de zone d'endémie. Le diagnostic est clinique, radiologique et sérologique. En sérologie, il n’existe pas de test sérologique de référence. Un travail récent de notre groupe a réévalué les performances diagnostiques des réactifs sérologiques disponibles sur le marché européen (Pretot et al., ESCMID 2024). L’objectif de ce travail est de réévaluer la technique ELISA Entamoeba histolytica IgG Bordier, après une modification du seuil fournisseur et de l’antigène utilisé. MaterielsUne biobanque multicentrique regroupant 8 CHU français a été mobilisée. Nous avons inclus 446 sérums (un par patient), issus de patients avec une amœbose tissulaire avérée au moment du diagnostic (« malades »), et de patients témoins (patients avec une autre pathologie parasitaire, auto-immune ou hépatique ; donneurs sains). Le nouvel ELISA Entamoeba histolytica IgG Bordier a été évalué de manière monocentrique sur automate EVOLIS Premium, selon les recommandations du fournisseur. Les performances du réactif ont été comparées à celles déterminées dans l’étude précédente (Pretot et al., ESCMID 2024). Sensibilité, spécificité, exactitude, rapports de vraisemblance (likehood ratio, LR) positifs LR+ et négatifs LR- ont été calculés. Le seuil optimal a été réévalué par courbe ROC, grâce à l’indice de Youden. ResultatsLes principaux résultats sont présentés dans le tableau ci-dessous, montrant une amélioration nette des performances, avec une meilleure discrimination entre malades et témoins. Un seuil à 1,5 (au lieu de 1) permet d’obtenir un meilleur compromis sensibilité vs spécificité, et un LR+ supérieur à 10, associé à un très fort apport diagnostic. ConclusionLe nouvel ELISA Entamoeba histolytica IgG Bordier montre des performances supérieures à celles obtenues à l’aide de sa précédente formulation, et supérieures à celles des réactifs existants sur le marché, avec des rapports de vraisemblance montrant un apport diagnostique fort à très fort. Ce travail a permis de valider la mise sur le marché européen de la nouvelle formulation de l’ELISA Entamoeba histolytica IgG Bordier en aout 2024. Notre étude montre enfin l’intérêt d’une biobanque mutualisée associant différents CHU français pour évaluer les réactifs de sérodiagnostic des infections rares. Mots clesamoebose – Entamoeba histolytica – sérologie – ELISA
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p 248 parasitoses intestinales et hepatiques en haute corse epidemiologie et demarche diagnostique titre session pa 16 parasitologie auteurs maka a 1 kolakowska a 1 dolfi fiette h 1 flatischler n 1 parisi e 3 cheret a 2 etablissement 1 centre hospitalier de bastia bastia france 2 centre hospitalier universitaire de guadeloupe pointe a pitre guadeloupe 3 laboratoire multisite vialle bastia france presentateur maka arthur |
P-248 - Parasitoses intestinales et hépatiques en Haute-Corse - épidémiologie et démarche diagnostique
Titre session : PA-16 Parasitologie
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Auteurs : Maka A. (1), Kolakowska A. (1), Dolfi Fiette H. (1), Flatischler N. (1), Parisi E. (3), Cheret A. (2)
Présentateur : Maka Arthur
Etablissement : (1) Centre Hospitalier de Bastia, Bastia, FRANCE; (2) Centre Hospitalier Universitaire de Guadeloupe, Pointe-À-Pitre, GUADELOUPE; (3) Laboratoire Multisite Vialle, Bastia, FRANCE
Objectif - IntroductionLes parasitoses sont devenues peu fréquentes en Europe, mais avec le réchauffement climatique, le surtourisme et la migration des pays endémiques, cette épidémiologie peut être impactée. La Corse, regroupe des facteurs environnementaux propices à la réémergence des maladies parasitaires. En témoigne une introduction récente de la bilharziose, avec plus d’une centaine de cas autochtones. Peu de données décrivent la situation épidémiologique actuelle vis-à-vis des autres parasitoses chez l’homme.
L’objectif de l’étude était de décrire l’épidémiologie des parasitoses intestinales en Haute-Corse et d'analyser la démarche diagnostique usuelle.
MaterielsL’ensemble des recherches parasitaires d’un laboratoire hospitalier en Haute-Corse chez les patients adultes ont été identifiées entre 2019 et 2023. Les dossiers médicaux des patients avec les résultats positifs des examens des selles, ou ayant bénéficié d’un bilan sérologique, ont été analysés.
ResultatsAu total, 527 patients ont bénéficié des examens parasitologiques des selles (EPS), 243 de la PCR multiplex (panel digestif), et 77 du bilan sérologique (2021-2023).
Le taux de positivité des EPS était à 0,6% (3/527), inférieur à celui de la PCR multiplex (3,7%, 9/243). L’agent parasitaire le plus prévalent : Giardia lamblia a été identifié chez 2,9% des patients (7/243), suivi de 0,8% pour Cryptosporidium (2/243). Les deux techniques couplées ont permis d’augmenter la sensibilité de 7% grâce à la PCR multiplex, détectant 4 cas supplémentaires de giardiose pour 57 échantillons négatifs à l’examen microscopique. Inversement, la microscopie a permis de découvrir des parasites non inclus dans le panel PCR : oxyures, Blastocystis et Entamoeba coli.
En 3 ans, les sérologies ont mis en évidence 5 cas de toxocaroses (19,2%, n=26) et 3 cas d’anguilluloses (8,3%, n=36). Aucune découverte de bilharziose, ni d’échinococcose n’a été observée.
ConclusionLa prévalence des parasitoses intestinales chez les patients soignés à l’hôpital en Haute-Corse est basse et ressemble à celle de la France continentale. Le diagnostic des parasitoses intestinales peut poser des difficultés au moment du repérage des indications, et du choix parmi les outils disponibles. Il est nécessaire de sensibiliser les professionnels de santé sur le bon usage de ces analyses, afin d’assurer la surveillance épidémiologique optimale.
Mots clesparasitoses, diagnostic, épidemiologie, Haute-Corse
Patients ayant bénéficié des recherches parasitaires (2019-2023)
Découvertes de nouveaux cas de parasitoses (2019-2023)
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p 250 profil extensif de la leishmaniose cutanee en algerie region est une realite titre session pa 16 parasitologie auteurs benseghier s 1 etablissement 1 hopital militaire regional universitaire blida blida algerie presentateur benseghier sofiane |
P-250 - Profil extensif de la leishmaniose cutanée en Algérie, région Est : une réalité
Titre session : PA-16 Parasitologie
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Auteurs : Benseghier S. (1)
Présentateur : Benseghier Sofiane
Etablissement : (1) HOPITAL MILITAIRE REGIONAL UNIVERSITAIRE BLIDA, Blida, ALGERIE
Objectif - IntroductionLa leishmaniose cutanée constitue en Algérie un problème d'urgence sanitaire de par sa fréquence, son extension et de sa particularité socio-économique.
la situation épidémiolgique particulière de la leishmaniose cutanée dans le secteur de Batna et de Tebessa (Est du pays) sont explorés pour la première fois lors de notre étude révélant des modifications clinico-épidémiologiques.
l'étude de ces foyers semi-arides a démontré l'existence d'une seule forme clinique réputée sévir dans ces régions : la Leishmaniose cutanée zoonotique (LCZ)
Néanmoins, la notion d'extension a été vérifiée, où L major a été identifié plus au Nord, dans les villes de Guelma, Souk-Ahras et Skikda, zones à climat humide et sub-humide. Materielsil s'agit d'une étude rétrospective couvrant la période de 2021 à 2023 réalisée à l'est de l'Algérie au service de parasitologie de l'hopital de Batna englobant 148 patients présentant des lésions cutanées caractéristiques pouvant suspecter une leishmaniose cutanée.
Pour chaque patient une fiche de renseignements a été remplie, le diagnostic a été fait sur la base de l'examen direct, culture sur lilieu NNN, les souches isolées ont étéidentifiées par électrophorèse des isoenzymes et par PCR-RFLP. ResultatsL'étude des sérosités cutanées a révélé 124 cas positifs (83,78%), avec un âge moyen de 26,33 ans, une médiane de 25 ans, un mode de 24 ans, prédominance de la tranche d'âge [18-29[ ans et de la catégorie professionnelle active (84,30%).
À côté de l'étude des prélèvements à l'examen direct, nous avons comlété les recherches des formes amastigotes par la mise en culture sur milieu NNN. Le typage et l'identification moléculaire par RFLP des souches de leishmania a permis d'identifier un seul zymodème appartenant au complexe major : Leishmania major MON25. ConclusionDevant l'ampleur de son extension géographique, le but de ce travail est la présentation des caractéristiques éco-épidémiologiques de la leishmaniose cutanée dans la région Est de l'Algérie, et la discussion de ses particularités. Mots clesEst d'Algérie - LCZ - extension - L major MON25
Est de l'Algérie
lésion cutanée (caractéristique d'une leishmaniose cutanée)
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p 251 diagnostic des aspergilloses invasives chez les patients de reanimation medicale titre session pa 17 mycologie auteurs bellanger a 1 plion m 1 boyer a 2 imbert s 2 hamam j 3 scherer e 1 navellou j 1 millon l 1 etablissement 1 chu jean minjoz besancon france 2 chu bordeaux bordeaux france 3 ch libourne libourne france presentateur bellanger anne pauline |
P-251 - Diagnostic des aspergilloses invasives chez les patients de réanimation médicale
Titre session : PA-17 Mycologie
Auteurs : Bellanger A. (1), Plion M. (1), Boyer A. (2), Imbert S. (2), Hamam J. (3), Scherer E. (1), Navellou J. (1), Millon L. (1)
Présentateur : Bellanger Anne-Pauline
Etablissement : (1) CHU Jean Minjoz, Besancon, FRANCE; (2) CHU Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (3) CH Libourne, Libourne, FRANCE
Objectif - IntroductionLa classification des aspergilloses invasives (AI) selon les critères EORCT-MSGERC est bien définie pour les patients immunodéprimés [1] mais ce diagnostic reste difficile pour les patients de réanimation médicale, ne présentant pas ces critères. Plusieurs algorithmes sont disponibles pour guider les cliniciens dans leur démarche dont celui de Blot et al. [2] qui n’intègre pas les biomarqueurs fongiques et Hamam et al. [3], qui intègre l’antigène galactomannane (GM) et la PCR Aspergillus fumigatus (sang et lavage broncho-alvéolaire (LBA)) comme critères biologiques.
L’objectif de ce travail est de comparer la performance de ces 2 algorithmes pour le diagnostic des AI dans cette population non immunodéprimée de réanimation médicale.
MaterielsUne étude prospective multicentrique française a été initiée en avril 2022 (fin prévue avril 2025). Dix centres de réanimation médicales y participent (5 CHU et 5 CH). Chaque patient est inclus sur un critère radiologique, clinique ou mycologique. Un suivi biologique spécifique est réalisé pendant 15 jours. Le diagnostic d’AI probable est établi à l’inclusion selon les deux algorithmes ci-dessus. Nous présentons des données intermédiaires à 24 mois. ResultatsLes 57 patients inclus de 2022 à mai 2024 avaient en moyenne 60 ans [26-85] sans prédominance de sexe. Le critère d’inclusion le plus fréquent était clinique (détresse respiratoire aigüe, 61%) ; les patients avaient un score de gravité IGS2 moyen de 46 et 17 patients avaient une BPCO comme antécédent (30%). Trois diagnostics de grippe (5%) et 3 diagnostic de COVID-19 (5%) ont été faits. Sur les 57 patients inclus, un diagnostic d’AI probable est posé pour 3 patients en utilisant l’algorithme de Blot et al. [2] versus 9 patients avec l’algorithme de Hamam et al. [3]. Les biomarqueurs étaient toujours positifs dans le LBA et 5 patients avaient des biomarqueurs positifs dans le sang (Tableau 1). Dix-neuf patients sont décédés (33%) dont 3 avec une AI probable. Huit des 9 patients avec AI probable ont été traités par antifongique. ConclusionCes 1ers résultats montrent l’intérêt du LBA et de l’association des différents biomarqueurs fongiques pour le diagnostic d’AI chez les patients de réanimation médicale, non immunodéprimés selon les critères EORTC/MSGERC. Mots clesaspergillose invasive ; réanimation médicale ; biomarqueurs fongiques ; antigène galactomannane ; PCR Aspergillus fumigatus ; algorithme clinique
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p 252 diagnostic par metagenomique shotgun dun abces hepatique mixte a salmonella typhimurium et entamoeba histolytica titre session pa 17 mycologie auteurs ruiz p 1 danjean m 1 suparschi a 1 mongardon n 1 houist a 1 woerther p 1 angebault c 1 botterel f 1 etablissement 1 aphp paris france presentateur ruiz pablo |
P-252 - Diagnostic par métagénomique shotgun d’un abcès hépatique mixte à Salmonella Typhimurium et Entamoeba histolytica
Titre session : PA-17 Mycologie
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Auteurs : Ruiz P. (1), Danjean M. (1), Suparschi A. (1), Mongardon N. (1), Houist A. (1), Woerther P. (1), Angebault C. (1), Botterel F. (1)
Présentateur : Ruiz Pablo
Etablissement : (1) APHP, Paris, FRANCE
Objectif - IntroductionLes abcès hépatiques (AH) sont le plus souvent d’origine bactérienne, et plus rarement dus à Entamoeba histolytica. Les abcès hépatiques (AH) mixtes sont plus rares et leur diagnostic est difficile, notamment en raison des méthodes diagnostiques qui ne permettent pas la détection des deux pathogènes par la même technique. A partir d’un cas d’AH mixte diagnostiqué grâce à la métagénomique shotgun (MSg), une revue de la littérature a permis d’analyser 7 autres cas. MaterielsUn patient de 44 ans, originaire du Mali, a présenté une bactériémie à Salmonella enterica Typhimurium dans les suites d’une dissection aortique. Secondairement, un AH a été diagnostiqué à S. enterica Typhimurium et E. histolytica par MSg, avec confirmation par les méthodes conventionnelles. ResultatsCe cas est le huitième cas d’AH mixte à E. histolytica et Enterobacterales décrit dans la littérature. Dans 3 cas, l’infection par E. histolytica a été diagnostiquée par des techniques directes sur le liquide hépatique, et dans 2 cas, par sérologie. Dans la moitié des cas, un retard de prise en charge de l’amoebose par rapport à l’infection bactérienne a été noté. Les principales interactions cellulaires décrites dans la littérature entre E. histolytica et Enterobacterales sont la présence de protéines de surface sur les trophozoïtes amibiens permettant la reconnaissance spécifique des bactéries, la protection d’E. histolytica face au stress oxydatif et l’augmentation de sa virulence en présence d’Enterobacterales du microbiote intestinal. ConclusionLa MC est un outil facilitateur pour le diagnostic des infections polymicrobiennes interrègnes, en particulier pour des microorganismes non cultivables. Cette technique pan-pathogène pourrait être utilisée pour rechercher les co-infections, surtout en l’absence d’amélioration après traitement initial. La physiopathologie des infections mixtes doit être mieux analysée afin de comprendre les interactions entre bactéries et parasites. Mots clesAbcès hépatique, co-infection, métagénomique shotgun, Entamoeba histolytica, Enterobacterales, infections mixtes
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p 253 comparaison de methode de pcr automatisee pour pneumocystis jirovecii titre session pa 17 mycologie auteurs gery f 1 bonhomme j 1 2 etablissement 1 chu de caen caen france 2 toxemac abte normandie univ unicaen unirouen universite de caen caen france presentateur gery florian |
P-253 - Comparaison de méthode de PCR automatisée pour Pneumocystis jirovecii
Titre session : PA-17 Mycologie
Auteurs : Gery F. (1), Bonhomme J. (1,2)
Présentateur : Gery Florian
Etablissement : (1) CHU de Caen, Caen, FRANCE; (2) ToxEMAC-ABTE, Normandie Univ, Unicaen & Unirouen, Université de Caen, Caen, FRANCE
Objectif - IntroductionPneumocystis jirovecii est un champignon opportuniste responsable de la pneumocystose, une infection grave chez les patients immunodéprimés. Les techniques diagnostiques de référence reposent sur la microscopie et la PCR. Actuellement, notre laboratoire utilise une technique manuelle de PCR temps réel en série que nous avons comparée à une technique automatisée sur un automate nouvellement acquis. MaterielsLes prélèvements utilisés sont majoritairement des liquides broncho-alvéolaires préalablement identifiés positifs et congelés. La méthode manuelle comprend un prétraitement de l’échantillon, une extraction sur automate EZ1 et une amplification sur thermocycleur Rotorgene Q (QIagen), à partir du coffret PCR Pneumocystis (BioEvolution). La technique automatisée repose sur un prétraitement similaire puis un passage dans l’automate ELITe BeGenius (ELITech) qui gère l’extraction et l’amplification, avec le coffret PCR Pneumocystis (ELITech). Plusieurs comparaisons ont été effectuées sur 8 prélèvements positifs à chaque fois :
- L’étape d’extraction entre EZ1 et BeGenius,
- Le coffret BioEvolution sur Rotorgene vs BeGenius,
- Les coffrets BioEvolution et ELITech sur Begenius,
- Le coffret BioEvolution sur Rotorgene vs le coffret ELITech sur BeGenius,
- Le coffret ELITech sur les 2 automates BeGenius du laboratoire.
L'analyse statistique a été faite avec le test de McNemar. ResultatsAucune différence significative n’a été mise en évidence pour les différentes comparaisons :
- 3 échantillons positifs vs 7,
- 7 positifs vs 7,
- 4 positifs vs 5,
- 7 positifs vs 8,
- 6 positifs vs 7.
L’étape d’extraction semble plus efficace pour l’automate BeGenius, même si le faible échantillonnage ne permet pas d’être significatif.
Quant à l’étape de PCR, dans tous les cas, les prélèvements non amplifiés dans une condition correspondaient à un faible inoculum (avec Ct élevé) dans l’autre condition. ConclusionCette étude comparative montre que la méthode automatisée est équivalente à la technique manuelle. L’intérêt d’utiliser cet automate ne réside donc pas dans sa performance mais dans sa logistique : il permet de réaliser les PCR au fil de l’eau et non plus en série, permettant ainsi un gain de temps diagnostique. Mots clesPneumocystis jirovecii – PCR en temps réel – Comparaison de méthode
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p 254 ir biotyper une nouvelle methode de typage pour candida parapsilosis titre session pa 17 mycologie auteurs liccardo p 1 monpierre l 1 3 valsecchi i 3 cizeau f 2 decousser j 2 botterel f 1 3 etablissement 1 unite de parasitologie mycologie departement de prevention diagnostic et traitement des infections chu henri mondor assistance publique des hopitaux de paris aphp creteil france 2 unite dhygiene departement de prevention diagnostic et traitement des infections chu henri mondor assistance publique des hopitaux de paris aphp creteil france 3 ur dynamyc 7380 faculte de sante univ paris est creteil upec enva usc anses creteil france presentateur liccardo patti carmela |
P-254 - IR-Biotyper® : une nouvelle méthode de typage pour Candida parapsilosis ?
Titre session : PA-17 Mycologie
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Auteurs : Liccardo P. (1), Monpierre L. (1,3), Valsecchi I. (3), Cizeau F. (2), Decousser J. (2), Botterel F. (1,3)
Présentateur : Liccardo Patti Carmela
Etablissement : (1) Unité de Parasitologie-Mycologie, Département de Prévention, Diagnostic et Traitement des Infections, CHU Henri Mondor, Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (APHP), Créteil, FRANCE; (2) Unité d’Hygiène, Département de Prévention, Diagnostic et Traitement des Infections, CHU Henri Mondor, Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (APHP), Créteil, FRANCE; (3) UR DYNAMYC 7380, Faculté de Santé, Univ Paris-Est Créteil (UPEC), EnvA, USC ANSES, Créteil, FRANCE
Objectif - Introduction L'IR Biotyper (IR-BT) (Bruker Daltonics GmbH, Brême, Allemagne) est une technologie basée sur la spectroscopie infrarouge transformée de Fourier qui permet de comparer les empreintes biochimiques des bactéries, des mycobactéries et des levures et de déterminer des corrélations entre les microorganismes, voire d’analyser des épidémies microbiennes. A ce jour, peu d'équipes proposent d'étudier ses performances sur les levures.
Materiels L'IR-BT a été utilisé pour analyser rétrospectivement 108 isolats de Candida parapsilosis provenant de 40 patients de trois hôpitaux parisiens. Les souches étaient isolées de prélèvements profonds (32%, 18 patients) ou de prélèvements périphériques (68%, 29 patients). Les concentrations minimales inhibitrices au fluconazole de ces isolats étaient analysées ainsi que les spectres de l’IR-BT à l'aide du logiciel OPUS 8.5. et comparés à 6 souches contrôles connues phénotypiquement et génotypiquement par l’analyse de 4 marqueurs microsatellites (CP1, CP4, CP6 et B5).
Resultats Cent huit souches de C. parapsilosis dont 78% (n=84) étaient résistantes au fluconazole ont été analysées par l’IR-BT, ce qui a permis de regrouper ces isolats en 8 clusters distincts, et d'identifier un cluster majoritaire contenant 96 isolats. Les résultats des microsatellites a permis de distinguer 31 génotypes différents et d’identifier un génotype majoritaire (n=60) circulant dans les 3 hôpitaux étudiés. Les résultats issus de l’analyse des microsatellites n’étaient pas comparables à ceux de l’IR-BT et non liés aux CMIs des souches. Le pouvoir discriminatoire de l'IR Biotyper était inférieur à celui du génotypage par microsatellites (indice de Simpson de 0.226 versus 0,695) et la concordance entre les deux techniques était de 40.1%.
Conclusion L'IR-BT a l'avantage d'être une technique rapide et simple pouvant être intégrée dans l'activité hospitalière de routine. Néanmoins, dans notre étude, les résultats de l’analyse des souches de C. parapsilosis n’était pas concordants entre la méthode BT et l’analyse des microsatellites.
Mots cles IR Biotyper, FT-IR spectroscopie, Candida parapsilosis, épidémie, résistance au fluconazole, génotypage microsatellite
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p 255 optimisation des methodes de prelevement et preservation des echantillons de champignons pour les futures applications en microbiologie clinique titre session pa 17 mycologie auteurs senti c 1 degiovanni f 1 zogno d 2 sabelli c 1 beffa m 1 etablissement 1 copan italia s p a brescia italie 2 copan wasp s r l brescia italie presentateur senti chiara |
P-255 - Optimisation des méthodes de prélèvement et préservation des échantillons de champignons pour les futures applications en microbiologie clinique
Titre session : PA-17 Mycologie
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Auteurs : Senti C. (1), Degiovanni F. (1), Zogno D. (2), Sabelli C. (1), Beffa M. (1)
Présentateur : Senti Chiara
Etablissement : (1) Copan Italia S.p.A., Brescia, ITALIE; (2) Copan Wasp S.r.l., Brescia, ITALIE
Objectif - Introduction Après la pandémie de Covid-19, l'augmentation des infections fongiques demande une intervention immédiate. Étant donné la biologie différente des champignons par rapport aux autres micro-organismes, ainsi que l'absence de standardisation relative aux procédures de prélèvement et transport pour la préservation des champignons, il est urgent d'optimiser les processus pré-analytiques des spécimens fongiques. Cette étude examine les performances du milieu MSwab® (Copan Italia) pour la préservation des espèces fongiques.
Materiels Des suspensions de colonies de Candida auris (ATCC*B11-903), Candida albicans (ATCC*10231), Candida tropicalis (ATCC*750), Candida glabrata (ATCC*15126), Saccharomyces cerevisiae (ATCC*9763), Aspergillus brasiliensis (ATCC*16404) ont été inoculées dans 1 ml de MSwab®. Des dilutions de 1*103 unités formant des colonies (UFC)/ml et 1*104 UFC/ml de PBS ont été utilisées respectivement pour les levures et les moisissures. Les suspensions ont été cultivées à temps zéro (T0) puis maintenues à température ambiante (TA) pendant 24, 72, 96 et 120 heures. Ensuite, 100 µl des suspensions de MSwab® ont été ensemencés sur Sabouraud Dextrose Agar (SDA) et incubées pour 24/48 h à 35°C pour le compte des colonies.
Resultats À partir d'un comptage initial de colonies de 50 à 250 UFC/plaques à T0 et à TA avec une dilution de suspension de 1*10³ (UFC)/ml, le test de comptage de colonies associé aux levures (C. albicans, C. tropicalis, S. cerevisiae) reste dans une variation de ± 1Log10, montrant une préservation constante de la viabilité jusqu'à 72 heures. Contrairement aux autres levures testées, C. auris a été maintenue jusqu'à 120 heures à TA. Concernant la souche de moisissure (A. brasiliensis), le comptage des colonies reste dans une variation de ± 1Log10 jusqu'à 120 heures, comparé à un comptage initial de colonies (T0) de 50 à 250 UFC/plaques à TA avec une dilution de suspension de 1*10? (UFC)/ml.
Conclusion Sur la base des résultats obtenus, MSwab® démontre une performance constante de préservation des champignons testées in-vitro. Son efficacité indique que MSwab® est un milieu adapté pour le prélèvement et le transport d'échantillons de champignons, potentiellement améliorant la gestion de ceux-ci pour des analyses ultérieures. Des essais supplémentaires sont en cours pour augmenter la cohorte de souches de champignons et valider des approches moléculaires.
Mots cles champignons
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p 256 existe t il mieux que lexamen direct lame lamelle et la coloration de gram pour detecter les levures dans les urines titre session pa 17 mycologie auteurs sauvan m 1 bosland c 1 etievant s 1 tirard collet p 1 chevrot a 1 diab m 1 messalti c 1 filoni m 1 buathier a 1 sobas c 1 miossec c 1 persat f 1 dupont d 1 lina g 1 vandenesch f 1 dauwalder o 1 etablissement 1 hospices civils de lyon plateau de microbiologie 24 24 lyon france presentateur dauwalder olivier |
P-256 - Existe-t-il mieux que l’examen direct lame/lamelle et la coloration de Gram pour détecter les levures dans les urines ?
Titre session : PA-17 Mycologie
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Auteurs : Sauvan M. (1), Bosland C. (1), Etievant S. (1), Tirard-Collet P. (1), Chevrot A. (1), Diab M. (1), Messalti C. (1), Filoni M. (1), Buathier A. (1), Sobas C. (1), Miossec C. (1), Persat F. (1), Dupont D. (1), Lina G. (1), Vandenesch F. (1), Dauwalder O. (1)
Présentateur : Dauwalder Olivier
Etablissement : (1) Hospices Civils de Lyon - Plateau de Microbiologie 24/24, Lyon, FRANCE
Objectif - IntroductionL’examen cytobactériologique des urines (ECBU) inclus la réalisation d’un examen direct (ED), le plus souvent après coloration de Gram. Fastidieux et ayant une faible valeur médicale, cet ED est soit arrêté, soit automatisé grâce à l’indicateur Gram (IG) des instruments UF4000 (UF) (Poster P-015 RICAI 2021) avec de meilleures performances que l’ED. Néanmoins, cet IG ne détecte pas les levures. L’objectif de ce travail était d’évaluer les performances de la numération Levure (LEV) de l’UF combiné avec une validation technique des images réalisées par l’instrument UD10 (UD) en comparaison à la culture, l’ED lame/lamelle (EDLL) et l’ED au Gram (EDG). MaterielsUne collection de 74285 urines collectées entre 2022 et 2023 a été utilisées rétrospectivement pour évaluer les performances de seuils décisionnels pour la LEV allant de 100 (recommandations fournisseurs) à 1/µL en prenant la culture sur milieu chromogénique CPSE comme référentiel. Huit stratégies (S) ont ensuite été évaluées prospectivement sur 300 ECBU entre Mai et Juin 2024 en prenant la culture sur milieu spécifique levure CAN2 comme référentiel : S1 : LEV avec seuil à 1/µL ; S2 : LEV avec seuil à 10/µL ; S3 : S1 : LEV avec seuil à 100/µL ; S4 : LEV avec seuil à 1/µL et confirmation technique des images UD10 ; S5 : LEV avec seuil à 10/µL et confirmation technique des images UD10 ; S6 : LEV avec seuil à 100/µL et confirmation technique des images UD10 ; S7 : ED lame/lamelle ; S8 : ED au GRAM. ResultatsLe seuil des LEV recommandé par le fournisseur à 100/µL présente la meilleure spécificité au détriment d’une piètre sensibilité. A l’inverse, les seuils à 1 et 10/µL présentent des performances acceptables avec un nombre d’urine éligible relativement modéré pour une expertise UD (Tableau 1). Par rapport à la culture sur CAN2, la combinaison UF+UD avec les seuils à 1 et 10/µL sont les plus performantes, surclassant l’EDLL et surtout l’EDG, décrit comme le référentiel dans la littérature (Tableau 2). ConclusionFace à une NABM demandant la réalisation d’un ED, l’association UF/UD pour la détection des levures est une stratégie efficiente. Combiné avec l’indicateur Gram, l’automatisation de l’ED est totale avec des performances supérieures à celles de l’EDLL et surtout EDG. Mots clesautomatisation, levure, UF4000/5000, UD10, Gram, Examen direct.
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p 257 performance de nouveau bouillon de culture pour selectionner et enrichir candida auris titre session pa 17 mycologie auteurs degiovanni f 1 beffa m 1 sabelli c 1 zogno d 2 senti c 1 etablissement 1 copan italia s p a brescia italie 2 copan wasp s r l brescia italie presentateur senti chiara |
P-257 - Performance de nouveau bouillon de culture pour sélectionner et enrichir Candida auris
Titre session : PA-17 Mycologie
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Auteurs : Degiovanni F. (1), Beffa M. (1), Sabelli C. (1), Zogno D. (2), Senti C. (1)
Présentateur : Senti Chiara
Etablissement : (1) Copan Italia S.p.A., Brescia, ITALIE; (2) Copan Wasp S.r.l., Brescia, ITALIE
Objectif - Introduction L'interaction entre l'immunosuppression et les maladies graves crée des conditions favorables à l'apparition de nouvelles infections fongiques opportunistes. Candida auris est une menace significative parce que provoque des épidémies nosocomiales à cause de sa transmission par contact cutané et son large spectre de résistance aux médicaments antifongiques. Dans cette étude, la performance in-vitro du nouveau bouillon de culture Candida Auris Broth (CAB) (Copan Italia), conçu pour enrichir et sélectionner de manière différentielle C. auris, a été évaluée.
Materiels La souche C. auris (ATCC*B11-903) a été testée en comparaison avec d'autres souches de Candida spp. (C. parapsilosis, C. albicans, C. krusei, C. tropicalis, C. glabrata, C. dubliniensis, C. lusitaniae). C. auris et les autres souches de Candida spp. ont été inoculées dans 2 ml de bouillon CAB avec différentes dilutions dans du PBS (1*103 UFC/ml pour C. auris, et 1*105 UFC/ml pour les autres Candida spp.). Ces suspensions ont été incubées à 40°C pour 24/48 heures. 100 µl ont été ensemencés sur Sabouraud Dextrose Agar (SDA) et Chromogenic Candida Agar (BioLife), puis incubées pour 24/48h et enfin analysées pour le compte des colonies.
Resultats Les résultats d'enrichissement de C. auris après 24 et 48 heures ont montré une croissance progressive, avec des unités formant des colonies observées UFC/plaque atteignant respectivement 103 et 106. Les comptages issus de la dilution initiale de 1*103 UFC/ml, correspondent à 150/200 UFC/plaque au temps zéro. De manière significative, sous des conditions de pression sélective avec une dilution initiale de 1*105 UFC/ml, les comptages de colonies étaient de 103 UFC/plaque après 24 heures, montrant une réduction du nombre d'autres souches de Candida spp. (50/100 colonies). À 48 heures, cette réduction a diminué à 0/30 colonies.
Conclusion Les tests des performances du bouillon CAB ont révélé un taux d'enrichissement notable des conditions de culture de la souche C. auris par rapport aux autres espèces de Candida testées avec divers facteurs de dilution. De plus, le CAB a manifesté une forte pression sélective et différenciée contre les souches de Candida non-auris, en inhibant efficacement leur croissance sans recourir aux antifongiques. Des essais supplémentaires sont en cours pour évaluer les conditions de co-culture et les applications moléculaires.
Mots cles Candida auris
épidémies nosocomiales
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p 258 les fongemies un probleme croissant titre session pa 17 mycologie auteurs daouas s 1 ben hmida s 1 bougharrriou i 1 hammami r 1 mnif k 1 ben jmeaa t 1 marrakchi c 1 boussayma h 1 ben jmeaa m 1 etablissement 1 chu hedi chaker sfax sfax tunisie presentateur ben hmida salma |
P-258 - Les fongémies : un problème croissant ?
Titre session : PA-17 Mycologie
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Auteurs : Daouas S. (1), Ben Hmida S. (1), Bougharrriou I. (1), Hammami R. (1), Mnif K. (1), Ben Jmeaa T. (1), Marrakchi C. (1), Boussayma H. (1), Ben Jmeaa M. (1)
Présentateur : Ben Hmida Salma
Etablissement : (1) CHU HEDI CHAKER SFAX , Sfax, TUNISIE
Objectif - Introduction Les fongémies posent encore un problème de diagnostic et de traitement et leur pronostic reste encore péjoratif. Les candidémies représentent le chef de file des levurémies. Cependant, d’autres levures émergentes plus rares sont de plus en plus décrites. L’objectif de notre étude est d’identifier ces levures rares et de déterminer leurs caractéristiques épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutives
Materiels Étude descriptive rétrospective portant sur les cas de fongémies pris en charge au service des maladies infectieuses sur une période allant d Janvier 2004 jusqu’au Octobre 2023.
Resultats Nous avons inclus 38 cas (31 cas de candidémies, 3 cas de cryptococcémies, 2 cas de fongémies à Geotrichum, 1 cas de fongémie à Saccharomyces et 1 cas de levurémie non identifiable). Une prédominance féminine était notée (21 cas). L'âge moyen était de 54,5 ans. L'antibiothérapie à large spectre (57,8%), le diabète (47,3%), la présence de matériel étranger (42,1%), et la candidurie (35,8%), étaient les principaux facteurs de risque dans le groupe des cadidémies. Pour les deux autres groupes, les facteurs de risque prédominants étaient l'infection par le VIH (100%) pour les cryptococcémies et l'antibiothérapie à large spectre (100%) pour les levures rares. Les présentations cliniques étaient dominées par une fièvre persistante inexpliquée (50 %). Le traitement de première intention des candidémies était le fluconazole (81,3%). Le traitement des cryptococcémies était basé sur l'amphotericine B seule ou en association avec le fluconazole. Au cours des fongémies à Geotrichum, un traitement par fluconazole était prescrit dans 1 cas avec une guérison alors que dans l'autre cas l'évolution était d'emblée fatale avant même le début du traitement antifongique. La patiente atteinte de fongémie à Saccharomyces a reçu le fluconazole avec succès. Une mortalité globale de 35,3% était constatée.
Conclusion Les fongémies surviennent surtout sur un terrain d’immunodépression. Les espèces responsables conservent une sensibilité généralement adéquate au fluconazole, permettant ainsi son utilisation en 1ére intention en dehors des situations graves.
Mots cles Fongémies,Candidémies,Antibiothérapie à large spectre, Infection par le VIH, Fluconazole, Amphotericine B
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p 259 performance of the beta d glucan test in diagnosing invasive fungal infections titre session pa 17 mycologie auteurs montesinos 1 kinet poleur a 1 deckers c 1 hamouda m 1 saad albichr i 1 plum p 1 bulpa p 1 honore p 1 michaux i 1 foret f 1 evrard p 1 dumonceaux m 1 sonet a 1 collinge e 1 graux c 1 huang t 1 etablissement 1 chu ucl namur site godinne yvoir belgique presentateur montesinos isabel |
P-259 - Performance of the beta-d-glucan test in diagnosing invasive fungal infections
Titre session : PA-17 Mycologie
Auteurs : Montesinos . (1), Kinet-Poleur A. (1), Deckers C. (1), Hamouda M. (1), Saad Albichr I. (1), Plum P. (1), Bulpa P. (1), Honoré P. (1), Michaux I. (1), Foret F. (1), Evrard P. (1), Dumonceaux M. (1), Sonet A. (1), Collinge E. (1), Graux C. (1), Huang T. (1)
Présentateur : Montesinos Isabel
Etablissement : (1) CHU UCL Namur site Godinne, Yvoir, BELGIQUE
Objectif - IntroductionThe beta-D-glucan (BDG) test is a promising biomarker for diagnosing invasive fungal infections (IFI) by detecting components of the cell walls of various pathogenic fungi. We aim to evaluate the performance of the BDG test as a biomarker in diagnosing invasive candidiosis (IC), Pneumocystis jirovecii pneumoniae (PJP) and invasive aspergillosis (IA). MaterielsThis retrospective study was conducted at CHU UCL Namur from February 2023 to August 2024. A total of 102 sera stored at -20°C were selected and tested using the Wako β-D-Glucan test (Wako BDG): 46 sera from patients with IC (n=21), proven or probable PJP (n=11), and proven or probable IA (n=14), as well as 56 from patients with non-probable IFI. Wako BDG results were interpreted using the cutoff value of 7 pg/mL as determined by the manufacturer. We calculated the sensitivity (Se), specificity (Sp), and ROC curves to evaluate each biomarker's diagnostic performance. The classification of IFI (true positives) or non-IFI cases (true negatives) was based on the EORTC/MSGERC criteria. Statistical analyses were performed using MedCalc, and p values <0.05 were considered statistically significant. ResultatsThe overall Se and Sp of the Wako BDG test in diagnosing pooled IFI were 78.2% and 91%, respectively. The Se for IC, 100% for PJP and 57% for IA. ROC curves were built for all IFI, IC, PJP, and IA , suggesting a consistent cut-off at >8.1 pg/mL for optimal diagnostic accuracy among all studied IFIs. The Wako BDG test demonstrated better performance in diagnosing PJP (AUC = 0.997) compared to IC (AUC = 0.903) and IA (AUC = 0.774) (P < 0.05). Additionally, higher BDG values were observed in patients with PJP (median of 111 pg/mL) compared to those with candidemia (20.9 pg/mL) or IA (9.1 pg/mL) ( p < 0.05) (Figure 1). ConclusionThe Wako BDG test demonstrates overall high specificity and good sensitivity for diagnosing invasive fungal infections. It shows particularly strong performance and is highly reliable for excluding PJP. Good performance was also observed for candidemia, indicating its reliability as a diagnostic tool for this infection. However, its performance is less robust for invasive aspergillosis. Elevated BDG levels in pneumocystosis patients underscore its utility in diagnosing this specific infection. Mots cles beta-D-glucan test, invasive fungal infections
Figure 1 : The box-and-whisker plots (in blue) display the distribution of BDG levels for each infection type: pneumocystosis (PJP), candidemia (IC), and invasive aspergillosis (IA). The 95% confidence intervals (CI) for the medians are shown in green, an
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p 260 amelioration du prelevement et transport des echantillons de dermatomycose pour les approches de detection moleculaire titre session pa 17 mycologie auteurs senti c 1 gorni g 1 zogno d 2 sabelli c 1 cinghia g 1 etablissement 1 copan italia s p a brescia italie 2 copan wasp s r l brescia italie presentateur senti chiara |
P-260 - Amélioration du prélèvement et transport des échantillons de dermatomycose pour les approches de détection moléculaire
Titre session : PA-17 Mycologie
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Auteurs : Senti C. (1), Gorni G. (1), Zogno D. (2), Sabelli C. (1), Cinghia G. (1)
Présentateur : Senti Chiara
Etablissement : (1) Copan Italia S.p.A., Brescia, ITALIE; (2) Copan Wasp S.r.l., Brescia, ITALIE
Objectif - Introduction La dermatomycose est une des infections fongiques les plus courantes qui peut avoir des implications sévères chez les patients immunodéprimés. L'importance d'un diagnostic rapide et précis est fondamentale lorsqu'on considère les possibles conséquences d'un traitement aspécifique qui empêche les patients de recourir à l'automédication en vente libre. Dans cette étude on évalue la performance des nouveaux Self Skin FLOQSwabs® (Copan Italia) conçus pour les prélèvements cutanés pour les analyses moléculaires.
Materiels Pour évaluer la stabilité de l'ADN fongique, les Self Skin FLOQSwabs® ont été inoculés avec une suspension de Trichophyton mentagrophytes var. interdigitale ATCC 9533 (TI) à 0,5 McF. Les échantillons ont été extraits (QIAamp DNA Mini kit, Qiagen) à T0 et après quatre semaines de stockage à température ambiante (TA) et analysés par qPCR (Primer Design Genesig – 7500 PCR, Thermo Fisher Scientific). Pour tester l'efficacité du prélèvement des écouvillons, la suspension de TI a été déposée de la peau artificielle (VITRO-SKIN®, IMS) sur 24 zones de prélèvement (4x5 cm). 12 areas de prélèvement ont été écouvillonnées avec la modalité de prélèvement à sec alors que les autres 12 areas avec une procédure de pré-humidification. Ensuite, les échantillons de Self Skin FLOQSwabs® ont été extraits et amplifiés selon la procédure indiquée ci-dessus pour les tests de stabilité de l'ADN fongique.
Resultats Pour le test de stabilité de l'ADN fongique, les échantillons au T0 ont montré une valeur moyenne de Ct de 29,57 (σ=0,44) et les échantillons stockés pendant 4 semaines une valeur moyenne de Ct de 28,14 (σ=0,35). En ce qui concerne le test d'efficacité du prélèvement par écouvillon, comparé à la valeur moyenne de Ct du contrôle de stock fongique (28,59), les approches de prélèvement ont démontré une valeur moyenne de Ct de 28,62 (σ=0,32) pour le prélèvement à sec et de 30,28 (σ=0,42) pour celui pré-humidifié.
Conclusion On peut conclure que les Self Skin FLOQSwabs® conviennent au prélèvement et au transport d'échantillons de peau pour l'analyse moléculaire de la dermatomycose, facilitant la gestion des échantillons. De plus, les procédures de prélèvement à sec et pré-humidifié démontrent une efficacité comparable concernant les tests de collecte par écouvillonnage sur des modèles de peau artificielle. Des études supplémentaires seront réalisées en contexte clinique.
Mots cles dermatomycose
échantillons
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p 261 dermatophytes au laboratoires de ville etude retrospective 2021 2023 titre session pa 17 mycologie auteurs ait ammar n 1 durand a 2 strzelcki a 3 delauney e 4 haim boukobza s 1 prots l 6 etablissement 1 cerballiance idf sud antony france 2 cerballiance paris paris france 3 cerballiance occitanie toulouse france 4 cerballiance paca marseille france 5 cerballiance paca saint laurent du var france 6 cerba healthcare issy les moulineaux france presentateur ait ammar nawel |
P-261 - Dermatophytes au laboratoires de ville : étude rétrospective 2021-2023
Titre session : PA-17 Mycologie
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Auteurs : Ait Ammar N. (1), Durand A. (2), Strzelcki A. (3), Delauney E. (4), Haim-Boukobza S. (1), Prots L. (6)
Présentateur : Ait Ammar Nawel
Etablissement : (1) Cerballiance IDF Sud, Antony, FRANCE; (2) Cerballiance PARIS, Paris, FRANCE; (3) Cerballiance OCCITANIE, Toulouse, FRANCE; (4) Cerballiance PACA, Marseille, FRANCE; (5) Cerballiance PACA, Saint Laurent Du Var, FRANCE; (6) Cerba HealthCare, Issy Les Moulineaux, FRANCE
Objectif - Introduction Les dermatophyties sont un motif très fréquent de consultation. Les espèces impliquées varient selon la région géographique. En France, très peu d’études épidémiologiques récentes sont disponibles. L’objectif de ce travail est de décrire les dermatophyties au laboratoire de ville de 3 régions du réseau Cerballiance, de 2021 à 2023.
Materiels Cette étude rétrospective a concerné les prélèvements pour suspicion de dermatophyties, réalisés dans les laboratoires Cerballiance des régions Ile de France (IDF), Occitanie et PACA, entre janvier 2021 et décembre 2023. Ils ont été analysés par culture sur milieux de Sabouraud +/- un examen direct (ED) (en fonction du support de prélèvement). L’identification des espèces a été réalisée selon les aspects macroscopique et microscopique des cultures. Les données ont été collectés à partir du système d’information du laboratoire et ont été analysées à l'aide de Microsoft Excel®.
Resultats De 2021 à 2023, 48756 prélèvements ont été réalisés. Une culture à dermatophytes a été isolée à partir de 7896 (16 %) prélèvements. Parmi les espèces identifiées, 7343 (93%) étaient responsables d’onychomycoses et d’infections cutanées. Trichophyton rubrum a été l’espèce la plus fréquemment observée (74 %), suivie du complexe T interdigitale/mentagrophytes (12%). Il n’a pas été observé de différence entre les 3 régions. Sur les 553 (7%) espèces responsables de teignes du cuir chevelu, Microsporum audouinii a été l’espèce la plus isolée (46%) suivie de M. canis (23%) puis de T. tonsurans (21%). Des différences en fonction de la région ont été observées. T. tonsurans représentait la première espèce en IDF suivie de T. soudanense. M. audouinii était la première espèce en PACA et en Occitanie suivie de M. canis. Lorsque l’ED a été réalisé sur les prélèvements positifs à dermatophytes, il était positif dans 17% des échantillons d’ongles et de peau et dans 26% des échantillons du cuir chevelu. 6 % des prélèvements négatifs en culture présentaient un ED positif.
Conclusion Cette étude fournit un aperçu de l'épidémiologie des dermatophyties dans trois régions françaises. La répartition des espèces d’onychomycoses et d’atteintes cutanées est en adéquation avec ce la littérature. Une disparité géographique est observée dans les teignes du cuir chevelu. Le taux dimportant e négativité de l’ED suggère une analyse plus détaillée.
Mots cles Dermatophytes, laboratoires de ville, Cerballiance
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p 262 pcr dermagenius pathonostics sur elite ingenius elitechgroup une association geniale titre session pa 17 mycologie auteurs nguyen t 1 primard h 1 saragosa f 1 robert m 1 almahmoud i 1 maubon d 1 garnaud c 1 etablissement 1 chu grenoble alpes grenoble france presentateur garnaud cecile |
P-262 - PCR DermaGenius (Pathonostics) sur ELITe InGenius (ELITechGroup) : une association géniale ?
Titre session : PA-17 Mycologie
Auteurs : Nguyen T. (1), Primard H. (1), Saragosa F. (1), Robert M. (1), Almahmoud I. (1), Maubon D. (1), Garnaud C. (1)
Présentateur : Garnaud Cécile
Etablissement : (1) CHU Grenoble Alpes, Grenoble, FRANCE
Objectif - Introduction L’intérêt des techniques de biologie moléculaire pour le diagnostic des infections fongiques superficielles a récemment été démontré. La technique DermaGenius 2.0 (Pathonostics) permet la détection de 13 espèces de dermatophytes et 1 espèce de levure responsables d’infections fongiques superficielles. Elle a récemment été adaptée sur l’automate de biologie moléculaire ELITe InGenius (ELITechGroup), intégrant les étapes d’extraction et d’amplification des acides nucléiques. Cette étude visait à évaluer les performances de l’association DermaGenius – InGenius pour le diagnostic des dermatophytoses par rapport aux techniques conventionnelles.
Materiels Cinquante-quatre prélèvements (29 ongles, 12 prélèvements cutanés, 9 prélèvements du cuir chevelu et 4 cultures de dermatophytes (espèces rares)) ont été analysés. Les échantillons ont été préalablement incubés une nuit à 37°C dans 500 µL de tampon ATL (Qiagen) avant extraction et PCR avec le kit DermaGenius 2.0 sur l’automate ELITe InGenius.
Les performances de l’association DermaGenius - InGenius ont été comparées au diagnostic établi par les techniques conventionnelles : examen direct, culture +/- identification d’espèce sur les aspects macro- et microscopiques des colonies et par MALDI-TOF (base MSI2).
Resultats L’association DermaGenius – InGenius a démontré d’excellentes sensibilité (87%) et spécificité (100%) pour le diagnostic des infections fongiques superficielles, ainsi qu’une bonne concordance avec les techniques conventionnelles : pourcentage de concordance : 91%, coefficient kappa de Cohen : 0,78. Par ailleurs, elle permet une identification d’espèce en <24h (en tenant compte du pré-traitement) contre 8 jours en médiane pour les techniques conventionnelles.
Conclusion Cette étude confirme les très bonnes performances du kit DermaGenius 2.0 pour le diagnostic des dermatophytoses. Son utilisation sur la plateforme ELITe InGenius est simple et permet de réduire significativement le délai de rendu des résultats : ceci est particulièrement intéressant pour le diagnostic des espèces impliquées dans les teignes du cuir chevelu pour instaurer au plus vite un traitement et des mesures de prévention de la transmission. Son positionnement exact dans la démarche diagnostique des dematophytoses reste toutefois à affiner.
Mots cles Dermatophytes, biologie moléculaire, PCR, teigne
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p 263 gestion dune augmentation anormale dhemocultures positives a staphylocoques a coagulase negative par mise en place de mesures dhygiene correctives titre session pa 18 prevention des infections associees aux soins auteurs azzam a 1 chachaty e 1 jourdran t 1 ourdjini n 1 duncas m 1 gachot b 1 etablissement 1 clcc gustave roussy villejuif france presentateur azzam amina |
P-263 - Gestion d’une augmentation anormale d’hémocultures positives à staphylocoques à coagulase négative par mise en place de mesures d’hygiène correctives
Titre session : PA-18 Prévention des infections associées aux soins
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Auteurs : Azzam A. (1), Chachaty E. (1), Jourdran T. (1), Ourdjini N. (1), Duncas M. (1), Gachot B. (1)
Présentateur : Azzam Amina
Etablissement : (1) CLCC Gustave Roussy, Villejuif, FRANCE
Objectif - IntroductionEn Avril 2022, l’équipe opérationnelle d’hygiène hospitalière (EOHH) a été alertée par le laboratoire de microbiologie sur l’augmentation importante du % d’hémocultures (Hc) positives à staphylocoques à coagulase négative (SCN) . En effet, le % d’Hc positives en avril 2022 était de 5,5 versus 2,5 début 2021. Le réservoir naturel des SCN étant cutané, la première hypothèse émise a été celle d’une dérive des mesures d’hygiène lors du prélèvement des hémocultures.
L’EOH s’est fixée pour objectif d’identifier le dysfonctionnement à l’origine de cette augmentation soudaine, et de mettre en place des mesures correctives. Materiels- Etat des lieux fait par le laboratoire : surveillance du % des Hc positives à SCN
-Investigations et mini-audits auprès des équipes soignantes, sensibilisation des équipes aux bonnes pratiques lors de la manipulation des voies veineuses.
-Réévaluation du taux d’hémocultures positives à SCN après la mise en place des mesures correctives ResultatsLes échanges avec les équipes ont révélé que lors de l’introduction des prolongateurs à valves bidirectionnelles dans l’établissement mi-2021 en pleine pandémie de COVID-19, il n’y avait pas eu d’accompagnement des équipes par l’EOHH pour la manipulation de ces prolongateurs, faute de disponibilité.
L’utilisation de boitiers protecteurs couvrant partiellement ces valves rendait inaccessible le pas de vis des valves à la désinfection (15 secondes).
Les boitiers constituant une fausse sécurité, ont été retirés afin que les équipes désinfectent correctement le pas de vis, ce qui a fait chuter le % d’Hc positives à SCN jusqu’à fin 2022.
A partir du début 2023, une remontée du % des Hc positives à SCN a été constatée, correspondant sans doute à un relâchement des bonnes pratiques. Des capuchons imprégnés d’alcool à 70° à mettre sur les valves ont été introduits début 2024, le bilan réalisé fin juin 2024 montrant une diminution d’environ 25% du % des ’Hc positives à SCN ConclusionL’action conjuguée de désinfection correcte des pas de vis et l’introduction des capuchons imprégnés d’antiseptique sur les valves ont fait chuter le nombre d’hémocultures positives à SCN, la rigueur dans l’application de ces mesures permettrait sans doute de le réduire encore. La sensibilisation régulière des équipes au respect des bonnes pratiques en hygiène hospitalière doit être constante et ne pas faillir. Mots cleshémocultures SCN actions correctives
hémocultures à SCN et actions correctives
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p 264 bacteriemies associees aux soins quelle part attribuable aux dispositifs invasifs titre session pa 18 prevention des infections associees aux soins auteurs scius m 1 colombier m 1 pourbaix a 1 el ghouati e 1 etablissement 1 hopital foch suresnes france presentateur scius marie |
P-264 - Bactériémies associées aux soins : quelle part attribuable aux dispositifs invasifs ?
Titre session : PA-18 Prévention des infections associées aux soins
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Auteurs : Scius M. (1), Colombier M. (1), Pourbaix A. (1), El Ghouati E. (1)
Présentateur : Scius Marie
Etablissement : (1) Hôpital Foch, Suresnes, FRANCE
Objectif - IntroductionL’objectif est de réaliser un suivi prospectif des hémocultures (HC) positives pour caractériser les infections associées aux soins (IAS) liées à des dispositifs invasifs (DI).
MaterielsLes HC positives des patients hospitalisés à l’hôpital Foch (Suresnes, 92) entre le 1er janvier et le 16 mars 2024 ont été analysées. Les bactériémies ont été caractérisées afin d’identifier les IAS liées à un DI ainsi que les germes, leur phénotype de résistance, le type de matériel en cause et le service préleveur. Les contaminations ont été répertoriées par ailleurs. ResultatsSur la période d’étude, 212 épisodes d’HC positives ont été relevés chez 200 patients et 36% ont révélé une IAS (n=76) dont 72% étaient associées à un DI (n=55). Les staphylocoques (40%) et les entérobactéries (38%) sont les germes les plus retrouvés dans les IAS en lien avec un DI et en particulier : Staphylococcus epidermidis (16%), Escherichia coli (15%) et Staphylococcus aureus (15%). Les entérobactéries étaient productrices de bêta-lactamase à spectre élargi dans 15% des cas, les Staphylococcus aureus étaient tous sensibles à la méticilline ainsi que 29% des staphylocoques à coagulase négative (SCN). Les DI étaient principalement intravasculaires (DIV) (80%; n=44) dont 27% de chambres implantables (n=15). Ces IAS liées aux DI concernaient principalement des services de médecine (67%; n=35).
Les contaminations concernaient 30% des HC positives (n=63). Elles étaient positives à SCN dans 7% des cas (n=48) et polymicrobiennes dans 14% des cas (n=9). Ces prélèvements étaient issus en majorité des urgences (33%; n=21) et de la réanimation (14%; n=9). ConclusionCe suivi de 2.5 mois des HC révèle que la moitié des bactériémies sont des IAS et que 72% d’entre elles sont associées à un DI. Il s’agit principalement d’infections de DIV dans des services de soin de longs séjours où les patients sont perfusés longtemps, augmentant le risque d’infection. Ceci permet de rappeler l’importance de la réévaluation systématique du maintien des DI.
Les HC contaminées sont liées à la qualité de la désinfection cutanée, altérée par le manque de temps ou l’inexpérience de l’opérateur. Elles génèrent des coûts d'analyse et peuvent mener à une antibiothérapie inutile. Le protocole de prélèvement des HC a été revu et des formations seront organisées pour les nouveaux arrivants. Mots clesInfection associée aux soins, dispositif invasif, hémoculture, contamination
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p 266 resurgence de la coqueluche retour dexperience dun centre hospitalier regional et universitaire titre session pa 18 prevention des infections associees aux soins auteurs regad m 1 lizon j 1 faivre v 1 fougerolle l 1 florentin a 1 etablissement 1 chru nancy nancy france presentateur regad marie |
P-266 - Résurgence de la coqueluche : retour d’expérience d’un Centre Hospitalier Régional et Universitaire
Titre session : PA-18 Prévention des infections associées aux soins
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Auteurs : Regad M. (1), Lizon J. (1), Faivre V. (1), Fougerolle L. (1), Florentin A. (1)
Présentateur : Regad Marie
Etablissement : (1) CHRU NANCY, Nancy, FRANCE
Objectif - Introduction Les dernières données publiées en 2024 confirment la résurgence de la coqueluche en France.L’objectif est de décrire l’évolution ainsi que les cas de coqueluche, en particulier chez les enfants, au sein d’un centre hospitalier régional et universitaire de 1495 lits.
Materiels Pour réaliser cette étude rétrospective, nous avons extrait à partir de notre logiciel de surveillance des infections, le nombre d’épisodes de cas de coqueluches entre janvier 2023 et juillet 2024.Pour chaque cas enfant, nous avons recherché : les données sociodémographiques, la toxine de la bactérie, le diagnostic principal d’hospitalisation, la ou les co-infection(s), les décès liés à la coqueluche, la présence d’un contage familial et la vaccination, l’antibiothérapie et sa durée, les précautions complémentaires (PC) prescrites.
Resultats En 2023, aucun cas de coqueluche n’a été identifié. Depuis janvier 2024, 28 cas de coqueluche ont été identifiés (19 de moins de 18 ans soit 67,8%).La toxine excrétée par la bactérie était IS481 dans 81% des cas.La moyenne d’âge était de 16 ans (médiane 4,5 ans).La moyenne d’âge des patients de moins de 18 ans étaient de 3,6 ans (médiane 1 an). Sept enfants (36,8%) ont nécessité une hospitalisation après le passage aux urgences. La durée d’hospitalisation des enfants était de 4,8 jours en moyenne (médiane 3,6 jours).Huit enfants (42,1%) présentaient un schéma vaccinal non à jour et/ou une maman non vaccinée pendant la grossesse.Un contage familial était rapporté dans 6 cas (31,5%). Une antibiothérapie de trois jours par azithromycine était prescrite dans 92%. Les PC gouttelettes étaient prescrites dans 6 cas (31,5%).Trois enfants (15,8%) sont décédés, tous présentaient une co-infection virale à entérorhinovirus ou SARS-cov-2.
Conclusion Nous observons une augmentation significative des cas de coqueluche chez les enfants depuis le début de l’année 2024. Il est nécessaire de sensibiliser les parents à la vaccination pendant la grossesse et le respect du schéma vaccinal pour le nouveau-né. La mise en place des PC n’était pas systématique pour les professionnels prenant en charge des patients pour suspicion de coqueluche, en particulier les professionnels prenant en charge des enfants. Une (re)sensibilisation des professionnels a été mené par l’Equipe opérationnelle d’hygiène et la nécessité des rappels vaccinaux par le service de santé au travail.
Mots cles Bordetella pertussis ; vaccination
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p 268 neuf annees de surveillance des infections a c difficile dans un chu titre session pa 18 prevention des infections associees aux soins auteurs gery f 1 messidor l 2 saint lorant g 3 de la blanchardiere a 4 le hello s 1 5 thibon p 2 le neindre k 1 etablissement 1 service de prevention et de controle de l infection centre hospitalo universitaire caen france 2 centre dappui pour la prevention des infections associees aux soins cpias normandie centre hospitalo universitaire caen france 3 pharmacie a usage interieur centre hospitalo universitaire caen france 4 service maladies infectieuses centre hospitalo universitaire caen france 5 service de microbiologie centre hospitalo universitaire caen france presentateur gery florian |
P-268 - Neuf années de surveillance des infections à C. difficile dans un CHU
Titre session : PA-18 Prévention des infections associées aux soins
Auteurs : Gery F. (1), Messidor L. (2), Saint-Lorant G. (3), De La Blanchardière A. (4), Le Hello S. (1,5), Thibon P. (2), Le Neindre K. (1)
Présentateur : Gery Florian
Etablissement : (1) Service de prévention et de contrôle de l'infection, Centre Hospitalo-Universitaire, Caen, FRANCE; (2) Centre d’appui pour la Prévention des Infections Associées aux Soins, CPias Normandie, Centre Hospitalo-Universitaire, Caen, FRANCE; (3) Pharmacie à usage intérieur, Centre Hospitalo-Universitaire, Caen, FRANCE; (4) Service Maladies Infectieuses, Centre Hospitalo-Universitaire, Caen, FRANCE; (5) Service de Microbiologie, Centre Hospitalo-Universitaire, Caen, FRANCE
Objectif - IntroductionClostridioides difficile est le principal agent pathogène responsables de diarrhées nosocomiales. La surveillance du taux d’infections à C. difficile (ICD), notamment acquises, est importante pour évaluer l’impact des mesures de prévention et de bon usage des antibiotiques. L’objectif de cette étude était de décrire l’épidémiologie des ICD et d’analyser les relations avec l’évolution de la consommation des antibiotiques et des mesures de prévention et de contrôle des infections.
MaterielsEtude rétrospective incluant les patients en hospitalisation complète présentant une ICD de 2015 à 2023 au sein du CHU. Variables analysées : densité d’incidence (DI) des ICD totales et acquises (prélèvement >48h après admission), pourcentage de conformité des audits des précautions complémentaires contact renforcées (PCCR), consommation d’antibiotiques en doses définies journalières (DDJ), taux de transmission croisée potentielle (au moins 2 cas d’ICD dont 1 acquis dans une même unité sur un mois). Les évolutions ont été estimées par régression linéaire ou test de tendance de Cochrane-Armitage. Un test de corrélation croisée a été fait entre les variables. Les analyses ont été réalisées sur R (v4.4.1).
ResultatsOn retrouvait 1096 ICD, dont 748 acquises. La DI totale et des ICD acquises était de 0,37 et 0,27 cas pour 1000 JH avec une DI des ICD acquises au plus bas en 2018 et maximale en 2022. On retrouvait une augmentation de la consommation de clindamycine allant de 2,0 à 5,9 DDJ pour 1000 JH (p = 0,009) et d’antibiotique allant de 824,1 à 1144,78 en réanimation (p = 0,02). La conformité des audits PCCR s’améliorait en réanimation (72,7 à 91,6%, p < 0,001). Les critères non conformes étaient ceux spécifiques à C. difficile (p < 0,001). Le nombre de clusters suspects était de 145 dont 20 entre 3 et 9 patients. Aucune corrélation n’a été retrouvée entre les variables.
ConclusionCette étude a permis de décrire l’épidémiologie des ICD dans notre établissement sans corrélation avec les facteurs analysés. Une investigation des transmissions croisées potentielles par analyse moléculaire ou génomiques des souches est nécessaire ainsi qu’une analyse approfondie des facteurs liés au patient (facteurs de risques, prise en charge, etc…).
Mots clesClostridioides difficile – nosocomiale – PCI – transmission croisée – PCC – épidémiologie
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p 269 investigation dune epidemie de sarm en reanimation neonatale titre session pa 18 prevention des infections associees aux soins auteurs ouzani s 1 ghali n 1 khecharem m 1 metro c 1 le doze c 1 cresta m 1 dortet l 1 fortineau n 1 etablissement 1 chu de bicetre le kremlin bicetre france presentateur ouzani souad |
P-269 - Investigation d’une épidémie de SARM en Réanimation néonatale
Titre session : PA-18 Prévention des infections associées aux soins
Auteurs : Ouzani S. (1), Ghali N. (1), Khecharem M. (1), Metro C. (1), Le Doze C. (1), Cresta M. (1), Dortet L. (1), Fortineau N. (1)
Présentateur : Ouzani Souad
Etablissement : (1) CHU DE BICETRE, Le Kremlin-Bicêtre, FRANCE
Objectif - IntroductionEn 2023, une augmentation de l’incidence de la colonisation à SARM des nouveaux-nés (NN) a été constatée dans le service de Réanimation néonatale (maternité niveau 3 - 20 lits - 270 admissions/an). L’objectif de ce travail est de présenter les investigations et les actions menées afin de stopper la transmission et éviter la survenue d’infections. MaterielsLe dépistage des BMR chez les NN a été réalisé par écouvillonnage nasal (SARM), et rectal (EBLSE) avec culture sur milieux chromogènes sélectifs, à l’admission et une fois par semaine. Dans le cadre de l’investigations, les soignants ont été également dépistés pour recherche de SARM. Une comparaison génétique des isolats de SARM a été effectuée. ResultatsEntre avril 2023 et février 2024, 22 NN ont été colonisés par un SARM. Le taux d’attaque de colonisation a triplé entre 2022 et 2023 (1,8/100 admin vs 6.6).
14 SARM possédaient un même profil de résistances inhabituelles (R Erytromycine + Acide fusidique + Minocycline) évoquant la dissémination d’un clone. Aucun NN ne s’est infecté.
Le synopsis des cas évoque non seulement de la transmission croisée mais également des possibles situations de réintroductions par un soignant porteur, comme cela a déjà été décrit dans la littérature. Dans ce contexte un dépistage SARM a été proposé à 71 personnels soignants. Un seul porteur (IDE) a été identifié par les 63 personnels qui ont été dépistés début 2024. Ce SARM avait le même antibiotype que celui des 14 NN. Un protocole de décolonisation a été prescrit par un infectiologue début mars 2024 et cette infirmière a été affectée dans un autre secteur pendant deux semaines. Aucun nouveau cas de colonisation à SARM épidémique n’a plus été observé après février 2024 ConclusionDans cette épidémie, les investigations bactériologiques (patients + soignants) ont permis d’objectiver la présence d’un personnel ayant probablement contribué à la pérennisation de la colonisation par SARM dans ce service en 2023.
Le renforcement des mesures d’hygiène ainsi que la décontamination du personnel colonisé ont permis de maitriser l’épidémie. Le dépistage hebdomadaire des NN (Reco SFHH 2023) a permis de détecter et isoler rapidement les cas et vérifier l’efficacité des mesures mises en place. Mots clesSARM, Réanimation néonatale, personnel
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p 270 strategie de depistage et gestion des enterobacteries productrices de carbapenemases titre session pa 18 prevention des infections associees aux soins auteurs baillie c 1 canis f 1 etablissement 1 centre hospitalier de valenciennes valenciennes france presentateur canis frederique |
P-270 - Stratégie de dépistage et gestion des entérobactéries productrices de carbapénémases
Titre session : PA-18 Prévention des infections associées aux soins
Auteurs : Baillie C. (1), Canis F. (1)
Présentateur : Canis Frédérique
Etablissement : (1) Centre hospitalier de Valenciennes, Valenciennes, FRANCE
Objectif - Introduction Les bactéries hautement résistantes émergentes (BHRe), et notamment les entérobactéries productrices de carbapénémases (EPC) constituent un enjeu de santé publique mondial. Les recommandations nationales de 2013 et 2019 nous ont permis de définir notre stratégie pour la gestion des BHRe, qui reste cependant complexe face au nombre d’épidémies croissant depuis 2014.
Materiels Conformément aux recommandations, notre stratégie de dépistage repose sur la recherche d’EPC par PCR rapide 7 jours sur 7 lors de rapatriement sanitaire, d’un retour de patient connu porteur EPC, d’antécédents d’hospitalisation à l’étranger dans l’année… ou par culture 6 jours sur 7 lors d’un suivi hebdomadaire d’un porteur connu, dépistage post exposition des contacts, admission d’un contact…. La conduite à tenir pour la prise en charge des patients porteurs et contacts associe le respect des recommandations nationales et des mesures spécifiques à notre stratégie d’établissement.
Resultats En lien avec la situation nationale, le nombre de découvertes EPC est en augmentation depuis dix ans : 5 porteurs découverts en 2014, contre 39 en 2022. En parallèle, le nombre d’épidémies (épisode générant au minimum un cas secondaire) est en évolution : une à 2 épidémies par an entre 2014 et 2017 contre 6 à 8 épidémies entre 2018 et 2022. Cependant, en plus du respect des recommandations, la mise en place de mesures spécifiques dans la prise en charge des porteurs et des contacts a permis de limiter le nombre de cas secondaires (1 à 3 cas secondaires générés par épidémie) : introduction depuis 2017 d’une PCR systématique pour le dépistage T0 des contacts autour de la découverte fortuite d’un cas, mise en place de personnel identifié (avec changement de tenue (tunique/ pantalon) pour la prise en charge des patients porteurs excréteurs, maintien d’un listing des contacts pour leur suivi en cas de réadmission ….
Conclusion La systématisation de la PCR pour les dépistages T0 des contacts a permis une détection plus rapide des porteurs dans les services, et une mise en place précoce des mesures d’hygiène, limitant ainsi la transmission croisée des EPC au sein de notre établissement. Notre stratégie de gestion des épisodes EPC s’adapte à l’évolution des recommandations ainsi qu’à la situation locale.
Mots cles Stratégie de dépistage, BHRe, EPC
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p 271 epidemiologie des bhre entre 2021 et 2023 dans un centre hospitalier regional universitaire titre session pa 18 prevention des infections associees aux soins auteurs lizon j 1 regad m 1 2 florentin a 1 2 etablissement 1 chru nancy vandoeuvre les nancy france 2 universite de lorraine faculte de medecine vandoeuvre les nancy france presentateur regad marie |
P-271 - Epidémiologie des BHRe entre 2021 et 2023 dans un centre hospitalier régional universitaire
Titre session : PA-18 Prévention des infections associées aux soins
Auteurs : Lizon J. (1), Regad M. (1,2), Florentin A. (1,2)
Présentateur : Regad Marie
Etablissement : (1) CHRU Nancy, Vandoeuvre Les Nancy, FRANCE; (2) Université de Lorraine - Faculté de médecine, Vandoeuvre Les Nancy, FRANCE
Objectif - IntroductionLes bactéries hautement résistantes émergentes (BHRe) sont un enjeu de santé publique. Leur sensibilité à seulement une ou deux classes d’antibiotiques pourrait conduire à terme, à une impasse thérapeutique. Encore émergentes en France, elles évoluent sous forme sporadique ou épidémique limitée. L’objectif de ce travail était d’objectiver l’augmentation des épisodes de BHRe entre 2021 et 2023 et de les décrire au sein d’un centre hospitalier régional universitaire de 1495 lits. MaterielsPour réaliser cette étude rétrospective, nous avons extrait, à partir de notre logiciel de surveillance des infections, le nombre d’épisodes de BHRe (entérobactérie productrice de carbapénémase – EPC et Entérocoque résistant à la vancomycine – ERV) entre 2021 et 2023. Pour chaque épisode, nous avons recherché : le type de micro-organisme et la résistance associée, la circonstance de découverte, le lien avec l’étranger et le nombre de cas secondaire le cas échéant. ResultatsAu total, nous avons recensés 101 épisodes d’EPC et 7 épisodes d’ERV. Le détail par année est présenté dans la figure 1. Les principales circonstances de découvertes des épisodes étaient lien avec l’étranger (30/108), découverte de cas secondaires (28/108) et suite application politique locale de dépistage (20/108). La répartition par année est présentée dans la figure 2. La majorité des résistances étaient une carbapénémase de type OXA-48. Nous notons l’émergence d’autres carbapénémases (NDM, VIM, KPC). L’espèce E. coli est la plus retrouvée sur les trois années. En 2021 nous dénombrons 4 épisodes avec génération de 1, 2 ou 3 cas secondaires (8/24), en 2022 il y a eu 2 épisodes avec 1 cas secondaire (2/29) et enfin en 2023, il y a eu 10 épisodes avec 1 à 3 cas secondaires (18/55). Le lien à l’étranger représente 21% des découvertes en 2021, 24% en 2022 et 32% en 2023, principalement, suite à une hospitalisation à l’étranger dans l’année. La part des cas secondaire est également importante en 2023 (32% vs 18% en 2022 et 33% en 2021). ConclusionNous mettons en évidence une augmentation des cas d’épisode d’EPC sur l’année 2023 qui peut s’expliquer par l’augmentation d’un lien avec l’étranger. Il est donc nécessaire de sensibiliser les équipes soignantes à la réalisation de dépistage à l’admission en cas de lien avec l’étranger afin de maîtriser le risque de diffusion. Mots clesBHRe, Lien avec l'étranger
Répartition du nombre d'épisode de BHRe entre 2021 et 2023
Répartition des circonstances de découverte par année |
p 272 les siphons de lavabos et les eaux usees hospitalieres un reservoir pour les bacteries resistantes aux antibiotiques titre session pa 18 prevention des infections associees aux soins auteurs hennebique a 1 2 monge ruiz j 2 morand p 1 3 4 terreaux masson c 1 kurtz n 1 charbonnier j 1 maurin m 1 2 mercier c 2 landelle c 1 2 buelow e 2 etablissement 1 chu grenoble alpes grenoble france 2 timc translational innovation in medicine and complexity umr5525 cnrs universite grenoble alpes vetagro sup grenoble france 3 association asposan montbonnot saint martin france 4 ibs institut de biologie structurale cea cnrs universite grenoble alpes grenoble france presentateur hennebique aurelie |
P-272 - Les siphons de lavabos et les eaux usées hospitalières : un réservoir pour les bactéries résistantes aux antibiotiques
Titre session : PA-18 Prévention des infections associées aux soins
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Auteurs : Hennebique A. (1,2), Monge-Ruiz J. (2), Morand P. (1,3,4), Terreaux-Masson C. (1), Kurtz N. (1), Charbonnier J. (1), Maurin M. (1,2), Mercier C. (2), Landelle C. (1,2), Buelow E. (2)
Présentateur : Hennebique Aurélie
Etablissement : (1) CHU Grenoble Alpes, Grenoble, FRANCE; (2) TIMC (Translational Innovation in Medicine and Complexity), UMR5525 CNRS/Université Grenoble Alpes/VetAgro'Sup, Grenoble, FRANCE; (3) Association Asposan, Montbonnot-Saint-Martin, FRANCE; (4) IBS (Institut de Biologie Structurale), CEA, CNRS, Université Grenoble Alpes, Grenoble, FRANCE
Objectif - Introduction Les siphons de lavabos des chambres d’hôpital peuvent être des réservoirs de bactéries multi-résistantes aux antibiotiques (BMR) et des sources d’infections nosocomiales pour les patients. Pourtant, leur surveillance microbiologique n’est actuellement pas effectuée dans la plupart des hôpitaux. Il n’existe donc pas de compréhension globale de la dissémination des BMR, des gènes de résistance aux antimicrobiens (ARG) et des éléments génétiques mobiles (MGE) via les siphons.
L’objectif de ce travail est d’étudier la flore totale et la présence de bactéries hautement résistantes émergentes (BHRe), d’ARG et de MGE dans les siphons et dans les eaux usées hospitalières.
Materiels Des échantillons de biofilms de siphons de lavabo et d'eaux usées ont été collectés mensuellement de janvier à avril 2023 dans les unités de réanimation adulte et néonatale du CHU Grenoble Alpes. A noter qu’une désinfection régulière des lavabos est effectuée dans l’unité de réanimation néonatale mais pas dans l’unité de réanimation adulte. Les échantillons ont été analysés par culture conventionnelle afin d’étudier la flore totale et de rechercher des BHRe, notamment les entérobactéries productrices de carbapénémases (EPC). Le microbiote a été étudié par métagénomique via le séquençage complet du gène de l’ARNr 16S. Le résistome a été analysé à l’aide d’une qPCR à haut débit ciblant plus de 80 ARG et MGE.
Resultats La culture a retrouvé une plus grande diversité d’espèces bactériennes en réanimation adulte qu’en réanimation néonatale. Respectivement 15 et 1 EPC ont été isolées des eaux usées hospitalières de réanimation adulte et néonatale. L’analyse métagénomique a révélé des différences significatives dans la composition du microbiote entre les deux unités. Les eaux usées du service de réanimation adulte contenaient significativement plus d’ARG et de MGE que celles du service de réanimation néonatale. A l’inverse, le résistome des siphons n’était pas significativement différent entre les deux unités, ce qui souligne que les ARG et les MGE restent abondants dans les siphons, indépendamment de leur composition microbienne et de leur désinfection.
Conclusion Ces résultats confirment que les siphons de lavabos et les eaux usées hospitalières sont des réservoirs de BHRe, d’ARG et de MGE.
Mots cles Eaux usées hospitalières - Siphons - Biofilms - Résistance aux antibiotiques.
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p 273 motifs daccueil des patients porteurs de bhre en smr titre session pa 18 prevention des infections associees aux soins auteurs giard m 1 2 machut a 1 2 galliot a 1 2 baud o 3 4 etablissement 1 hospices civils de lyon saint genis laval france 2 cpias auvergne rhone alpes lyon france 3 chu gabriel montpied clermont ferrand france 4 cpias auvergne rhone alpes clermont ferrand france presentateur giard marine |
P-273 - Motifs d’accueil des patients porteurs de BHRe en SMR
Titre session : PA-18 Prévention des infections associées aux soins
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Auteurs : Giard M. (1,2), Machut A. (1,2), Galliot A. (1,2), Baud O. (3,4)
Présentateur : Giard Marine
Etablissement : (1) Hospices Civils de Lyon, Saint-Genis-Laval, FRANCE; (2) CPias Auvergne-Rhône-Alpes, Lyon, FRANCE; (3) CHU Gabriel Montpied, Clermont-Ferrand, FRANCE; (4) CPias Auvergne-Rhône-Alpes, Clermont-Ferrand, FRANCE
Objectif - IntroductionLe Centre d’appui pour la prévention des infections associées aux soins (CPias) Auvergne-Rhône-Alpes (ARA) est sollicité de façon récurrente pour des difficultés de transfert en service de soins médicaux et de réadaptation (SMR) de patients porteurs de bactéries hautement résistantes émergentes (BHRe). Outre une perte de chance pour ces patients, cela a des conséquences sur l’offre de soins dans les services d’hospitalisation de courte durée.
Pour accompagner au mieux les services en difficultés, le CPias ARA a mené une enquête dont l’objectif était de comprendre les freins à l’accueil des patients porteurs de BHRe en SMR. MaterielsUne enquête anonyme en ligne a été soumise aux SMR de la région ARA entre le 24 janvier et le 16 février 2024. Les questions portaient sur les motifs d’acceptation ou de refus d’un patient porteur de BHRe en SMR, ainsi que sur les éléments qui aideraient les services à accueillir ces patients. ResultatsParmi les 211 établissements avec une activité de rééducation, 96 (45,5%) services de SMR ont répondu. Parmi les 82 SMR qui ont déjà reçu une demande d’accueil d’un patient porteur de BHRe, 36 accepteraient une nouvelle demande, 4 refuseraient et 42 hésiteraient ; parmi les 14 SMR qui n’ont jamais reçu cette demande, 5 accepteraient et 9 hésiteraient. Les principaux motifs d’acceptation d’un patient porteur de BHRe étaient le fait d’être accompagné par l’équipe d’hygiène (85,4%) et la volonté qu’il n’y ait pas de perte de chance pour le patient (80,5%). Les motifs de refus ou hésitation sont décrits dans le tableau. Les principaux éléments qui aideraient un service hésitant ou réticent à accueillir un patient porteur de BHRe étaient un renforcement de l’équipe soignante (54,5%), un document sur les modalités de prise en charge d’un porteur de BHRe en SMR (41,8%), un accompagnement par des hygiénistes (34,5%). ConclusionLes difficultés rencontrées par les services de SMR pour accueillir les patients porteurs de BHRe peuvent être amoindries par une bonne compréhension des recommandations, à adapter à la situation locale, et par un accompagnement par les équipes d’hygiène. Dans cet objectif, le CPias ARA a produit, avec un groupe de travail régional, un document d’aide à l’accueil des patients porteurs de BHRe en SMR, incluant la prise en charge des patients en plateau technique. Mots clesBHRe, hospitalisation, prévention du risque infectieux, soins médicaux et de réadaptation
Motifs de refus ou d’hésitation à accueillir un patient porteur de BHRe en SMR, selon que le service a déjà reçu ou non ce type de demande
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p 274 variant oxa 244 diffusion silencieuse avant explosion titre session pa 18 prevention des infections associees aux soins auteurs querin b 1 arangia n 1 ben bouzid i 1 castanie a 1 bocquet m 1 dortet l 2 lecointe d 1 etablissement 1 centre hospitalier sud francilien corbeil essonnes france 2 hopital bicetre ap hp le kremlin bicetre france presentateur querin benjamin |
P-274 - Variant OXA-244 : diffusion silencieuse avant explosion ?
Titre session : PA-18 Prévention des infections associées aux soins
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Auteurs : Querin B. (1), Arangia N. (1), Ben Bouzid I. (1), Castanie A. (1), Bocquet M. (1), Dortet L. (2), Lecointe D. (1)
Présentateur : Querin Benjamin
Etablissement : (1) Centre Hospitalier Sud Francilien, Corbeil-Essonnes, FRANCE; (2) Hôpital Bicêtre AP-HP, Le Kremlin-Bicêtre, FRANCE
Objectif - IntroductionLes entérobactéries productrices de carbapénémases (EPC) représentent un tel problème de santé publique que la polymerase chain reaction (PCR) est privilégiée par certains laboratoires en raison de sa rapidité et de sa spécificité. Elle détecte les gènes blaOXA-48 majoritaires en France parmi les EPC, dont le variant OXA-244 qui produit une enzyme d’activité hydrolytique plus faible. D'après le Centre National de Référence (CNR), il est en constante augmentation et représentait en 2019 2,4% des EPC et 3,4% des OXA-48 like. La culture sur gélose reste indispensable pour isoler la souche porteuse du variant mais peut donner des faux négatifs sur les milieux contenant de fortes concentrations d’antibiotiques. Notre objectif était d’évaluer la prévalence du portage d’OXA-244 dans notre établissement.
MaterielsTous les patients détectés porteurs d’EPC de juillet 2023 à juillet 2024 ont été inclus. Pour ceux avec PCR positive à OXA-48 mais culture négative sur ChromID® CARBA SMART, l’écouvillon rectal a été ensemencé sur mSuperCARBA® puis CPSE® en cas de résultat négatif. Tous les écouvillons rectaux ont également été ensemencés sur ESBL®. Chaque colonie suspecte a fait l’objet d’une PCR puis identification par spectrométrie de masse. Chaque souche identifiée a été envoyée au CNR pour typage moléculaire.
ResultatsSur 77 porteurs, 58 (75%) présentaient une OXA-48. OXA-244 a été détectée dans 16 cas à partir des géloses suivantes : 13 mSuperCARBA®, 2 CPSE® et 1 ESBL®, représentant 21% des EPC et 28% des OXA-48 like, toujours dans Escherichia coli. Le sequence type ST-10 était majoritaire (5/16). Un séjour à l’étranger précédant l’hospitalisation du porteur d’OXA-244 a été rapporté dans 13 cas.
ConclusionLa prévalence du portage d’OXA-244 dans notre établissement en 2023-2024 était très supérieure à celle rapportée en 2019 en France par le CNR. L’association des géloses a permis de récupérer un nombre élevé d’isolats passés inaperçus avec une seule. A quoi cette augmentation peut-elle être attribuée ? Le lien avec un séjour à l’étranger exclue toute explosion locale et souligne l’importance de l’utilisation de géloses complémentaires pour obtenir les isolats de tout patient avec PCR positive et culture négative. L’absence de mise en œuvre de cette méthodologie expose au risque de diffusion silencieuse donc d’épidémie à découverte fortuite à partir de prélèvements cliniques.
Mots clesOXA-244, Prévalence
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p 275 pertinence dun algorithme daide a la prescription des abords vasculaires titre session pa 18 prevention des infections associees aux soins auteurs bouabdallah f 1 bonnevialle a 1 sauvat l 1 diconne e 1 belguermi f 1 devidal s 1 gagnaire j 1 etablissement 1 chu saint etienne saint etienne france presentateur bouabdallah fadela |
P-275 - Pertinence d’un algorithme d’aide à la prescription des abords vasculaires
Titre session : PA-18 Prévention des infections associées aux soins
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Auteurs : Bouabdallah F. (1), Bonnevialle A. (1), Sauvat L. (1), Diconne E. (1), Belguermi F. (1), Devidal S. (1), Gagnaire J. (1)
Présentateur : Bouabdallah Fadela
Etablissement : (1) CHU Saint-Etienne, Saint-Etienne, FRANCE
Objectif - Introduction Les bactériémies liées aux cathéters (BLC) représentent une cause majeure d’infection associée aux soins et une mortalité de l’ordre de 12 à 25%. Dans notre centre, une incidence élevée de BLC a été notifiée sur la période 2023-2024 en observant que certaines BLC auraient pu être évitées par le choix du bon abord vasculaire. Un groupe de travail multidisciplinaire a souhaité créer un algorithme d’aide à la prescription des abords vasculaires intégré au logiciel patient. L’objectif de ce travail était d’évaluer la pertinence de déployer cet outil auprès d’internes prescripteurs après l’évaluation de leurs connaissances sur les abords vasculaires.
Materiels Pour ce travail, 30 internes ont été interrogés parmi 11 disciplines médicales. Des entretiens ouverts ont été réalisés avec un questionnaire d’évaluation des connaissances sur les abords vasculaires (type, indication) et un questionnaire de satisfaction de l’algorithme décisionnel.
Resultats Les résultats du questionnaire de connaissances révèlent que 28 (93%) internes privilégient l’utilisation d’une Chambre Implantable Percutanée (CIP) pour une chimiothérapie supérieure à 6 mois. L’indication et la durée d’utilisation d’un PICC Line sont connues pour 23 (77%) répondants. En revanche, respectivement 19 (63%) et 21 (70%) internes ne connaissent pas le MIDLINE ni sa durée d’utilisation. L’augmentation du risque de thrombose lors de l’utilisation de cathéter multi-lumières est méconnu pour 12 (40%) d’entre eux. Egalement, 5 (17%) interrogés déclarent pouvoir utiliser une CIP en cas de suspicion d’infection. Quant à la démonstration de l’algorithme, pour 29 (96%) internes il est adapté et rassurant dans leur pratique. De même, 28 (92%) d’entre eux considèrent que l'utilisation de cet outil d’aide à prescription n'augmente pas le temps consacré à leurs activités habituelles. Tout de même, la satisfaction des utilisateurs est pleinement positive avec des demandes de déploiement rapide.
Conclusion Au vu des connaissances des jeunes prescripteurs sur les indications des abords vasculaires, l’intégration d’un algorithme décisionnel au quotidien dans le logiciel patient pourrait contribuer significativement à la réduction des infections de BLC et à l'amélioration de la sécurité des patients.
Mots cles algorithme, abord vasculaire, Bactériémies, indication
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p 276 contaminations recurrentes a staphylococcus aureus dans un bassin de balneotherapie titre session pa 18 prevention des infections associees aux soins auteurs vincent a 1 bayle s 1 tomas v 1 shum j 1 sartre j 1 etablissement 1 ch de valence valence france presentateur vincent agnes |
P-276 - Contaminations récurrentes à Staphylococcus aureus dans un bassin de balnéothérapie
Titre session : PA-18 Prévention des infections associées aux soins
Auteurs : Vincent A. (1), Bayle S. (1), Tomas V. (1), Shum J. (1), Sartre J. (1)
Présentateur : Vincent Agnes
Etablissement : (1) CH de Valence, Valence, FRANCE
Objectif - Introduction La présence de Staphylococcus aureus (SA) dans l’environnement reste rarement évoquée. Depuis juillet 2021, ouverture du nouveau bassin de balnéothérapie du SSR, des contaminations récurrentes à SA sont retrouvées.
Materiels Des prélèvements mensuels de l’eau sont réalisés depuis l’ouverture du bassin. Lorsque SA est retrouvé, des actions immédiates sont mise en œuvre : nettoyage du bassin et des filtres, surchloration, renouvellement d’eau.
Des audits portant sur le comportement des professionnels et des patients ainsi que sur l’entretien du bassin ont été réalisés. Des prélèvements bactériologiques ont été pratiqués en différents points du circuit de balnéothérapie ainsi que sur le matériel pédagogique immergé. Une visite de la sous station de balnéothérapie a été menée de façon conjointe avec le service technique, le service d’hygiène et le service de bactériologie.
Resultats Des dosages insuffisants de Chlore libre sont retrouvés de mars 2022 à janvier 2023. De janvier 2023 à juillet 2024, on retrouve des taux de chloramines trop élevés et des contaminations récurrentes à SA, malgré un taux de Chlore libre conforme.
L’audit des professionnels et des patients, n’a pas montré de mauvaise pratique quant aux mesures d’hygiène. Plusieurs manquements aux bonnes pratiques d’entretien du bassin - portant notamment sur l’apport d’eau neuve- ont été retrouvées.
Les prélèvements du 30/04/2024 ont montré respectivement 1 et 7 UFC de SA dans les filtres à sable du bassin, les prélèvements réalisés sur les autres points du circuit ainsi que sur le matériel pédagogique immergé restant négatifs.
Conclusion Dès septembre 2022, deux hypothèses ont été posées : une contamination exogène par les baigneurs ou le matériel pédagogique, une contamination endogène avec « niche de SA » réensemençant régulièrement l’eau du bassin. L’hypothèse la plus probable retenue reste la contamination des filtres à sable, pouvant s’expliquer par un dosage de chlore insuffisant durant les premiers mois d’utilisation du bassin, associé à un renouvellement de l’eau suffisant en volume mais non quotidien, à l’origine de la création d’un biofilm dans les filtres.
Les connaissances microbiologiques des bactériologistes ont permis de retrouver ce foyer de contamination dans les filtres, qui n’avaient pas été prélevés dans un premier temps.
Mots cles Balneotherapie
Staphylococcus aureus
Contamination
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p 278 temocilline et iu febriles en traitement probabiliste oriente aux urgences titre session pa 19 infection bacterienne auteurs besombes d 1 kauffmann c 1 di marco v 1 etablissement 1 centre hospitalier de gonesse centre hospitalier de gonesse france presentateur besombes didier |
P-278 - TEMOCILLINE ET IU FEBRILES EN TRAITEMENT PROBABILISTE ORIENTE AUX URGENCES
Titre session : PA-19 Infection bactérienne
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Auteurs : Besombes D. (1), Kauffmann C. (1), Di Marco V. (1)
Présentateur : Besombes Didier
Etablissement : (1) CENTRE HOSPITALIER DE GONESSE, Centre Hospitalier De Gonesse, FRANCE
Objectif - Introduction Introduction : En France, la Témocilline est recommandée dans les infections urinaires (IU) à enterobacterale productrice de bêta-lactamase à spectre élargie (E-BLSE) et à céphalosporinase hyperproduite (AmpC). En Belgique, elle est recommandée en 1ère ligne des pyélonéphrites aigues (PNA) compliquées tout comme la ceftriaxone. Au vu de l’émergence de la résistance aux céphalosporines de 3ème génération (C3G), la Témocilline pourrait être proposée en 1ère ligne chez certains patients avec des facteurs de risque (FDR) d’infection à enterobacterales résistantes aux C3G (E-C3GR).
L’objectif de l’étude : évaluer la proportion de patients avec FDR d’infection à E-C3GR pour lesquels la Témocilline rendue sensible dans l’antibiogramme à posteriori aurait pu être utilisée dans le traitement probabiliste orienté des PNA compliquées ou des infections urinaires masculines (IUM).
Materiels Matériels et méthodes : Cette étude rétrospective monocentrique du 1 er janvier 2023 au 31 décembre 2023, a inclus 72 patients ayant présenté une PNA compliquée ou IUM arrivant aux urgences. Les souches ont été extraites et l’interprétation des antibiogrammes a été réalisée selon le VITEK 2, CA-SFM 2022.
Resultats Résultats : Nous avons recueilli 72 dossiers patients avec une IU compliquée. 45 patients présentaient des FDR d’infection à E-C3GR. Pour 42/45 patients (93.3%) l’infection était causée par une enterobacterale, BLSE dans 4 cas. Pour l’ensemble des souches d’enterobacterales disposant d’un antibiogramme, la témocilline était rendue sensible ‘SFP’ à postériori. 15 patients avec une IU compliquée et des FDR d’infection à E-C3GR ont reçu une antibiothérapie à large spectre (C3G, pipéracilline-tazobactam, ciprofloxacine) en traitement probabiliste mais auraient pu également être traités par la témocilline pour prévenir l’émergence des résistances et limiter les perturbations du microbiote intestinal car ces 15 souches étaient sensibles à la témocilline.
Conclusion Conclusion : Les patients avec une IU et des FDR d’infection à E-C3GR, initiés par une antibiothérapie à large spectre auraient pu bénéficier d’un traitement par Témocilline
Mots cles Infections urinaires compliquées
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p 279 analyse des prescriptions dantibiotiques dans les infections urinaires masculines titre session pa 19 infection bacterienne auteurs biguenet a 1 slekovec c 1 bouiller k 1 bertrand x 1 etablissement 1 chu de besancon besancon france presentateur biguenet adrien |
P-279 - Analyse des Prescriptions d’Antibiotiques dans les Infections Urinaires Masculines
Titre session : PA-19 Infection bactérienne
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Auteurs : Biguenet A. (1), Slekovec C. (1), Bouiller K. (1), Bertrand X. (1)
Présentateur : Biguenet Adrien
Etablissement : (1) CHU de Besançon, Besançon, FRANCE
Objectif - IntroductionEn France, les différentes campagnes de sensibilisation au bon usage des antibiotiques, destinées notamment aux médecins généralistes (MG), ont eu peu d'impact sur la consommation globale. Il serait pertinent d'essayer d'identifier les MG pour lesquels une information ciblée pourrait améliorer les pratiques de prescription. Notre objectif était d’identifier les MG du Doubs dont les prescriptions pour le traitement des infections urinaires masculines ne sont pas conformes aux recommandations nationales, en utilisant les données de la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) du Doubs.
MaterielsNous avons analysé les prescriptions associées à la réalisation d’un examen cytobactériologique des urines (ECBU) entre 2019 et 2022, à partir des données disponibles de la CPAM du Doubs. La conformité des prescriptions de traitements antibiotiques, tant empiriques que documentés, a été évaluée par rapport aux recommandations françaises. Les MG ont été regroupés en clusters par classification ascendante hiérarchique en fonction de leurs pratiques de prescription. Les durées de prescription ont été calculées à partir du nombre de comprimés délivrés en pharmacie.
ResultatsNous avons analysé 7816 ECBU et les prescriptions d'antibiotiques associées, effectuées par 940 MG. Les prescriptions sur le choix de l’antibiotique étaient conformes pour 55,7 % des prescriptions probabilistes et 68,1 % des documentées. L'analyse par clustering a révélé trois profils distincts de prescription, avec des taux de conformité de 21,9%, 44,4% et 77,0%. Les fluoroquinolones et le cotrimoxazole étaient prescrits pour une durée de 11 à 15 jours dans 40,3% des traitements probabilistes et 47,4 % des traitements documentés (p < 0.001). En revanche, ces antibiotiques étaient plus fréquemment prescrits en probabiliste (19,0%) qu’en documenté (14,5%) pour les traitements de moins de 5 jours (p < 0.001).
ConclusionNotre étude offre une vue d'ensemble des pratiques de prescription dans les infections urinaires masculines, cohérente avec les données de la littérature, sans introduire de biais de participation, grâce à l'utilisation de données facilement accessibles. Cette méthode pourrait permettre à l’assurance maladie de mettre en place des interventions ciblées pour améliorer la conformité aux recommandations des prescriptions d’antibiotiques par les MG.
Mots clesinfection urinaire, antibiotique, prescription, assurance maladie
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p 280 a la recherche dune antibiotherapie de premiere intention adaptee au traitement des pyelonephrites aigues du greffon titre session pa 19 infection bacterienne auteurs anjou l 1 robert j 1 tamzali y 1 francois h 1 tourret j 1 etablissement 1 hopital pitie salpetriere paris france presentateur tourret jerome |
P-280 - À la recherche d’une antibiothérapie de première intention adaptée au traitement des pyélonéphrites aiguës du greffon
Titre session : PA-19 Infection bactérienne
Auteurs : Anjou L. (1), Robert J. (1), Tamzali Y. (1), François H. (1), Tourret J. (1)
Présentateur : Tourret Jérôme
Etablissement : (1) Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction Les céphalosporines à spectre étendu (CSE) sont recommandées en première intention pour le traitement des pyélonéphrites aiguës du greffon sans critère de gravité. Toutefois, du fait de la proportion importante d’entérobactéries productrices de bêta-lactamase à spectre étendu (eBLSE) chez les patients greffés d’un rein, cette stratégie peut être discutée.
Materiels Analyse de la sensibilité aux bêta-lactamines des isolats d’entérobactéries dans les urines de patients greffés d’un rein dans notre hôpital en 2022 et 2023.
Resultats 163 isolats uniques d’entérobactéries ont été inclus dont 45% d’Escherichia coli et 23% de Klebsiella pneumoniae. Au total, 30 % des isolats étaient des eBSLE. Cependant, 54 % des K. pneumoniae, 43 % des Citrobacter freundii, et 20 % des E. coli produisaient une BLSE. La sensibilité de l’ensemble des isolats aux CSE, à la céfoxitine et à la témocilline étaient respectivement de 57 %, 68 % et 70,5 %. Parmi les eBLSE, ces chiffres étaient de 0 %, 61 % et 71 %. Pour les isolats d’E. coli producteurs de BLSE, la propostion de résistance à la témocilline atteignait 57 %. Toutes les entérobactéries du groupe 3 étaient sensibles à la témocilline et résistantes à la céfoxitine.
Conclusion Les CSE ne devraient plus être indiquées en première intention dans notre centre pour traiter les PNAG du greffés rénal (43 % de résistance globale). Malgré une résistance globale élevée à la témocilline, cette molécule semble être la meilleure option en première intention pour le traitement des PNAG du greffon non graves dans une stratégie d’épargne des pénèmes. Notre étude est limitée par son caractère rétrospectif et monocoentrique. Un essai randomisé est nécessaire en vue de modifier les recommandations de l’antibiothérapie de première intention des PNAG.
Mots cles Transplantation rénale, pyélonéphrites aiguës, eBLSE, antibioresistance, entérobactéries
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p 281 etude preliminaire des facteurs predictifs de survenue de pna sur derivation urinaire externe apres cystectomie titre session pa 19 infection bacterienne auteurs boutheina m 1 saidani b 2 chakroun m 2 bedoui m 2 hermi a 2 berriche a 1 beji i 1 kilani b 1 etablissement 1 chu la rabta tunis tunisie 2 chu charles nicole service d urologie tunis tunisie presentateur boutheina mahdi |
P-281 - Étude préliminaire des facteurs prédictifs de survenue de PNA sur dérivation urinaire externe après cystectomie
Titre session : PA-19 Infection bactérienne
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Auteurs : Boutheina M. (1), Saidani B. (2), Chakroun M. (2), Bedoui M. (2), Hermi A. (2), Berriche A. (1), Beji I. (1), Kilani B. (1)
Présentateur : Boutheina Mahdi
Etablissement : (1) CHU La Rabta, Tunis, TUNISIE; (2) CHU Charles Nicole, service d'urologie, Tunis, TUNISIE
Objectif - Introduction Déterminer les facteurs prédictifs de survenue de pyélonéphrite aiguë
(PNA) chez les patients opérés par cystectomie radicale avec dérivation urinaire
externe non continente (bricker et urétérostomie).
Materiels Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique préliminaire incluant 74 patients ayant eu une PNA après cystectomie radicale avec dérivation urinaire externe entre 2013 et 2021. Nous avons rapporté les données cliniques et bactériologiques péri opératoires. Les facteurs prédictifs ont été étudiés par l’indice de Kaiser-Meyer-Olkin et le test de Bartlett avec un seuil de significativité de 5%.
Resultats L’âge moyen était de 58,9 ans avec 87% de genre masculin. La tumeur
vésicale constituait le principal motif de cystectomie (89%). Le taux de dérivation
urinaire par Bricker était de 65% contre 35% d’urétérostomie cutanée. Le délai
moyen de survenue d’une PNA était de 401 jours. Le taux d’ECBU pré opératoire
positif était de 25% dont 82% de germes Gram (-).Une antibiothérapie pré
opératoire a été administrée chez 39% des patients. Une chimiothérapie péri
opératoire a été administrée chez 35% des patients. Une dilatation du haut appareil
a été notée dans 70% des cas. Les facteurs prédictifs de survenue de PNA étaient
l’âge, l’IMC et l’immunodépression (p = 0.04), la dilatation du haut appareil et les
transfusions préopératoires (p < 0.001), l’abcès de parois et le Bricker (p < 0.001).
Conclusion Le risque de PNA post opératoire après cystectomie semble être plus
important en présence de certains facteurs préopératoires comme : l’âge, l’IMC,
l’immunodépression, la dilatation du haut appareil et le recours aux transfusions ; et
de facteurs post opératoires comme la survenue d’un abcès de parois et le recours à
une dérivation de type Bricker.
Mots cles Pyélonéphrite aigue- dérivation urinaire externe -cystectomie-Facteur de risque- post opératoire
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p 282 infections associees aux fractures facteurs de risque dinfection polymicrobienne et de recidive titre session pa 19 infection bacterienne auteurs devoos l 1 patry i 1 sergent p 1 leclerc g 1 chirouze c 1 bouiller k 1 tissot n 1 etablissement 1 chu besancon besancon france presentateur devoos lea |
P-282 - Infections associées aux fractures : Facteurs de risque d’infection polymicrobienne et de récidive
Titre session : PA-19 Infection bactérienne
Auteurs : Devoos L. (1), Patry I. (1), Sergent P. (1), Leclerc G. (1), Chirouze C. (1), Bouiller K. (1), Tissot N. (1)
Présentateur : Devoos Léa
Etablissement : (1) CHU Besançon, Besançon, FRANCE
Objectif - Introduction Les infections associées aux fractures (FRI) compliquent fréquemment les chirurgies de fixation de fracture. Elles s'avèrent difficiles à prendre en charge tant sur le plan chirurgical que médical, a fortiori en cas d’infection polymicrobienne. L’épidémiologie microbienne de ces infections est encore mal connue et les récidives infectieuses, fréquentes et redoutées.
Materiels Notre travail s’est intéressé aux facteurs de risque de FRI polymicrobienne et de récidive. Nous avons analysé rétrospectivement les données démographiques, microbiologiques et de prise en charge des adultes diagnostiqués avec une FRI documentée au CHU de Besançon entre janvier 2016 et mai 2022.
Resultats Cent soixante-treize patients ont été inclus dans l’analyse, 49% des FRI étaient polymicrobiennes et 27% des patients ont présentés une récidive.
L'agent pathogène le plus souvent impliqué dans les infections monomicrobiennes était Staphylococcus aureus (n=63; 71.5%), suivi par les Staphylocoques à coagulase négative (n=13; 14.8%). Parmi les infections polymicrobiennes, les entérobactérales étaient présentes dans 57.6% des cas (n=49) et les bactéries anaérobies dans 44.9% des cas (n=44).
Les facteurs de risque associés aux FRI polymicrobiennes en analyse multivariée, étaient un mécanisme d’infection post-traumatique (OR 3,51 ; IC 95% [1,55 ; 7,95], p=0,003) et la survenue d'une infection dite précoce – dans les 2 semaines suivant la fication de la fracture (OR 6.15 ; 95% IC [2.06 ; 18.3], p=0.001). Une fracture Gustilo et Anderson II ou III était le seul facteur associé à un risque de récidive en analyse multivariée, tandis que l’ablation du matériel d’ostéosynthèse était un facteur protecteur (OR 0,17 ; 95% IC [0,05 ; 0,51], p=0,002).
Conclusion Cette étude souligne la difficulté de prise en charge des FRI. Une FRI précoce ou post-traumatique doit faire considérer le risque d’infection polymicrobienne. Le clinicien doit être vigilant en cas de FRI post fracture ouverte Gustilo et Anderson II ou III et l’ablation du matériel doit toujours se discuter.
Mots cles infections associées aux fractures, polymicrobienne, récidive, facteurs de risque
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p 283 spondylodiscites brucelliennes caracteristiques epidemio cliniques therapeutiques et evolutives titre session pa 19 infection bacterienne auteurs safta o 1 abdeljalil m 1 saad l 1 marrakchi w 1 ben romdhane f 1 aouam a 1 ben brahim h 1 toumi a 1 etablissement 1 chu fattouma bourguiba monastir monastir tunisie presentateur saad lobna |
P-283 - Spondylodiscites brucelliennes : Caractéristiques épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutives
Titre session : PA-19 Infection bactérienne
Auteurs : Safta O. (1), Abdeljalil M. (1), Saad L. (1), Marrakchi W. (1), Ben Romdhane F. (1), Aouam A. (1), Ben Brahim H. (1), Toumi A. (1)
Présentateur : Saad Lobna
Etablissement : (1) CHU Fattouma bourguiba- Monastir, Monastir, TUNISIE
Objectif - Introduction La brucellose est une pathologie infectieuse encore répandue dans plusieurs régions du monde, notamment dans les pays du bassin méditerranéen. La spondylodiscite (SPD) constitue la localisation ostéoarticulaire la plus fréquente au cours de la brucellose.
Le but de notre étude est de décrire les caractéristiques épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutives de cas de SPD brucelliennes.
Materiels Etude rétrospective incluant les patientes hospitalisés pour SPD brucelienne au service des Maladies Infectieuses du CHU Fattouma Bourguiba de Monastir-Tunisie (2018-2024).
Resultats Un total de 26 patients étaient inclus. L’âge moyen était de 50,8 ans [16 - 78 ans]. Quatre patients exerçaient une profession à risque (15,4%). Une consommation des produits laitiers non pasteurisés étaient rapportées par la majorité des patients (n = 24, 92,3 %). Le délai moyen de diagnostic était de 3,5 mois [1 - 12 mois]. La fièvre et les douleurs rachidiennes étaient présentes chez tous les patients. Un déficit neurologique était observé chez 4 patients (15,3%). L’imagerie par résonance magnétique (IRM) était pratiquée dans tous les cas. L’atteinte lombaire était la plus fréquente (n=18, 69,2 %) suivie par la localisation dorsale dans (n=3, 11,5%). Une compression médullaire était identifiée chez trois patients (11,5 %). L’origine brucellienne était confirmée par la positivité de la sérologie de Wright dans tous les cas. La ponction biopsie disco-vertébrale était réalisée dans huit cas (30,7 %). La culture du prélévement de biopsie disco-vertébrale était positive à Brucella dans un seul cas (4%). Une antibiothérapie associant rifampicine et doxycycline était prescrite pour la majorité des patients (n = 23 ,88%) pendant une durée moyenne de 6 mois ± 3,5. Le traitement chirurgical était indiqué pour trois patients (11,5 %). L’évolution était favorable dans la majorité des cas (n = 25, 96%).
Conclusion L’évolution insidieuse de la spondylodiscite brucellienne expose souvent à un retard diagnostique et à des complications parfois invalidantes. Il est important de ne pas méconnaître ce diagnostic devant des rachialgies fébriles chez un patient présentant des facteurs de risque épidémiologique. La confirmation de l’origine brucellienne repose sur la sérologie spécifique.
Mots cles spondylodiscite, brucellose , épidémiologie, diagnostic, traitement
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p 284 endocardites infectieuses a coxiella burnetii dans le sud ouest de locean indien titre session pa 19 infection bacterienne auteurs grimal a 1 belmonte o 1 kuli b 1 braunberger e 1 miltgen g 1 2 3 garrigos t 1 2 3 etablissement 1 chu la reunion saint denis reunion 2 umr pimit universite de la reunion cnrs 9192 inserm u1187 ird 249 saint denis reunion 3 centre regional en antibiotherapie cratb de la reunion saint pierre reunion presentateur grimal anais |
P-284 - Endocardites infectieuses à Coxiella burnetii dans le Sud-Ouest de l’Océan Indien.
Titre session : PA-19 Infection bactérienne
Voir le poster
Auteurs : Grimal A. (1), Belmonte O. (1), Kuli B. (1), Braunberger E. (1), Miltgen G. (1,2,3), Garrigos T. (1,2,3)
Présentateur : Grimal Anais
Etablissement : (1) CHU La Réunion , Saint-Denis, REUNION; (2) UMR PIMIT, Université de La Réunion, CNRS 9192, INSERM U1187, IRD 249, Saint-Denis, REUNION; (3) Centre Régional en Antibiothérapie(CRAtb) de La Réunion, Saint-Pierre, REUNION
Objectif - Introduction Coxiella burnetii, agent infectieux responsable de la fièvre Q est reconnu comme une cause rare d'endocardite infectieuse (EI). Dans la zone du Sud-Ouest de l’Océan Indien, depuis le premier cas de fièvre Q rapporté à Madagascar en 1964, peu de cas ont été décrits. Nous rapportons ici pour la première fois, à travers une étude rétrospective sur 10 ans, une série de cas d’EI à C. burnetii diagnostiqués au CHU de La Réunion.
Materiels Les patients inclus dans l’étude ont été diagnostiqués EI à C. burnetii entre 2014 et 2024 au CHU de La Réunion, par une PCR positive à C. burnetii sur sang et/ou sur valve cardiaque. Les données épidémiologiques, cliniques, biologiques et thérapeutiques ont été collectées à partir d'une revue rétrospective des dossiers médicaux.
Resultats Parmi les 9 cas diagnostiqués, il s’agissait principalement d’hommes jeunes (77%, âge moyen de 48 ans). Tous présentaient une maladie cardiaque, ou valvulaire ou une cardiopathie congénitale comme antécédent médical avant l’EI. Seulement 20% rapportaient un contact avec des animaux. La valve aortique était le plus fréquemment touché (66%) et dans 55% des cas il s’agissait d’une prothèse. En raison de la destruction ou de l'insuffisance de la valve cardiaque, un remplacement chirurgical de la valve a été nécessaire pour tous les patients. Malgré des hémocultures négatives, une PCR spécifique sur sang ou sur la valve cardiaque a confirmé le diagnostic d’EI à C. burnetii pour tous les patients. Tous les patients présentaient également une sérologie positive. Tous les patients ont reçu un traitement associant la doxycycline à l’hydroxychloroquine. Aucun patient n’est décédé des causes de son EI.
Conclusion Nous présentons ici une série de cas d’EI à fièvre Q dans la zone Sud-Ouest de l’Océan Indien. Nous avons montré que la fièvre Q n'est pas rare dans cette région et doit être envisagée dans les cas d'endocardite à hémoculture négative. Comme déjà décrit, nous montrons également qu’une pathologie valvulaire préexistante et le sexe masculin constituent des risques majeurs de développer une EI à C. burnetii. Bien que les patients n’aient pas voyagés, une analyse de génotypage pourrait nous renseigner sur l’origine des souches circulant dans cette zone afin d’améliorer nos connaissances sur les sources de contamination.
Mots cles Endocardite, Coxiella burnetii, fièvre Q, PCR, valve, Océan Indien
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p 285 caracteristiques cliniques et therapeutiques des bacteriemies a staphylocoque titre session pa 19 infection bacterienne auteurs ben fredj o 1 boutheina m 1 beji i 1 kilani b 1 etablissement 1 la rabta tunis sousse tunisie presentateur boutheina mahdi |
P-285 - Caractéristiques cliniques et thérapeutiques des bactériémies à staphylocoque
Titre session : PA-19 Infection bactérienne
Voir le poster
Auteurs : Ben Fredj O. (1), Boutheina M. (1), Beji I. (1), Kilani B. (1)
Présentateur : Boutheina Mahdi
Etablissement : (1) La Rabta , Tunis, Sousse, TUNISIE
Objectif - Introduction Les bactériémies à staphylocoques demeurent une infection fréquente et sévère. Une prise en charge (PEC) médicale précoce est nécessaire associée dans certains cas à une PEC chirurgicale.
L’objectif de notre travail est de décrire les caractéristiques épidémio-cliniques et
thérapeutiques des bactériémies à staphylocoque
Materiels Une étude rétrospective descriptive incluant les patients hospitalisés du janvier 2010 au décembre 2022 pour bactériémie à staphylocoque au service des maladies infectieuses du CHU la Rabta
Resultats Ont été colligés 80 patients. Le sex-ratio était de 2,07 et l’âge moyen de 53 ans.
La fièvre était le motif de consultation le plus fréquent (n=78 ; 97,5%).
Le début était progressif chez 43 patients (53,7%). La symptomatologie était : respiratoire (12 cas (15%)), digestive (17 cas (21,2%)) et articulaire (33 cas (41,2%)).
La porte d’entrée était identifiée dans 76 cas (95%) : endovasculaire dans 56 cas (73,7%), cutanée dans 14 cas (18,4%), urinaire (4 cas, 5,3%), digestive et respiratoire dans 1 cas chacune (1,3%).
Une localisation secondaire était notée chez 60 patients (75%). L’atteinte pulmonaire était la plus fréquente (n=26 ; 21,3%) suivie par l’atteinte cardiaque (n=25 ; 20,5%).
L’origine communautaire était notée dans 41 cas (51.2%) et nosocomiale dans 39 cas (48,75%).
Un staphylococcus aureus était isolé dans les hémocultures chez 58 patients (72,5%) et un staphylocoque à coagulase négative chez 22 (27,5%).
Une antibiothérapie de première intention était prescrite chez 79 malades (98,5%).Il s’agissait d’une oxacilline + gentamicine dans 21 cas (26,2%), une association imipenème, vancomycine et amikacine dans 15 cas (18,7 %) et une céphalosporine de 3 ème génération dans 7 cas (8,7%).
Une adaptation de l’antibiothérapie était notée dans 52 cas (65,8%). La durée moyenne du traitement était en de 38 jours.
L’évolution était favorable chez 63 patients (78,7%), 10 (12,5%) étaient décédés et 7 (8,7%) transférés vers d’autres services pour une prise en charge chirurgicale.
Conclusion Les bactériémies à staphylocoque constituent un défi clinique majeur. L’amélioration de leur pronostic passe par un diagnostic rapide et une prise en charge adéquate pour prévenir les complications graves.
Mots cles Bactériémies,Staphylocoques,antibiothérapie,communautaire,nosocomiale
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p 286 prevalence et caracterisation des rechutes infectieuses a enterobacter cloacae complex titre session pa 19 infection bacterienne auteurs turban a 1 2 guerin f 1 2 sassi m 2 cattoir v 1 2 michaux c 2 etablissement 1 service de bacteriologie hygiene hospitaliere chu de rennes rennes france 2 unite inserm u1230 brm universite de rennes rennes france presentateur turban adrien |
P-286 - Prévalence et caractérisation des rechutes infectieuses à Enterobacter cloacae complex
Titre session : PA-19 Infection bactérienne
Voir le poster
Auteurs : Turban A. (1,2), Guérin F. (1,2), Sassi M. (2), Cattoir V. (1,2), Michaux C. (2)
Présentateur : Turban Adrien
Etablissement : (1) Service de Bactériologie-Hygiène Hospitalière, CHU de Rennes, Rennes, FRANCE; (2) Unité Inserm U1230 BRM, Université de Rennes, Rennes, FRANCE
Objectif - Introduction Les récidives infectieuses peuvent être attribuées à 2 phénomènes : 1) une réinfection par une nouvelle souche bactérienne ou 2) une rechute, dans laquelle les différents épisodes infectieux sont causés par une même souche persistante, et qui semble aujourd’hui en être la cause principale. Récemment, ce concept a émergé et son implication dans les rechutes est fortement suspectée. Les objectifs de ce projet étaient, par analyse comparative des données de whole genome sequencing (WGS) de souches cliniques à l’origine de récidives infectieuses, d'estimer la prévalence de la rechute dans les infections à Enterobacter cloacae complex (CEC). Ensuite, via l’analyse des différentes mutations, d’identifier des voies métaboliques potentiellement impliquée dans la persistance bactérienne.
Materiels La collection de souches cliniques a été constituée de manière rétrospective entre janvier 2017 et janvier 2024 au CHU de Rennes. Ont été inclus, les patients présentant au moins 2 épisodes d’infections invasives (bactériémies, infections intra-abdominales, ostéoarticulaires et respiratoires) causés par CEC et dont les souches étaient disponibles. Les génomes des souches cliniques ont été séquencés (BGI) puis une analyse génomique comparative a été réalisée à l'aide du logiciel CLC Genomics Workbench (Qiagen).
Resultats Au total, 21 patients ont été inclus pour un total de 50 prélèvements et 29 épisodes de récidives. Les prélèvements provenaient majoritairement de prélèvements ostéoarticulaires (POA) (19/50, 38%) ou d’hémocultures (15/50, 30%). L’analyse des données de séquençage montrait l’implication de la rechute, causée par une même souche, chez 19 patients (90,4%) et dans 86,2% des épisodes de récidive. De plus, les données de WGS nous ont permis de mettre en évidence, chez 3 patients, l’apparition de mutations dans des gènes lié au système RCS, impliqué dans la synthèse de la capsule bactérienne. Ces mutations se traduisent notamment par des différences de mucosité entre les différents épisodes.
Conclusion Les données présentées ici montrent l’importance de la rechute dans les récidives infectieuses, puisqu’elle représente plus de 85% des épisodes de récidives à CEC dans notre série. Les signaux génétiques communs identifiés chez différents patients semblent mettre en évidence l’implication de la capsule bactérienne dans la rechute infectieuse.
Mots cles E. cloacae complex, persistance, rechute, RCS
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p 287 tuberculose neuro meningee a propos de 89 cas titre session pa 19 infection bacterienne auteurs idalene m 1 2 el fargani r 1 2 ait driss w 1 2 tassi n 1 2 etablissement 1 faculte de medecine de marrakech maroc marrakech maroc 2 chu mohammed vi marrakech maroc marrakech maroc presentateur idalene malika |
P-287 - Tuberculose neuro-méningée à propos de 89 cas.
Titre session : PA-19 Infection bactérienne
Auteurs : Idalene M. (1,2), El Fargani R. (1,2), Ait Driss W. (1,2), Tassi N. (1,2)
Présentateur : Idalene Malika
Etablissement : (1) faculté de medecine de Marrakech- Maroc, Marrakech, MAROC; (2) CHU Mohammed VI Marrakech Maroc, Marrakech, MAROC
Objectif - Introduction La tuberculose neuroméningée (TNM) est une forme fréquente de la tuberculose extra-pulmonaire particulièrement dans les pays en voie de développement. Elle constitue la forme la plus grave de l’infection par Mycobacterium tuberculosis (MT).
L’objectif de notre étude est de mettre en lumière les particularités cliniques, biologiques, thérapeutiques et évolutives de la tuberculose neuro-méningée.
Materiels Étude rétrospective menée sur une période 17 ans (janvier 2007–décembre 2023), incluant tous les patients hospitalisés pour une TNM confirmée ou retenue sur un faisceau d’arguments.
Resultats Quatre-vingt-neuf cas de TNM ont été colligés dans notre série. La sex-ratio était de 1,22 et l’âge moyen de 49 ans. Un terrain d’immunodépression a été retrouvé chez 44% des cas, Le mode de début était essentiellement progressif (88% des cas) avec une durée d’évolution moyenne de 60 jours. Les signes cliniques révélateurs étaient polymorphes, fait souvent de l’association à degré variables de signes d’imprégnation tuberculeuse (81%) des céphalées (70 %), trouble de conscience (49 %), déficit moteur, trouble de comportement, convulsion et troubles sphinctériens. La TNM était associée à une localisation extraneurologique dans 58% des cas. La ponction lombaire était réalisée chez 100% des cas révélant une méningite à liquide clair dans 97 % des cas et la TNM a été confirmée chez 55% des cas. Tous les patients ont bénéficié d´un traitement anti-bacillaire et d´une corticothérapie, l’indication chirurgicale a été posée chez 2 patients suite à une hydrocéphalie active. L´évolution était favorable dans 73% des cas, fatale dans 19% des cas et marquée par la persistance de séquelles neurologiques dans 8% des cas.
Conclusion Malgré l’existence d’antituberculeux puissants, la tuberculose demeure une infection sévère pouvant engager le pronostic fonctionnel et vital. Seul un diagnostic précoce et un traitement initié suffisamment tôt sont garants d’un bon pronostic.
Mots cles Tuberculose , neuroméningée, antibacillaires, pontion lombaire,GenExpert, Culture, effets indésirables,pronostic,
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p 288 la leptospirose a propos de 57 cas titre session pa 19 infection bacterienne auteurs belabas n 1 zeroual m 1 sarrah s 1 nadjaoui i 1 mechehat a 1 chettab i 1 redjil b 1 boutouha r 1 djadour a 1 bensadi s 1 etablissement 1 ehs el hadi flici ex el kettar alger algerie presentateur belabas nassima |
P-288 - La leptospirose : à propos de 57 cas
Titre session : PA-19 Infection bactérienne
Voir le poster
Auteurs : Belabas N. (1), Zeroual M. (1), Sarrah S. (1), Nadjaoui I. (1), Mechehat A. (1), Chettab I. (1), Redjil B. (1), Boutouha R. (1), Djadour A. (1), Bensadi S. (1)
Présentateur : Belabas Nassima
Etablissement : (1) EHS EL HADI FLICI ex EL KETTAR, Alger, ALGERIE
Objectif - Introduction La leptospirose est une maladie bactérienne de répartition mondiale. Sa présentation clinique est polymorphe.
L’objectif de ce travail est d’analyser les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, biologiques, thérapeutiques et évolutives de la leptospirose
Materiels Notre étude rétrospective a concerné une série de 57 observations colligées dans un service d’infectiologie entre le 1er janvier 2004 et 31 aout 2024. Les patients inclus présentent des arguments épidémiologiques, cliniques et biologiques compatibles avec une leptospirose associée ou non à une confirmation sérologique par le micro-agglutination test (MAT).
Resultats cinquante-sept patients majoritairement de sexe masculin ont été inclus. L’âge moyen est de 41 ans (extrêmes de 10 – 75 ans). Le mode de contamination a été identifié dans (42%) des cas uniquement. Il s’agissait des professions à risque (18%) ou une exposition aux rats (25%). Sur le plan clinique la fièvre est notée dans (95%) des cas, des céphalées et des myalgies ont été rapportées chez respectivement (49%) et (84%) de nos patients. L’ictère est retrouvé dans (88%) de nos observations. L’atteinte pulmonaire a intéressé (19%) de l’ensemble de nos malades. Le syndrome hémorragique cutanéo-muqueux a été signalé dans (25%) et nous avons noté une complication neurologique type syndrome de Guillain Barré dans (02%). Au plan biologique, la ponction lombaire pratiquée dans (72%) a objectivé une méningite lymphocytaire normoglycorachique chez 22 patients (54%). Une atteinte rénale a été notée chez 35 patients (65 %) avec une clearance de la créatinine moyenne 60 ml/mn, une cytolyse hépatique chez tous les patients, une cholestase dans (93%). L’hémogramme retrouve une hyperleucocytose avec polynucléose dans (69 %) et une thrombopénie dans (46%). La sérologie de la leptospirose est positive dans (43%). Tous les patients ont bénéficié de l’un de ces antibiotiques à base d’ampicilline (88%), ceftriaxone (10%) et doxycycline (02%). Une épuration extra-rénale a été réalisée chez 15% de nos patients. L’évolution est favorable dans (98%) des cas. Deux décès sont á déplorer (04%) suite à une défaillance multiviscérale.
Conclusion La leptospirose doit être évoquée devant un syndrome hépato-rénal fébrile. Une antibiothérapie adaptée et précoce permet d’éviter ses complications fatales.
Mots cles un syndrome hépato-rénal fébrile - leptospirose- antibiotiques
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p 289 dermohypodermites bacteriennes non necrosantes aspects epidemio cliniques therapeutiques et evolutifs serie de 147 cas titre session pa 19 infection bacterienne auteurs charaoui k 1 2 dehimi a 1 2 mehila a 2 filali a 1 2 boulakehal n 1 2 etablissement 1 faculte de medecine universite constantine 3 constantine algerie 2 service des maladies infectieuses chu ben badis constantine algerie presentateur charaoui khalida |
P-289 - Dermohypodermites bactériennes non nécrosantes : Aspects épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutifs (série de 147 cas)
Titre session : PA-19 Infection bactérienne
Voir le poster
Auteurs : Charaoui K. (1,2), Dehimi A. (1,2), Mehila A. (2), Filali A. (1,2), Boulakehal N. (1,2)
Présentateur : Charaoui Khalida
Etablissement : (1) faculté de médecine université Constantine 3, Constantine, ALGERIE; (2) Service des maladies infectieuses CHU Ben Badis, Constantine, ALGERIE
Objectif - Introduction La dermohypodermite bactérienne non nécrosante (DHBNN) est une infection aiguë non nécrosante d’origine bactérienne, limitée au derme et à l’hypoderme. Elle constitue un motif très fréquent de consultation et d’hospitalisation. La définition et la prise en charge des DHBNN ont été actualisées à la suite de certaines évolutions significatives concernant leur traitement notamment l’antibiothérapie et sa durée. Nous rapportons dans ce travail une série de 147 cas de DHBNN avec étude des aspects épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutifs.
Materiels Etude rétrospective, monocentrique et descriptive, réalisée à partir des dossiers des malades hospitalisées dans la période entre janvier 2017 et aout 2024. Critères d’inclusion : Age supérieur à 15 ans, présence d'un placard de dermohypodermite inflammatoire d’apparition brutale et fébrile. Critères d’exclusion:dermohypodermite bactérienne nécrosante et pied diabétique infecté.
Resultats 147 malades, âge moyen 55 ans. Sexe-ratio 1,4. Présence d'un diabète dans 35% des cas, une hypertension artérielle et/ou une cardiopathieans :40% des cas, 12% des malades étaient obèses. La porte d’entrée la plus fréquemment retrouvée était une mycose du pied (42%). La prise d’antiinflammatoires non stéroïdiens a été notée dans 16% des cas et 46% des malades avaient déjà pris un antibiotique avant l’hospitalisation. Le délai entre le début des symptômes et l’hospitalisation était en moyenne de 6 jours. La localisation la plus fréquente de l’infection était au niveau des membres inférieurs (73,5%). Les signes généraux sont dominés par la fièvre (66%). Des prélèvements microbiologiques étaient réalisés chez 30% des malades.Un echodoppler veineux a été réalisé avant l’hospitalisation chez 66% des patients.Tous les malades ont bénéficié d’une antibiothérapie. Une céphalosporine de première génération était prescrite dans 57% des cas. La durée de l’antibiothérapie était de 7 jours dans 75% des cas. Les formes compliquées étaient observées chez 23 malades (16%). On déplore 2 décès dans notre série.
Conclusion Les DHBNN sont de plus en plus fréquentes, les formes graves sont rares. Les recommandations sur la prise en charge de ces infections n’ont pas été toujours suivies dans notre série, notamment les indications des examens complémentaires et la durée de l’antibiothérapie.
Mots cles DHBNN, facteurs de risque, antibiothérapie
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p 290 ecbu en etablissement de sante une prescription excessive injustifiee titre session pa 19 infection bacterienne auteurs berti v 1 2 gera denis petit s 3 mola a 1 4 laboutiere g 1 4 derkaoui l 1 4 bigot u 1 4 fassel ashley t 1 4 tran j 1 4 derraz k 1 lo s 1 2 amaris hobson c 2 4 rondinaud e 1 2 kerneis s 2 3 armand l 1 2 deconinck l 4 cortier m 4 etablissement 1 laboratoire de bacteriologie hopital bichat claude bernard ap hp nord universite paris cite paris france 2 inserm iame umr 1137 universite paris cite paris france 3 equipe de prevention du risque infectieux hopital bichat claude bernard paris france 4 service des maladies infectieuses et tropicales hopital bichat claude bernard ap hp nord universite paris cite paris france presentateur berti valentine |
P-290 - ECBU en établissement de santé : une prescription excessive injustifiée?
Titre session : PA-19 Infection bactérienne
Auteurs : Berti V. (1,2), Gera Denis-Petit S. (3), Mola A. (1,4), Laboutiere G. (1,4), Derkaoui L. (1,4), Bigot U. (1,4), Fassel-Ashley T. (1,4), Tran J. (1,4), Derraz K. (1), Lo S. (1,2), Amaris Hobson C. (2,4), Rondinaud E. (1,2), Kerneis S. (2,3), Armand L. (1,2), Deconinck L. (4), Cortier M. (4)
Présentateur : Berti Valentine
Etablissement : (1) Laboratoire de bactériologie, Hôpital Bichat - Claude Bernard, AP-HP Nord, Université Paris Cité, Paris, FRANCE; (2) INSERM, IAME UMR 1137, Université Paris Cité, Paris, FRANCE; (3) Equipe de prévention du risque infectieux, Hôpital Bichat-Claude Bernard, Paris, FRANCE; (4) Service des Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Bichat-Claude Bernard, AP-HP Nord, Université Paris Cité, Paris, FRANCE
Objectif - IntroductionLe laboratoire de bactériologie de notre centre hospitalo-universitaire réalise environ 1800 examens cytobactériologiques des urines (ECBU) par mois, mais le motif de prescription est rarement spécifié. Un audit de ces prescriptions a été conduit pour évaluer leur conformité aux recommandations, identifier les prescriptions d’ECBU inappropriées et proposer, le cas échéant, des améliorations pour optimiser leur pertinence.
MaterielsIl s’agit d’une étude prospective observationnelle incluant tous les ECBU prélevés entre le 8 et le 21 juin 2024 chez des patients hospitalisés (hors réanimation). À la réception d’un ECBU, un entretien téléphonique était mené par un étudiant en médecine pour recueillir le motif de prescription et les informations clinico-biologiques du patient. L’attribution de la mention « justifiée » ou « non justifiée » était décidée après concertation pluridisciplinaire (infectiologue, microbiologiste, pharmacien, hygiéniste) selon les recommandations nationales et locales. Pour tout ECBU non justifié ou réalisé pour un motif non infectieux (MNI), une prescription d’antibiotique dans les jours suivants la réalisation de l’ECBU était ensuite recherchée dans le dossier médical informatisé du patient.
ResultatsPour les 152 ECBU reçus au laboratoire, 122 entretiens téléphoniques (80%) ont été réalisés avec succès. Les services principaux concernés étaient la néphrologie (21/122, 17%), la médecine interne (19/122, 16%) et la cardiologie (16/122, 13%). Les prescriptions d’ECBU étaient justifiées dans 105/122 (86%) et non justifiées pour 17/122 (14%). Les motifs de prescriptions sont décrits dans le tableau 1. Les prescriptions non justifiées étaient principalement réalisées sans indication (6/17, 35%), dans le cadre de bilan pré-opératoire hors recommandations (7/17,41%) ou pour contrôle post-traitement d’infection urinaire (2/17 12%). Aucune antibiothérapie n'a été initiée pour les ECBU non justifiés ou ceux prescrits pour MNI.
ConclusionLa prescription d’ECBU est justifiée dans la majorité des cas (86%) et aucune antibiothérapie n'a été initiée suite aux prescriptions d'ECBU non justifiées. Une sensibilisation des services pourrait être envisagée dans une logique médico-économique
Mots clesECBU, juste prescription, antibiothérapie
Tableau 1 : Motifs de prescription
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p 291 faut il prendre en compte les mutations de resistance liees a apobec3 detectees par genotypage de l adn proviral du vih pour adapter les traitements antiretroviraux titre session pa 20 infections virales vih hepatites autres auteurs gilbert m 2 ferre v 1 3 guilbaud r 3 peytavin g 1 4 damond f 1 3 le hingrat q 1 3 charpentier c 1 3 yazdanpanah y 1 2 descamps d 1 3 joly v 1 2 ghosn j 1 2 etablissement 1 universite paris cite inserm umr_1137 iame paris france 2 service de maladies infectieuses hopital bichat claude bernard ap hp paris france 3 service de virologie hopital bichat claude bernard ap hp paris france 4 service de pharmacologie hopital bichat claude bernard ap hp paris france presentateur gilbert marie |
P-291 - Faut-il prendre en compte les mutations de résistance liées à APOBEC3 détectées par génotypage de l'ADN proviral du VIH pour adapter les traitements antirétroviraux ?
Titre session : PA-20 Infections virales : VIH, hépatites, autres
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Auteurs : Gilbert M. (2), Ferré V. (1,3), Guilbaud R. (3), Peytavin G. (1,4), Damond F. (1,3), Le Hingrat Q. (1,3), Charpentier C. (1,3), Yazdanpanah Y. (1,2), Descamps D. (1,3), Joly V. (1,2), Ghosn J. (1,2)
Présentateur : Gilbert Marie
Etablissement : (1) Université Paris Cité, INSERM UMR_1137 IAME , Paris, FRANCE; (2) Service de Maladies Infectieuses, Hôpital Bichat-Claude Bernard, AP-HP, Paris, FRANCE; (3) Service de Virologie, Hôpital Bichat-Claude Bernard, AP-HP, Paris, FRANCE; (4) Service de Pharmacologie, Hôpital Bichat-Claude Bernard, AP-HP, Paris, FRANCE
Objectif - IntroductionLes tests de résistance génotypique sur ADN proviral du VIH sont utilisés chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) pour alléger/simplifier un traitement antirétroviral (TAR) efficace lorsqu’aucun génotype sur ARN n'est disponible. Cependant, certaines mutations de résistance peuvent être introduites dans l’ADN proviral suite au phénomène d’hypermutation lié à la protéine cellulaire APOBEC3, conduisant le plus souvent à un provirus défectif. La corrélation entre la détection de ces mutations de résistance liées à APOBEC3 (APOMUT) et le maintien de la suppression virologique n’est pas encore complètement élucidée et la gestion du TAR en leur présence n'est pas standardisée. L'objectif de cette étude est d'évaluer la réponse virologique chez les PVVIH recevant un TAR à faible barrière génétique à la résistance (TFBGR) selon la présence d’APOMUT dans l’ADN proviral. MaterielsDans cette étude observationnelle rétrospective monocentrique, les TFBGR ont été définis comme les TAR contenant au moins 1 molécule impactée par des APOMUT. Tous les PVVIH ayant switché vers un TFBGR entre avril 2010 et décembre 2023 et dont le génotype ADN proviral présentait une APOMUT impactant le TFBGR ont été inclus. Un échec virologique (EV) a été défini comme 2 charges virales (CV) consécutives >50 c/mL. Resultats38 PVVIH (22 hommes, 13 femmes, 3 femmes transgenres) ont été inclus. Le tableau 1 présente les 42 TFBGR et APOMUT les impactant. A l’initiation du TFBGR, les PVVIH présentaient en médiane 765 [585-850] CD4/mm3 et tous sauf un avaient une CV<50 c/mL après une durée médiane d'indétectabilité de 96 mois [38-139]. La durée médiane du TFBGR était de 22 mois [13-51]. Un EV a été observé chez 4 PVVIH : 3 suite à une interruption ou une mauvaise absorption du TAR ; 1 suite à une mauvaise observance, avec l’émergence de la mutation N155H dans l'intégrase, sans rapport avec les APOMUT précédemment détectées dans l'ADN. ConclusionDans cette étude, les TFBG qui auraient pu être impactés par ces APOMUT semblent rester efficaces puisque les 4 EV observés étaient tous liés à une mauvaise observance et/ou à une malabsorption. Ces résultats suggèrent que les génotypes ADN VIH avec APOMUT doivent être discutés en RCP et sont en faveur de ne pas les considérer pour la prise en charge thérapeutique des PVVIH virologiquement contrôlés sous TAR depuis plusieurs années. Mots clesVIH, Mutations de résistances, APOBEC
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p 292 pneumonie grave a adenovirus chez ladulte immunocompetent 6 cas titre session pa 20 infections virales vih hepatites autres auteurs guigon a 1 zebian g 3 regueme a 1 salmona m 2 feghoul l 2 lesueur a 4 boulhat b 5 debuysschere c 1 coulon p 1 lazrek m 1 alidjinou e 1 etablissement 1 chru lille laboratoire de virologie lille france 2 hopital saint louis laboratoire de virologie paris france 3 chru lille service de medecine intensive reanimation lille france 4 laboratoires saint philibert et saint vincent de paul groupement des hopitaux de linstitut catholique de lille lomme france 5 ch lens laboratoire de biologie medicale lens france presentateur guigon aurelie |
P-292 - Pneumonie grave à adénovirus chez l’adulte immunocompétent : 6 cas
Titre session : PA-20 Infections virales : VIH, hépatites, autres
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Auteurs : Guigon A. (1), Zebian G. (3), Regueme A. (1), Salmona M. (2), Feghoul L. (2), Lesueur A. (4), Boulhat B. (5), Debuysschere C. (1), Coulon P. (1), Lazrek M. (1), Alidjinou E. (1)
Présentateur : Guigon Aurélie
Etablissement : (1) CHRU Lille, Laboratoire de Virologie, Lille, FRANCE; (2) Hôpital SAINT-LOUIS, Laboratoire de Virologie, Paris, FRANCE; (3) CHRU Lille, Service de Médecine Intensive - Réanimation, Lille, FRANCE; (4) Laboratoires Saint Philibert et Saint Vincent de Paul, Groupement des Hôpitaux de l’Institut Catholique de Lille, Lomme, FRANCE; (5) CH Lens, Laboratoire de biologie médicale, Lens, FRANCE
Objectif - Introduction Les infections à adénovirus (ADV) chez l’homme sont responsables d’un large spectre de manifestations cliniques touchant principalement les voies respiratoires, le tractus gastro-intestinal ou la conjonctive. Les infections respiratoires à ADV sont plus fréquentes chez les jeunes enfants, en raison du déficit de l’immunité humorale, avec la majorité des cas spontanément résolutifs. Chez l’adulte, les infections graves sont souvent observées chez les sujets immunodéprimés. Les adultes immunocompétents présentent généralement une infection spontanément résolutive avec de légers symptômes pseudo-grippaux, mais une augmentation du nombre d’infections graves et parfois mortelles à ADV a été signalée ces dernières années. Nous décrivons une série de cas de patients immunocompétents, ayant présenté une infection respiratoire grave à ADV pour lesquels une admission en réanimation a été nécessaire.
Materiels La description concerne 6 cas successifs, non reliés, admis à l’hôpital entre 2023 et 2024. Les données cliniques, thérapeutiques et évolutives sont présentées. L’infection à ADV a été documentée par PCR dans le prélèvement respiratoire et dans le sang.
Resultats Les 6 patients étaient de jeunes adultes (âge : 23 à 47 ans). Aucun patient ne présentait de contexte spécifique d’immunodépression. Tous ont développé un tableau de détresse respiratoire aiguë avec une admission en réanimation. Une positivité de la PCR ADV dans le prélèvement respiratoire et une virémie ont été documentées chez tous les patients avec une charge virale dans le sang variant entre 3 et plus de 8 log copies/mL. Un génotypage a pu être effectué pour 4 d’entre eux : B7d (2), B7(1), B(1). La prise en charge a nécessité une intubation pour tous les patients et 4 d’entre eux ont bénéficié d’une oxygénation par membrane extracorporelle (ECMO). Un seul patient a bénéficié d’un traitement antiviral à base de cidofovir. La durée du séjour en réanimation variait entre 5 et 28 jours, avec une évolution fatale pour un des patients.
Conclusion À l’instar d’autres infections virales respiratoires, les infections graves et parfois fatales à ADV peuvent être observées chez les adultes immunocompétents. Une recherche élargie de pathogènes viraux respiratoires est indispensable en cas de présentation clinique sévère.
Mots cles Adénovirus, SDRA, pneumonie, immunocompétent
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p 293 experience dun circuit davis specialises pour securiser lusage du nirmatrelvir ritonavir titre session pa 20 infections virales vih hepatites autres auteurs libiad y 1 tron c 1 2 lalanne s 1 2 franck b 1 2 boglione kerrien c 1 2 taieb f 1 2 verdier m 1 2 lemaitre f 1 2 etablissement 1 univ rennes chu rennes ehesp irset institut de recherche en sante environnement et travail umr s 1085 f 35000 rennes france 2 inserm centre dinvestigation clinique 1414 f 35000 rennes france presentateur libiad youssef |
P-293 - Expérience d’un circuit d’avis spécialisés pour sécuriser l’usage du nirmatrelvir/ritonavir
Titre session : PA-20 Infections virales : VIH, hépatites, autres
Auteurs : Libiad Y. (1), Tron C. (1,2), Lalanne S. (1,2), Franck B. (1,2), Boglione-Kerrien C. (1,2), Taïeb F. (1,2), Verdier M. (1,2), Lemaitre F. (1,2)
Présentateur : Libiad Youssef
Etablissement : (1) Univ Rennes, CHU Rennes, EHESP, Irset (Institut de recherche en santé, environnement et travail) – UMR S 1085, F-35000, Rennes, FRANCE; (2) INSERM, Centre d’Investigation Clinique 1414, F-35000 , Rennes, FRANCE
Objectif - Introduction Le nirmatrelvir/ritonavir (N/r), utilisée chez les patients à risque de formes sévères de COVID-19, présente un risque élevé d'interactions médicamenteuses (IM) en raison de l'inhibition des cytochromes par le ritonavir. Pour sécuriser la prescription, le département de pharmacologie du CHU de Rennes a instauré un circuit d'avis spécialisés pour prévenir les IM. Cette étude rapporte les résultats de ce circuit chez les patients traités par N/r.
Materiels Nous avons analysé les avis d'experts donnés par les pharmacologues seniors entre 2022 et 2023, via téléphone, email ou télé-expertise. Les données incluaient l'âge, le sexe, la fonction rénale, la date de début du traitement, les traitements concomitants, le service clinique demandeur et les avis rendus. Les résultats sont présentés en pourcentages, médianes et interquartiles.
Resultats Au total, 347 avis concernant autant de patients ont été donnés pour 2858 lignes de prescription. L'âge médian des patients était de 74 ans [64-84], avec un débit de filtration glomérulaire médian de 77 mL/min [55-91]. Les principales classes pharmacologiques concernées par les demandes étaient la cardiologie (22,8 %), l'endocrinologie (20,6 %) et la neurologie (16,1 %). Les avis ont conduit à : la poursuite du traitement dans 75 % des cas, une interruption temporaire dans 15 %, une adaptation posologique dans 6 %, et un changement de traitement dans 3 %. Seuls 21 des patients (6%) ont reçu une contre-indication à la prescription de N/r. Un suivi thérapeutique pharmacologique a été recommandé dans 2 % des cas. Les médicaments les plus concernés étaient le tacrolimus, l’acide acétylsalicylique et le mycophénolate en 2022 et le paracétamol, le colécalciférol et le macrogol en 2023. Les demandes d'avis provenaient principalement de spécialistes hospitaliers en 2022 (71 %) et de médecins généralistes en 2023 (44 %). L'intervention des experts a permis d’éviter des risques graves, notamment avec les inhibiteurs de la calcineurine, les statines, la lercanidipine et la colchicine.
Conclusion Le circuit d’avis spécialisés pour prévenir les IM avec le N/r a sécurisé son usage, permettant à la quasi-totalité des patients à risque de recevoir le traitement. L’évolution des demandes, passant des spécialistes hospitaliers aux médecins généralistes, illustre la diffusion croissante des connaissances sur la gestion des IM liées à ce traitement.
Mots cles nirmatrelvir/ritonavir ; IM
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p 294 experiences de stigmatisation et de discrimination des pvvih titre session pa 20 infections virales vih hepatites autres auteurs lati i 1 bouaziz h 1 etablissement 1 eph ouargla ouargla algerie presentateur lati ibtissem |
P-294 - Expériences de stigmatisation et de discrimination des PVVIH
Titre session : PA-20 Infections virales : VIH, hépatites, autres
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Auteurs : Lati I. (1), Bouaziz H. (1)
Présentateur : Lati Ibtissem
Etablissement : (1) EPH Ouargla, Ouargla, ALGERIE
Objectif - Introduction Malgré le progrès scientifique en matière de dépistage et de prise en charge, le VIH reste toujours une question taboue. De ce fait les PVVIH sont exposées quotidiennement aux différents aspects de discrimination et de stigmatisation
Materiels Une étude prospective, observationnelle a été conduite entre le 1er Janvier 2023 et le 30 Avril 2023 au chez les PVVIH suivi dans un centre de référence.
Pour chaque patient, ont été recueillies les données à partir d’un questionnaire
La gestion et l'analyse des données ont été réalisées grâce au logiciel SPSS. La valeur de p < 0,05 a été retenue comme seuil de signification des différences observées.
L’objectif principal de cette étude est de dresser une analyse situationnelle de la stigmatisation et de la discrimination à travers les réponses au « questionnaire proposé» et le recueil de témoignages des PVVIH suivies au niveau de CDR pendant 03 mois.
Resultats Un total de 61 (27 hommes et 34femmes) PVIH ont été incluses dans l’étude avec une moyenne d’âge de 39.48 ans ± 10 ans et une médiane de découverte de la séropositive pour le VIH de 02 ans.
Plusieurs modalités de discrimination et de stigmatisation ont été objectivé :
16.4% déclaraient avoir subis une exclusion sociale, 20% ont été exclue d’au moins d’un évènement familial et dans des évènements religieux (11%)
Ces PVVIH avaient des agressions verbales dans 26.22% et même des agressions physiques dans 11 % des cas.
Dans un contexte conjugal, 49% des femmes déclaraient avoir été agressé par son conjoint et 34% avaient subi un rejet sexuel.
Les motifs de cette discrimination et de cette stigmatisation étaient : l’incompréhension de la maladie (09%), la peur de transmettre l’infection (32%), la désapprobation de leur style de vie et leur comportement (09%), la perception d’une maladie honteuse par la société (50%).
Conclusion Les expériences de stigmatisation et de discrimination, bien que dénoncées par de nombreuses associations de PVVIH et guidées par un arsenal législatif, restent fréquentes.
Pour lutter efficacement contre ce problème, il fallait disposer de données factuelles sur le terrain afin de mieux planifier les actions à mener.
Mots cles Stigmatisation, discrimination , VIH, expérience
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p 296 depistage systematique de la steatose hepatique chez les pvvih a laide du fibroscan nouvel enjeu titre session pa 20 infections virales vih hepatites autres auteurs m barki m 1 yousfi m 1 ait kaci n 1 amani f 1 belhadj aissa r 1 bouhouhou l 1 chabani f 1 djani f 1 djema m 1 haddag n 1 kadi d 1 limane m 1 hamiche r 1 saighi k 1 taicha h 1 tebani a 1 sellami y 1 etablissement 1 eph boufarik blida algerie boufarik blida algerie presentateur m barki meryem |
P-296 - Dépistage systématique de la stéatose hépatique chez les PVVIH à l’aide du Fibroscan : nouvel enjeu
Titre session : PA-20 Infections virales : VIH, hépatites, autres
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Auteurs : M'barki M. (1), Yousfi M. (1), Ait Kaci N. (1), Amani F. (1), Belhadj Aissa R. (1), Bouhouhou L. (1), Chabani F. (1), Djani F. (1), Djema M. (1), Haddag N. (1), Kadi D. (1), Limane M. (1), Hamiche R. (1), Saighi K. (1), Taicha H. (1), Tebani A. (1), Sellami Y. (1)
Présentateur : M'barki Meryem
Etablissement : (1) EPH Boufarik Blida Algérie, Boufarik Blida, ALGERIE
Objectif - Introduction La stéatose hépatique est l’une des causes les plus fréquentes d’hépatopathies et parmi les principales indications de la greffe hépatique, cette pathologie n’épargne pas les PVVIH qui peuvent cumuler les facteurs de risque.L’objectif de notre travail est de déterminer la prévalence, la sévérité et les facteurs de risque de la stéatose hépatique chez les PVVIH à l’aide d’un FibroScan, une méthode non invasive dûment validée pour le dépistage des stéatopathies
Materiels Nous avons conduit une étude mono centrique prospective entre février 2024 et aout 2024, incluant des adultes suivis pour une infection à VIH, critères d’exclusion : coïnfection VIH-VHB, VIH-VHC, alcoolisme chronique et femme enceinte. Un Fibroscan était effectué dans le service des maladies infectieuses, parallèlement, nous avons réalisé pour chaque patient un bilan biologique comprenant les transaminases, triglycérides, cholestérol, charge virale VIH et un nadir CD4.
Resultats 242 patients inclus soit 38 % de l’ensemble des malades suivis, 54 % d’hommes, âge médian 43 (17-83)ans,42% des patients IMC>25 kg/mm²,04 % avaient un diabète ,06 % HTA, 87 % des patients n’exerçant pas d’activité physique régulière, 12 % des patients n’étaient toujours pas sous trithérapie antirétrovirale, avec une moyenne de CV HIV à 5 log et un taux de CD4 à 364 copies/mm³, la durée d’exposition aux ARV pour les autres patients était 04 ans,87 % avaient une CV indétectable, et 56 % un taux de CD4> 500 copies/mm³,ASAT/ALAT légèrement élevés pour 05% des patients, Cholestérol/TG élevés pour 27%, le FibroScan a révélé une stéatose hépatique chez 84 patients (prévalence de 35 %), 27 légère S1 (Controlled attenuation parameter CAP > 248 dB/m), 12 modérée S2(CAP>268 dB/m), 45 avancée S3 ( CAP>280 dB/m ) l’évolution vers une fibrose est retrouvée chez 17 patients, 10 minime F1(Elasticité>6,5 kPa), 05 modérée F2(Elasticité>7,2 kPa) et 02 cas de cirrhose(Elasticité à 22 kPa et 26kPa) .
Conclusion La survie des patients infectés par le VIH, obtenue de nos jours grâce aux thérapies antirétrovirales hautement efficaces, permet à plusieurs pathologies nouvelles d'émerger, comme la stéatose hépatique, le dépistage de cette affection, souvent asymptomatique, devrait être systématique, surtout en cas de facteurs de risque cumulés (âge avancé, diabète, HTA, obésité,sédentarité,dyslipidémie).
Mots cles Stéatose,VIH,dépistage,FibroScan,facteurs de risque
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p 297 caracteristiques epidemiologiques et virologiques des hepatites severes a marseille titre session pa 20 infections virales vih hepatites autres auteurs audonnet i 1 2 reydellet l 2 leskou c 1 borentain p 2 motte a 1 2 morand a 1 2 gerolami r 1 2 boschi c 1 colson p 1 2 etablissement 1 ihu mediterranee infection marseille france 2 ap hm marseille france presentateur boschi celine |
P-297 - Caractéristiques épidémiologiques et virologiques des hépatites sévères à Marseille
Titre session : PA-20 Infections virales : VIH, hépatites, autres
Auteurs : Audonnet I. (1,2), Reydellet L. (2), Leskou C. (1), Borentain P. (2), Motte A. (1,2), Morand A. (1,2), Gerolami R. (1,2), Boschi C. (1), Colson P. (1,2)
Présentateur : Boschi Céline
Etablissement : (1) IHU Mediterranee Infection, Marseille, FRANCE; (2) AP-HM, Marseille, FRANCE
Objectif - Introduction Les hépatites sévères sont d’une fréquence non-exceptionnelle et peuvent mener à la transplantation hépatique voire au décès. Elles restent insuffisamment caractérisées. Ici nous décrivons les caractéristiques épidémiologiques, virologiques et cliniques des hépatites sévères dans les hôpitaux publics de Marseille (AP-HM) sur une période de 1,5 an.
Materiels L’étude rétrospective a porté sur la période 01/2023-06/2024 sur les prélèvements adressés à notre laboratoire de diagnostic des infections de l’AP-HM pour la recherche d’étiologie infectieuse d’hépatite sévère (ALAT>60 UI/L, TP<50%), et sur les virus des hépatites A-E, sur adeno-associated virus 2 (AAV2), et sur le circovirus humain 1 (HCirV-1). Les tests réalisés ont inclus sérologies (réactifs COBAS Roche, Architect Abbott, Vidas BioMérieux), PCR en temps réel (qPCR) (réactif Altona et "maisons"), et séquençages Sanger (ABI 3500) et de nouvelle génération (Oxford Nanopore, GridION). PADS et comité d’éthique AP-HM No. 24-189.
Resultats Des prélèvements sanguins nous ont été adressés pour recherche d’étiologie d’hépatite sévère pour 36 patients sur les 18 mois, incluant 23 hommes (sex ratio=0.6) d’un âge moyen (+/- écart-type) de 49+/-20 ans (min=4 ; max=92 ; 2 enfants). Les valeurs moyennes (+/- écart-type) du taux de prothrombine, du taux de facteur V et du titre d’Alanine aminotransferases étaient respectivement de 28+/-12% (9-46%), 36+/-25% (5-105%) et 2123+/-2170 UI/L (63-6000 UI/L). Les diagnostics ont retrouvé 3 hépatites A (IgM/ARN VHA-positives), 2 hépatites E avérées (IgM/ARN VHE-positives) et une hépatite E probable (IgM-positive), et une hépatite B. Trois décès sont survenus, associés à une infection VHA (n=1) ou VHE (2). Deux greffes hépatiques ont été réalisées dans un contexte d’infection VHE (n=1) ou VHB (1). De plus, AAV2 et HCirV-1 ont été détectés par qPCR dans le plasma de respectivement 2 patients et 1 patient. Six cas sont restés d’étiologie inexpliquée.
Conclusion Ces données soulignent la place actuelle des hépatites A, E et B dans les hépatites sévères, la gravité clinique pouvant être associée, et le rôle possible de virus négligés. Les cas inexpliqués justifient l’extension du spectre diagnostic virologique, et le recours à de nouvelles approches incluant la métagénomique.
Mots cles Hépatite sévère ; virus ; infections ; étiologie ; épidémiologie
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p 298 hepatite a aspects epidemiologiques cliniques et evolutifs titre session pa 20 infections virales vih hepatites autres auteurs charaoui k 1 2 dehimi a 1 2 mehila a 2 filali a 1 2 boulakehal n 1 2 etablissement 1 faculte de medecine universite constantine 3 constantine algerie 2 service des maladies infectieuses chu ben badis constantine algerie presentateur charaoui khalida |
P-298 - Hépatite A: aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs
Titre session : PA-20 Infections virales : VIH, hépatites, autres
Auteurs : Charaoui K. (1,2), Dehimi A. (1,2), Mehila A. (2), Filali A. (1,2), Boulakehal N. (1,2)
Présentateur : Charaoui Khalida
Etablissement : (1) faculté de médecine université Constantine 3, Constantine, ALGERIE; (2) Service des maladies infectieuses, CHU ben badis , Constantine, ALGERIE
Objectif - Introduction L’hépatite A évolue sur un mode endémo-épidémique dans les pays sous-développés. En Algérie, l’amélioration du niveau d’hygiène a permis de diminuer l’incidence de cette maladie qui glisse progressivement vers l’adulte. En absence de programme de vaccination contre l’hépatite A, les formes de l’adulte jeune sont de plus en plus fréquentes, elles sont souvent symptomatiques et parfois graves. L’objectif de notre travail est d’étudier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et évolutifs des hépatites A prises en charge au service des maladies infectieuses du CHU de Constantine.
Materiels
Etude rétrospective descriptive monocentrique des cas d’hépatite A hospitalisés au service des maladies infectieuses du CHU de Constantine dans la période entre janvier 2017 et aout 2024. Critères d’inclusion: malades âgés de plus de14 ans ayant des anticorps IgM anti-VHA avec au moins un des signes cliniques ou biologiques suivants : altération de l’état de conscience, syndrome hémorragique, Taux de prothrombine (TP) inférieur à 50%, asthénie intense.
Resultats 56 malades, âge moyen 22 ans, sexe ratio 1,5. L’accès à l’eau potable était retrouvé chez plus 70% des malades, des cas similaires étaient retrouvés dans 9% des cas.Le délai entre le début des symptômes et l’hospitalisation était en moyenne de 13 jours, 20 malades avaient pris du paracétamol avant l’hospitalisation. Les signes cliniques de la phase pré-ictérique étaient un syndrome pseudo-grippal dans 43% des cas, des signes digestifs dans 37% des cas et une asthénie dans 16% des cas. L’ictère était retrouvé chez 87,5% des malades, 5% des malades avaient présenté une encéphalopathie, un syndrome hémorragique était présent dans 30% des cas, le TP était inférieur à 50% chez 30% des malades.La cytolyse hépatique était absente chez un seul malade. La créatinine était normale chez tous les malades, l’urée était inférieure à 0,40g/l chez 18% des malades. 42 patients avaient bénéficié d’une échographie abdominale.Trois de nos patients avaient présenté une forme fulminante. On déplore un décès parmi nos malades.
Conclusion L’épidémiologie de l’hépatite A a changé ces dernières années en Algérie, les formes de l’adulte jeune sont de plus en plus fréquentes, elles sont souvent symptomatiques et parfois graves, un programme de vaccination devrait être discuté afin de réduire les risques d’épidémies et des formes graves.
Mots cles Hépatite A, adulte, gravité
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p 299 seroprevalence de lhepatite virale b et du virus de limmunodeficience humaine dans la population generale de la ville de kara au togo titre session pa 20 infections virales vih hepatites autres auteurs dossim s 1 3 alowe d 3 agbessi d 3 prince david m 2 dagnyra a 2 etablissement 1 universite de kara kara togo 2 universite de lome lome togo 3 labratoire de biologie medicale centre hospitalier universitaire de kara kara togo presentateur dossim sika |
P-299 - SEROPREVALENCE DE L’HEPATITE VIRALE B ET DU VIRUS DE L’IMMUNODEFICIENCE HUMAINE DANS LA POPULATION GENERALE DE LA VILLE DE KARA AU TOGO
Titre session : PA-20 Infections virales : VIH, hépatites, autres
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Auteurs : Dossim S. (1,3), Alowe D. (3), Agbessi D. (3), Prince David M. (2), Dagnyra A. (2)
Présentateur : Dossim Sika
Etablissement : (1) UNIVERSITE DE KARA, Kara, TOGO; (2) UNIVERSITE DE LOME, Lome, TOGO; (3) Labratoire de Biologie Médicale, Centre Hospitalier Universitaire de Kara, Kara, TOGO
Objectif - Introduction Le virus de l’hépatite B (VHB) et le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) qui ont en commun certaines de leurs voies de transmission sont responsables d’une morbi-mortalité élevées au sein de la population mondiale et particulièrement en Afrique sub-saharienne. Si Au Togo, les prévalences sont connues au niveau de la capitale, celles régionales font défaut. Cette présente étude a pour objectif de déterminer la séroprévalence de ces deux virus au sein de la population de Kara.
Materiels Il s’est agi d’une étude transversale analytique à visée descriptive réalisée au sein de la ville de Kara, située à 423 km au nord de Lomé la capitale du Togo. Cette étude a été réalisée le 12 Avril 2024. Les dépistages ont été réalisés par tests immunochromatographiques , ONE STEP RAPID Test, QINGDAO HIGHTOP BIOTECH Co. LTD pour l’AgHBs et DETERMINE HIV-1/2 ®, ABOTT, Co LTD pour le VIH. Résultats analysés par le logiciel R v 4.4.1 ; le seuil de signification retenu était de 5% (p<0,05).
Resultats Au total 1597 patients ont été prélevés dont 69% (N=1100) [IC95%], étaient des femmes. L’âge des sujets était compris entre 1 et 104 ans, avec un âge médian de 43 ans. La prévalence du portage de l’AgHBs au sein de la population d’étude toutes localités confondues était de 8,76% (N=140). Parmi les cas positifs, 3,6 % se retrouvait dans la tranche des 0-15 ans (N=5). Dans le cadre de la recherche des Ac anti-VIH, 1396 patients ont été dépistés. La prévalence des anticorps anti-VIH était de 3,51%. Les co-infections virales (VIH et HBV) étaient retrouvées chez 5 personnes. La probabilité d'être positif à l’hépatite B est multipliée par 5,92 chez les personnes de tranche d’âge [16-30] ans comparativement à celles de la tranche d’âge [0 - 15] ans. Parmi les sujets SRV positifs, la prévalence était plus élevée chez les sujets dont l’âge était compris entre [31-45] ans et [46 - 60] ans par rapport aux autres tranches d’âge (p<0,001).
Conclusion Les prévalences des deux virus restent élevées au sein de la population de Kara avec une forte infection des enfants et des jeunes adultes au VHB. Il convient de faire le plaidoyer pour une subvention de la sérovaccination hépatite B à la naissance et vulgariser les méthodes de prévention auprès de la population.
Mots cles VIH, AgHbS, séroprévalence, hépatite B, Togo
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p 300 recrudescence de la coqueluche en algerie en 2024 titre session pa 21 pediatrie et vaccination auteurs djedjig f 1 2 bouheraoua s 1 2 hasnaoui s 1 naitkaci a 1 beloucif h 1 khelfat f 3 mekki a 3 zmit f 4 fatah a 5 derguini l 7 aissat l 6 mahrane s 1 2 tali maamar h 1 2 etablissement 1 institut pasteur d algerie laboratoire de bacteriologie medicale alger algerie 2 universite d alger faculte de pharmacie alger algerie 3 chu parnet service de pediatrie alger algerie 4 ehs elkettar alger algerie 5 eph relizene service de pediatrie relizene algerie 6 ehs mere enfant tipaza service de pediatrie tipaza algerie 7 eph thnea service de pediatrie boumerdes algerie presentateur djedjig fatiha |
P-300 - Recrudescence de la coqueluche en Algérie en 2024
Titre session : PA-21 Pédiatrie et vaccination
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Auteurs : Djedjig F. (1,2), Bouheraoua S. (1,2), Hasnaoui S. (1), Naitkaci A. (1), Beloucif H. (1), Khelfat F. (3), Mekki A. (3), Zmit F. (4), Fatah A. (5), Derguini L. (7), Aissat L. (6), Mahrane S. (1,2), Tali Maamar H. (1,2)
Présentateur : Djedjig Fatiha
Etablissement : (1) Institut Pasteur d'Algérie, laboratoire de Bactériologie Médicale, Alger, ALGERIE; (2) Université d'Alger, Faculté de Pharmacie, Alger, ALGERIE; (3) CHU Parnet, service de pédiatrie, Alger, ALGERIE; (4) EHS ELKettar, Alger, ALGERIE; (5) EPH Relizene, service de pédiatrie, Relizene, ALGERIE; (6) EHS mère-enfant Tipaza, service de pédiatrie, Tipaza, ALGERIE; (7) EPH Thnea, service de pédiatrie, Boumerdes, ALGERIE
Objectif - IntroductionLa coquelucheest une maladie très contagieuse évitable par la vaccination qui peut donner des formes graves chez le nourrisson non vacciné. Elle est endémique avec la survenue d’épidémies cycliques tous les 5 ans.
L’objectif de ce travail est de décrire la résurgence de la coqueluche en Algérie en 2024
MaterielsEtude descriptive du 1erjanvier au 22Août 2024 portant sur 282 prélèvements nasopharyngés reçus au laboratoire pour suspicion de coqueluche, réalisés chez des patients hospitalisés en pédiatrie et provenant de différentes régions du pays. La majorité des patients étaient âgés de moins de 4 mois(80.85%),l’âge maximal était de 4ans
La recherche de B.pertussis et B.parapertussis est faite par PCR en temps réel(amplification de IS481 et IS1001) sur282prélèvements,dont 235 ont bénéficié d’une culture par ensemencement sur milieu Bordet Gengou au sang de mouton à10% avec et sans antibiotique.L’identification des souches est faite par MALDI-TOF
ResultatsLe diagnostic de la coqueluche par PCR est confirmé dans 79.2%(224/282) des cas, dont 1cas de coinfection à B.pertussis et B.parapertussis. Parmi les PCR positives 7.1%(16/224) sont positifs en culture.
L’âge moyen des patients positifs est de3mois. Parmi eux 40.17% avaient <2 mois,39.56% entre 2 et 4mois,17.85% entre 4 mois et 1 an et 2% entre 1 et 4 ans. Le sexe-ratio=0.98
Parmi les 224 patients positifs 80.8%(181) étaient non vaccinés, 5.8%(13) incomplètement vaccinés et 11.16%(25) correctement vaccinés pour leur âge. Pour 5 patients le statut vaccinal est inconnu
La distribution par tranches d’âge des 181patients positifs non vaccinés est de 49.72%sont < 2 mois, 35.91%entre 2 et 4mois, 13.25%entre 4 et 12mois et 1.1% entre 1 et 3ans
Les malades ont bien évolué sous macrolides seuls ou associées, nous déplorons le décès d’unnourrisson de 35jours.
L’investigation autour des cas positifs réalisée pour 61 patients a démontré que la maman était le sujet contaminateur dans 60.6%(37/60)
ConclusionNotre étude signale une résurgence de cas de coqueluche dans notre pays en 2024. Cette recrudescence est signalée dans plusieurs pays. Ceciimplique la mise en place d’outils de laboratoireavec généralisation de la technique de qPCR qui représente le gold standard pour le diagnostic et la surveillance de l’évolution de cette maladie.Une réflexion devrait être lancéesur les recommandations de la vaccination de la femme enceinte
Mots clesCoqueluche
B.pertussis
Resurgence
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p 301 prevalence des bacteriemies a bacilles gram negatif apres allogreffe de cellules souches hematopoietiques en pediatrie titre session pa 21 pediatrie et vaccination auteurs ben nejma n 1 chebbi y 1 2 frigui s 1 2 ben khaled m 2 3 monia o 2 3 achour w 1 2 etablissement 1 service des laboratoires centre national de greffe de moelle osseuse tunis tunisie tunis tunisie 2 faculte de medecine de tunis universite de tunis el manar lr 18es39 tunis tunisie tunis tunisie 3 service dimmuno hematologie et de greffe pediatrique centre national de greffe de moelle osseuse tunis tunisie tunis tunisie presentateur ben nejma nader |
P-301 - Prévalence des bactériémies à bacilles Gram négatif Après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques en Pédiatrie
Titre session : PA-21 Pédiatrie et vaccination
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Auteurs : Ben Nejma N. (1), Chebbi Y. (1,2), Frigui S. (1,2), Ben Khaled M. (2,3), Monia O. (2,3), Achour W. (1,2)
Présentateur : Ben Nejma Nader
Etablissement : (1) Service des Laboratoires, Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis, Tunisie, Tunis, TUNISIE; (2) Faculté de Médecine de Tunis, Université de Tunis El Manar, LR 18ES39, Tunis, Tunisie, Tunis, TUNISIE; (3) Service d’Immuno-Hématologie et de Greffe Pédiatrique, Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis, Tunisie, Tunis, TUNISIE
Objectif - Introduction La bactériémie est une complication très fréquente après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH). L’objectif de ce travail était de décrire l’épidémiologie des bactériémies chez les enfants allogreffés de CSH au Centre National de Greffe de Moelle Osseuse (CNGMO).
Materiels Notre étude rétrospective a inclus les enfants allogreffés de CSH au service d’Immuno- Hématologie et de Greffe Pédiatrique et présentant au moins un épisode bactériémique entre janvier 2018 et mai 2024. L’incubation des flacons a été faite dans l’automate BACT/ALERT (Bio Mérieux). Pour les espèces commensales (staphylocoque à coagulase négative (SCN), corynébactéries, …), la bactériémie a été définie par la présence d’au moins deux hémocultures positives au même germe.
Resultats Un total de 130 bactériémies a été retrouvé chez 82 patients allogreffés de CSH soit une prévalence de patients infectés de 41,8%. Parmi ces patients, 23 avaient deux épisodes bactériémiques ou plus. Les bactériémies étaient liées au cathéter veineux central dans 16.9% des cas. Le ratio bacilles à Gram négatif (BGN)/cocci à Gram positif (CGP) était de 2,51 (93 BGN/37 CGP). Les germes les plus incriminés étaient les entérobactéries (n=50, 38,4%) et les BGN non fermentants (n=43, 33%), suivi par les SCN (n=21, 13,1%) et S. aureus (n=11, 10,1%), Les entérobactéries (n=50) avaient des taux de résistance à la pipéracilline-tazobactam (TZP) de 30%, aux céphalosporines de 3ème génération de 28%, à l’ertapénème de 14%, à l’imipénème de 10%, à l’amikacine de 14%, à la ciprofloxacine de 40% et à la fosfomycine de 13%. Concernant les BGN non fermentants, les taux de résistance aux antibiotiques étaient de 12% à la TZP, la ceftazidime et l’amikacine et de 14% aux carbapénèmes et aux fluoroquinolones. Parmi les 21 souches de SCN, 19 étaient résistantes à la méticilline, sept résistantes à la gentamicine et quatre résistantes à la ciprofloxacine. Les onze souches de S. aureus étaient toutes sensibles à la méticilline à l’exception d’une seule souche. Aucune souche de staphylocoque n’était résistante aux glycopeptides.
Conclusion Prévalence élevée des bactériémies chez les allogreffés de CSH en pédiatrie avec nette dominance des BGN.
Mots cles Bactériémies
Hémato-oncologie
Résistance antimicrobienne
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p 304 le combat quotidien contre linfection a vih des enfants infectes pour grandir avec le virus experience du service titre session pa 21 pediatrie et vaccination auteurs bensadoun f 1 kouiad belkadi a 1 benzoubara s 1 benabadji e 1 mouffok n 1 etablissement 1 faculte de medecine d oran algerie oran algerie presentateur bensadoun fatima zohra |
P-304 - Le combat quotidien contre l’infection à VIH des enfants infectés pour grandir avec le virus : expérience du service
Titre session : PA-21 Pédiatrie et vaccination
Auteurs : Bensadoun F. (1), Kouiad Belkadi A. (1), Benzoubara S. (1), Benabadji E. (1), Mouffok N. (1)
Présentateur : Bensadoun Fatima Zohra
Etablissement : (1) Faculté de médecine d'Oran /Algérie, Oran, ALGERIE
Objectif - Introduction L’infection pédiatrique à VIH a émergé dans notre région en1995 et depuis le nombre est en croissance,mais le diagnostic est toujours tardif. Le pronostic est amélioré ces dernières années par la thérapeutique antirétrovirale et l’espérance de vie est devenue plus longue.L’objectif est de décrire le profil épidémio-clinique de l’infection à VIH chez l’enfant et évaluer l’espérance de vie sous traitement antirétroviral.
Materiels Etude rétrospective descriptive de394 dossiers d’enfants séropositifs VIH dont 275 vivants et suivis à ce jour, les autres sont décédés et/ou perdus de vue. Les modalités du suivi clinique et biologique (FNS, charge virale) Tous les 3-6 mois
Resultats l’âge du diagnostic du VIH < 5 ans à 78% (moy: 23 mois ± 6 mois), Sex ratio: 1,6 et la transmission verticale à 96%. Les symptômes observés durant l’enfance : Candidoses buccales (69%), Pneumopathies (63%), Lymphadénopathie persistante (61%), Diarrhées chroniques (47%), Otite (48%), Retard staturo-pondéral (42%), Manifestations cutanées (36%), Tuberculose (34%), Caries dentaires (44%), Fièvre isolée (23%), Parotidite (16%), Manifestations neurologiques (11%). Les antirétroviraux utilisés au cours du suivi chronique : 2INTI + 1INNT ou + 1IP ou +1INI, buvables puis comprimés avec un travail d’accompagnement indispensable à la prise de ces traitements . La tolérance était bonne chez l’ensemble des enfants, l’observance était mauvaise dans 17% des cas causant l’échec thérapeutique et décès, les autres enfants ont bien évolué après l’annonce du diagnostic, acceptant progressivement la maladie avec l’appui des parents en restant attentif aux besoins de leurs enfants, atteignant une stabilité immuno-virologique sous control médical, un bon développement staturo-pondéral et psychomoteur, une bonne insertion sociale et scolaire et sont âgés entre 10 ans et 25 ans. Les plus âgés sont mariés ayant des enfants séronégatifs.
Conclusion Les enfants deviennent symptomatiques à 2 ans en moyenne. Le pronostic de ces enfants est nettement amélioré grâce à la thérapie antirétrovirale , mais l’inobservance reste une difficulté constante chez les enfants, conduisant à l’échec virologique. Actuellement le suivi régulier du traitement a pu améliorer l’espérance de vie des enfants compatible à la population générale, en leur permettant de grandir avec ce virus sous control médical régulier.
Mots cles VIH- Enfant - Pronostic - Espérance de vie
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p 305 pleuropneumopathies bacteriennes drainees une etude retrospective pediatrique titre session pa 21 pediatrie et vaccination auteurs furgier a 1 caseris m 1 ouldali n 1 bonacorsi s 1 bonnard a 1 levy m 1 truong j 1 etablissement 1 robert debre paris france presentateur furgier apolline |
P-305 - Pleuropneumopathies bactériennes drainées : une étude rétrospective pédiatrique
Titre session : PA-21 Pédiatrie et vaccination
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Auteurs : Furgier A. (1), Caseris M. (1), Ouldali N. (1), Bonacorsi S. (1), Bonnard A. (1), Levy M. (1), Truong J. (1)
Présentateur : Furgier Apolline
Etablissement : (1) Robert Debré, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction Les indications de drainage des pleuropneumopathies bactériennes de l’enfant ne font pas consensus. L’objectif était de décrire les pleuropneumopathies bactériennes drainées chez l’enfant.
Materiels Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique descriptive des pleuropneumopathies bactériennes drainées de l’enfant dans un CHU parisien entre 2011 et 2023. La sélection des patients s’est faite grâce au PMSI et à la base de données du laboratoire de microbiologie.
Resultats 33 pleuropneumopathies bactériennes drainées ont été incluses. L’âge médian était de 3.3 ans. 48% des patients présentaient une insuffisance respiratoire/circulatoire décompensée. 42% ont nécessité un soutien ventilatoire invasif (VM) et 67% non invasif. La bactérie majoritaire était le Staphylococcus aureus (SA) (n=13; 39%), suivie du Streptococcus pyogenes (SGA) (n=9; 27%) et du Streptococcus pneumoniae (n=5; 15%). Les principaux critères de drainage étaient la détresse respiratoire (n=16; 48%) et la présence d’un épanchement pleural persistant/grande abondance (n= 7; 21%). 73% des patients présentaient une déviation médiastinale. Le drainage était réalisé après 7 jours d’antibiothérapie IV (médiane). Les cultures du drainage étaient positives pour 14 patients (42%). 23 patients (70%) ont bénéficié d’un drainage percutané (majorité de SA : n=13; 56%) et 10 (30%) d’un drainage chirurgical par vidéo-thoracoscopie (majorité de SGA : n=6; 60%). Les complications du drainage étaient 2 pneumothorax et 1 hernie diaphragmatique. En post-drainage, les durées de fièvre, d’antibiothérapie IV et d’hospitalisation étaient, en médiane, respectivement de 8 jours, 11 jours et 15,5 jours. Les durées de fièvre et de VM post-drainage étaient significativement plus longues dans le groupe drainage médical versus chirurgical. Les imageries thoraciques étaient normales à 6/9 mois pour 10 patients (sur 12).
Conclusion Dans notre étude, les pleuro-pneumopathies bactériennes de l’enfant sont drainées sur des tableaux sévères avec plus de drainages percutanés que chirurgicaux. Les cultures du drainage étaient souvent positives montrant, parfois, la difficulté de diffusion des antibiotiques dans l’espace pleural cloisonné. L’amélioration post-drainage n'était pas immédiate. L’évolution des patients à moyen terme était bonne.
Mots cles pleuropneumopathie ; pédiatrie ; drainage pleural
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p 306 vaccins anti vrs et zona des patients convaincus titre session pa 21 pediatrie et vaccination auteurs foissac m 1 2 al makhour o 2 bellec l 2 etablissement 1 ch castres mazamet castres france 2 ch centre bretagne noyal pontivy france presentateur foissac maud |
P-306 - Vaccins anti-VRS et zona : des patients convaincus ?
Titre session : PA-21 Pédiatrie et vaccination
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Auteurs : Foissac M. (1,2), Al-Makhour O. (2), Bellec L. (2)
Présentateur : Foissac Maud
Etablissement : (1) CH Castres-Mazamet, Castres, FRANCE; (2) CH Centre Bretagne, Noyal-Pontivy, FRANCE
Objectif - IntroductionNos patients connaissant mal les recommandations vaccinales nous souhaitions, en 2024, les informer de l’arrivée prochaine de vaccins anti-VRS (vVRS) et du vaccin inactivé contre le zona (vi.Zona), évaluer leur acceptabilité et chercher des pistes pour l’améliorer.
MaterielsEtude prospective bicentrique menée en Infectiologie, incluant des patients ≥ 65 ans. Ceux intéressés bénéficiaient d’informations orales et écrites sur l’infection à VRS, le zona et les vaccins correspondants bientôt disponibles. Nous relevions ensuite leur intérêt pour ces vaccins ainsi que d’éventuels moyens de mieux les informer ou les rassurer. Leurs médecins étaient aussi sensibilisés par nos courriers et ordonnances de sortie.
ResultatsEn 3 mois non consécutifs 133 patients ont été inclus (âge médian 77 ans, ratio H/F 1.4).
Les entretiens vaccinaux ont été bien accueillis et utiles, ces vaccins étant très rarement connus des patients. Ils ignoraient également les risques du VRS chez l’adulte, mais 91 patients/133 (68.4%) connaissaient le zona.
Après informations, l’acceptabilité du vVRS (95/133, 71.4%) avoisinait la couverture vaccinale anti-grippale (94/132, 71.2%) mais était significativement meilleure que celle du vi.Zona (79/133, 59.4%, p=0.039 vs vVRS). Une différence en faveur du vVRS était aussi notée chez les > 75ans, les femmes, les immunocompétents (Tableau).
Bien que permettant de réduire le nombre d’injections, d’éventuels futurs vaccins combinés (anti-grippe/VRS/COVID) ne sembleraient pas mieux acceptés que les monovalents (91/133, 68.4%).
Près de 19% des patients pensaient que les vaccins courants pouvaient induire une infection. Ils sont 87 (65.4%) à parler de vaccination avec leurs médecins, mais ≈ 1/3 se disent très influencés par leur famille et les médias (respectivement 40/133, 30.1% et 42/133, 31.6%).
La moitié des séniors (71/133, 53.4%) jugerait utile que le courrier de la CPAM relatif au vaccin anti-grippal informe sur d’autres valences, notamment le méconnu vaccin anti-pneumocoque (seuls 18% à jour ici).
ConclusionDans notre étude l’intérêt pour le vi.Zona est moindre que pour le vVRS, bien que le zona soit mieux connu.
A l'échelle nationale, plus d’informations, par différentes voies, seront probablement nécessaires pour que l’acceptabilité des vVRS et vi.Zona soit optimale, surtout que beaucoup de séniors doutent de l’utilité de recevoir davantage de vaccins à leur âge.
Mots clesVaccin
VRS
Zona
Acceptabilité des vaccins anti-VRS, combinés, et zona, dans la cohorte entière et dans des sous-groupes. ** : indique une différence significative (p<0.05) dans l’acceptabilité du vVRS et du vi.Zona (cohorte entière, >75 ans, femmes, immunocompétents)
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p 307 immunite protectrice vaccinale contre la covid 19 chez les donneurs de sang a lome togo titre session pa 21 pediatrie et vaccination auteurs dossim s 1 kokoty k 2 mansuy j 3 feteke l 2 4 kolou m 2 prince david m 2 pasquier c 3 izopet j 3 etablissement 1 universite de kara kara togo 2 universite de lome lome togo 3 laboratoire de virologie hopital purpan toulouse france 4 centre national de transfusion sanguine lome togo presentateur dossim sika |
P-307 - IMMUNITE PROTECTRICE VACCINALE CONTRE LA COVID-19 CHEZ LES DONNEURS DE SANG A LOME (TOGO)
Titre session : PA-21 Pédiatrie et vaccination
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Auteurs : Dossim S. (1), Kokoty K. (2), Mansuy J. (3), Feteke L. (2,4), Kolou M. (2), Prince David M. (2), Pasquier C. (3), Izopet J. (3)
Présentateur : Dossim Sika
Etablissement : (1) UNIVERSITE DE KARA, Kara, TOGO; (2) UNIVERSITE DE LOME, Lome, TOGO; (3) Laboratoire de Virologie, Hopital Purpan, Toulouse, FRANCE; (4) Centre national de Transfusion Sanguine, Lomé, TOGO
Objectif - Introduction La pandémie à COVID-19 a été responsable de nombre de décès de par le monde. En absence d’antiviraux efficaces, la vaccination était le recours idéal pour faire reculer cette affection. Afin de renseigner sur l’acquisition de l’immunité protectrice, Ig anti-SRAS-Cov2 dans la population, nous avons travaillé chez les donneurs de sang qui constituent une population représentative de choix.
Materiels Il s’est agi d’une étude transversale à visée descriptive effectuée en Mars 2022 au Centre de Transfusion Sanguine de Lomé. Un prélèvement sanguin sur tube sec a été réalisé sur les donneurs sans distinction de sexe qui avaient donné leur consentement. Une enquête leur a été administrée afin de connaître le nombre de doses de vaccins anti-COVID19 reçus et leur historique propre à cette maladie. La recherche des IgG a été faite sur Alinity i d’Abbott à l’hôpital de Purpan, France.
Resultats Un total de 254 donneurs âgés de 18-62 ans avec un sex ratio (M/F) de 8,4 ont été recrutés. 5% des donneurs (n=13) ont eu un antécédent de COVID-19 et 7,9% (n =33) ont fait la fièvre 3 mois avant l’étude. Environ 80% (n=203) ont été vaccinés et 41,3% ont recu 2 doses de vaccins. La majorité des donneurs ont reçu leur 3e dose de vaccin 6 mois précedant notre étude. L’IgG anti spike a été retrouvé chez 96% et près de la moitié soit 50,4% avait un taux protecteur (>1831AU /ml). Ce taux était fonction du nombre de doses reçues (p=0,010).
Conclusion La présence des IgG anti SARS-Cov2 retrouvé témoigne de la circulation du virus à Lomé. L’immunité protectrice est fortement corrélée au nombre de doses de vaccins administrés. Au vu des résultats, l’administration d’une nouvelle dose permettrait une augmentation du nombre de personnes immunes au SARS-CoV2 dans la population togolaise.
Mots cles COVID-19 ; donneurs de sang ; IgG anti-SARS-Cov2 ; immunité ; Togo
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p 308 impact dune consultation de vaccination personnalisee sur la couverture vaccinale des patients autogreffes titre session pa 21 pediatrie et vaccination auteurs lebreton c 1 pierron a 2 bozon f 1 chauchet a 1 fontan j 1 chirouze c 1 brunel a 1 etablissement 1 chu besancon besancon france 2 ch bourgoin jallieu bourgoin jallieu france presentateur lebreton cedric |
P-308 - Impact d’une consultation de vaccination personnalisée sur la couverture vaccinale des patients autogreffés
Titre session : PA-21 Pédiatrie et vaccination
Auteurs : Lebreton C. (1), Pierron A. (2), Bozon F. (1), Chauchet A. (1), Fontan J. (1), Chirouze C. (1), Brunel A. (1)
Présentateur : Lebreton Cedric
Etablissement : (1) CHU BESANCON, Besancon, FRANCE; (2) CH BOURGOIN JALLIEU, Bourgoin Jallieu, FRANCE
Objectif - Introduction L’autogreffe est un traitement clé dans le myélome multiple (MM) et certains lymphomes. Les patients autogreffés ont un risque élevé d’infections graves et de décès. Malgré des recommandations spécifiques, la couverture vaccinale (CV) reste insuffisante pour les vaccins Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite, Coqueluche (DTPCa ; 44%) et les infections invasives à pneumocoque (IIP; 7,9-39%). Une consultation de vaccination personnalisée (CVP) a été mise en place pour les patients autogreffés au CHU de Besançon depuis juin 2021.
L’objectif était d’évaluer la CV pour les vaccins DTPCa, Haemophilus influenzae B (HiB), virus de l’hépatite B (VHB) et les IIP suite à la mise en place de cette CVP.
Materiels Tous les patients autogreffés étaient convoqués en maladies infectieuses pour une CVP dans les 6 mois post autogreffe. Après information concernant les risques infectieux, un programme vaccination personnalisé (PVP) était établi avec une ordonnance comprenant les vaccins recommandés (HSCP, ECIL7) et les dates prévisibles. Les sérologies tétanos et VHB étaient à réaliser à 1 an post-autogreffe. Tous les patients et leurs médecins étaient rappelés, les dates des vaccins et les sérologies récupérées.
Resultats Parmi 60 patients inclus, 63% étaient des hommes, l’âge médian était 60 ans (IQR 13) et 33% avaient au moins une autre comorbidité. Les principales hémopathies étaient le MM (N=35) puis les lymphomes (N=25), et 20% des patients étaient en rechute avant l’autogreffe. Dix patients (17%) ne pouvaient débuter le PVP du fait d’une rechute (N=4), d’une supplémentation en IgIV (N=2) ou d’un traitement d’entretien par anticorps anti-CD20 (N=4).
Parmi les 50 patients vaccinables, les CV pour le DTPCa, HiB, VHB et IIP étaient de 84%, 82%, 78% et 66%, respectivement. La CV globale (DTPCa, VHB, HiB et IIP réalisés) était de 65,7% (N=23/35) et de 80% (12/15) pour les patients ayant bénéficié de la CVP avant 4 mois et à partir de 4 mois post autogreffe, respectivement (P=0,3).
Parmi les 26 patients ayant fait les sérologies, 100% étaient positifs pour le tétanos (62% avec IgG>1 UI/mL) et 46% pour le VHB (anti-HBs > 10 UI/L).
Conclusion La mise en place d’une CVP permet d’augmenter la CV des patients autogreffés grâce à une information spécifique limitant l’hésitation vaccinale. L’intérêt du suivi sérologique tétanos/VHB reste à préciser.
Mots cles vaccination, autogreffe de cellules souches hématopoïétique
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p 309 facteurs influencant lacceptabilite du nouveau vaccin anti zona titre session pa 21 pediatrie et vaccination auteurs foissac m 1 bellec l 2 etablissement 1 ch castres mazamet castres france 2 ch du centre bretagne noyal pontivy france presentateur foissac maud |
P-309 - Facteurs influençant l’acceptabilité du nouveau vaccin anti-Zona
Titre session : PA-21 Pédiatrie et vaccination
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Auteurs : Foissac M. (1), Bellec L. (2)
Présentateur : Foissac Maud
Etablissement : (1) CH Castres-Mazamet, Castres, FRANCE; (2) CH du Centre Bretagne, Noyal-Pontivy, FRANCE
Objectif - IntroductionLe vaccin vivant atténué contre le zona n’a été ni souvent prescrit ni bien connu des Français.
En 2024 nous avons voulu informer nos patients de l’arrivée prochaine d’un vaccin inactivé contre le zona (vi.Zona) et évalué son acceptabilité. Dans notre étude elle semble inférieure à celle des vaccins visant les germes à tropisme respiratoire (autre abstract) nous avons donc tenté d’identifier des facteurs modifiant l’adhésion à ce vaccin.
MaterielsEtude prospective en Infectiologie, incluant des patients ≥ 65 ans. Ceux intéressés bénéficiaient d’informations orales et écrites sur le zona (virus de la varicelle, fréquence, morbidité des douleurs post-zostériennes, atteintes oculaires et cérébrales rares mais graves) et le vi.Zona bientôt disponible (efficacité et sécurité démontrées, utilisation depuis plusieurs années).
Nous relevions ensuite l’intérêt pour ce vaccin ainsi que certains critères pouvant influencer son acceptabilité. Les généralistes étaient sensibilisés par les courriers et ordonnances de sortie.
ResultatsAu printemps/été 2024 133 patients ont été inclus (âge médian 77 ans, ratio H/F 1.4).
L’acceptabilité du vi.Zona après entretien vaccinal était de 59.4% (79/133) et significativement meilleure chez les hommes (52/78, 66.7%, autre abstract).
En revanche bien que cette maladie soit plutôt connue des patients cela ne les incitait pas davantage à se vacciner (56/91, 61.5% vs 23/42, 54.8%, p=0.459). De la même façon les habitudes vaccinales vis-à-vis de la grippe et de la Covid ne semblaient pas influencer l’acceptabilité du vi.Zona (Tableau).
Lorsqu’ils étaient précisés, les principaux motifs de refus étaient le sentiment d’excès de vaccins proposés aux séniors, et d’une inutilité du vi.Zona (maladie cutanée, patients se sentant trop âgés, connaissance d’un guérisseur).
Enfin, que les vaccins soient fréquents (grippe) ou pas (dTPca, VPC 13) seuls 50/133 adultes (37.6%) prenaient soin de les tracer sur un carnet de vaccination (format papier).
ConclusionApporter aux patients des données de sécurité et d’efficacité solides pour le vi.Zona de par une utilisation déjà large à l’étranger, semble peu impacter leur volonté de se faire vacciner, ce qui surprend en comparaison des craintes émises en 2020-21 vis-à-vis des vaccins anti-Covid-19 jugés trop récents. Mis à part le sexe, ce travail n’identifie pas vraiment d’autre facteur favorisant l’adhésion à ce vaccin.
Mots clesAcceptabilité
Vaccin
Zona
Tableau : acceptabilité du vaccin contre le zona selon différents critères
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p 310 la webradio de linfectio un podcast pour le deuxieme cycle titre session pa 22 le large spectre du bon usage des antibiotiques auteurs gagneux brunon a 1 berthelot p 1 ader f 2 conrad a 2 valour f 2 botelho nevers e 1 etablissement 1 chu de saint etienne saint etienne france 2 hospices civils de lyon lyon france presentateur gagneux brunon amandine |
P-310 - La webradio de l’infectio : un podcast pour le deuxième cycle
Titre session : PA-22 Le large spectre du bon usage des antibiotiques
Voir le poster
Auteurs : Gagneux-Brunon A. (1), Berthelot P. (1), Ader F. (2), Conrad A. (2), Valour F. (2), Botelho-Nevers E. (1)
Présentateur : Gagneux-Brunon Amandine
Etablissement : (1) CHU de Saint-Etienne, Saint-Etienne, FRANCE; (2) Hospices Civils de Lyon, Lyon, FRANCE
Objectif - Introduction Reconnus pour leur portabilité, leur efficacité et leur capacité à combiner divertissement et apprentissage, les podcasts deviennent de véritables outils pédagogiques au cours des études médicales. La webradio de l’infectio, lauréate d’un appel à projet de l’université pour l’innovation pédagogique, a été lancée en juin 2024. Notre objectif est de décrire le processus de création de ce podcast et son utilisation depuis sa mise en ligne.
Materiels Etude descriptive à partir des données quantitatives d’utilisation extraites des plateformes sur lesquelles le podcast est disponible (Spotify, Applepodcast, Youtube).
Resultats La webradio de l’infectio a été créé par deux équipes d’enseignants en Maladies Infectieuses et Tropicales. Quarante-huit items de connaissances en lien avec la discipline ont été identifiés dans le programme du deuxième cycle des études médicales, conformément à la R2C, puis classés par 6 enseignants en 3 groupes de priorité afin d’organiser les premiers enregistrements. Depuis le 11 Juin 2024, un épisode par semaine est mis en ligne par un enseignant via la plateforme Spotify, et diffusé sur les autres plateformes grâce à un flux RSS. Au 3 septembre 2024, 12 épisodes sont disponibles couvrant 10 items de connaissances, la durée moyenne d’un épisode est de 12:37 min (±4 :10), le podcast compte 418 abonnés, la majorité sur la plateforme Spotify (312, 74.6 %), le nombre de lectures sur les plateformes d’écoute atteint 1416, et le nombre de visionnage sur Youtube atteint 295 (soit un total de 1711 d’écoutes). Le nombre moyen d’écoutes par épisode est de 117 ± 37. Dix pour cent des utilisateurs sont hors de France. Sur la plateforme Spotify, 64 % des utilisateurs ont entre 18 et 27 ans (classe d’âge des étudiants cibles) et 55 % sont des femmes. Le nombre d’abonnés et d’écoutes a nettement augmenté depuis fin juillet 2024, période à laquelle le podcast a été promu à l’occasion de conférences de préparation de l’EDN.
Conclusion Les débuts de la webradio de l’infectio tendent à confirmer que le format podcast est un outil pédagogique pour notre discipline, dont la disponibilité à l’international permettrait une diffusion de nos enseignements dans les pays francophones et à d’autres publics que les étudiants de deuxième cycle. L’enjeu est celui de la promotion de ces outils pour toucher son public cible.
Mots cles podcast; enseignement; pédagogie; maladies infectieuses et tropicales
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p 311 evaluation des avis diagnostiques et therapeutiques donnes par les cratb aux medecins generalistes titre session pa 22 le large spectre du bon usage des antibiotiques auteurs lesaffre n 3 thiel t 3 assi a 1 denes e 2 roger p 1 etablissement 1 polycliniques les fleurs ollioules france 2 polyclinique de limoges site chenieux limoges france 3 faculte de medecine des antilles pointe a pitre france presentateur roger pierre marie |
P-311 - Evaluation des avis diagnostiques et thérapeutiques donnés par les CRATB aux médecins généralistes
Titre session : PA-22 Le large spectre du bon usage des antibiotiques
Auteurs : Lesaffre N. (3), Thiel T. (3), Assi A. (1), Denes E. (2), Roger P. (1)
Présentateur : Roger Pierre-Marie
Etablissement : (1) Polycliniques Les Fleurs, Ollioules, FRANCE; (2) Polyclinique de Limoges - Site Chénieux, Limoges, FRANCE; (3) Faculté de Médecine des Antilles, Pointe À Pitre, FRANCE
Objectif - Introduction Les centres de références en antibiothérapie (CRATB) proposent une aide thérapeutique aux médecins généralistes (MG) pour la gestion des patients infectés. Notre objectif était d’évaluer les CRATB en termes fonctionnels et qualitatifs.
Materiels Enquête prospective menée de Mai à Août 2024 recueillant les réponses des CRATB de métropole et des territoires d’outre-mer sur 8 cas cliniques requérant un conseil en antibiothérapie : 1/ une pneumonie communautaire avec échec de l’amoxicilline 2/ une exacerbation de BPCO avec échec de la pristinamycine 3/ une pleuropneumonie communautaire avec échec du céfixime 4/ une bronchite aiguë dite surinfectée avec échec de l’amoxicilline - ac. clavulanique 5/ une colonisation urinaire sur sonde urinaire 6/ une cystite à risque de complication 7/ une pyélonéphrite avec échec de la ciprofloxacine 8/ une prostatite à E. faecalis. Les réponses étaient préalablement établies par trois infectiologues seniors, notées sur 5 points. Les modalités de communication étaient répertoriées : ligne téléphonique ou mail. La qualité des répondants et le temps d’obtention des réponses étaient notés.
Resultats En 4 mois 108 avis étaient pris auprès de l’ensemble des CRATB à l’exception des 4 centres n’utilisant qu’Omnidoc. L’échange entre MG et CRATB était par téléphone dans 100 cas (93%) et par mail dans 8 cas (24%), avec un temps d’attente médian [extrêmes] respectivement de 4,7 min [1,6-10,9] et 125 min [60-185]. Le statut de l’interlocuteur était un senior d’infectiologie dans 78 cas (72%) et un interne dans 30 cas (28%). Le score moyen [± déviation standard] par cas clinique était de 3,25 [±1,43], étant de 3,0 [±1,1] pour les 4 infections respiratoires et de 3,5 [±1,7] pour les 4 infections urinaires. Un score ≤ 2 points était observé dans 34/108 avis (31%).
Conclusion La fonctionnalité des CRATB peut être considérée comme satisfaisante lorsque la communication par téléphone est privilégiée, et ce d’autant que majoritairement un senior d’infectiologie répond aux sollicitations des MG. En termes qualitatifs, il est paraît possible d’améliorer les réponses.
Mots cles Bon Usage des Antibiotiques; CRATB; Centres de Référence en Antibiothérapie; infections respiratoires; Infections urinaires
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p 312 territoire sans infectiologue lequipe multidisciplinaire en antibiotherapie bi departementale est elle une solution titre session pa 22 le large spectre du bon usage des antibiotiques auteurs marquet a 1 cormier h 2 requin j 2 moal f 2 dubee v 2 etablissement 1 ch laval laval france 2 chu angers angers france presentateur cormier helene |
P-312 - Territoire sans infectiologue : l’Equipe Multidisciplinaire en Antibiothérapie bi-départementale est-elle une solution ?
Titre session : PA-22 Le large spectre du bon usage des antibiotiques
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Auteurs : Marquet A. (1), Cormier H. (2), Requin J. (2), Moal F. (2), Dubee V. (2)
Présentateur : Cormier Helene
Etablissement : (1) CH LAVAL, Laval, FRANCE; (2) CHU ANGERS, Angers, FRANCE
Objectif - Introduction L’instruction du 15 mai 2020 propose la mise en place d’Equipes Multidisciplinaires en Antibiothérapie (EMA) à l’échelle des Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT). Les infectiologues constituent l’élément incontournable de leur effectif. Or, certains GHT sont dépourvus d’infectiologue. Nous rapportons ici la constitution d’une EMA couvrant deux GHT, étendus sur deux départements, afin de pallier l’absence d’infectiologue au sein de l’un de ces départements (B).
Les enjeux du projet de création de l’EMA bi-départementale ont été de mettre en place les activités demandées dans l’instruction malgré l’absence de dynamique commune aux deux GHT, l’étendue géographique du territoire couvert, et le nombre restreint d’infectiologues dans l’établissement support du GHT A.
Materiels Le projet, présenté à l’Agence régionale de Santé (ARS) en juin 2022, a été élaboré de manière conjointe par les infectiologues de l’établissement, le coordonnateur du Centre régional en Antibiothérapie concerné, et un référent pharmacien hygiéniste du GHT B. Des axes de travail prioritaires ont été identifiés : l’accès au conseil téléphonique et sa promotion, la diffusion des outils de bon usage, la mise en place de consultations avancées et la tenue de staffs hebdomadaires de discussion de dossiers complexes accessibles en visioconférence.
Resultats Le projet a été soutenu par l’ARS. Les staffs hebdomadaires réunissaient des réanimateurs, des praticiens en médecine polyvalente, des hygiénistes et des microbiologistes ; les cas présentés étaient principalement issus de l’établissement support du GHT B. Les consultations avancées ont débuté en janvier 2023 : 60 consultations ont été réalisées en 1 an, essentiellement sur demande de praticiens hospitaliers. Une évaluation des pratiques professionnelles sur la prise en charge des bactériémies à Staphylococcus aureus a été réalisée sur les trois établissements MCO du GHT B, permettant d’avoir des données départementales pour définir des actions ciblées.
Conclusion La constitution d’une EMA bi-départementale a permis d’apporter une réponse à l’absence d’infectiologue dans un département, malgré des moyens humains globaux restreints. Elle a pu s’appuyer sur la mobilisation d’acteurs non infectiologues comme les hygiénistes, les microbiologistes, les réanimateurs ou les praticiens en médecine polyvalente.
Mots cles GHT EMA
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p 313 utilisation dun logiciel dantibiogouvernance par lequipe transversale en infectiologie titre session pa 22 le large spectre du bon usage des antibiotiques auteurs berardi c 1 meyer f 1 castebrunet m 3 henard s 1 nault v 3 perron j 3 wuillaume i 1 charmillon a 1 demore b 1 2 etablissement 1 chru de nancy hopitaux de brabois vandoeuvre les nancy france 2 universite de lorraine nancy france 3 lumed biomerieux sherbrooke canada presentateur berardi clara |
P-313 - Utilisation d’un logiciel d’antibiogouvernance par l’Equipe Transversale en Infectiologie
Titre session : PA-22 Le large spectre du bon usage des antibiotiques
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Auteurs : Berardi C. (1), Meyer F. (1), Castebrunet M. (3), Henard S. (1), Nault V. (3), Perron J. (3), Wuillaume I. (1), Charmillon A. (1), Demoré B. (1,2)
Présentateur : Berardi Clara
Etablissement : (1) CHRU de Nancy - Hôpitaux de Brabois, Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE; (2) Université de Lorraine, Nancy, FRANCE; (3) Lumed, Biomerieux, Sherbrooke, CANADA
Objectif - Introduction L’Equipe Transversale en Infectiologie (ETI) s’appuie sur un logiciel d’antibiogouvernance, basé sur des « règles » pré-établies, ciblant les antibiothérapies potentiellement inadéquates (sous la forme d’ « alertes ») dans notre établissement. Après une année d’utilisation quotidienne, un bilan a été effectué.
Materiels L’exploitation (Excel®) des extractions de données obtenues du logiciel (Data®) et des relevés d’activité quotidiens ont permis de recueillir : les volumes d’alertes analysées et d’interventions effectuées aux prescripteurs par l’ETI et leurs taux d’acceptation respectifs. Une analyse détaillée de ces données a permis de dégager des pistes d’optimisation du logiciel.
Resultats Sur 180 alertes émises quotidiennement, l’interne en pharmacie en analyse en moyenne 75 par jour et en « accepte » plus d’un tiers. L’ETI réalise en moyenne 14 interventions par jour ouvré [1 ; 30], qui sont acceptées par les prescripteurs dans 59% des cas. Parmi celles-ci, plus de 50% concernent la modification de l’antibiothérapie en place (arrêt, désescalade, optimisation…), l’instauration d’un antibiotique (ATB) et/ou des propositions d’optimisation de posologie. D’autres points mis en avant par l’analyse des données ont permis d’ajuster certaines règles : la règle concernant une durée de traitement de plus de 10 jours, n’étant jamais jugée pertinente par l’ETI (contexte clinique…), a été désactivée. En réanimation, la règle générant une alerte du type « posologie inadaptée », fréquemment jugée par l’ETI comme ayant un impact insuffisant, a été modifiée pour ne s’appliquer qu’après 72h d’hospitalisation du patient. Les alertes du type « ATB à usage restreint » représentaient le plus gros volume d’alertes révisées par l’équipe, pour un taux d’interventions inférieur à 2%. Le nombre d’ATB suivis a été réduit et l’alerte a été décalé à J3 ou J4 de leur instauration selon les ATB.
Conclusion Ce travail montre que l’acquisition de ce logiciel a permis une hausse du taux d’interventions de l’ETI par rapport aux données antérieures ainsi qu’un taux satisfaisant, mais perfectible, d’acceptation des interventions par les prescripteurs. Au vu du nombre d’alertes émises initialement et du temps consacré à leur révision, il est essentiel d’effectuer ce bilan afin d’affiner certaines « règles » régissant les alertes, et ainsi concentrer les actions de l’ETI aux alertes les plus pertinentes.
Mots cles logiciel, antibiotique
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p 314 perceptions et utilisabilite dun logiciel de bon usage des anti infectieux titre session pa 22 le large spectre du bon usage des antibiotiques auteurs baudet a 1 2 brennstuhl m 2 charmillon a 1 meyer f 1 pulcini c 1 2 thilly n 1 2 demore b 1 2 florentin a 1 2 etablissement 1 chru nancy nancy france 2 universite de lorraine inserm umr1319 inspiire nancy france presentateur baudet alexandre |
P-314 - Perceptions et utilisabilité d’un logiciel de bon usage des anti-infectieux
Titre session : PA-22 Le large spectre du bon usage des antibiotiques
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Auteurs : Baudet A. (1,2), Brennstuhl M. (2), Charmillon A. (1), Meyer F. (1), Pulcini C. (1,2), Thilly N. (1,2), Demoré B. (1,2), Florentin A. (1,2)
Présentateur : Baudet Alexandre
Etablissement : (1) CHRU-Nancy, Nancy, FRANCE; (2) Université de Lorraine, Inserm, UMR1319 INSPIIRE, Nancy, FRANCE
Objectif - Introduction L’analyse des prescriptions d’anti-infectieux par une équipe transverse d’infectiologie (ETI) à l’échelle d’un CHU est complexe. Des logiciels d’aide à la décision clinique permettent de digitaliser ce processus afin de signaler les prescriptions potentiellement inadaptées nécessitant l’attention des pharmaciens et infectiologues de l’ETI. L’objectif était d’évaluer les leviers, freins et avantages perçus par les utilisateurs, ainsi que l’utilisabilité concernant le logiciel APSS® (Antimicrobial Prescription Surveillance System) installé en mai 2023 au CHRU de Nancy.
Materiels Une étude mixte – quantitative avec l’utilisation du questionnaire validé System Usability Scale (F-SUS) et qualitative via des entretiens individuels semi-dirigés – a été menée auprès de l’ETI du CHRU de Nancy. Tous les professionnels utilisant ou ayant utilisé le logiciel APSS® ont été interrogés en janvier 2024 (9 mois après la mise en production du logiciel).
Resultats Les 11 utilisateurs de l’ETI ont accepté de participer à l’étude (7 internes en pharmacie, 2 PH pharmaciens et 2 PH infectiologues). L'analyse qualitative a révélé des freins et leviers à la fois techniques, organisationnels et humains concernant l’installation et l’utilisation du logiciel. La bonne collaboration des équipes informatiques du CHRU, du développeur d’APSS® et des développeurs des autres logiciels métiers du CHRU s’est avérée être un point crucial pour assurer l'installation et la configuration du logiciel. L'adoption du logiciel par l’ETI a nécessité du temps, des ressources humaines, l’identification d’un praticien référent, des formations et une adaptation du fonctionnement de l’équipe. Son utilisation a été facilitée du fait que le logiciel a été perçu comme bien conçu, convivial et source d’amélioration pour la qualité des soins notamment. L'analyse quantitative a indiqué que le logiciel APSS® était un "bon" système en termes de facilité d'utilisation perçue (score F-SUS médian de 77,5/100).
Conclusion L'étude montre l’intérêt d’un logiciel de bon usage des anti-infectieux et identifie les leviers, freins et avantages de la mise en œuvre d’un tel outil informatique. Les leviers et freins identifiés pourront servir à des équipes souhaitant installer un logiciel similaire de manière à anticiper d’éventuelles difficultés.
Mots cles Computerised decision support system; Antimicrobial stewardship; Semi-structured interview; System Usability Scale
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p 315 comment adapter la posologie des anti infectieux chez un patient obese titre session pa 22 le large spectre du bon usage des antibiotiques auteurs boglione kerrien c 1 lalanne s 1 2 libiad y 1 verdier m 1 2 etablissement 1 chu rennes laboratoire de pharmacologie biologique rennes france 2 universite de rennes chu de rennes inserm irset institut de recherche en sante environnement et travail umr_s 1085 rennes france presentateur boglione kerrien christelle |
P-315 - Comment adapter la posologie des anti-infectieux chez un patient obèse?
Titre session : PA-22 Le large spectre du bon usage des antibiotiques
Auteurs : Boglione-Kerrien C. (1), Lalanne S. (1,2), Libiad Y. (1), Verdier M. (1,2)
Présentateur : Boglione-Kerrien Christelle
Etablissement : (1) CHU Rennes, Laboratoire de Pharmacologie biologique, Rennes, FRANCE; (2) Université de Rennes, CHU de Rennes, Inserm, Irset (Institut de recherche en santé, environnement et travail) - UMR_S 1085, Rennes, FRANCE
Objectif - IntroductionLa proportion des patients obèses augmente dans la population générale, représentant 17% de la population française. L’exposition aux médicaments peut être impactée, ainsi que leur efficacité et/ou toxicité, à cause de modifications pharmacocinétiques (PK). L’adaptation posologique est très souvent nécessaire mais difficile. Des outils en ligne disponibles gratuitement apportent une aide précieuse. L’objectif était d’évaluer si l’ajustement posologique proposé par 2 outils différents était concordant.
MaterielsLes outils d’adaptation posologique évalués étaient Adapt’Obese et AbxBMI. La comparaison a été réalisée par simulation sur 2 patients adultes fictifs : patient 1, homme d’obésité modérée (IMC= 32,7 kg/m2) et patient 2, femme, d’obésité sévère (IMC= 39,1 kg/m2), sur 22 médicaments anti-infectieux de classes thérapeutiques diverses (bêta-lactamines, quinolones, aminosides, glycopeptides, antifongiques…). Les résultats étaient jugés non concordants si la formule d’adaptation préconisée était différente et conduisait à une posologie adaptée différente.
ResultatsLa majorité des avis sont concordants, 75% et 72% chez les patients 1 et 2 respectivement. Parmi les médicaments testés, certains ne nécessitent pas d’adaptation posologique (lévofloxacine, ceftaroline). Les avis diffèrent pour certaines bêta-lactamines (céfazoline, ceftriaxone, pipéracilline), la vancomycine et le voriconazole: l’écart de posologie proposée peut dépasser 50%, pour une obésité sévère (IMC>35 kg/m2). Dalbavancine, rifampicine et teicoplanine n’ont pas pu être comparés faute de formule d’adaptation disponible sur Adapt’Obese. La posologie proposée s’accompagne généralement d’une recommandation de suivi thérapeutique pharmacologique (STP).
ConclusionLes 2 outils sont comparables pour la majorité des médicaments, les différences majeures concernent les bêta-lactamines. Ils apportent des informations complémentaires: Adapt’Obese détaille les modifications PK et la méthode de calcul, AbxBMI donne des informations claires sur les posologies usuelles. Une adaptation posologique rigoureuse permet de limiter les surdosages, sous-dosages et le risque d’émergence de résistance. Le STP est fortement recommandé par les outils et l’avis d’un pharmacologue peut être demandé pour aider à la mise en place et à la surveillance d’un ajustement posologique.
Mots clespatient obèse, médicament anti-infectieux, adaptation posologique
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p 316 penurie de rifampicine gestion des stocks et relai hopital ville titre session pa 22 le large spectre du bon usage des antibiotiques auteurs luinati b 1 bonavita a 1 youssef k 1 maestroni m 1 etablissement 1 centre hospitalier sud francilien corbeil essonnes france presentateur luinati brice |
P-316 - Pénurie de rifampicine : gestion des stocks et relai hôpital-ville
Titre session : PA-22 Le large spectre du bon usage des antibiotiques
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Auteurs : Luinati B. (1), Bonavita A. (1), Youssef K. (1), Maestroni M. (1)
Présentateur : Luinati Brice
Etablissement : (1) Centre hospitalier Sud Francilien , Corbeil-Essonnes, FRANCE
Objectif - Introduction En avril 2024, une pénurie de spécialités à base de rifampicine a été signalée en France par le laboratoire fabricant, entraînant un contingentement strict et des difficultés de poursuite des traitements en ville. L’objectif de cette étude est de décrire les mesures prises dans un hôpital d'Île-de-France pour assurer la continuité des traitements à base de rifampicine et d’évaluer le délai d'approvisionnement des officines.
Materiels Une surveillance quotidienne des prescriptions informatisées de rifampicine (Rifater®, Rifinah®, Rimactan®, Rifadine®) était effectuée par un binôme externe en pharmacie et pharmacien de l’équipe multidisciplinaire en antibiothérapie, avec vérification de l’indication. Le prescripteur était contacté pour récupérer le formulaire d'approvisionnement et l'ordonnance de sortie. Un entretien pharmaceutique avec le patient expliquait les modalités de prise de l’antibiotique, le contexte de pénurie et identifiait l'officine habituelle du patient. L’ordonnance et le formulaire étaient ensuite transmis à l'officine par mail après contact téléphonique pour anticiper la commande de rifampicine. Un second appel confirmait ensuite la date de réception du traitement. A la sortie du patient, l’officine était dépannée par l’hôpital de la quantité nécessaire en médicament.
Resultats De mai à août 2024, 32 patients ont reçu une prescription de rifampicine : 26 (81,3%) pour tuberculose pulmonaire, trois (9,4%) pour infection ostéo-articulaire à staphylocoque, un (3%) pour endocardite infectieuse sur matériel à staphylocoque. L’antibiothérapie a été modifiée pour deux patients (6,3%) après réévaluation. Ces 32 prescriptions étaient majoritairement Rifater® seul (62,5%), Rifadine® gélule seul (15,6%) et Rifinah® seul (9,4%). Les initiations concernaient 94% des prescriptions contre 6% de renouvellements. Le délai moyen de réception des traitements par les officines pour 18 prescriptions était de 8 jours (±4), avec un allongement de ce délai à 15 jours (±6) à partir du 26 juillet.
Conclusion Face à la pénurie de rifampicine, cette organisation a permis de répondre aux ruptures de traitement en ville et renforcer le lien ville-hôpital. Cette étude met en lumière les difficultés actuelles dans le traitement d’une pathologie critique et l’allongement problématique des délais de livraison pour assurer la continuité des traitements.
Mots cles rifampicine, pharmacie clinique, pénurie de médicaments
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p 317 bon usage des antibiotiques atb quelle place pour le relai per os po titre session pa 22 le large spectre du bon usage des antibiotiques auteurs descamps c 1 weyrich p 1 billaut c 1 robinet p 1 lefebvre a 1 floret e 1 etablissement 1 hopital saint philibert groupement hospitalier institut catholique de lille lomme france presentateur descamps charles |
P-317 - Bon usage des antibiotiques (ATB) : quelle place pour le relai Per OS (PO) ?
Titre session : PA-22 Le large spectre du bon usage des antibiotiques
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Auteurs : Descamps C. (1), Weyrich P. (1), Billaut C. (1), Robinet P. (1), Lefebvre A. (1), Floret E. (1)
Présentateur : Descamps Charles
Etablissement : (1) Hôpital Saint Philibert, Groupement Hospitalier Institut Catholique de Lille , Lomme, FRANCE
Objectif - Introduction Le relai per os (PO) des antibiotiques (ATB) débutés par voie intraveineuse (IV) doit être instauré le plus tôt possible et si la situation clinique le permet dans les 48h. Les enjeux sont de réduire les impacts : iatrogène inhérent à la voie IV, médico-économique et écologique. L’objectif est d’évaluer les pratiques de relai PO des ATB à forte biodisponibilité
Materiels Les ATB à forte biodisponibilité ou à efficacité reconnue comparable IV versus voie orale (VO) ont été identifiés : amoxicilline, amoxicilline/acide clavulanique, ciprofloxacine, clarithromycine, lévofloxacine, linézolide, métronidazole, ofloxacine, spiramycine. Leur fréquence de prescription par service de soins (UCD) a été estimée sur l’année 2023 permettant de cibler deux services : médecine aiguë gériatrique et médecine polyvalente/Unité post-urgences. Pendant 1 mois, chaque prescription IV de ces molécules a été évaluée selon deux critères : taux de prescriptions IV comprenant un relai PO optimal (dans un délai maximal de 48h d’administration) et délai moyen du relai. Une prescription IV maintenue après 48h d’administration était jugée « conforme » si au moins un des critères suivants était retrouvé dans le dossier : VO non disponible, absence d’amélioration clinique ou indication spécifique nécessitant une voie IV exclusive
Resultats 92 prescriptions ATB IV éligibles ont été analysées correspondant à une population d’âge moyen de 78 ans (70-90). Les principaux ATB relevés ont été à 59% (n=54) de l’amoxicilline/acide clavulanique à 18% (n=17) du métronidazole et à 15% (n=14) de l’amoxicilline. Le site infectieux le plus fréquent était du pulmonaire (61%, n=56). Le taux de prescriptions où le relai PO était envisageable selon les critères prédéfinis a été estimé à 64% (n=59) dont 32% (n=19) de relai jugé optimal. 36% (n=33) des 92 prescriptions étudiées comprenaient une contre-indication au relai : 22% (n=20) incrémentation du traitement ATB, 4% (n=4) voie orale non disponible, 10% (n=9) autres raisons. La durée moyenne du relais PO a été estimée à 57h (8h-150h)
Conclusion Le relai PO des ATB doit être optimisé. Un retour a été effectué auprès des cliniciens et une fiche réflexe a été diffusée à l’ensemble des prescripteurs de l’établissement. Elle doit permettre aux pharmaciens d’être proactifs en incitant au relai PO lorsque celui-ci est opportun au regard des données clinico-biologiques
Mots cles Per Os, Bon usage, Antibiotiques
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p 318 determinants de la prescription de ceftolozane tazobactam titre session pa 22 le large spectre du bon usage des antibiotiques auteurs ouafi m 1 loiez c 1 faure e 1 wallet f 1 cotteau leroy a 1 vuotto f 1 etablissement 1 chu de lille lille france presentateur ouafi mahdi |
P-318 - Déterminants de la prescription de ceftolozane/tazobactam
Titre session : PA-22 Le large spectre du bon usage des antibiotiques
Auteurs : Ouafi M. (1), Loïez C. (1), Faure E. (1), Wallet F. (1), Cotteau-Leroy A. (1), Vuotto F. (1)
Présentateur : Ouafi Mahdi
Etablissement : (1) CHU de Lille, Lille, FRANCE
Objectif - IntroductionLe ceftolozane/tazobactam (C/T) et le ceftazidime/avibactam (C/A) sont des associations d’une céphalosporine et d’un inhibiteur de béta-lactamase, ayant la particularité d’avoir une activité conservée sur certaines souches de Pseudomonas aeruginosa (PA) résistants à ceftazidime, céfépime et aux carbapénèmes. Les recommandations privilégient le C/T pour son spectre plus étroit sur PA. L’objectif de cette étude est d’analyser les déterminants du choix de prescription de C/T en vie réelle et sa conformité aux recommandations. MaterielsIl s’agit d’une étude monocentrique observationnelle rétrospective chez les patients adultes. Chaque épisode infectieux pour lequel PA était identifié entre le 1er janvier 2021 et le 1er janvier 2024 a été analysé. Ont été exclus les prescriptions de C/T dans le cadre d’exacerbations de mucoviscidose et les colonisations. Les données ont été analysées en dehors de la période de rupture d’approvisionnement du C/T en France. Resultats32 souches de PA résistants à ceftazidime, céfépime et aux carbapénèmes et sensibles à C/T et C/A étaient identifiées chez 31 patients. 18 patients (58%) étaient pris en charge en réanimation. Les pneumonies (n=18) étaient les plus fréquentes. 15 patients ont bénéficié d’un traitement par C/T, une seule prescription n’était pas optimale. 17 patients ont été traités par une autre bêtalactamine, dont 11 patients par C/A malgré des CMI plus basses au C/T (Figure 1). 7 patients (22%) auraient pu bénéficier de C/T (traitement non réévalué ou choix non justifié) mais, pour certains, dans des infections pour lesquelles les données restent limitées (infections ostéoarticulaires en particulier). ConclusionLes prescriptions de C/T sont majoritairement conformes aux recommandations sur notre centre. Ces actions locales de suivi sont essentielles dans une politique de bon usage, elles ont permis un retour aux prescripteurs, notamment en réanimation, avec une remise à jour des protocoles locaux d’antibiothérapie couplée à une étude épidémiologique des infections à PA dans ces secteurs. Mots clesPseudomonas aeruginosa ; bon usage des antibiotiques ; antibiorésistance
Figure 1 : Déterminants de la prescription d’une autre bétalactamine que C/T pour les infections à PA résistants à ceftazidime, céfépime et aux carbapènemes
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p 319 performance dune strategie de delabelling de lallergie aux penicillines par un interne de pharmacie titre session pa 22 le large spectre du bon usage des antibiotiques auteurs mestre f 1 segbeaya s 1 neukirch c 1 gouel a 1 kerneis s 1 etablissement 1 hopital bichat paris france presentateur mestre femke |
P-319 - Performance d’une stratégie de delabelling de l’allergie aux pénicillines par un interne de pharmacie
Titre session : PA-22 Le large spectre du bon usage des antibiotiques
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Auteurs : Mestre F. (1), Segbeaya S. (1), Neukirch C. (1), Gouel A. (1), Kernéis S. (1)
Présentateur : Mestre Femke
Etablissement : (1) Hôpital Bichat, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction L’allergie aux pénicillines est l’allergie médicamenteuse la plus communément rapportée à l’admission à l’hôpital, alors qu’on estime que ce diagnostic est erroné dans 90 à 95% des cas. Notre objectif était d’évaluer la faisabilité et la performance d’une stratégie de delabelling menée par un interne de pharmacie.
Materiels Une étude prospective, monocentrique, non interventionnelle a été menée chez tous les patients étiquetés allergiques à la pénicilline sur une durée de 2 mois dans notre CHU. Sur la base du dossier médical et d’un court entretien, et en s’appuyant sur un algorithme validé, l’interne émettait une conclusion sur la réaction antérieure (pas d’allergie, probable allergie à bas risque, probable allergie à haut risque). Les dossiers ont ensuite été évalués par un comité composé de trois médecins seniors experts (infectiologue, anesthésiste, allergologue), en aveugle des réponses de l’interne. La concordance des conclusions de l’interne et du comité d’experts a ensuite été évaluée.
Resultats Entre le 01/03 et le 30/04/2024, les réactions de 28 patients ont été évaluées. L’âge médian était de 71 ans (min : 27, max : 98). La réaction datait de plus de 10 ans pour 23 (82%) patients. Le délai de réaction était inférieur à 1h pour 14 (50%) patients. Au total, l’interne avait classé 15 réactions (53%) comme allergie probable à haut risque, 6 (17%) allergie probable à faible risque et 7 allergies (25%) comme exclues. La conclusion de l’interne de pharmacie concordait avec celles des médecins seniors pour 22 (78%) cas. La conclusion était discordante entre l’interne et les seniors pour 6 (22%) cas : la conclusion de l’interne étant considérée moins risquée pour 3 (50%) cas. L’interne a exclu 2 (33%) allergies alors que considérées comme à haut et faible risque par le comité d’experts. Une (17%) réaction a été considérée à faible risque par l’interne alors qu’à haut risque par le comité d’experts.
Conclusion A partir d’un simple interrogatoire du patient mené par un interne de pharmacie, 18% des réactions allergiques ont été considérées comme à exclure, en concordance avec l’avis des seniors. Néanmoins, l’allergie a été exclue dans 2 cas par l’interne contrairement à l’avis des seniors. L’étude se poursuit actuellement pour donner la perspective de résultats supplémentaires.
Mots cles delabellisation ; allergie aux pénicillines ; pharmacien
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p 320 interet de lutilisation du score allergique penfast en pratique clinique et analyse de son impact sur la reintroduction de penicilline titre session pa 22 le large spectre du bon usage des antibiotiques auteurs questel m 1 feral a 1 pons j 1 wemmert c 1 dubert m 1 etablissement 1 hopital victor dupouy argenteuil argenteuil france presentateur questel mathieu |
P-320 - Intérêt de l’utilisation du score allergique PENFast en pratique clinique et analyse de son impact sur la réintroduction de pénicilline.
Titre session : PA-22 Le large spectre du bon usage des antibiotiques
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Auteurs : Questel M. (1), Feral A. (1), Pons J. (1), Wemmert C. (1), Dubert M. (1)
Présentateur : Questel Mathieu
Etablissement : (1) Hôpital Victor Dupouy,Argenteuil , Argenteuil, FRANCE
Objectif - Introduction Alors que 10% de la population française se dit allergique à la pénicilline, 1% l’est réellement. Cet antécédent entraine l’utilisation d’antibiotique alternative, parfois moins efficace et moins bien toléré. Le score PEN-FAST est utilisé pour identifier les patients étiquetés allergiques et présentant un risque faible d’anaphylaxie grave, pour lesquels une réintroduction de l’antibiotique incriminé est possible d’emblée sans tests cutanées préalable. L’objectif de cette étude est d’évaluer, en condition de vie réelle, la faisabilité et l’intérêt de ce test dans la discussion de réintroduction de l’antibiotique.
Materiels Il s’agit d’une étude prospective, monocentrique réalisée à l’hôpital d’Argenteuil (650 lits). De mai à septembre 2024, un score PENFast était établi pour tous les patients déclarant une allergie aux pénicillines et pour lesquels un antibiotique était ou allait être instaurée. Les éléments suivant été colligés : ancienneté de la réaction allergique, manifestations cliniques et nécessité d’introduction d’un traitement lors de l’épisode. Un score strictement inférieur à 3/5 autorisait la réintroduction. Les patients étaient réévalués à J1 et M1 post-réintroduction.
Resultats Au total 20 patients dit allergiques ont été interrogés (6 hommes [30%], 14 femmes [70%] ; âge médian de 66 ans). Trois patients (15%) pouvaient préciser l’antibiotique concerné, 90% (18/20) déclaraient une réaction datant de plus de 5 ans, 45% (9/20) affirmaient avoir eu des manifestations cliniques graves et 10% (2/20) avoir eu recours à un traitement spécifique, 6 ne se souvenait plus de la réaction.
Pour 16 patients (80%) ayant un score PEN-FAST inférieur à 3, une réintroduction de pénicillines a été réalisée pour 14 (70%) d’entre eux ((7 en per os et 7 en IV, durée médiane de réintroduction = 6 jours). Deux ont refusé la réintroduction. Après réintroduction, 1/14 (7%) des patients a présenté une éruption cutanée non grave imputable à la réexposition de l’antibiotique.
Conclusion La réalisation du score clinique PEN-FAST chez les patients dit allergique aux pénicillines a permis une réexposition de la molécule suspecte dans 70% des cas sans aucune réaction allergique sévère. Ce test, rapide et peu couteux, peut permettre d’identifier les patients à faible risque d’anaphylaxie grave pour les quelles une réexposition est possible.
Mots cles allergie, score PENFast, penicillines
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p 321 penurie dantibiotiques impact medico economique de la substitution dans les ioa titre session pa 22 le large spectre du bon usage des antibiotiques auteurs chancel m 1 joseph c 1 mabille c 1 brunschweiler b 1 etablissement 1 chu amiens amiens france presentateur chancel marine |
P-321 - Pénurie d’antibiotiques : impact médico-économique de la substitution dans les IOA
Titre session : PA-22 Le large spectre du bon usage des antibiotiques
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Auteurs : Chancel M. (1), Joseph C. (1), Mabille C. (1), Brunschweiler B. (1)
Présentateur : Chancel Marine
Etablissement : (1) CHU Amiens, Amiens, FRANCE
Objectif - Introduction Les pénuries de médicaments sont de réels problèmes de santé publique. Les causes en sont hétérogènes et peuvent toucher tous les médicaments. Les antibiotiques utilisés dans les infections ostéoarticulaires (IOA) ont subi une pénurie récente en 2023. Nous étudierons ici l’impact médico-économique de la substitution des antibiotiques liés à la pénurie dans les IOA au CHU d’Amiens.
Materiels Nous avons conduit une étude observationnelle rétrospective entre janvier 2023 et juin 2023 au CHU d’Amiens. Nous avons recensé tous les patients en cours de traitement pour une IOA et ayant eu un antibiotique comprenant de la délafloxacine ou du tédizolide en raison de la pénurie. Les données cliniques ont été recueillies via le dossier médical informatisé du CHU d’Amiens.
Resultats Entre janvier et juin 2023, quatre patients ont reçu de la délafloxacine en raison de la pénurie de lévofloxacine. Les patients avaient une moyenne d’âge de 68,2 ans, 50 % était des hommes. La médiane de traitement par délafloxacine était de 51,7 jours [51-64]. Un des patients a présenté un effet indésirable de type diarrhée (grade 1 sur l’échelle CTCAE) sous délafloxacine. Ce changement d'antibiothérapie a entrainé un surcoût allant de 6587,52 euros à 8361,6 euros. Un patient a reçu du cotrimoxazole pendant 14 jours à la place de la lévofloxacine entrainant un surcoût de 7144,88 euros. Quatre patients ont reçu du tédizolide en raison de la pénurie de clindamycine. Les patients avaient une moyenne d’âge de 70,4 ans, 80 % était des hommes. La médiane de traitement par tédizolide était de 25 jours [13-43]. Ce changement a entrainé un surcoût de 2131,18 euros à 5800,69 euros.
Conclusion Cette étude s’est intéressée à l’impact médico-économique de la substitution des antibiotiques lié à la pénurie dans les IOA au CHU d’Amiens. Parmi les patients inclus et analysés, il a été mis en évidence un surcoût allant de 2000 euros à 8000 euros par malade suivant la molécule utilisée ainsi qu’un effet indésirable de grade 1 CTCAE. Les changements d’antibiotiques ont donc un impact médico-économique majeur. Ces dernières années, les pénuries sont de plus en plus fréquentes en lien avec la mondialisation, les tensions géopolitiques, la division des sites de production et de fabrication des médicaments. D’autres pénuries sont à craindre et à anticiper pour les prochaines années.
Mots cles Pénurie, Infections ostéoarticulaires, antibiotiques
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p 323 etude proseab effets indesirables des antibiotiques en traitement des ioa titre session pa 22 le large spectre du bon usage des antibiotiques auteurs royere a 1 lemaignen a 2 5 le nail l 3 5 lartigue m 4 5 tuloup v 1 6 lacasse m 2 etablissement 1 chru tours service pharmacie chambray les tours france 2 chru tours service maladies infectieuses et tropicales tours france 3 chru tours service de chirurgie orthopedique et traumatologie chambray les tours france 4 chru tours service de bacteriologie virologie hygiene hospitaliere chambray les tours france 5 faculte de medecine de tours tours france 6 faculte de pharmacie de tours tours france presentateur royere anne elisabeth |
P-323 - Etude PROSEAB : Effets indésirables des antibiotiques en traitement des IOA
Titre session : PA-22 Le large spectre du bon usage des antibiotiques
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Auteurs : Royere A. (1), Lemaignen A. (2,5), Le Nail L. (3,5), Lartigue M. (4,5), Tuloup V. (1,6), Lacasse M. (2)
Présentateur : Royere Anne-Elisabeth
Etablissement : (1) CHRU Tours- Service Pharmacie, Chambray-Les-Tours, FRANCE; (2) CHRU Tours - Service Maladies Infectieuses et Tropicales, Tours, FRANCE; (3) CHRU Tours - Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologie, Chambray-Les-Tours, FRANCE; (4) CHRU Tours - Service de Bactériologie - Virologie -Hygiène Hospitalière, Chambray-Les-Tours, FRANCE; (5) Faculté de Médecine de Tours, Tours, FRANCE; (6) Faculté de Pharmacie de Tours, Tours, FRANCE
Objectif - Introduction La prise en charge des IOA nécessite une antibiothérapie à posologie élevée pour une durée prolongée fréquemment à l’origine d’effets indésirables (EI) pouvant avoir un impact tant sur l’observance au traitement que sur la qualité de vie du patient. La littérature estime qu’environ 25% des patients suivis présenteraient un EI durant leur traitement, même si ce chiffre est fortement sous-estimé. Notre but était d’estimer la fréquence et la sévérité des EI des antibiotiques prescrits en cas d’IOA
Materiels Etude prospective, monocentrique, observationnelle incluant tout patient majeur présentant une IOA traitée pendant plus de plus de 4 semaines sur avis de la RCP CRIOAC. Trois appels téléphoniques (J15, J45, J90) ont été effectués par un pharmacien senior ou un interne formé pour recueillir les effets indésirables, évalués selon la grille CTCAE. L’étude a été approuvée par un CPP et enregistrée sous le n° NCT05927311
Resultats Sur 53 patients inclus, 30 (57%) ont présenté au moins un EI. 20 (66%) parmi eux ont présenté 2 EI et 2 (6.6%) 3 EI, soit 62 EI recensés. 16 (53.3%) suivaient un traitement de 3 mois, 13 (43.3%) de 6 semaines et un de 4 semaines. Le délai moyen d’apparition des EI était de 9.6 +/- 12.9 jours (min : 3j, max : 60j) pour une gravité moyenne de 2.5 +/- 0.6 sur l’échelle CTCAE. 2 patients ont présenté un EI de grade 4 à la clindamycine (toxidermie et hémorragie digestive) ayant entrainé une hospitalisation et un changement de ligne. 25 EI de grade 3 ont été recensés chez 20 patients.
32 EI (51%) ont mené à une consultation, dont 15 (24.2%) ont donné lieu à une prescription d’un traitement symptomatique. 20 EI ont mené à un changement d’antibiotique, dont 8 (40%) ont conduit à une 3ème ligne suite à de nouveaux EI. 2 patients (6.2%) ont arrêté leur traitement sans consultation (1 clindamycine et 1 tedizolide).
Les thérapies les plus à risques étaient l’association rifampicine-lévofloxacine (73% d’EI, 9/11 concernant la sphère digestive) puis la clindamycine (64% d’EI, 10/13 concernant la sphère digestive) et la lévofloxacine (25%).
Conclusion Nous avons montré que plus de la moitié des patients atteints d’IOA avaient un EI, majoritairement de grade II, souvent sous-notifié. Un suivi pluridisciplinaire durant tout le traitement permettrai un accompagnement plus rapide de ces patients polymédiqués.
Mots cles Effets indésirables
Bon usage du médicament
Infections ostéo-articulaires
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p 324 impact des penuries damoxicilline et d amoxicilline ac clavulanique sur les sinusites bacteriennes titre session pa 22 le large spectre du bon usage des antibiotiques auteurs devatine s 1 maubaret c 1 chatelet f 1 munier a 1 leclerc de sablon n 1 verillaud b 1 lebeaux d 1 atallah s 1 etablissement 1 hopital lariboisiere paris france presentateur munier anne lise |
P-324 - Impact des pénuries d’Amoxicilline et d'Amoxicilline-Ac clavulanique sur les sinusites bactériennes
Titre session : PA-22 Le large spectre du bon usage des antibiotiques
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Auteurs : Devatine S. (1), Maubaret C. (1), Chatelet F. (1), Munier A. (1), Leclerc De Sablon N. (1), Verillaud B. (1), Lebeaux D. (1), Atallah S. (1)
Présentateur : Munier Anne-Lise
Etablissement : (1) Hôpital Lariboisière, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction Les sinusites aigues font partie des dix affections les plus fréquentes en France. Les complications extra sinusiennes surviennent dans 10 à 20 % des cas et peuvent être liées à une prise en charge non adaptée.
Les pénuries d’antibiotiques sont croissantes en France, en particulier l’Amoxicilline associée ou non à l’Acide clavulanique, les deux antibiothérapies de première ligne des sinusites bactériennes. Ces pénuries pourraient entraîner des conséquences sur l’évolution de ces sinusites.
L’objectif principal de cette étude est de comparer le taux de sinusites compliquées entre deux périodes données : «période pénurie» et «période sans pénurie». Les sinusites compliquées sont définies comme la présence d’une complication extra-sinusienne.
Materiels Une étude rétrospective observationnelle a été menée entre 2018 et 2023 à l’hôpital Lariboisière (seul service d’urgences ORL adulte d’Ile de France).
Etaient inclus tous patients de plus de 15 ans pris en charge chirurgicalement pour une sinusite ou ayant nécessité un prélèvement sinusien durant les périodes d'interet correspondant au pic épidémiologique des sinusites en France. Nous avons séparé notre population en 2 groupes:
Période de pénurie: 1e décembre 2022- 28 février 2023 et 1e décembre 2021-28 février 2022
Période sans pénurie: 1e décembre 2018- 28 février 2019 et 1e décembre 2019-28 février 2020
Le critère de jugement principal était le taux de sinusites compliquées par rapport au nombre de sinusites total prise en charge entre les 2 périodes.
Resultats 142 patients ont été inclus. Le taux de sinusite compliquée était plus élevé pendant la période de pénurie (23/82, 28%) que pendant la période sans pénurie (3/60, 5%) (OR 7.32, CI [2.04-40.15], p=0.0003). L’utilisation préalable d’un autre antibiotique que l’Amoxicilline ou l’Amoxicilline-Ac clavulanique était associée à plus de complications (OR 7.88, CI [1.58-77.87], p =0.004). La présence de streptocoques oraux était associée aux sinusites compliquées suggérant une corrélation entre l’épidémiologie bactérienne et les pénuries antibiotiques.
Conclusion La période de pénurie en Amoxicilline et Amoxicilline-Ac clavulanique est associée à un surrisque de développer une sinusite compliquée. Avec l’augmentation des pénuries, il est nécessaire de trouver des alternatives thérapeutiques et d’augmenter les moyens pour limiter ces pénuries.
Mots cles Sinusites
Antibiothérapie
Pénurie Sinusites
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p 325 adhesion au bon usage des prescriptions dantibiotiques en chirurgie titre session pa 22 le large spectre du bon usage des antibiotiques auteurs goncalves s 1 mohammedi n 1 eldin c 1 leone m 1 etablissement 1 aphm hopital nord marseille france presentateur mohammedi neyla |
P-325 - Adhésion au bon usage des prescriptions d’antibiotiques en chirurgie
Titre session : PA-22 Le large spectre du bon usage des antibiotiques
Auteurs : Gonçalves S. (1), Mohammedi N. (1), Eldin C. (1), Leone M. (1)
Présentateur : Mohammedi Neyla
Etablissement : (1) APHM/Hôpital Nord, Marseille, FRANCE
Objectif - Introduction La prescription d’antibiotiques est un enjeu important de ces dernières années. L’adhésion aux recommandations de bon usage des antibiotiques est un moyen reconnu de lutte contre la sur-utilisation des antibiotiques, mais les pratiques ont été peu étudiées dans les services de chirurgie conventionnelle. Afin d’évaluer le taux de prescriptions d’antibiothérapies adhérant aux recommandations de bon usage dans les services de chirurgie d’un hôpital universitaire en France, nous avons réalisé une étude descriptive, observationnelle, rétrospective.
Materiels Nous avons constitué, à partir des dossiers médicaux, des « vignettes cliniques » pour chaque patient inclus. Une antibiothérapie était jugée adhérente aux recommandations de bon usage lorsque son indication, son spectre, sa durée et sa réévaluation étaient jugés en accord avec les recommandations. Ce critère de jugement a été attribué par un comité d’adjudication composé d’un binôme médecin anesthésiste-réanimateur/infectiologue indépendants.
Nous avons également analysé l’association entre antibiothérapie non adhérente et pronostic défavorable (critère composite de mortalité, allongement de durée de séjour, nécessité de soins critiques) ainsi que les facteurs de risque pour un patient d’avoir une antibiothérapie n’adhérant pas aux recommandations en cours.
Resultats Sur les 1512 séjours en chirurgie (digestive, urologique, thoracique, vasculaire, orthopédique et neurologique) ayant eu lieu à l’hôpital Nord du CHU de Marseille sur la période étudiée, 232 patients ayant eu une antibiothérapie ont été inclus. Parmi eux, 33 % ont eu une prescription respectant les règles de bon usage des antibiotiques.
Il a été notamment retrouvé une association significative entre une antibiothérapie n’adhérant pas aux recommandations et un pronostic défavorable pour le patient (OR = 0.3 ; p = 0.03).
Conclusion Le respect des recommandations sur le bon usage en matière de prescription d'antibiotiques demeure faible dans les services de chirurgie. Il semble nécessaire d'instaurer un programme de gestion des antibiotiques similaire à ceux mis en place dans les services de soins intensifs, afin d’améliorer le devenir de ces patients.
Mots cles Bon usage du médicament - antibiotique - chirurgie - adhésion aux recommandations
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p 326 isoniazide a haute dose est il temps d y repenser titre session pa 22 le large spectre du bon usage des antibiotiques auteurs gerussi v 1 tania p 2 isabelle b 2 alexandra a 2 brigitte r 2 marwa b 3 esther g 2 florence m 2 corentin p 2 valerie p 5 christophe r 6 dorothee v 6 nicolas v 6 lorenzo g 2 jerome r 2 etablissement 1 infectious and tropical diseases department trieste university hospital asugi italy trieste italie 2 u1135 centre dimmunologie et des maladies infectieuses cimi paris sorbonne universite federation de bacteriologie hygiene centre national de reference des mycobacteries et de la resistance des mycobacteries aux antituberculeux groupe hospitalier a paris france 3 equipe multidisciplinaire dantibiotherapie centre hospitalier de saint denis centre hospitalier de gonesse saint denis france 4 sorbonne university ap hp pitie salpetriere hospital infectious and tropical diseases department inserm umr s 1136 pierre louis institute of epidemiology and public health paris france 5 infectious and tropical diseases department bichat claude bernard hospital ap hp nord universite paris cite paris france 6 federation de bacteriologie hygiene centre national de reference des mycobacteries et de la resistance des mycobacteries aux antituberculeux ap hp sorbonne universite paris france presentateur gerussi valentina |
P-326 - Isoniazide à haute dose : est-il temps d'y repenser ?
Titre session : PA-22 Le large spectre du bon usage des antibiotiques
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Auteurs : Gerussi V. (1), Tania P. (2), Isabelle B. (2), Alexandra A. (2), Brigitte R. (2), Marwa B. (3), Esther G. (2), Florence M. (2), Corentin P. (2), Valérie P. (5), Christophe R. (6), Dorothée V. (6), Nicolas V. (6), Lorenzo G. (2), Jérôme R. (2)
Présentateur : Gerussi Valentina
Etablissement : (1) Infectious and Tropical Diseases Department, Trieste University Hospital (ASUGI), Italy, Trieste, ITALIE; (2) U1135, Centre d’Immunologie et des Maladies Infectieuses (Cimi-Paris), Sorbonne Université, Fédération de Bactériologie-Hygiène, Centre National de Référence des Mycobactéries et de la Résistance des Mycobactéries aux Antituberculeux, Groupe Hospitalier A, Paris, FRANCE; (3) Equipe Multidisciplinaire d’Antibiothérapie, Centre Hospitalier de Saint-Denis-Centre Hospitalier de Gonesse, Saint-Denis, FRANCE; (4) Sorbonne University, AP-HP, Pitié-Salpêtrière Hospital, Infectious and Tropical Diseases Department, INSERM UMR-S 1136, Pierre Louis Institute of Epidemiology and Public Health, Paris, FRANCE; (5) Infectious and Tropical Diseases Department, Bichat - Claude Bernard Hospital, AP-HP Nord-Université Paris Cité, Paris, FRANCE; (6) Fédération de Bactériologie-Hygiène, Centre National de Référence des Mycobactéries et de la résistance des mycobactéries aux antituberculeux, AP-HP. Sorbonne Université, Paris, FRANCE
Objectif - IntroductionL'efficacité de l'isoniazide, qui est prévu à haute dose (10-15 mg/kg) dans les schémas de traitement de deuxième ligne de la tuberculose multirésistante (TB-MR), dépend des mutations génétiques présentes. Les mutations du gène katG réduisent fortement l'activité de l'isoniazide, quelle que soit la dose, tandis que celles du gène inhA confèrent une faible résistance, surmontable par une augmentation des doses.
Cette étude vise à évaluer les taux de résistance des souches de TB-MR à l’isoniazide à haute dose (HdH) et la pertinence des tests génotypiques pour les détecter.
MaterielsÉtude de cohorte rétrospective et observationnelle évaluant les souches de TB-MR reçues au Centre National de Référence des Mycobactéries à Paris entre le 01/01/2008 et le 31/12/2022. La sensibilité phénotypique aux antituberculeux a été évaluée par la méthode des proportions (DST). Des tests génotypiques (GenoType MTBDRplus/sl ou séquençage Deeplex®/WGS) ont été également réalisés. Les souches avec antibiogramme incomplet ont été exclues. Les résultats génotypiques ont été comparés aux résultats phénotypiques (méthode de référence) avec une valeur p < 0,05 considérée comme significative.
ResultatsSur 958 isolats évalués, 93,1% étaient phénotypiquement résistants à l’HdH. Des mutations dans les gènes katG et inhA ont été trouvées dans 87,4% et 27,0% des souches respectivement. Une résistance de haut niveau à l'isoniazide a été observée dans 98,2% des souches avec mutation katG, mais aussi dans 51,0% sans mutation. La sensibilité des tests génotypiques s'est révélée être de 93,3%, avec une spécificité de 86,4% et des valeurs prédictives positives et négatives de 99,0% et 46,4% (Tableau). ConclusionL’isoniazide à haute dose est généralement inactif pour la majorité des patients atteints de TB-MR en France, en raison de la forte prévalence des souches avec une résistance de haut niveau. De plus, le résultat d’un test génotypique négatif pour mutations dans katG ne garantit pas l'absence de résistance de haut niveau, ce qui limite la fiabilité de ces tests pour prédire l’efficacité d’un traitement par HdH. Compte tenu de la toxicité significative de l’isoniazide, il est crucial de développer des alternatives pour les traitements de deuxième ligne de la TB-MR, qui sont encore largement utilisés en raison du coût élevé et de la disponibilité limitée des traitements de première ligne. Mots clesMDR-TB
inhA
katG
mutation
résistance
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p 327 ceftazidime avibactam dans le traitement dinfections osteo articulaires post traumatisme balistique titre session pa 22 le large spectre du bon usage des antibiotiques auteurs bernard c 1 grosset a 1 razafinimanana m 1 desroches m 1 remy h 1 mac nab c 1 de lescalopier n 1 bazile f 1 billhot m 1 ragot c 1 etablissement 1 hia percy clamart france presentateur bernard christine |
P-327 - Ceftazidime-avibactam dans le traitement d’infections ostéo-articulaires post traumatisme balistique
Titre session : PA-22 Le large spectre du bon usage des antibiotiques
Voir le poster
Auteurs : Bernard C. (1), Grosset A. (1), Razafinimanana M. (1), Desroches M. (1), Remy H. (1), Mac Nab C. (1), De L’Escalopier N. (1), Bazile F. (1), Billhot M. (1), Ragot C. (1)
Présentateur : Bernard Christine
Etablissement : (1) HIA Percy, Clamart, FRANCE
Objectif - Introduction Les entérobactéries productrices de carbapénémase (EPC) réduisent l’arsenal thérapeutique des infections ostéoarticulaires (IOA).
Materiels Une IOA polymicrobienne dont EPC a été documentée chez 8 patients pris en charge en damage control sur théâtre de guerre pour traumatisme balistique.
La stratégie thérapeutique consistait en un deux temps chirurgical avec parage osseux, prélèvements bactériologiques (n=5), mise en place d’une entretoise en ciment, antibiothérapie probabiliste puis adaptée pour une durée efficace de 6 semaines, fenêtre thérapeutique de 3 semaines minimum, second temps chirurgical avec ablation de l’entretoise, prélèvements profonds (n=5) et greffe osseuse.
Resultats Les IOA étaient documentées avec les EPC suivantes : Klebsiella pneumoniae OXA-48 (3 patients), NDM (2 patients), NDM + OXA-48 (2 patients), NDM + KPC (1 patient) ; Enterobacter cloacae NDM (1 patient), KPC (1 patient) ; Providencia stuarti NDM (1 patient).
Les germes non EPC associés étaient : Enterobactérie (3 patients), Acinetobacter baumannii (1 patient), Pseudomonas aeruginosa (3 patients), Staphylococcus aureus (3 patients), Staphylocoques à coagulase négative (4 patients), Entérocoque (6 patients), Corynébactéries (2 patients).
Les antibiotiques utilisés étaient : ceftazidime/avibactam 2g, 3 fois par jour (CZA) additionné de colistine (C) (1 patients), CZA additionné d’aztréonam 2g, 3 ou 4 fois par jour (AZT) (1 patient), CZA additionné d’AZT et C (6 patients). Les germes associés non couverts par l’antibiothérapie anti-BGN étaient traités par vancomycine ou daptomycine relayé par linézolide (7 patients), amoxicilline (1 patient), rifampicine (3 patients), minocycline (1 patient).
Le traitement médicamenteux est terminé pour 6 sur 8 patients et les prélèvements réalisés lors du dernier temps chirurgical sont restés stériles : les 6 patients sont en rémission avec absence de récidive infectieuse. Trois patients ont nécessité un temps chirurgical supplémentaire avec second parage, changement de l’entretoise suivi d’une nouvelle antibiothérapie adaptée. Un patient présente un descellement mécanique de tige fémorale sans argument septique.
Conclusion Les combinaisons d’antibiotiques avec CZA ont permis une stérilisation du site opératoire et une rémission clinique chez 6/6 patients traités pour une IOA à EPC suite à un traumatisme balistique.
Mots cles infection ostéo-articulaire, carbapénémase, ceftazidime/avibactam
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p 328 frequence et securite d usage des prescriptions auto declenchees de fosfomycine titre session pa 23 audits en antibiotherapie auteurs lefebvre a 1 bounoure f 1 lefebvre e 1 etablissement 1 ufr sante universite de rouen rouen france presentateur lefebvre alix |
P-328 - Fréquence et sécurité d'usage des prescriptions auto déclenchées de fosfomycine.
Titre session : PA-23 Audits en antibiothérapie
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Auteurs : Lefebvre A. (1), Bounoure F. (1), Lefebvre E. (1)
Présentateur : Lefebvre Alix
Etablissement : (1) UFR Santé Université de Rouen , Rouen, FRANCE
Objectif - Introduction 70 % des médecins généralistes interrogés dans un travail en soins primaires indiquaient recourir parfois à une prescription anticipée de fosfomycine dans le cadre de la cystite simple non récidivante pour un traitement auto déclenché par la patiente.
Un autre travail réalisé en officine suggérait que seules 38 % des patientes se présentant en premier recours en officine pour des symptômes évocateurs d’infection urinaire semblaient réellement éligibles à un traitement par fosfomycine à dose unique.
Ces données interrogent sur la pertinence de ces traitements auto déclenchés et dans ce contexte, nous avons voulu quantifier les proportions respectives de prescriptions de fosfomycine en dose unique destinées à une utilisation immédiate, différée et anticipée (auto déclenchée) délivrées en officine.
Nous avons également essayé de mesurer le risque d’usage inapproprié associé à cette dernière pratique.
Materiels Auto-questionnaire délivré en officine aux patientes se voyant délivrer un sachet de fosfomycine sur prescription médicale.
Détermination de la situation de prescription (immédiate – différée – anticipée pour utilisation autodeclenchée)
Evaluation de l’opportunité de la prise de fosfomycine dans les situations de prescription anticipée par la soumission d’un QCM avec 4 tableaux cliniques.
Recueil des symptômes pour les patientes ayant une cystite en cours et venant chercher une prescription de fosfomycine auto déclenchée.
Resultats 214 questionnaires exploitables, 71 % des patientes avaient une prescription d’antibiothérapie immédiate, 2,8 % une prescription différée, et 26,2 % une prescription anticipée pour un usage auto déclenché (37,9% dans le cas des cystites récidivantes, VS 20 % dans le cas de cystite non récidivante).
Seules 24,2 % des patientes identifiaient correctement les situations justifiant l’utilisation de la fosfomycine (185 questionnaires utilisables)
Conclusion Le caractère déclaratif et auto administré du questionnaire, l’absence de suivi longitudinal limite le niveau de preuve de ces résultats et justifie des études complémentaires mais la dispensation protocolisée officinale, dont la pertinence est bien évaluée dans la littérature nous parait pouvoir avantageusement remplacer ces nombreuses prescriptions médicales anticipées dans le contexte de la cystite simple
Mots cles Cystites – Antibiotique – Auto-soin – Sécurité des patients– Modèle de pratique des pharmaciens
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p 329 bacteriemies a enterobacteries sauvages groupe3 evaluation de la prescription des antibiotiques titre session pa 23 audits en antibiotherapie auteurs gargouri o 1 bouchaala k 2 bougharriou s 1 ben ayed n 1 bahloul m 2 mnif b 1 ben hamida c 2 etablissement 1 laboratoire de microbiologie chu habib bourguiba de sfax tunisie sfax tunisie 2 service de reanimation medicale chu habib bourguiba sfax tunisie sfax tunisie presentateur gargouri olfa |
P-329 - Bactériémies à Entérobactéries sauvages groupe3:Evaluation de la prescription des antibiotiques
Titre session : PA-23 Audits en antibiothérapie
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Auteurs : Gargouri O. (1), Bouchaala K. (2), Bougharriou S. (1), Ben Ayed N. (1), Bahloul M. (2), Mnif B. (1), Ben Hamida C. (2)
Présentateur : Gargouri Olfa
Etablissement : (1) Laboratoire de microbiologie CHU Habib Bourguiba de Sfax, Tunisie, Sfax, TUNISIE; (2) Service de réanimation médicale CHU Habib Bourguiba Sfax, Tunisie, Sfax, TUNISIE
Objectif - Introduction Le choix de l’antibiothérapie en cas d’une infection sévère à entérobactérie sauvage productrice d’une céphalosporinase Amp C (E-AmpC) demeure un sujet de débat.La controverse porte principalement sur l’utilisation des céphalosporines de troisième génération (C3G) et le risque associé de sélection de souches hyperproductrices de céphalosporinase (H-CASE)L’objectif était d’étudier la prescription des antibiotiques et évaluer son impact chez les patients présentant une bactériémie à E-AmpC sauvage en réanimation
Materiels Etude rétrospective des cas de bactériémies à E-AmpC enregistrés au service de réanimation médicale entre janvier 2022 et décembre 2023.La sensibilité des souches a été évaluée par la méthode de diffusion des disques selon les normes du CA/SFM.Les données cliniques et microbiologiques ont été analysées en comparant un groupe de patients traités par un carbapénème (groupe de référence) et un autre groupe de patients traités par C3G.
Resultats Nous avons colligé 16 cas de bactériémies à E-AmpC sauvage. L’âge moyen était de 52±18,7 ans avec un sex-ratio H/F=5,3. Les bactéries isolées étaient Serratia marcescens(6 cas soit 38%) suivie d’Enterobacter cloacae(5 cas soit 31%) et de Klebsiella aerogenes(5 cas soit 31%).Pour le groupe de référence(10 patients),8 patients ont été traités par imipénème et 2 par ertapénème. Une baisse significative de la CRP a été notée pour 5 patients(50%) après 5 jours d’antibiotique (186±83mg/L à 87±38mg/L). Parmi les 6 patients fébriles de ce groupe, l’apyrexie a été obtenue dans les 72 premiéres heures d’antibiotiques chez 3 patients (50%). Pour le groupe de patients traités par C3G (céfotaxime), une baisse significative de CRP à J5 (272±122 mg/L à114±65mg/L) a été notée chez 3 patients (50%) et l'apyrexie a été obtenue au-delà de J3 pour la moitié des cas.La survenue de choc septique a été observée chez 4 patients (40%) du groupe de référence et chez 3 patients (50%) du groupe C3G.Aucun cas de sélection d’une H-CASE n’a été rapporté dans les deux groupes.
Conclusion L’utilisation des carbapénèmes en cas de bactériémie à E-AmpC sauvage a permis une réduction plus rapide de la CRP et de la fièvre, ainsi qu’une meilleure stabilité hémodynamique par rapport à l’utilisation des C3G.Une étude prospective plus large est nécessaire pour déterminer la stratégie thérapeutique optimale de ces infections.
Mots cles Antibiothérapie, Entérobactérie sauvage groupe3
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p 330 piperacilline tazobactam etude prospective multicentrique de la pertinence de prescription titre session pa 23 audits en antibiotherapie auteurs quint p 4 lechiche c 3 simand a 5 assouline n 6 denes e 2 roger p 1 etablissement 1 polycliniques les fleurs ollioules france 2 polyclinique de limoges site chenieux limoges france 3 polyclinique grand sud nimes france 4 polyclinique inkermann niort france 5 pole sante republique clermont ferrand france 6 clinique bouchard marseille france presentateur roger pierre marie |
P-330 - Pipéracilline / tazobactam : étude prospective multicentrique de la pertinence de prescription
Titre session : PA-23 Audits en antibiothérapie
Auteurs : Quint P. (4), Lechiche C. (3), Simand A. (5), Assouline N. (6), Denes E. (2), Roger P. (1)
Présentateur : Roger Pierre-Marie
Etablissement : (1) Polycliniques Les Fleurs, Ollioules, FRANCE; (2) Polyclinique de Limoges - Site Chénieux, Limoges, FRANCE; (3) Polyclinique Grand Sud, Nîmes, FRANCE; (4) Polyclinique Inkermann, Niort, FRANCE; (5) Pôle Santé République, Clermont Ferrand, FRANCE; (6) Clinique Bouchard, Marseille, FRANCE
Objectif - Introduction Des données récentes indiquent que la consommation de pipéracilline / tazobactam (Pip-Taz) est en augmentation depuis plusieurs années. Notre objectif était la mesure de pertinence des prescriptions.
Materiels Etude multicentrique prospective des prescriptions de Pip-Taz durant 2 mois consécutifs. La lecture du dossier permettait d’établir le diagnostic certain ou suspecté d’une infection, ou l’absence de diagnostic. La pertinence de la prescription de Pip-Taz était définie selon 8 indications issues des recommandations nationales ou internationales : 1/ infection post-opératoire en chirurgie viscérale, urologique ou thoracique ; 2/ fièvre chez le patient granulopénique ; 3/ infection associée aux soins en réanimation ; 4/ infection associée aux soins polymicrobienne quel que soit le site d’infection; 5/ infection due à une bactérie multi-résistante ; 6/ prescription à visée d’épargne des carbapénèmes ; 7/ infection en lien avec une pathologie pulmonaire chronique ; 8/ prescription respectant les protocoles internes de l’établissement. En dehors de ces indications, le prescripteur était questionné sur les raisons de son choix. Une réévaluation antibiotique était définie par l’arrêt de la Pip-Taz pour une autre molécule.
Resultats Durant le 2ème quadrimestre 2024, 12 cliniques ont participé à l’enquête, incluant 207 prescriptions de Pip-Taz. Les 2 principales spécialités concernées étaient la chirurgie viscérale (n = 59) et l’urologie (n = 55). L’infection était certaine 107 fois (52%), suspectée 70 fois (34%) ; une absence de diagnostic était notée 30 fois (14%). Les prescriptions étaient conformes aux recommandations dans 158 cas (76%), et 15/49 prescriptions de Pip-Taz (31%) hors recommandations n’étaient pas expliquées par le prescripteur. Une réévaluation antibiotique était observée dans 130 cas (63%). Il existait une relation entre infection (certaine, suspectée ou absente) et conformité (95/107 vs 52/70 vs 11/30) et entre conformité et réévaluation: 117/158 vs 13/49 (p < 0.0001).
Conclusion Un quart des prescriptions de Pip-Taz étaient hors recommandations, en lien avec des diagnostics d’infection incertains ou inexistants, et restaient de fait sans réévaluation.
Mots cles Bon Usage des Antibiotiques; pipéracilline / tazobactam; pertinence; audit; réévaluation
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p 331 evaluation de la prescription des glycopeptides dans un service des maladies infectieuses titre session pa 23 audits en antibiotherapie auteurs bartegi i 1 abdeljlil m 1 saad l 1 marrakchi w 1 ben romdhan f 1 aouam a 1 ben brahim h 1 toumi a 1 etablissement 1 service des maladies infectieuses chu fattouma bourguiba monastir tunisie presentateur saad lobna |
P-331 - Evaluation de la prescription des glycopeptides dans un service des Maladies Infectieuses
Titre session : PA-23 Audits en antibiothérapie
Auteurs : Bartegi I. (1), Abdeljlil M. (1), Saad L. (1), Marrakchi W. (1), Ben Romdhan F. (1), Aouam A. (1), Ben Brahim H. (1), Toumi A. (1)
Présentateur : Saad Lobna
Etablissement : (1) service des maladies infectieuses - CHU Fattouma Bourguiba, Monastir , TUNISIE
Objectif - IntroductionLes glycopeptides sont réservés aux traitements des infections graves documentées ou présumées à des bactéries à Gram positif résistantes aux β-lactamines. Malgré le développement de nouveaux anti-staphylococciques, les glycopeptides reste le traitement hospitalier de référence de ces infections.
Notre étude vise à évaluer l'utilisation des glycopeptides dans un service de maladies infectieuses.
MaterielsIl s’agit d’une étude type audit effectuée dans un service de Maladies Infectieuses prenant en compte toutes les prescriptions de glycopeptides entre Janvier 2015 et Aout 2024. L’évaluation était effectuée par deux infectiologues en se basant sur les recommandations internationales. ResultatsPendant la période étudiée, 3618 prescriptions d'antibiotiques étaient enregistrées, parmi lesquelles 253 (6,9 %) étaient des prescriptions de glycopeptides. La Teicoplanine était utilisée dans 176 cas (69,6%) et la Vancomycine dans 77 cas (30,4%). Il s’agissait d’infections communautaires dans la majorité des cas (n = 214, 84,6 %). Les infections de la peau et des parties molles étaient les plus fréquentes (n = 71, 28,1 %) suivies par les infections ostéo-articulaires (n = 51, 20,2 %). Dans 66 situations, l'agent pathogène était identifié : Staphylocoque résistant à la méticilline (n = 24, 36,4%) suivi par Entérocoque (n = 12, 18,2%). La durée du traitement était en moyenne de 14 jours ± 9,4 jours. L’évolution était favorable dans la majorité des cas (n = 15, 85%). L'indication des glycopeptides était considérée comme appropriée dans 217 cas (85,5%). Dans 241 cas, la dose était appropriée pour la majorité des prescriptions (n = 241, 95,3%). Dans 205 cas (81%), la prescription des glycopeptides était jugée comme globalement conforme aux recommandations. ConclusionL'utilisation des glycopeptides était courante, particulièrement pour les infections communautaires. Dans 20% des prescriptions, le traitement était prescrit de manière inappropriée. Il est crucial de mettre en avant les règles appropriées pour l'utilisation des antibiotiques pour éviter l’émergence des résistances bactériennes Mots clesEvaluation, glycopeptides, bon usage des antibiotiques.
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p 332 etude de pertinence des prescriptions de piperacilline tazobactam dans un centre hospitalier universitaire titre session pa 23 audits en antibiotherapie auteurs fourdaous y 1 lahouati m 1 issa n 1 camou f 1 cazanave c 1 pedeboscq s 1 etablissement 1 chu de bordeaux bordeaux france presentateur fourdaous younes |
P-332 - Etude de pertinence des prescriptions de pipéracilline/tazobactam dans un centre hospitalier universitaire
Titre session : PA-23 Audits en antibiothérapie
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Auteurs : Fourdaous Y. (1), Lahouati M. (1), Issa N. (1), Camou F. (1), Cazanave C. (1), Pedeboscq S. (1)
Présentateur : Fourdaous Younès
Etablissement : (1) CHU de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE
Objectif - Introduction La pipéracilline/tazobactam (P/T) est un antibiotique à large spectre, fréquemment prescrit dans le cadre d’infections associées aux soins. Dans notre établissement, sa consommation est élevée par rapport aux données nationales. Cette étude vise à analyser les prescriptions de P/T dans notre CHU et à en évaluer la pertinence.
Materiels En juin 2022, les prescriptions de P/T des services de médecine et chirurgie ont été recueillies et analysées. Un index d’adéquation thérapeutique (IAT) a été développé par des membres de la RCP d’infectiologie puis calculé par un binôme de référents. L'IAT comprend 5 critères (indication, posologie, durée, modalités d’administration, réévaluation), chacun pouvant prendre la note de 0 (conforme), 1 (discutable) ou 2 (non conforme). La somme des 5 items donne un score sur 10 (IAT total): 0 correspondant à une prescription conforme et 10 non conforme.
Resultats Parmi les 331 prescriptions, les infections les plus fréquentes étaient : pulmonaires (n=91 ; 28 %), intra-abdominales (n=69 ; 21 %) et urinaires (n=42 ; 13 %). Une documentation microbiologique a été obtenue pour 224 prescriptions (68 %), dont : Escherichia coli (n=52 ; 16 %), Pseudomonas aeruginosa (n=37 ; 11 %) et Staphylococcus aureus (n=28 ; 8 %) L’administration s’est faite en perfusions discontinues dans 70% des cas et continue dans 29% cas. La P/T a été prescrite en première ligne dans 70% des cas. L’avis d’un infectiologue a été demandé pour 24 % des prescriptions.
Les critères « indications » et « durée » étaient les mieux notés avec respectivement un IAT moyen de 0.27 et 0.28, tandis que les «modalités d’administration» (IAT = 0,69) et «réévaluation» (IAT = 0,61) étaient les moins bien notés avec respectivement des IAT moyens de 0.69 et 0.61. L’IAT total était de 2,26.
On observe une différence significative selon le type de services : IAT en médecine égal à 2,11 contre 2,9 en chirurgie (p < 0,001). Les prescriptions avec avis spécialisé avaient un IAT inférieur à celles sans demande d’avis (1,77 contre 2,41, p < 0,001). Enfin il n’y avait pas de différence significative de l'IAT selon la localisation de l’infection.
Conclusion Cette étude a permis d’évaluer les prescriptions de P/T et de cibler des actions d’optimisation dans une optique de bon usage. Des sessions pédagogiques seront réalisées par les référents en infectiologie afin d’améliorer ces résultats.
Mots cles pipéracilline/tazobactam, bon usage
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p 333 utilisation du cefepime chez la personne agee bonne idee titre session pa 23 audits en antibiotherapie auteurs coatrieux l 1 kerneur n 1 legris e 1 letellier c 1 romaru j 1 buzele r 1 rabier v 1 etablissement 1 centre hospitalier saint brieuc saint brieuc france presentateur coatrieux laura |
P-333 - Utilisation du CEFEPIME chez la personne âgée : bonne idée ?
Titre session : PA-23 Audits en antibiothérapie
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Auteurs : Coatrieux L. (1), Kerneur N. (1), Legris E. (1), Letellier C. (1), Romaru J. (1), Buzele R. (1), Rabier V. (1)
Présentateur : Coatrieux Laura
Etablissement : (1) Centre hospitalier Saint Brieuc, Saint Brieuc, FRANCE
Objectif - Introduction La neurotoxicité et la néphrotoxicité du céfépime sont maintenant bien décrites. Nous avons souhaité étudier ces toxicités en population gériatrique. L'objectif principal était d'évaluer l'incidence de la iatrogènie de cette molécule dans cette population. L'objectif secondaire était d'évaluer les indications et les pratiques de prescriptions de cette molécule.
Materiels Il s'agit d'une étude de cohorte rétrospective et monocentrique réalisée entre janvier 2021 et aout 2024. Nous avons inclu les patients de plus de 75 ans chez qui était prescrit du céfépime pour une durée minimale de 72 heures. Les patients de réanimation ont été exclus. L'extraction a été faite à partir du logiciel Pharma® (Computeer Engineering). Les données suivantes ont été recueillies: débit de filtration glomérulaire à l'instauration du traitement, nature et sensibilité aux agents infectieux de l'agent bactérien, localisation de l'infection, posologie à l'initiation du traitement, positivité des hémocultures, caractére sévère de l'infection, durée du traitement, réalisation d'un dosage pharmacologique, existence d'une possible iatrogènie. L'apparition d'un nouvel évènement clinique ou biologique était considérée comme d'origine iatrogène lorsque aucune autre cause imputable n'était identifiée.
Resultats 59 prescriptions ont été analysées. Les principaux agents pathogènes identifiés étaient des entérobactéries du groupe 3 et Pseudomonas aeruginosa. Les posologies étaient adaptées au débit de filtration glomérulaire et à la sévérité de l'infection dans 63% des cas. Un dosage pharmacologique a été réalisé pour 18 (32%) patients. 15 situations nécesitaient une adaptation pharmacologique pour surdosage. Parmi ces cas de surdosage, 11 situations étaient associées à une possible iatrogènie et pour 9 cas la posologie n'était pas conforme aux recommandations.
Une iatrogènie était suspectée pour 26 % des prescriptions, insuffisance rénale aigue et encéphalopathie principalement. Des cas de toxicité cutanées ou hépatiques ont été identifiés Seul un cas de pharmacovigilance a été déclaré.
Conclusion L'utilisation du céfépime chez la personne agée est à fort risque iatrogènique. La prescription de cette mollécule dans cette population doit relever d'un prescripteur expérimenté et son monitoring pharmacologique doit être rapproché et systématique quelque soit la fonction rénale.
Mots cles cefepime, gériatrie, iatrogénie
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p 334 analyse des prescriptions de ceftaroline et ceftobiprole aux chru de tours et dorleans titre session pa 23 audits en antibiotherapie auteurs le brun c 1 cannet p 1 provot s 1 carvalho c 1 etablissement 1 chu de tours tours france presentateur cannet pauline |
P-334 - Analyse des prescriptions de ceftaroline et ceftobiprole aux CHRU de Tours et d’Orléans
Titre session : PA-23 Audits en antibiothérapie
Auteurs : Le Brun C. (1), Cannet P. (1), Provot S. (1), Carvalho C. (1)
Présentateur : Cannet Pauline
Etablissement : (1) CHU de Tours, Tours, FRANCE
Objectif - Introduction La ceftaroline et le ceftobiprole sont des céphalosporines de 5ème génération (C5G) disponibles depuis 2013 et 2014 sur le marché français, respectivement. La ceftaroline possède à l’heure actuelle une AMM dans les pneumopathies aiguës communautaires et dans les infections compliquées de la peau et des tissus mous, tandis que le ceftobiprole est autorisé dans les pneumopathies communautaires et nosocomiales. Le but de ce travail est d’analyser les modalités et la pertinence des prescriptions de ces antibiotiques depuis le début de leur commercialisation au sein de ces deux centres.
Materiels L’ensemble des prescriptions de ceftaroline et ceftobiprole aux CHRU de Tours et CHR d’Orléans ont été analysées depuis leur commercialisation. Une analyse descriptive de la population d’étude, des infections, des documentations microbiologiques, des modalités de traitement et des effets indésirables a été menée.
Resultats Cinquante et une prescriptions de ceftaroline et neuf prescriptions de ceftobiprole ont été analysées. Les principales indications concernaient des endocardites et bactériémies mais également des infections sur matériels, des infections ostéo-articulaires, des abcès et des pneumopathies : 86,6% des prescriptions étaient hors AMM et en dehors des recommandations locales. Concernant les germes cibles, le Staphylococcus aureus était de loin le principal germe (46,6%) dont une grande majorité de SARM. On retrouvait également des staphylocoques à coagulase négative, des streptocoques, des entérobactéries et des entérocoques. Les infections étaient à la fois monomicrobiennes (53%), polymicrobiennes (31%) ou non documentées (17%). Les raisons d’introduction des C5G étaient principalement justifiées par un échec d’au moins une première ligne d’antibiothérapie (38%), lors d’infections polymicrobiennes (23%) ou à la suite d’effets indésirables causées par la première ligne de traitement (17%). L’association des C5G à un autre antibiotique était fréquemment retrouvée, en particulier l’association ceftaroline/daptomycine (21%). Le traitement par C5G était bien toléré : on retrouvait seulement trois suspicions d’effets indésirables avec la ceftaroline et deux avec le ceftobiprole dont un avéré.
Conclusion On note l’importance de la prescription des C5G en dehors de l’AMM dont les principales indications sont les bactériémies et endocardites.
Mots cles ceftaroline
ceftobiprole
prescription
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p 335 administration parenterale des antibiotiques chronophage et couteux titre session pa 23 audits en antibiotherapie auteurs about c 1 meyer f 1 socha m 1 3 demore b 1 2 charmillon a 1 etablissement 1 chru de nancy vandoeuvre les nancy france 2 inspiire universite de lorraine vandoeuvre les nancy france 3 cithefor universite de lorraine vandoeuvre les nancy france presentateur meyer florence |
P-335 - Administration parentérale des antibiotiques : chronophage et coûteux ?
Titre session : PA-23 Audits en antibiothérapie
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Auteurs : About C. (1), Meyer F. (1), Socha M. (1,3), Demore B. (1,2), Charmillon A. (1)
Présentateur : Meyer Florence
Etablissement : (1) CHRU de Nancy, Vandoeuvre-Les-Nancy, FRANCE; (2) INSPIIRE - Université de Lorraine, Vandoeuvre-Les-Nancy, FRANCE; (3) CITHEFOR - Université de Lorraine, Vandoeuvre-Les-Nancy, FRANCE
Objectif - Introduction La question du relais de l’administration des antibiotiques (ATB) de la voie intraveineuse (IV) vers la voie orale (PO) n’est pas une nouveauté. Les risques de complications cliniques pour le patient, liés à la voie IV, sont connus. Dans un contexte de tension en personnels soignants dans les établissements de santé et pour renforcer les arguments en faveur du bénéfice escompté du relais vers la PO (lorsqu’il est indiqué), l’Equipe Transversale en Infectiologie (ETI) s’est intéressée au temps consacré par les infirmiers diplômés d’état (IDE) à l’administration des ATB par voie IV versus PO.
Materiels Un audit clinique auprès des IDE du service de maladies infectieuses et tropicales a été mené en 2024. Les étapes de préparation et d’administration des ATB par voie IV et PO ont été observées et chronométrées. Les coûts des ATB, dispositifs médicaux (DM) et consommables utilisés ont été recueillis et le temps passé a été rapporté au salaire horaire d’un IDE.
Resultats Sur 30 observations, le temps moyen consacré à l’administration d’un ATB par voie IV est de 10,3 [4-20] min par prise, et de 23,4 [9-51] min par jour. Pour la PO (N=30), le temps consacré est significativement inférieur (p<0,05) avec une moyenne de 2,4 [1-5] min par prise et de 5,6 [2-12] min par jour. Dans 30 % des cas, l’IDE est interrompu au moins une fois lors de la préparation par voie IV. En tenant compte des ATB administrés, de leur posologie et des DM utilisés, le coût estimé lié à l’administration IV pour un patient (13,7 € TTC par jour [0,9–130,2]) est 20 fois supérieur à celui de l’administration per os (0,6 € TTC par jour [0,09–1,7]) (p<0,05). Rapporté au salaire horaire moyen de l’IDE, pour un patient, l’administration d’un ATB par voie IV est 9 fois plus coûteuse que celle par PO (20,8 versus 2,3 € TTC par jour).
Conclusion Ce travail met en lumière des données concrètes : sur une journée, l’IDE consacre 4 fois plus de temps (17,8 min en moyenne) à la préparation et à l’administration d’un ATB par voie IV versus VO, pour un seul patient avec une différence de coût significative. Favoriser un relais IV/PO pour un ATB à bonne biodisponibilité permettrai d’éviter des complications liées au maintien d’une voie veineuse, tout en optimisant la charge de travail IDE, favorisant probablement le retour à domicile, tout en faisant des économies.
Mots cles anti-infectieux, relais IV/PO, bon usage des antibiotiques
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p 336 evaluation des connaissances des medecins sur les enterobacteries titre session pa 23 audits en antibiotherapie auteurs benzarti s 1 kooli i 1 ernandes h 1 bellaaj a 1 jribi r 1 sallem s 1 etablissement 1 service de maladies infectieuses institut mohamed kassab d ortopedie tunis tunisie 2 service d orthopedie adulte institut mohamed kassab d orthopedie tunis tunisie 3 service d orthopedie traumatologique institut mohameded kassab d ortopedie tunis tunisie presentateur kooli ikbal |
P-336 - Evaluation des connaissances des Médecins sur les entérobactéries
Titre session : PA-23 Audits en antibiothérapie
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Auteurs : Benzarti S. (1), Kooli I. (1), Ernandes H. (1), Bellaaj A. (1), Jribi R. (1), Sallem S. (1)
Présentateur : Kooli Ikbal
Etablissement : (1) service de maladies infectieuses, institut Mohamed kassab d'ortopédie, Tunis, TUNISIE; (2) service d'orthopédie adulte, institut Mohamed Kassab d'orthopédie, Tunis, TUNISIE; (3) service d'orthopédie traumatologique, institut Mohameded kassab d'ortopédie, Tunis, TUNISIE
Objectif - IntroductionLes entérobactéries sont largement rencontrées en pratique médicale. Leur résistance croissante aux antibiotiques pose des défis majeurs pour la santé publique. L’objectif de cette étude était d’évaluer les connaissances des médecins sur les entérobactéries.
MaterielsEtude transversale descriptive qui s’est déroulée durant le mois d’aout 2024, pour évaluer les connaissances des médecins sur les entérobactéries. Un questionnaire était envoyé à des médecins de différentes spécialités via Google mail.
ResultatsLe questionnaire était envoyé à 90 médecins et 72 réponses étaient obtenues (80%). La majorité appartenait à la tranche d’âge [26 30] ans n=59 (82%). La plupart exerçait en secteur public n =68 (94%). L’étude a concerné essentiellement des médecins en cours de formation n =70 (97%). Les spécialités les plus représentées étaient la médecine de famille n=14 (19%) et l’orthopédie n=11 (15%). La moyenne des réponses justes était obtenu par n=69 (96%) médecins. Seuls 4 (6%) participants ont répondu correctement à toutes les questions. La majorité connait que les entérobactéries sont des BGN n=60 (83%). Pour la première bactérie commensale de l’homme, 69 (96%) participants ont répondu qu’il s’agissait de E.coli. Concernant les résistances naturelles des entérobactéries aux antibiotiques, les péni A étaient notés dans 31 cas (43%), les glycopeptides dans 25 cas(35%) et les macrolides dans 34 cas (33%). Concernant E.coli 24% pensaient qu’il est commensal des voix urinaires de l’homme. Aucun participant n’a noté que les shigelles sont transmises par voie aérienne, et 65 (90%) ont répondu qu’il est responsable d’un syndrome dysentérique. Pour les entérobactéries sécrétrices de BLSE, 27 (38%) pensaient qu’elles sont sensibles à la vancomycine. Concernant la résistance de Kp aux antibiotiques, 21 participants ont reconnus les facteurs de risque de cette résistance.
ConclusionNotre étude a surtout montré une méconnaissance de l’antibiothérapie indiquée pour les entérobactéries. En effet 38% des participants pensaient que la vancomycine peut être utilisée. D’où l’importance d’effectuer plus de formations et d’évaluer régulièrement les connaissances desmédecins quant aux entérobactéries et leurs traitements.
Mots clesjeunes médecins
entérobactéries
évaluation
antibiothérapie
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p 337 revue dutilisation de lamikacine inhalee liposomale dans un chu titre session pa 23 audits en antibiotherapie auteurs megnounif a 1 bouchand c 1 bonsergent m 1 etablissement 1 chu de nantes nantes france presentateur megnounif asma |
P-337 - Revue d’utilisation de l’amikacine inhalée liposomale dans un CHU
Titre session : PA-23 Audits en antibiothérapie
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Auteurs : Megnounif A. (1), Bouchand C. (1), Bonsergent M. (1)
Présentateur : Megnounif Asma
Etablissement : (1) CHU de Nantes, Nantes, FRANCE
Objectif - Introduction L'Amikacine Inhalée Liposomale (AIL) est indiquée pour le traitement des infections pulmonaires causées par le complexe Mycobacterium avium (MAC) chez l’adulte ayant des options de traitement limitées et sans mucoviscidose. Compte tenu du peu d'utilisation d'AIL et du manque de données d’utilisation en vie réelle, cette étude a pour objectif de décrire l'utilisation de cet antibiotique chez les patients traités dans notre centre.
Materiels Etude descriptive et rétrospective menée dans un CHU, incluant les patients traités par AIL entre le 17/05/2018 et le 31/12/23. Les données clinico-biologiques ont été extraites des dossiers patients informatisés (Millennium®, Cerner) et du logiciel de gestion pharmaceutique (Pharma®, Computer Engineering). Les variables recueillies comprenaient l'âge, le sexe, l'indication, la posologie, l'utilisation d'autres antibiotiques, la durée du traitement, l'efficacité (négativité des prélèvements de crachat pendant au moins 12 mois), la tolérance et les raisons d'arrêt du traitement.
Resultats Dix patients ont reçu l’AIL, en association avec d’autres agents antimycobactériens, sur la période d’étude. Six étaient des femmes, et la médiane d'âge des patients était de 57 ans [31-80]. Les indications étaient conformes à l’AMM chez 6 patients, les autres étaient infectés par M. abcsessus dont un atteint de mucoviscidose. La posologie utilisée était conforme pour tous (590 mg/j). La durée médiane du traitement par AIL était de 9 mois [0-71], contre une durée totale du traitement antimycobactérien de 22 mois [2-155]. Le traitement a été efficace chez 3 patients, non efficace chez 3 autres, 1 patient a rechuté, 1 patient était toujours traité par AIL et 2 sont décédés au cours du traitement. Les effets indésirables tel que des hémoptysies, une dysphonie, une IRA… ont été observés chez 6 patients, 3 d’entre eux ont arrêté l’AIL.
Conclusion L'utilisation de l'AIL chez les patients présentant des infections pulmonaires à mycobactéries montre une variabilité dans l'efficacité et la tolérance. Les effets indésirables observés nécessitent une surveillance étroite.
Mots cles Amikacine inhalée liposomale, infections pulmonaires, Mycobacterium avium complex, Mycobacterium abscessus, mucoviscidose, agent antimycobactérien, observance du traitement.
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p 338 pronostic des infections de materiel de derivation ventriculaire en neurochirurgie une etude observationnelle monocentrique titre session pa 23 audits en antibiotherapie auteurs boucaud a 1 lacasse m 1 aggad m 1 lemaignen a 1 le brun c 1 etablissement 1 chru de tours tours france presentateur boucaud anaelle |
P-338 - Pronostic des infections de matériel de dérivation ventriculaire en neurochirurgie : une étude observationnelle monocentrique
Titre session : PA-23 Audits en antibiothérapie
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Auteurs : Boucaud A. (1), Lacasse M. (1), Aggad M. (1), Lemaignen A. (1), Le Brun C. (1)
Présentateur : Boucaud Anaelle
Etablissement : (1) CHRU de Tours, Tours, FRANCE
Objectif - Introduction La pose de matériel de dérivation ventriculaire (DV) est indiquée en cas d’hypertension intracrânienne menaçante. Le diagnostic d'infection est difficile et repose sur un faisceau d’éléments. Le traitement est mal codifié. L’objectif était de décrire la présentation de ces infections et les facteurs pronostiques à 1 an.
Materiels Etude observationnelle monocentrique de 2010 à 2023 sur population de patients en DV avec liquide cérébrospinal (LCS) positif en culture. Critères d’inclusion: clinique compatible, présence de DV lors du LCS positif. Critères de non-inclusion: colonisation (1 seul LCS positif à flore cutanée et pas de signe clinique et pas d’anomalie du LCS).
Le critère de jugement était composite à un an: décès ou récidive de l’infection après traitement.
Une analyse de survie a été réalisée en univarié par méthode de Kaplan Meyer, et en multivarié par un modèle de Cox.
Resultats Sur 166 patients avec culture positive de LCS, 107 ont été inclus, avec un âge moyen de 56 ans. La principale indication de DV était l'hémorragie intracranienne (54%). Le délai moyen entre pose de DV et infection était de 35 jours. La microbiologie était dominée par les staphylocoques à coagulase négative (49%), Staphylococcus aureus (12%), sans différence significative en fonction du type de DV.
La fièvre était fréquente (92,5%), avec conscience altérée dans 41% des cas. La biologie du LCS retrouvait en médiane: leucocytes à 428/mm3, protéinorrachie à 1,51 g/L et lactates à 4,05 mmol/L.
Les céphalosporines étaient la classe la plus prescrite (51,4%), devant les glycopeptides (43,9%). Une monothérapie était faite dans 45% des cas, et 33 patients ont eu un relais oral. La durée médiane de traitement était de 21 jours.
L'issue était défavorable pour 32 patients à 1 an (30%) avec 27 décès et 5 récidives.
Les facteurs associés à un pronostic défavorable en multivarié étaient: lactatorrachie > 3,5 mmol/L, PCT > 0,5 mmol/L, S. aureus et pas de changement du matériel. Les modalités de traitement n’étaient pas associées au pronostic.
Conclusion Les infections de matériel de DV ont une létalité de 25% à un an. Contrairement au retrait du matériel, les modalités d'antibiothérapie ne semblent pas associées au pronostic.
Mots cles Dérivation, méningite, pronostic
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p 339 consommations dantibiotiques en etablissements de sante suivi des outliers titre session pa 23 audits en antibiotherapie auteurs giard m 1 2 machut a 1 2 5 baud o 3 4 lesprit p 5 6 etablissement 1 hospices civils de lyon saint genis laval france 2 centre d appui pour la prevention des infections associees aux soins auvergne rhone alpes lyon france 3 centre d appui pour la prevention des infections associees aux soins auvergne rhone alpes clermont ferrand france 4 chu gabriel montpied clermont ferrand france 5 centre regional en antibiotherapie auvergne rhone alpes grenoble france 6 chu grenoble alpes grenoble france presentateur giard marine |
P-339 - Consommations d’antibiotiques en établissements de santé : suivi des outliers
Titre session : PA-23 Audits en antibiothérapie
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Auteurs : Giard M. (1,2), Machut A. (1,2,5), Baud O. (3,4), Lesprit P. (5,6)
Présentateur : Giard Marine
Etablissement : (1) Hospices Civils de Lyon, Saint-Genis-Laval, FRANCE; (2) Centre d'appui pour la prévention des infections associées aux soins Auvergne-Rhône-Alpes, Lyon, FRANCE; (3) Centre d'appui pour la prévention des infections associées aux soins Auvergne-Rhône-Alpes, Clermont-Ferrand, FRANCE; (4) CHU Gabriel Montpied, Clermont-Ferrand, FRANCE; (5) Centre régional en antibiothérapie Auvergne-Rhône-Alpes, Grenoble, FRANCE; (6) CHU Grenoble Alpes, Grenoble, FRANCE
Objectif - IntroductionDans le cadre de la surveillance nationale Spares, les outliers sont les établissements de santé (ES) ou services qui ont une consommation d’antibiotiques excessive par rapport aux autres établissements et ou secteurs d’activités de même type. Les objectifs de l’étude étaient d’identifier les outliers et d’expliquer les raisons de leur surconsommation en vue de proposer des actions d’amélioration. MaterielsPour les données 2020 à 2022, les outliers ont été identifiés selon une méthode classique se fondant sur les 1ers et 3èmes quartiles (P25 et P75) de chaque type d’ES ou services. La borne supérieure à partir de laquelle la consommation est considérée excessive est calculée selon la formule : Bornesup = P75 + 1,5 x (P75-P25).
Chacun des établissements outliers a été contacté par téléphone par un médecin du Centre d’appui et de prévention des infections associées aux soins ou du Centre régional en antibiothérapie. ResultatsVingt-deux ES ont été identifiés au moins une fois outlier sur 3 ans (Tableau). Trois explications principales ont été identifiées : recrutement particulier (notamment infections ostéo-articulaires, chirurgie du rachis), erreurs de saisie, variation d’activité liée au Covid. Dans cinq cas aucune raison n’était retrouvée.
Les services de médecine et de soins médicaux et réadaptation (SMR) étaient les plus représentés parmi les outliers.
Sur ces 22 ES, un ES l’a été les trois années, et deux ES l’ont été deux années de suite. Un établissement a été outlier la même année dans deux secteurs différents (code M). Le plus souvent les établissements ou les services n’ont été outlier qu’une fois : 16 parmi les 19 pour lesquels on dispose de données sur les trois années. Si en 2020 et 2021 le Covid était une explication, de manière attendue ce n’était plus le cas pour les données 2022. ConclusionCe travail a permis d’identifier trois causes principales d’outliers. Si les erreurs de saisie et les variations d’activité liées au Covid sont facilement identifiables et corrigeables (sous réserve d’une vérification des données par les ES avec notamment des comparaisons de consommations avec les années précédentes), il reste un travail à mener auprès des ES pour lesquels aucune cause n’a été identifiée.
Les établissements peuvent également s’appuyer sur le document d’aide à l’utilisation de données proposé par Spares. Mots clesAntibiotiques, Consommation, Spares, Outliers, Surveillance
Principales explications identifiées et évolution des 22 établissements outliers au moins une fois entre 2020 et 2022 en Auvergne-Rhône-Alpes
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p 340 evaluation de lutilisation de sept antibiotiques onereux a lap hp titre session pa 23 audits en antibiotherapie auteurs vigouroux j 1 siorat v 1 lepeule r 2 jaureguy f 3 paubel p 1 4 5 etablissement 1 service evaluations pharmaceutiques et bon usage ageps ap hp paris france 2 unite transversale de traitement des infections departement prevention diagnostic traitement des infections hopital henri mondor creteil france 3 service de microbiologie clinique hopital avicenne bobigny france 4 faculte de pharmacie de paris universite paris cite paris france 5 institut droit et sante inserm umr s 1145 universite paris cite paris france presentateur siorat virginie |
P-340 - Evaluation de l’utilisation de sept antibiotiques onéreux à l’AP-HP
Titre session : PA-23 Audits en antibiothérapie
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Auteurs : Vigouroux J. (1), Siorat V. (1), Lepeule R. (2), Jaureguy F. (3), Paubel P. (1,4,5)
Présentateur : Siorat Virginie
Etablissement : (1) Service évaluations pharmaceutiques et bon usage, AGEPS, AP-HP, Paris, FRANCE; (2) Unité Transversale de Traitement des Infections, Département Prévention, Diagnostic, Traitement des Infections Hôpital Henri-Mondor, Créteil, FRANCE; (3) Service de Microbiologie Clinique, Hôpital Avicenne, Bobigny, FRANCE; (4) Faculté de pharmacie de Paris, Université Paris Cité, Paris, FRANCE; (5) Institut droit et santé, Inserm UMR S 1145, Université Paris Cité, Paris, FRANCE
Objectif - IntroductionLes membres de la Commission des Anti-Infectieux (COMAI) de l’AP-HP ont souhaité effectuer un bilan des pratiques d’utilisation d’antibiotiques (ATB) récents et particulièrement onéreux (plus de 275€/jour).
L’objectif était d’évaluer en pratique l’utilisation des ATB administrés en dernier recours suivants : céfidérocol, ceftobiprole, imipénem/cilastatine/rélébactam, méropénème/vaborbactam, ceftolozane/tazobactam et ceftazidime/avibactam.
MaterielsTrois questionnaires ont été réalisés en 2023, en ligne via LimeSurvey®, pour ces six ATB. Ils comportaient un volet prescription, dispensation et documentation microbiologique à remplir respectivement par les référents ATB (RéfA) infectiologues, les pharmaciens et les microbiologistes. Les questionnaires ont été envoyés par courriel aux hôpitaux prescripteurs, dans lequel ont été jointes leurs consommations d'ATB par service.
ResultatsParmi les 39 hôpitaux de l’AP-HP, 18 hôpitaux prescripteurs ont reçu le questionnaire, soit 54 personnels sondés. Le taux de réponse était de 78 à 85 % (14/18 microbiologistes, 16/18 RéfA, et 16/18 pharmaciens, ayant donné respectivement 96 / 77 / 77 réponses).
Les prescriptions étaient validées par un RéfA dans 31 % des cas (30/96 réponses), par un sénior dans 21 % (20/96), et par les deux dans 35 % (34/96). Dans les autres cas (13 %, 12/96), une veille pharmaceutique était réalisée sur ces molécules, et le RéfA informé lors de la réévaluation (jour 3).
La dispensation était conditionnée à une documentation microbiologique dans 22 % des cas (17/77 réponses), à un avis RéfA dans 12 % (9/77) et par les deux dans 66 % (51/77). La dispensation était limitée à 48-72 heures dans l’attente des résultats microbiologiques pour 77 % (59/77) des dispensations. Dans 81 % des cas (68/84 réponses), la concentration minimale inhibitrice (CMI) était déterminée uniquement sur avis d’un prescripteur ou RéfA.
ConclusionCette étude a permis de réaliser un état des lieux des pratiques à l’AP-HP. Près de 90 % des prescriptions étaient séniorisées ou validées par un RéfA. Les dispensations étaient toujours contrôlées, et les quantités dispensées limitées à 48-72 h dans 77 % des cas. Dans 81 % des cas, la CMI était déterminée uniquement sur avis. Pour ces ATB onéreux, le RéfA posséde un rôle central au sein de l’hôpital et son travail est bien coordonné avec celui des pharmaciens et des microbiologistes.
Mots clesantibiotiques, enquête
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p 341 audit des pratiques dantibioprophylaxie en urologie lors d intervention endo ureteral titre session pa 23 audits en antibiotherapie auteurs faivre v 1 meyer f 1 demore b 1 charmillon a 1 etablissement 1 chru de nancy vandoeuvre les nancy france presentateur charmillon alexandre |
P-341 - Audit des pratiques d’antibioprophylaxie en urologie lors d'intervention endo-urétéral
Titre session : PA-23 Audits en antibiothérapie
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Auteurs : Faivre V. (1), Meyer F. (1), Demore B. (1), Charmillon A. (1)
Présentateur : Charmillon Alexandre
Etablissement : (1) CHRU de Nancy , Vandoeuvre Les Nancy , FRANCE
Objectif - IntroductionUne antibioprophylaxie est indiquée lors de la pose ou du changement de matériel endo-urétéral. Selon les recommandations de l'Agence Française d’Urologie, si l’examen cytobactériologique des urines (ECBU) pré-opératoire est positif, une antibiothérapie adaptée doit être prescrite 48 heures avant l’intervention et se poursuivant 24 heures après. Cette étude évalue l’application de ces recommandations dans un service d'urologie.
MaterielsUn audit rétrospectif concernant tous les patients adultes hospitalisés en urologie pour une intervention endo-urétérale a été mené, entre le 30 novembre 2023 et le 1er mars 2024. Les données recueillies concernaient le type d'intervention chirurgicale, la prescription et les résultats de l'ECBU pré-opératoire, et l'antibiothérapie choisie (molécule, date d'initiation, durée). La conformité aux recommandations a été évaluée pour chaque dossier. Les patients nécessitant une antibiothérapie curative ont été exclus.
ResultatsTrente-trois patients ont été inclus. Un ECBU pré-opératoire était retrouvé pour 24 patients (72,7%), avec un délai de prescription inférieur à 10 jours pour 22 patients (91,7%). Le délai moyen de réalisation de l'ECBU avant l'intervention était de 10,8 jours (+/- 2,3 jours). Tous les patients ayant reçu une antibioprophylaxie étaient traités en monothérapie. Une antibiothérapie a été instaurée malgré un résultat d'ECBU négatif chez 8 patients. Les classes les plus prescrites étaient les sulfamides (51,7%), les bêta-lactamines (30,3%) et les fluoroquinolones (15,2%). On observait 39,4% de dossiers conformes (n=13). En revanche, le traitement était initié moins de 24 heures avant l'intervention chez 8 patients, prolongé post-opératoire chez 8 patients, et administré moins de 24 heures avant et plus de 48 heures après l'intervention chez 2 patients. Lorsqu’elle n’était pas conforme, la durée moyenne de prescription était de 4,7 jours [3 ; 14].
ConclusionLes résultats montrent un taux de conformité perfectible puisque plus d’une prescription sur deux est jugée non conforme, principalement en lien avec une durée de traitement inappropriée. Il apparait crucial de renforcer l’adhésion des praticiens aux bonnes pratiques d’antibioprophylaxie lors des interventions urologiques notamment le respect des durées de traitement recommandées.
Mots clesantibioprophylaxie, urologie, audit
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p 342 bcgite post bcg therapie etude retrospective multicentrique nationale sur 10 ans titre session pa 23 audits en antibiotherapie auteurs guilhou t 2 masson lecomte a 2 lillo lelouet a 1 bouiller k 4 charlier c 3 chouchana l 3 lafont e 1 levi l 2 etablissement 1 hegp paris 11 france 2 hopital saint louis paris france 3 hopital cochin paris france 4 chu de besancon besancon france presentateur guilhou thomas |
P-342 - BCGite post BCG-thérapie: étude rétrospective multicentrique nationale sur 10 ans.
Titre session : PA-23 Audits en antibiothérapie
Auteurs : Guilhou T. (2), Masson Lecomte A. (2), Lillo Lelouet A. (1), Bouiller K. (4), Charlier C. (3), Chouchana L. (3), Lafont E. (1), Levi L. (2)
Présentateur : Guilhou Thomas
Etablissement : (1) HEGP, Paris 11, FRANCE; (2) Hôpital Saint Louis , Paris, FRANCE; (3) Hôpital Cochin, Paris, FRANCE; (4) CHU de Besancon, Besancon, FRANCE
Objectif - Introduction La BCG-thérapie est le traitement de référence des tumeurs de vessie à haut risque n’infiltrant pas la musculeuse (TVNIM). La BCGite en est une complication rare et mal caractérisée.
Materiels Cette étude rétrospective multicentrique française a inclus tous les cas de BCGites post BCG-thérapie sur cancer de vessie diagnostiqués entre 2012 et 2023. Nous avons identifié les cas en faisant appel aux sociétés savantes de pneumologie, maladies infectieuses, urologie, bactériologie ; en utilisant le codage PMSI ; et en interrogeant les centres régionaux de pharmacovigilance.
Resultats Parmi 191 cas identifiés, 51 cahiers d’observations ont été complétés à ce jour. Les patients étaient majoritairement des hommes (92%), de 69 ans en médiane, avec immunodépression sévère (19%). La majorité des cas (87%) survenaient dans les 3 mois après la dernière instillation de BCG. Au diagnostic, 94% étaient fébrile, 75% présentaient une AEG, et 69% des sueurs nocturnes. Les 3 formes les plus fréquemment observées étaient l’hépatite cytolytique (74%), l’atteinte uro-génitale (60%), et la miliaire (53%). Parmi les patients, 27.5% ont eu une preuve microbiologique, et 38% une preuve histologique. Les patients ont été admis en réanimation dans 14% des cas. Ils ont reçu un traitement antituberculeux dans 88 % des cas, pour une durée médiane de 6 mois. Une corticothérapie adjuvante était associée dans 53% des cas. Une toxicité des antibiotiques a été observée dans 33% des cas, dont la moitié (44%) motivant l’arrêt du traitement. Après une durée médiane de suivi de 337 jours (extrêmes 45-1238), 95% des patients avaient guéri de la BCGite, mais 62% avaient un cancer de vessie évolutif, traité par injection intra vésicale de mitomycine (8%), par chimiothérapie systémique (20%), ou cystectomie (30%). Aucun n’a eu de nouvelle injection de BCG. En fin de suivi, 11% des patients sont décédés.
Conclusion La BCGite est une pathologie rare et grave. Le tableau le plus fréquemment rencontré est une miliaire fébrile avec hépatite cytolytique, survenant dans les 3 mois post dernière instillation de BCG. La contre-indication définitive de la BCG-thérapie assombrit grandement le pronostic du cancer de vessie.
Mots cles BCG, BCGite, BCG-thérapie, cancer de vessie.
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p 344 pharmacocinetique des agents vivants anti infectieux dans les infections a clostridioides difficile titre session pa 24 pharmacocinetique et pharmacodynamie des anti infectieux auteurs lerais b 1 rouviere b 1 le berre r 1 etablissement 1 chu brest brest france presentateur lerais boris |
P-344 - Pharmacocinétique des agents vivants anti-infectieux dans les infections à Clostridioides difficile
Titre session : PA-24 Pharmacocinétique et pharmacodynamie des anti-infectieux
Auteurs : Lerais B. (1), Rouviere B. (1), Le Berre R. (1)
Présentateur : Lerais Boris
Etablissement : (1) CHU Brest, Brest, FRANCE
Objectif - Introduction La transplantation de microbiote fécale a servi de preuve de concept à l’utilisation d’agents vivants dans le traitement des infections à Clostridioides difficile (ICD). Les produits biothérapeutiques vivants (PBV : probiotiques, phages...) sont des produits définis contenant des organismes vivants et utilisés pour traiter des maladies humaines. Alors que les premiers médicaments de cette catégorie arrivent sur le marché (dont SER109, PBV à base de Firmicutes approuvé par la FDA en 2023), les bonnes pratiques de leur évaluation pharmacologique restent incertaines. Nous avons cherché à savoir comment étaient évaluées les caractéristiques pharmacologiques des PBV utilisés dans les infections à C.difficile.
Materiels Nous avons réalisé une revue systématisée à partir de EMBASE, MEDLINE, CENTRAL, Scopus et Web Of Science à la recherche d’essais cliniques contrôlés randomisés évaluant un PBV dans la prévention ou le traitement des ICD et des diarrhées associées aux antibiotiques. Nous avons ainsi identifié les produits et recherché leurs caractéristiques pharmacologiques
Resultats 2299 rapports ont été identifiés, parmi lesquels 80 études répondaient aux critères d’inclusions. Celles-ci utilisaient 44 produits biothérapeutiques vivants différents (43 à base de souches bactériennes, une souche fongique). Au moins une caractéristique pharmacologique a pu être identifiée pour 29 produits (66%). Des données de pharmacocinétique étaient disponibles pour 16 produits (36%) dont 7 produits (16%) évaluant la relation dose-concentration-effet. Les méthodologies d’évaluation de la cinétique variaient selon les produits (culture des selles, biopsies digestives, métagénomique). Les interactions médicamenteuses étaient évaluées pour 5 produits (11%) uniquement avec des antibiotiques.
Conclusion L’évaluation pharmacocinétique des produits biothérapeutiques vivants fait preuve d’une grande hétérogénéité, rendant la comparaison entre produits difficile. A l’échelle de chaque produit il existe des données en faveur d’une relation dose-concentration-effet, sans consensus sur l’évaluation de la concentration. L’étude des interactions avec les antibiotiques ont permis de grands progrès, mais les interactions avec d’autres médicaments restent inexplorées.
Mots cles Produit biothérapeutique vivant, Clostridioides difficile, Pharmacocinétique, probiotique
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p 345 cefepime concentration toxicity relationship in hematological patients a prospective study titre session pa 24 pharmacocinetique et pharmacodynamie des anti infectieux auteurs lalanne s 1 verdier m 1 lemaitre f 1 etablissement 1 chu de rennes rennes france presentateur lalanne sebastien |
P-345 - Cefepime concentration-toxicity relationship in hematological patients: a prospective study
Titre session : PA-24 Pharmacocinétique et pharmacodynamie des anti-infectieux
Auteurs : Lalanne S. (1), Verdier M. (1), Lemaitre F. (1)
Présentateur : Lalanne Sébastien
Etablissement : (1) CHU de Rennes, Rennes, FRANCE
Objectif - Introduction Cefepime induced neurotoxicity (CIN) is commonly described but neurotoxic concentration threshold is heterogeneously documented and need to be clarified.
The main objective of our study was to assess the relationship between plasma cefepime exposure and the occurrence of neurotoxicity. Secondary objectives were to establish a cefepime Css threshold which discriminates CIN and control group, and to determine covariates influencing this threshold.
Materiels This single-center prospective study included patients with febrile neutropenia treated by continuous infusion of cefepime in the hematology department. Both cefepime steady state concentrations measurement (Css) and neurological assessment were performed at defined timepoints during the first 10 days after the onset of cefepime. Cefepime imputability was determined for each neurological event.
Resultats One hundred and thirty four patients meeting inclusion criteria were analyzed (346 Css). CIN occurred in 9.7% of the cases (14/145 courses). Maximal Css were not significantly different between the two groups (53.2±31.3 versus 39.5±13.3 mg/L). Median onset of neurotoxicity was 5 days. After multivariable analysis, Css was independently associated with CIN (OR 1.030[1.005; 1.056], p=0.020). ROC curve analysis identified an adjusted threshold concentration of 36.7 mg/L (sensitivity 89%, specificity 90%) to differentiate the two groups.
Conclusion This study provides, by an original multidisciplinary approach, real life data on CIN. Cefepime exposure was found to be independently associated with the occurrence of neurotoxicity. The neurotoxicity threshold of 36.7 mg/L confirms a much lower toxicity threshold than for other beta lactams. This threshold mays provide an additional tool for the management of high-dose cefepime therapy.
Mots cles Cefepime, neurotoxicity, threshold, plasma concentrations, continuous infusion
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p 346 ceftazidime etude de la stabilite en diffuseur portable a 32c titre session pa 24 pharmacocinetique et pharmacodynamie des anti infectieux auteurs berardi c 1 d huart e 1 blaise f 1 marquet c 1 sobalak n 1 charmillon a 1 vigneron j 1 demore b 1 2 etablissement 1 chru de nancy hopitaux de brabois vandoeuvre les nancy france 2 universite de lorraine nancy france presentateur berardi clara |
P-346 - Ceftazidime : étude de la stabilité en diffuseur portable à 32°C
Titre session : PA-24 Pharmacocinétique et pharmacodynamie des anti-infectieux
Voir le poster
Auteurs : Berardi C. (1), D'huart E. (1), Blaise F. (1), Marquet C. (1), Sobalak N. (1), Charmillon A. (1), Vigneron J. (1), Demore B. (1,2)
Présentateur : Berardi Clara
Etablissement : (1) CHRU de Nancy - Hôpitaux de Brabois, Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE; (2) Université de Lorraine , Nancy, FRANCE
Objectif - Introduction Etudier la stabilité physicochimique de la CEF à 12,5 mg/mL (3 g/240 mL) et 25 mg/mL (6 g/240 mL) dans du NaCl 0,9% et du G5% dans des diffuseurs en silicone, à 32°C, après préparation et après 12 et 24 heures. La ceftazidime (CEF) est un antibiotique dont l’efficacité est optimisée par une administration en perfusion intraveineuse continue. Pour poursuivre une antibiothérapie ambulatoire, le diffuseur portable est privilégié. Des données de stabilité à 32-37°C sont nécessaires. Loeuille et al. ont montré une instabilité physique de la CEF à 25 mg/mL à 37°C dans du NaCl 0,9% et du glucose 5% (G5%) à 24h. Les solutions étaient stables à 8h mais sans analyse à 12h, les résultats ne permettent pas de réaliser 2 passages infirmiers/jour. La température et la concentration peuvent influencer la stabilité. La pyridine est un produit de dégradation de la CEF pouvant être toxique et ne doit pas dépasser 100 mg/j (Jones et al.).
Materiels Pour chaque condition, 3 diffuseurs ont été préparés. A chaque temps d’analyse, 3 échantillons par préparation ont été analysés par chromatographie liquide. Un suivi du taux de pyridine et du pH a été réalisé. La stabilité physique a été évaluée par un examen visuel et subvisuel (compteur de particules). La solution est considérée stable si elle conserve plus de 90% de sa concentration initiale (Ci), avec une variation de pH maximale de 1 unité, sans changement visuel et un examen subvisuel conforme.
Resultats Dans le NaCl 0,9%, à 12,5 et 25 mg/mL, la CEF a conservé plus de 90% de la Ci après 12h. Dans le G5%, seule la CEF à 12,5 mg/mL a conservé plus de 90% de la Ci après 12h. Aucune solution n’a conservé plus de 90% de la Ci après 24h. Les taux de pyridine étaient inférieurs à 100 mg lorsque les solutions conservaient plus de 90 % de la Ci en CEF. La variation maximale de pH était de 0,72. Aucun changement visuel n’a été observé et l’examen subvisuel était conforme à la monographie de la Pharmacopée Européenne 2.9.19.
Conclusion En diffuseur, dans du NaCl 0,9% à 32°C, la CEF est stable 12h à 12,5 et 25 mg/mL. Dans du G5% à 32°C, la CEF est stable 12h à 12,5 mg/mL mais instable à 25 mg/mL. Aucune solution n’est stable 24h. Dans ces conditions, la dose sécuritaire de pyridine de la littérature n’a pas été dépassée. Ces nouvelles données sont utiles pour la prise en charge ambulatoire de patients et permettent une optimisation PK/PD de la CEF.
Mots cles stabilité, antibiotique
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p 347 levofloxacine determination pharmacologique dune zone therapeutique dans les infections osteoarticulaires titre session pa 24 pharmacocinetique et pharmacodynamie des anti infectieux auteurs izarn o 1 verdier m 1 etablissement 1 chu de rennes rennes france presentateur izarn oscar |
P-347 - Lévofloxacine : détermination pharmacologique d’une zone thérapeutique dans les infections ostéoarticulaires
Titre session : PA-24 Pharmacocinétique et pharmacodynamie des anti-infectieux
Auteurs : Izarn O. (1), Verdier M. (1)
Présentateur : Izarn Oscar
Etablissement : (1) CHU de Rennes, Rennes, FRANCE
Objectif - IntroductionLes infections ostéoarticulaires (IOA) sont régulièrement traitées par Lévofloxacine (LVF). Ce médicament engendre de nombreux effets indésirables (EI) dont les mécanismes restent encore mal connus. La littérature désigne le ratio AUC/CMI comme meilleur marqueur pharmacocinétique (PK)-pharmacodynamique d’efficacité pour les fluoroquinolones. Cependant, aucune étude n’a recherché le lien entre l’exposition à la LVF, reflétée par son aire sous la courbe des concentrations sur 24h (AUC0-24h), et la survenue d’EI. L’objectif principal de cette étude était de rechercher une relation entre l’AUC0-24h et la survenue d’EI chez des patients traités pour une IOA. L’objectif secondaire était de rechercher un lien entre le ratio AUC/CMI et l’échec du traitement. MaterielsIl s’agit d’une étude rétrospective monocentrique menée au CHU de Rennes entre septembre 2018 et octobre 2023 chez les patients atteints d’IOA ayant bénéficié de mesures PK de routine de LVF. Les données clinico-biologiques, en particulier la description d’EI sous traitement, ont été relevées dans les dossiers des patients. Une analyse d’imputabilité des EI a ensuite été réalisée par le Centre Régional de Pharmacovigilance. Les CMI de LVF des germes responsables des IOA ont également été renseignées. Resultats79 patients ont été inclus, parmi lesquels 11 ont développé des EI imputables à la LVF. Si les AUC0-24h maximales ne sont pas significativement différentes chez les patients développant des EI (161,6µg.h/mL vs 110,5µg.h/mL respectivement, p=0,085), les concentrations résiduelles maximales sont significativement supérieures chez ces patients (4,4µg/mL vs 2µg/mL respectivement, p=0,012). Aucune différence significative des AUC0-24h/CMI minimales n’a été retrouvée entre les patients ayant subi un échec thérapeutique ou non (353,6 vs 439.6 respectivement, p=0,13). Le manque de puissance de notre étude, lié au trop faible nombre de patients analysés, pourrait expliquer ces résultats. D’autre part, les ratios AUC/CMI étaient très supérieurs aux cibles décrites dans la littérature, pouvant également expliquer l’absence de différence significative en cas d’échec. ConclusionSi la poursuite de notre étude confirmait nos résultats, la concentration résiduelle pourrait devenir un biomarqueur de toxicité de la Lévofloxacine qui reste un médicament à forte variabilité PK. Mots clesLévofloxacine, PK/PD, AUC/CMI, Effets Indésirables, zone thérapeutique.
Principaux résultats des données pharmacocinétiques et pharmacodynamiques des populations avec et sans effets indésirables et des populations avec ou sans échec thérapeutique :
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p 348 oxacilline etude de la stabilite en diffuseur a 32c titre session pa 24 pharmacocinetique et pharmacodynamie des anti infectieux auteurs berardi c 1 d huart e 1 blaise f 1 marquet c 1 sobalak n 1 charmillon a 1 vigneron j 1 demore b 1 2 etablissement 1 chru de nancy hopitaux de brabois vandoeuvre les nancy france 2 universite de lorraine nancy france presentateur berardi clara |
P-348 - Oxacilline : étude de la stabilité en diffuseur à 32°C
Titre session : PA-24 Pharmacocinétique et pharmacodynamie des anti-infectieux
Voir le poster
Auteurs : Berardi C. (1), D'huart E. (1), Blaise F. (1), Marquet C. (1), Sobalak N. (1), Charmillon A. (1), Vigneron J. (1), Demoré B. (1,2)
Présentateur : Berardi Clara
Etablissement : (1) CHRU de Nancy - Hôpitaux de Brabois, Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE; (2) Université de Lorraine, Nancy, FRANCE
Objectif - Introduction Etudier la stabilité physicochimique de l’OXA à 25 mg/mL (3 g/120 mL) et 50 mg/mL (6 g/120 mL) dans du NaCl 0,9% et du G5% dans des diffuseurs, à 32°C, après préparation et après 8, 12 et 24 heures. L’oxacilline (OXA) est un antibiotique dont l’efficacité est optimisée par l’administration en perfusion intraveineuse continue. Pour une prise en charge à domicile, le diffuseur portable est privilégié. Des données de stabilité à 32-37°C sont nécessaires. Dhelens et al. ont montré une instabilité de l’OXA à 50 mg/mL à 37°C dans du chlorure de sodium 0,9% (NaCl 0,9%) et du glucose 5% (G5%) après 24h. La température et la concentration peuvent influencer la stabilité.
Materiels Pour chaque condition, 3 diffuseurs sont préparés. A chaque temps d’analyse, 3 échantillons par préparation ont été analysés par chromatographie liquide. Un suivi du pH a été réalisé. La stabilité physique a été évaluée par un examen visuel et subvisuel (compteur de particules). La solution est considérée stable lorsqu’elle conserve plus de 90% de sa concentration initiale (Ci), avec une variation de pH maximale de 1 unité, sans changement visuel et un examen subvisuel conforme.
Resultats Dans le NaCl 0,9% et le G5%, à 25 mg/mL, l’OXA a conservé plus de 90% de la Ci après 8, 12 et 24h. La variation maximale de pH était de 0,60 dans le NaCl 0,9% à 12h et de 0,84 dans le G5% à 8h. Le pH variait de plus d’1 unité dans le NaCl 0,9% à 24h et dans le G5% à 12h. Aucun changement visuel n’a été observé dans le NaCl 0,9%. Une coloration jaune est apparue à 12h dans le G5%. Dans le NaCl 0,9% et le G5% à 50 mg/mL, l’OXA a conservé plus de 90% de la Ci à 8h et 12h mais pas à 24h. La variation maximale de pH était de 0,92 dans le NaCl 0,9% à 24h et de 0,69 dans le G5% à 12h. Le pH variait de plus d’1 unité dans le G5% à 24h. Aucun changement visuel n’a été observé dans le NaCl 0,9% à 8 et 12h. Une coloration jaune est apparue à 24h. Dans le G5%, une coloration jaune est apparue à 8h. L’examen subvisuel était conforme à la monographie de la Pharmacopée Européenne 2.9.19 sauf dans le G5% à 50 mg/mL dès 8h.
Conclusion En diffuseur, dans du NaCl 0,9% à 32°C, l’OXA est stable 12h à 25 mg/mL et 50 mg/mL mais pas 24h. Dans du G5% à 32°C, l’OXA est stable 8h à 25 mg/mL mais pas à 50 mg/mL et est instable à 12h et 24h. Ces données sont utiles pour une prise en charge ambulatoire et pour une optimisation PK/PD de l’OXA.
Mots cles stabilité, antibiothérapie
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p 349 cefepime etude de la stabilite en diffuseur a 32c titre session pa 24 pharmacocinetique et pharmacodynamie des anti infectieux auteurs boutouha i 1 d huart e 1 blaise f 1 marquet c 1 sobalak n 1 charmillon a 2 vigneron j 1 demore b 1 3 etablissement 1 pharmacie chru nancy hopitaux de brabois vandoeuvre les nancy france 2 service de maladies infectieuses et tropicales chru de nancy hopitaux de brabois vandoeuvre les nancy france 3 universite de lorraine inserm inspiire f 54000 nancy france presentateur boutouha ibtissem |
P-349 - Céfépime : étude de la stabilité en diffuseur à 32°C
Titre session : PA-24 Pharmacocinétique et pharmacodynamie des anti-infectieux
Voir le poster
Auteurs : Boutouha I. (1), D'huart E. (1), Blaise F. (1), Marquet C. (1), Sobalak N. (1), Charmillon A. (2), Vigneron J. (1), Demoré B. (1,3)
Présentateur : Boutouha Ibtissem
Etablissement : (1) Pharmacie, CHRU Nancy - Hôpitaux de Brabois, Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE; (2) Service de maladies infectieuses et tropicales, CHRU de Nancy – Hôpitaux de Brabois, Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE; (3) Université de Lorraine, Inserm, INSPIIRE, F-54000, Nancy, FRANCE
Objectif - Introduction Le céfépime est une céphalosporine de 4ème génération, antibiotique temps-dépendant dont l'administration en continue permet d'optimiser son efficacité. Pour une poursuite à domicile, le diffuseur portable, système passif, est le dispositif d'administration priviligié. La stabilité en diffuseur portable doit être étudiée entre 32-37°C, car ce dispositif est positionné à proximité du patient. La température et la concentration sont des facteurs influençant la stabilité d'une molécule. Loeuille et al. avaient mis en évidence une instabilité physique du céfépime à 50 mg/mL à 37°C dans du NaCl 0,9% en diffuseur après 6 heures de conservation. L'objectif était d'étudier la stabilité de solutions de céfépime à 12,5 mg/mL (3g/240mL) diluées dans du NaCl 0,9% ou dans du glucose 5% (G5%) dans des diffuseurs élastomériques en silicone, à 32°C, pendant 24 heures.
Materiels Trois diffuseurs par condition ont été préparés. A chaque temps d'analyse, 3 échantillons de chaque diffuseur ont été analysés par chromatographie liquide haute performance. Un suivi des produits de dégradation a été réalisé. Le pH a été mesuré à chaque temps d'analyse. La stabilité physique a été évaluée par un examen visuel et subvisuel (compteur à particules). La solution est considérée stable lorsqu'elle conserve plus de 90% de sa concentration initiale (Ci), avec une variation de pH maximale de 1 unité, sans changement visuel significatif, ainsi qu'un examen subvisuel conforme.
Resultats Dans le G5%, les solutions ont conservé 94,6% ± 1,07% de la Ci après 24 heures. Le pH a varié de 4,36 à 4,69. Dans le NaCl 0,9%, les solutions ont retenu 92.55% ± 2,48% de la Ci après 24 heures. Le pH a varié de 4,59 à 4,84. Lors de l’examen visuel, un jaunissement des solutions de céfépime est observé dans les deux solvants, au bout de 24 heures. L’examen subvisuel était conforme à la monographie de la Pharmacopée Européenne 2.9.19.
Conclusion Le céfépime à 12,5 mg/mL, à 32°C, à l’abri de la lumière en diffuseur est chimiquement stable 24 heures, mais en raison d’une instabilité physique à 24 heures, la stabilité est conclue à 12 heures dans du NaCl 0,9% et du G5%. A 12.5 mg/mL, l’administration en continu par le biais d’un diffuseur portable est envisageable pour une prise en charge ambulatoire du patient.
Mots cles Stabilité, antibiothérapie, diffuseur
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p 350 piperacilline etude de la stabilite en diffuseur a 32c titre session pa 24 pharmacocinetique et pharmacodynamie des anti infectieux auteurs boutouha i 1 d huart e 1 blaise f 1 marquet c 1 sobalak n 1 charmillon a 2 vigneron j 1 demore b 1 3 etablissement 1 pharmacie chru de nancy hopitaux de brabois vandoeuvre les nancy france 2 service de maladies infectieuses et tropicales chru de nancy hopitaux de brabois vandoeuvre les nancy france 3 universite de lorraine inserm inspiire f 54000 vandoeuvre les nancy france presentateur boutouha ibtissem |
P-350 - Pipéracilline : étude de la stabilité en diffuseur à 32°C
Titre session : PA-24 Pharmacocinétique et pharmacodynamie des anti-infectieux
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Auteurs : Boutouha I. (1), D'huart E. (1), Blaise F. (1), Marquet C. (1), Sobalak N. (1), Charmillon A. (2), Vigneron J. (1), Demoré B. (1,3)
Présentateur : Boutouha Ibtissem
Etablissement : (1) Pharmacie, CHRU de Nancy – Hôpitaux de Brabois, Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE; (2) Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, CHRU de Nancy – Hôpitaux de Brabois, Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE; (3) Université de Lorraine, Inserm, INSPIIRE, F-54000, Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE
Objectif - Introduction La pipéracilline est un antibiotique temps-dépendant, dont l’administration par perfusion intraveineuse continue permet d’optimiser son efficacité. Pour les poursuites d’une antibiothérapie à domicile, l’utilisation d’un diffuseur portable, système passif, est souvent privilégiée mais des données de stabilité à 32-37°C doivent exister pour limiter également le nombre de passage infirmier. Loeuille et al. avaient mis en évidence une instabilité physique de la pipéracilline à 66,7 mg/mL à 37°C dans du NaCl 0,9% et du glucose 5% (G5%). La température est un facteur pouvant influencer la stabilité de la pipéracilline. L’objectif était d’étudier la stabilité physicochimique de la pipéracilline à 133 mg/mL (16g/120mL) et 50 mg/mL (12g/240mL) diluées dans du NaCl 0,9% et dans du G5% dans des diffuseurs en silicone, à 32°C, après 6,8,12 et 24 heures.
Materiels Pour chaque condition, trois diffuseurs ont été préparés. A chaque temps d’analyse, 3 échantillons de chaque diffuseur ont été analysés par chromatographie liquide à haute performance. Un suivi de potentiels produits de dégradation a été réalisé. Le pH a été mesuré à chaque temps d’analyse. La stabilité physique a été évaluée par un examen visuel et subvisuel (à l’aide d’un compteur à particules). La solution est considérée stable lorsqu’elle conserve plus de 90% de sa concentration initiale (Ci), avec une variation de pH maximale de 1 unité, sans changement visuel, ainsi qu’un examen subvisuel conforme durant l’étude.
Resultats Dans du NaCl 0,9%, à 133 mg/mL, les solutions de pipéracilline ont retenu 96,33% ± 3,66% de la Ci après 24 heures. A 50 mg/mL, les solutions ont retenu 95,39% ± 1,18% Ci après 24 heures. Dans du G5%, à 133 mg/mL, les solutions de piperacilline ont retenu 94,74% ± 1,73% de la Ci après 24 heures. A 50 mg/mL, les solutions ont retenu 93,08% ± 1,64% de la Ci après 24 heures. Durant l’étude de stabilité, la variation maximale de pH observée était de 0.66. Aucun changement visuel n’a été observé et l’examen subvisuel était conforme à la monographie de la Pharmacopée Européenne 2.9.19.
Conclusion Dans du NaCl 0,9% ou du G5%, à 32°C, la pipéracilline est stable 24 heures à la concentration de 133 mg/mL et de 50 mg/mL. Dans ces conditions, l’administration en continu à l’aide d’un diffuseur portable est envisageable pour une prise en charge ambulatoire.
Mots cles Stabilité, antibiothérapie, diffuseur
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p 351 biliary diffusion of caspofungin and fluconazole in liver transplant recipients titre session pa 24 pharmacocinetique et pharmacodynamie des anti infectieux auteurs garnaud c 2 gele t 3 gautier veyret e 1 bonadona a 4 lefebvre t 4 boglione kerrien c 5 stanke labesque f 1 gangneux j 6 botterel f 7 hulin a 3 cornet m 2 etablissement 1 laboratoire de pharmacologie pharmacogenetique et toxicologie insermu1300 universite grenoble alpes grenoble france 2 univ grenoble alpes cnrs umr 5525 chu grenoble alpes vetagrosup grenoble inp timc grenoble france 3 laboratory of biological pharmacology ap hp ghu h mondor paris est creteil university creteil france 4 hepatology and transplantation chu grenoble alpes 38000 grenoble france grenoble france 5 department of biological pharmacology rennes university hospital rennes france rennes france 6 department of parasitology mycology excellence center in medical mycology ecmm ec rennes university hospital rennes france 7 unite de mycologie parasitologie departement prevention diagnostic traitement des infections hopitaux universitaires henri mondor creteil france presentateur gautier veyret elodie |
P-351 - Biliary diffusion of caspofungin and fluconazole in liver transplant recipients
Titre session : PA-24 Pharmacocinétique et pharmacodynamie des anti-infectieux
Auteurs : Garnaud C. (2), Gelé T. (3), Gautier-Veyret E. (1), Bonadona A. (4), Lefebvre T. (4), Boglione-Kerrien C. (5), Stanke-Labesque F. (1), Gangneux J. (6), Botterel F. (7), Hulin A. (3), Cornet M. (2)
Présentateur : Gautier-Veyret Elodie
Etablissement : (1) Laboratoire de Pharmacologie, Pharmacogénétique et Toxicologie, INSERMU1300 Université Grenoble Alpes, Grenoble, FRANCE; (2) Univ. Grenoble Alpes, CNRS, UMR 5525, CHU Grenoble Alpes, VetAgroSup, Grenoble INP, TIMC, Grenoble, FRANCE; (3) Laboratory of Biological Pharmacology, AP-HP, GHU H. Mondor, Paris-Est Créteil University, Créteil, FRANCE; (4) Hepatology and Transplantation, CHU Grenoble Alpes, 38000 Grenoble, France, Grenoble, FRANCE; (5) Department of Biological Pharmacology, Rennes University Hospital, Rennes, France, Rennes, FRANCE; (6) Department of Parasitology-Mycology, Excellence Center in Medical Mycology (ECMM EC), Rennes University Hospital, Rennes, FRANCE; (7) Unité de Mycologie-Parasitologie, Département Prévention, Diagnostic, Traitement des infections, Hôpitaux Universitaires Henri Mondor, Créteil, FRANCE
Objectif - Introduction Invasive candidiasis, including intra-abdominal candidiasis (IAC), is a common complication after liver transplantation. Antifungal drugs such as echinocandins and fluconazole (FCZ) are frequently used to prevent or treat such fungal infections. The diffusion of these antifungals within abdominal body sites has been rarely reported. This study aimed to evaluate the biliary diffusion of caspofungin (CAS) and FCZ in liver transplant recipients.
Materiels CAS and FCZ concentrations were determined in plasma and bile (collected in routine practice) using a validated liquid chromatography-mass spectrometry method.
Resultats Biliary concentrations of CAS (n=5) and FCZ (n=12) ranged from 1.6 to 4.4 and 6.4 to 33.4 mg/L, respectively, with respective medians of 1.9 and 17.7 mg/L. These values are higher than the MICs for yeast species frequently involved in IAC, suggesting that such antifungal exposure is sufficient to prevent/cure these infections. However, yeast was found in bile collected during CAS treatment from 3/5 patients, raising questions about the effective antifungal activity of this echinocandin at this anatomical site.
Conclusion Our pilot study shows that CAS and FCZ diffuse to the bile of liver transplant recipients. However, whether the observed antifungal concentrations are sufficiently high to prevent/cure IAC remains an unanswered question.
Mots cles Caspofungin, fluconazole, diffusion, bile, liver transplantation
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p 352 cloxacilline etude de la stabilite en diffuseur a 32c titre session pa 24 pharmacocinetique et pharmacodynamie des anti infectieux auteurs berardi c 1 d huart e 1 blaise f 1 marquet c 1 sobalak n 1 charmillon a 1 vigneron j 1 demore b 1 2 etablissement 1 chru de nancy hopitaux de brabois vandoeuvre les nancy france 2 universite de lorraine nancy france presentateur berardi clara |
P-352 - Cloxacilline : étude de la stabilité en diffuseur à 32°C
Titre session : PA-24 Pharmacocinétique et pharmacodynamie des anti-infectieux
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Auteurs : Berardi C. (1), D'huart E. (1), Blaise F. (1), Marquet C. (1), Sobalak N. (1), Charmillon A. (1), Vigneron J. (1), Demoré B. (1,2)
Présentateur : Berardi Clara
Etablissement : (1) CHRU de Nancy - Hôpitaux de Brabois, Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE; (2) Université de Lorraine, Nancy, FRANCE
Objectif - Introduction Etudier la stabilité physicochimique de la CLO à 25 mg/mL (3 g/120 mL) et 50 mg/mL (6 g/120 mL) dans du NaCl 0,9% ou du G5% dans des diffuseurs, à 32°C, après préparation et après 8, 12 et 24 heures. La cloxacilline (CLO) est un antibiotique dont l’efficacité est optimisée par une administration en perfusion intraveineuse continue. Pour une prise en charge à domicile, l’utilisation d’un diffuseur portable est privilégiée. Des données de stabilité à 32-37°C sont nécessaires. Loeuille et al. ont montré l’apparition d’un précipité à 10-12h lors de pré-études de la CLO à 50 et 100 mg/mL à 37°C dans du chlorure de sodium 0,9% (NaCl 0,9%) et du glucose 5% (G5%). La température et la concentration peuvent influencer la stabilité.
Materiels Pour chaque condition, 3 diffuseurs ont été préparés. A chaque temps d’analyse, 3 échantillons par préparation ont été analysés par chromatographie liquide. Un suivi du pH a été réalisé. La stabilité physique a été évaluée par un examen visuel et subvisuel (compteur de particules). La solution est considérée stable lorsqu’elle conserve plus de 90% de sa concentration initiale (Ci), avec une variation de pH maximale de 1 unité, sans changement visuel et un examen subvisuel conforme à la monographie de la Pharmacopée Européenne 2.9.19.
Resultats Dans le NaCl 0,9% et le G5% à 25 mg/mL, la CLO a conservé plus de 90% de la Ci à 8, 12 et 24h. La variation maximale de pH était de 0,83 unité dans le NaCl 0,9% à 12h et de 1 unité dans le G5% à 24h. La variation maximale d’1 unité était dépassée dans le NaCl 0,9% à 24h. Aucun changement visuel n’a été observé. A 50 mg/mL, la CLO a conservé moins de 90% de la Ci dès 8h dans le NaCl 0,9% et plus de 90% de la Ci dans le G5% à 8, 12 et 24h. La variation maximale de pH était de 0,9 unité dans le NaCl 0,9% et de 0.7 unité dans le G5% à 12h. La variation maximale d’1 unité était dépassé à 24h pour les deux solvants étudiés. Aucun changement visuel n’a été observé dans le NaCl 0,9% mais une coloration jaune est apparue à 8h dans le G5%. L’examen subvisuel était conforme à 24h dans toutes les conditions étudiées, sauf dans le G5% à 50 mg/mL dès 12h.
Conclusion En diffuseur, dans du NaCl 0,9% et du G5% à 32°C, la CLO est stable 12h à 25 mg/mL et est instable à 50 mg/mL dès 8h pour les deux solvants testés. Ces données sont utiles pour la prise une charge ambulatoire et une optimisation PK/PD de la CLO.
Mots cles stabilité, antibiothérapie
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p 353 evaluation of two pharmacokinetic tools for dose adjustment of cefepime titre session pa 24 pharmacocinetique et pharmacodynamie des anti infectieux auteurs percevault s 1 demri j 1 guy l 1 buan e 1 bourguignon l 1 thoma y 2 wallet f 3 friggeri a 3 goutelle s 1 etablissement 1 hopital de la croix rousse hospices civils de lyon lyon france 2 departement tic institut reds yverdon les bains suisse 3 hopital lyon sud hospices civils de lyon lyon france presentateur percevault soizic |
P-353 - Evaluation of two pharmacokinetic tools for dose adjustment of cefepime
Titre session : PA-24 Pharmacocinétique et pharmacodynamie des anti-infectieux
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Auteurs : Percevault S. (1), Demri J. (1), Guy L. (1), Buan E. (1), Bourguignon L. (1), Thoma Y. (2), Wallet F. (3), Friggeri A. (3), Goutelle S. (1)
Présentateur : Percevault Soizic
Etablissement : (1) Hopital de la Croix Rousse, Hospices civils de Lyon, Lyon, FRANCE; (2) Département TIC - Institut REDS, Yverdon-Les-Bains, SUISSE; (3) Hôpital Lyon Sud, Hospices Civils de Lyon, Lyon, FRANCE
Objectif - IntroductionCefepime is a candidate for therapeutic drug monitoring (TDM) due to its concentration-dependent neurotoxicity. Limited data are available on pharmacokinetic (PK) tools for dose adjustment. This study aimed to compare 2 software: BestDose® (BD), based on a non-parametric approach which is routinely used in our department and Tucuxi® (TX), which is under development and based on a paremetric approach. TX may be interfaced with the intensive care unit software ICCA®, simplifying data entry.
MaterielsThis retrospective study included critically ill patients who received cefepime and underwent TDM between july 2023 and march 2024. Up to 3 TDM occasions (Cmin ± Cmax) were considered. The population model from Al-Shaer et al.[1] was used in both programs. Individual PK data were fitted with both BD and TX. Software performances were evaluated based on the difference between observed and predicted concentration during the first (past concentrations) and next TDM occasion (future concentrations). Target achievement (Cmin of 10-20 mg/L) was also examined based on dose recommended by BD and TX. Scatter and Bland-Altman plot were used to assess the agreement between BD and TX results.
[1] Al-Shaer et al. AAC, 2020
ResultatsA total of 90 concentrations (69 trough, Cmin) collected in 34 patients (24 males) were analyzed. The mean age, weight and creatinine clearance were 62.5 ± 16.6 years, 74.3 ± 15.7 kg and 113 ± 55 mL/min, respectively. Upon first TDM, rates of under, adequate and overexposure were 24%, 24%, and 52%, respectively. Past concentrations predictions were similar between BD and TX. Median prediction error were -0.1 mg/L and 0.2 mg/L for BD and TX, respectively. Median percent absolute prediction error (MAPE) was similar: 4.3% for BD, 3.8% for TX. Bland-Altmann plot confirmed the agreement between TX and BD (7% of outlier). The abilities to predict future concentrations were good and comparable between software with median bias of 0.1 for BD and 3.2 mg/L (p>0.05) for TX and MAPE of 30.1% for BD vs 32% (p>0.05) for TX. The proposed dosage regimens were similar.
ConclusionThis study shows poor target attainment of cefepime after initial dosing in critically patients. The 2 software showed good performance and are now available for model-informed precision dosing of cefepime.
Mots clesCefepime, pharmacokinetic, MIPD
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p 355 reponse au stress et virulence de souches hyper epidemiques denterococcus faecium titre session pa 25 physiopathologie et modeles animaux auteurs chompret c 1 reissier s 1 2 michaux c 1 sassi m 1 zouari a 3 lecourt m 2 3 marie f 2 3 collet a 2 3 potrel s 2 3 auger g 2 3 guerin f 1 2 3 cattoir v 1 2 3 etablissement 1 unite inserm u1230 brm universite de rennes rennes france 2 service de bacteriologie hygiene hospitaliere chu de rennes rennes france 3 cnr resistance aux antibiotiques laboratoire associe enterocoques chu de rennes rennes france presentateur reissier sophie |
P-355 - Réponse au stress et virulence de souches hyper-épidémiques d’Enterococcus faecium
Titre session : PA-25 Physiopathologie et modèles animaux
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Auteurs : Chompret C. (1), Reissier S. (1,2), Michaux C. (1), Sassi M. (1), Zouari A. (3), Lecourt M. (2,3), Marie F. (2,3), Collet A. (2,3), Potrel S. (2,3), Auger G. (2,3), Guérin F. (1,2,3), Cattoir V. (1,2,3)
Présentateur : Reissier Sophie
Etablissement : (1) Unité Inserm U1230 BRM, Université de Rennes, Rennes, FRANCE; (2) Service de Bactériologie-Hygiène Hospitalière, CHU de Rennes, Rennes, FRANCE; (3) CNR Résistance aux Antibiotiques (laboratoire associé ‘Entérocoques’), CHU de Rennes, Rennes, FRANCE
Objectif - IntroductionEnterococcus faecium est une bactérie responsable de nombreuses infections liées aux soins et épidémies hospitalières. Grâce à sa forte capacité d’adaptation métabolique, cette espèce est capable de supporter de nombreux stress environnementaux retrouvés en milieu hospitalier. Récemment, une émergence de souches hyper-épidémiques d’E. faecium appartenant au ST612 a été mise en évidence en France. L’objectif a été d’évaluer la capacité de réponse à divers stress et la virulence de ces souches afin de mieux comprendre leur pouvoir hyper-épidémique.
MaterielsSur 101 E. faecium ST612 caractérisées au CNR (comprenant 3 clades phylogénétiques), 10 souches représentatives ont été sélectionnées. La réponse au stress a été évaluée en réalisant des courbes de croissance en milieu riche (bouillon cœur-cervelle) et pauvre (M17) ajusté à différents pH (3, 5,8 et 9,5) ; à 0,5 ou 1 M de NaCl, à 5 ou 10 mM d’H2O2 ; et à 0,2%, 0,4% ou 4% de sodium cholate. La croissance bactérienne a été mesurée toutes les 15 minutes par lecture automatisée (BioteK) pendant 15 heures. La virulence était évaluée in vivo dans un modèle d’infection chez Galleria mellonella. Dans chaque groupe, 60 larves étaient infectées avec un inoculum standardisé de chaque souche et la survie était évaluée quotidiennement pendant 5 jours.
ResultatsDeux souches (19-439 et 24-214) présentaient une croissance altérée par rapport aux autres en milieu BHI avec ou sans stress. Une souche (21-098) avait une croissance impactée par une concentration de sels biliaires à 0,4%. Curieusement, cette souche présentait une croissance supérieure aux autres souches en milieu pauvre additionné de NaCl. L’étude de mortalité chez G. mellonella a également montré des variabilités notables entre les souches. En effet, 7 souches entraînaient une mortalité similaire, 2 souches (22-564 et 18-073) étaient responsables d’une mortalité significativement plus importante (p=0,001) et une souche (22-009) avait une tendance à être moins virulente (p=0,11).
ConclusionMalgré leur proximité génomique intra-clade, des variabilités significatives ont été observées chez les souches d’E. faecium ST612, tant dans la réponse aux stress que dans la virulence. Ces premiers résultats, en parallèle d’une analyse génomique comparative, permettront de comprendre la pathogénicité et l’épidémicité des ERV.
Mots clesE. faecium, ERV, pathogénicité, épidémicité
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p 356 caracterisation de la reponse inflammatoire locale contre linfection a staphylococcus aureus dans un modele murin de plaies aigues titre session pa 25 physiopathologie et modeles animaux auteurs monnot a 1 rossignol c 2 mentheour r 3 kasal hoc n 1 merat l 1 lortscher e 1 lasneau a 1 pottier j 1 moire n 2 robert e 3 riou m 1 etablissement 1 inrae nouzilly france 2 inrae universite de tours umr 1282 infectiologie et sante publique isp centre val de loire tours france 3 gremi universite d orleans polytech orleans orleans france presentateur riou mickael |
P-356 - Caractérisation de la réponse inflammatoire locale contre l’infection à Staphylococcus aureus dans un modèle murin de plaies aiguës
Titre session : PA-25 Physiopathologie et modèles animaux
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Auteurs : Monnot A. (1), Rossignol C. (2), Mentheour R. (3), Kasal-Hoc N. (1), Mérat L. (1), Lortscher E. (1), Lasneau A. (1), Pottier J. (1), Moiré N. (2), Robert E. (3), Riou M. (1)
Présentateur : Riou Mickaël
Etablissement : (1) INRAE, Nouzilly, FRANCE; (2) INRAE-Université de Tours, UMR-1282 Infectiologie et Santé publique (ISP), Centre Val de Loire, Tours, FRANCE; (3) GREMI, Université d'Orléans Polytech'Orléans, Orléans, FRANCE
Objectif - Introduction Dans certaines maladies telles que le diabète, la défaillance du processus de cicatrisation conduit à la formation des plaies chroniques chez les patients (environ 700 000 par an en France). Ces dernières sont sensibles au développement d’infections dont les infections nosocomiales. Elles sont dues à certains germes bactériens résistants aux antibiotiques. L’intérêt de ce modèle de plaies aiguës, voire chroniques est de pouvoir tester des traitements alternatifs tels que les plasmas froids et aussi améliorer la cicatrisation de la peau. L’objectif de ce travail est donc en préalable de mettre au point un modèle d’infection locale par S. aureus sur ce modèle de plaies aiguës chez la souris.
Materiels Un tapis bactérien de S. aureus a été traité par plasmas froids pendant 1 minute à 0,5 cm de distance de la gélose. Ces premiers résultats montrent une activité antimicrobienne des plasmas froids. Des expérimentations ont été réalisées sur des souris DBA/2 répartie en quatre lots (contrôle, contrôle avec chirurgie seule et deux lots infectés avec deux concentrations différentes de S. aureus). Sous anesthésie générale, deux plaies dorsales de 4,5 mm de diamètre ont été réalisées et fixées par des attelles stériles. Les plaies de 2 lots de souris ont été infectées par S. aureus. Un suivi zootechnique (poids, température, comportement), de l'infection bactérienne (numération bactérienne), cytokinique et histologique (inflammation) et clinique des plaies a également été effectué pendant 10 jours.
Resultats L’ensemble des données recueillies a permis de confirmer l’implantation de S. aureus au niveau des plaies aigües, associée à une réponse inflammatoire locale due à un recrutement de cellules immunitaires (macrophages, neutrophiles principalement). Ces résultats permettront dans un second temps d’évaluer l'effet du plasma froid sur les plaies aiguës infectées par S. aureus sur deux lignées de souris (DBA/2 et db/db modèle diabétique).
Conclusion En comparant les résultats obtenus in vitro et in vivo, il sera possible de confirmer l'efficacité antibactérienne des plasmas froids. Cela va permettre également de développer un modèle murin db/db de plaie chronique infectée par S. aureus, mimant une plaie chronique infectée de patient hospitalisé en vue de tester de nouvelles solutions thérapeutiques alternatives aux antibiotiques.
Mots cles DBA/2, chirurgie, infection, S. aureus, plaie aiguë, inflammation
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p 357 efficacite de lacide dimercaptosuccinique en association avec limipeneme dans un modele murin de sepsis experimental a pseudomonas aeruginosa produisant une metallo carbapenemase de type ndm titre session pa 25 physiopathologie et modeles animaux auteurs herrera s 1 bouvier m 2 3 poirel l 2 3 pachon ibanez m 1 4 nordmann p 2 3 5 etablissement 1 unidad clinica de enfermedades infecciosas microbiologia y parasitologia instituto de biomedicina de sevilla ibis hospital universitario virgen del rocio csic universidad de sevilla sevilla espagne 2 medical and molecular microbiology faculty of science and medicine university of fribourg fribourg suisse 3 swiss national reference center for emerging antibiotic resistance nara university of fribourg fribourg suisse 4 centro de investigacion biomedica en red de enfermedades infecciosas ciberinfec isciii madrid espagne 5 university hospital lausanne lausanne suisse presentateur bouvier maxime |
P-357 - Efficacité de l’acide dimercaptosuccinique en association avec l’imipénème dans un modèle murin de sepsis experimental à Pseudomonas aeruginosa produisant une metallo-carbapenemase de type NDM.
Titre session : PA-25 Physiopathologie et modèles animaux
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Auteurs : Herrera S. (1), Bouvier M. (2,3), Poirel L. (2,3), Pachón Ibáñez M. (1,4), Nordmann P. (2,3,5)
Présentateur : Bouvier Maxime
Etablissement : (1) Unidad Clínica de Enfermedades Infecciosas, Microbiología y Parasitología. Instituto de Biomedicina de Sevilla (IBiS). Hospital Universitario Virgen del Rocío/CSIC/Universidad de Sevilla., Sevilla, ESPAGNE; (2) Medical and Molecular Microbiology, Faculty of Science and Medicine, University of Fribourg., Fribourg, SUISSE; (3) Swiss National Reference Center for Emerging Antibiotic Resistance (NARA), University of Fribourg., Fribourg, SUISSE; (4) Centro de Investigación Biomédica en Red de Enfermedades Infecciosas (CIBERINFEC, ISCIII)., Madrid, ESPAGNE; (5) University Hospital Lausanne, Lausanne, SUISSE
Objectif - IntroductionL'acide méso-2,3-dimercaptosuccinique (DMSA) est un chélateur de métaux lourds utilisé en clinique en cas d'intoxication. Des études in vitro ont montré que le DMSA inhibe l'activité des métallo-carbapénémases (MBL), qui nécessitent du zinc au niveau de leur site catalytique. L'objectif était d'évaluer l'efficacité adjuvante du DMSA en combinaison avec l'imipénème dans un modèle de sepsie chez la souris causé par des souches de Pseudomonas aeruginosa productrices ou non de MBL.
MaterielsLa souche de référence PaO1 et son mutant isogénique produisant NDM-1 (PaO1+NDM-1) ont été utilisés. Pour chaque souche, des groupes de 10 souris CD-1 âgées de 7-8 semaines ont été inoculées par voie intrapéritonéale (ip) avec la dose létale minimale préalablement caractérisée. Le traitement (24 heures) a commencé deux heures après l'inoculation et les souris ont été réparties aléatoirement en: i) contrôles, infectées, non traitées; ii) imipénème (100 mg/kg/q2h/ip/24h); iii) DMSA (200 mg/kg/q4h/ip/24h); iv) imipénème+DMSA. Immédiatement après la mort ou le sacrifice, la rate et le sang ont été prélevés de manière aseptique pour évaluer le dénombrement bactérien. Les concentrations bactériennes dans la rate et le sang ont été analysées par le test U de Mann-Whitney, et les pourcentages de bactériémie et de mortalité par le test du Chi-carré (p<0,05, SPSS v.24.0).
ResultatsTableau 1.
ConclusionL’ajout de DMSA restaure l'activité de l'imipénème dans le traitement d’une infection à P. aeruginosa exprimant NDM-1. Ce résultat pourrait avoir des implications interessantes dans le traitement des infections à P. aeruginosa exprimant des MBLs.
Mots cles Acide méso-2,3-dimercaptosuccinique; imipenem; P. aeruginosa; MBL.
Tabla 1. Efficacité du DMSA sur une souche de P. aeruginosa productrices de métallo carbapenemases.
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p 358 nouveaux aminoglycosides au design rationalise et pouvant etre vectorises titre session pa 25 physiopathologie et modeles animaux auteurs jehl n 1 padilla hernandez a 2 keller d 1 kellenberger e 3 weibel j 2 prevost g 1 etablissement 1 ur3073 pathogens host arthropods vectors interaction phavi institut de bacteriologie et de parasitologie strasbourg france 2 umr7177 laboratoire de synthese et reactivite organiques et catalyse lasyroc institut de chimie strasbourg france 3 umr7200 chemogenomique et chimie medicinale ccm laboratoire d innovation therapeutique illkirch france presentateur jehl noemie |
P-358 - Nouveaux aminoglycosides au design rationalisé et pouvant être vectorisés
Titre session : PA-25 Physiopathologie et modèles animaux
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Auteurs : Jehl N. (1), Padilla Hernandez A. (2), Keller D. (1), Kellenberger E. (3), Weibel J. (2), Prevost G. (1)
Présentateur : Jehl Noémie
Etablissement : (1) UR3073 : Pathogens-Host-Arthropods-Vectors Interaction (PHAVI), Institut de Bactériologie et de Parasitologie, Strasbourg, FRANCE; (2) UMR7177 : Laboratoire de Synthèse et Réactivité Organiques et Catalyse (LaSyROC), Institut de Chimie, Strasbourg, FRANCE; (3) UMR7200 : Chémogénomique et Chimie Médicinale (CCM), Laboratoire d'Innovation Thérapeutique, Illkirch, FRANCE
Objectif - IntroductionLa présence de souches bactériennes résistantes, notamment par la présence d’enzymes de modification des antibiotiques (AME), représente un problème majeur d’un point de vue thérapeutique. Les aminoglycosides (AG) n’échappent pas à ce phénomène, néanmoins ils possèdent un large spectre d’action contre les bactéries à Gram (-) et à Gram (+) aéro-anaérobies voire aéro-tolérantes, ainsi qu’une bactéricidie rapide. Malheureusement, ils sont néphro- et oto-toxiques.
L’UR3073 et ses collaborateurs (UMR7177, UMR7200) a pour objectif de développer des aminoglycosides innovants ayant une affinité diminuée pour les AMEs tout en conservant leur action anti-bactérienne, et de réduire leur toxicité.
MaterielsLes modifications sont réalisées sur la néomycine B, l’amikacine ou la tobramycine et les CMI sont réalisées selon la norme ISO 20776-1-2019 sur des souches sélectionnées du groupe ESKAPEE, en primauté de Staphylococcus aureus et d’Escherichia coli, avant que les CMB et vitesses de bactéricidie soient évaluées. L’évaluation de la souffrance cellulaire est faite par observation du taux de négativité à l’apopxin™ sur des cellules épithéliales du néphron d’opossum (OK cells) en contact avec 2,2µM d’AG pendant 4 jours. Le marqueur Nuclear red LCS2 est utilisé pour marquer les cellules totales dans un puits.
ResultatsLes résultats de CMI montrent que sur S. aureus et E. coli certains dérivés de NéoB et d’amikacine deviennent insensibles aux AMEs ANT(4’)-I, APH(3’)-I, APH(3’)-III et AAC(6’)-I. Le dérivé d’amikacine AP366 semble prometteur, car il syncrétise et dépasse les efficacités de l’amikacine et de la gentamicine. Pour la souffrance cellulaire, nos dérivés ont été comparés à plusieurs AGs commerciaux pour observer l’apoptose induite à une concentration de 2,2µM sur OK cells. L’ordre de toxicité pour les AGs commerciaux est identique à celui déjà décrit. AP366 se rapproche en toxicité de la gentamicine et est moins toxique que la NéoB standard.
ConclusionAP366 est plus intéressant que l’amikacine et la gentamicine sur son efficacité et comparable à la gentamicine en termes de toxicité. Avec le test apopxin™, nous arrivons à vérifier les AGs commerciaux du moins au plus toxique. Pour ces cellules OK, l’absence d’une apoptose finalisée est un sujet d’intérêt.
Mots clesAminoglycosides, CMI, Bactéricidie, Enzymes de modification, Apoptose
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